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Seconde bataille de Petersburg

La seconde bataille de Petersburg, également connue sous le nom d'assaut sur Petersburg se déroula du 15 au , au début de la campagne de Richmond–Petersburg (ou Siège de Petersburg). Lors de cette action, l'armée de l'Union, commandée par le lieutenant-général Ulysses S. Grant tente de capturer Petersburg (Virginie), avant que l'armée confédérée de Virginie du Nord du général Robert Lee puisse venir au secours de la ville.

Seconde bataille de Petersburg
Description de cette image, également commentée ci-après
La guerre en Virginie - Le 18th Army Corps Ă  l'assaut d'un fort sur la droite des lignes rebelles devant Petersburg, le 15 juin, croquis par Edwin Forbes
Informations générales
Date 15-18 juin 1864
Lieu Petersburg / Prince George County, Virginie
Issue Indécise
Forces en présence
13 700–62 000
(des renforts arrivèrent pendant 4 jours)[1]
5 400–38 000[1]
Pertes
11 386 total
1 688 tuĂ©s
8 513 blessĂ©s
1 185 disparus
ou capturés[2]
4 000
200 tués
2 900 blessĂ©s
900 disparus
ou capturés[2]

Guerre de SĂ©cession

Batailles

Campagne de Richmond-Petersburg

CoordonnĂ©es 37° 13′ 16″ nord, 77° 22′ 42″ ouest

Les quatre jours de combat voient les forces de l'Union attaquer à plusieurs reprises celles, très inférieures en nombre, du général Pierre Gustave Toutant de Beauregard. La force des positions défendues par Beauregard et les manœuvres mal coordonnées des généraux de l'Union (notamment celles du général William F. « Baldy » Smith qui gaspilla les chances de victoire le ) compensent la disproportion numérique entre les belligérants. Le , les renforts substantiels détachés entretemps de l'armée de Lee rendent tout assaut ultérieur impraticable. L'échec de l'Union à défaire les Confédérés marque le début du siège de Petersburg qui va durer près de 10 mois.

Contexte

La première bataille de Petersburg avait eu lieu le , quand le major-gĂ©nĂ©ral Benjamin Butler, dĂ©tachant 4 500 hommes de son armĂ©e (l'Army of the James) engagĂ©e Ă  Bermuda Hundred, avait dĂ©cider d'attaquer la Dimmock line, une sĂ©rie d'ouvrages dĂ©fensifs gardant les abords de Petersburg. Les ConfĂ©dĂ©rĂ©s sous le commandement unique du gĂ©nĂ©ral Pierre Gustave Toutant de Beauregard n'Ă©taient alors que 2 500, pour la plupart des adolescents et des hommes âgĂ©s. Du cĂ´tĂ© de l'Union, la pusillanimitĂ© du major-gĂ©nĂ©ral Quincy A. Gillmore et du brigadier-gĂ©nĂ©ral August Kautz avait conduit Ă  l'Ă©chec de l'assaut, gâchant l'opportunitĂ© qui se prĂ©sentait de prendre Petersburg, alors faiblement dĂ©fendue. Les hommes de Butler avaient alors rejoint leurs camarades engagĂ©s Ă  Bermuda Hundred[3].

En 1864, après la bataille de Cold Harbor (pendant la campagne d'Overland menée par Ulysses S. Grant), l'armée du Potomac esquiva celle de Lee et commença à traverser la James River. L'objectif originel de la campagne d'Overland était de défaire Lee et son Armée de Virginie du Nord dans une bataille décisive, mais Grant changea ses plans et choisit d'attaquer Petersburg, un nœud ferroviaire important qui contrôlait le ravitaillement de Richmond. Grant savait que Lee ne pourrait pas protéger Richmond si Petersburg tombait et qu'il serait alors forcé de l'affronter à découvert. Il connaissait aussi, au vu des assauts du , la faiblesse des défenses de Petersburg. La vitesse d'exécution était essentielle au succès de ce plan, qui devait aboutir avant que Lee ne réalise l'objectif réel de Grant et ne renforce Petersburg. En réalité, Lee ne prit complètement conscience des mouvements de Grant que le , imaginant jusqu'à cette date que son objectif réel était Richmond. Beauregard, cependant, l'avait averti avec force des dangers que courait Petersburg dès le [4].

Inexplicablement, Grant porte son dĂ©volu, pour conduire l'expĂ©dition de Petersburg, sur Butler et l'Army of the James, qui avaient pourtant déçu Ă  Bermuda Hundred. Le , il commande Ă  Butler de porter Ă  16 000 l'effectif du XVIII Corps, commandĂ© par le brigadier-gĂ©nĂ©ral William F. "Baldy" Smith, comprenant la division de cavalerie de Kautz et de suivre la route utilisĂ©e lors de l'assaut manquĂ© du . Le plan prĂ©voit que le II Corps de l'armĂ©e du Potomac, commandĂ© par le major-gĂ©nĂ©ral Winfield Scott Hancock, suive Smith. Grant Ă©crivit plus tard dans ses mĂ©moires « Je pensais alors, et je pense toujours, que Petersburg pouvait ĂŞtre prise facilement Ă  ce moment-lĂ . »[5]

L'avantage des ConfĂ©dĂ©rĂ© rĂ©sidait dans la force de la Dimmock Line, des positions d'artillerie extrĂŞmement solides connectĂ©es par des tranchĂ©es et des talus courant tout autour de la ville sur plus de 16 km et appuyĂ©es, Ă  l'ouest comme Ă  l'est, sur l'Appomattox River. Beauregard, incapable de dĂ©fendre l'intĂ©gralitĂ© de cette ligne, avait concentrĂ© 2 200 hommes, commandĂ©s par le brigadier-gĂ©nĂ©ral Henry A. Wise, dans le secteur nord-est, entre le redent n°1 sur l'Appomattox River et le redent n°23 qui protĂ©geait la ligne de chemin de fer Norfolk-Petersburg au sud-ouest. MĂŞme en les concentrant, ses fantassins Ă©taient anormalement espacĂ©s, Ă  3 mètres les uns des autres. Le reste de ses forces faisaient face Ă  celles de Butler Ă  Bermuda Hundred[6].

La bataille

15 juin

Siège de Petersburg, assauts des 15–18 juin 1864.
  • ConfĂ©dĂ©rĂ©s
  • Union

"Baldy" Smith et ses hommes traversent l'Appomattox peu après l'aube du . Ses forces sont composées des divisions d'infanterie des brigadiers-généraux William T. H. Brooks, John H. Martindale et Edward W. Hinks, appuyés par la division de cavalerie du brigadier-général August Kautz. Les barges de débarquement éparpillent les hommes au hasard sur la rive opposée, compliquant l'exécution du plan confié à Smith et gaspillant un temps précieux pour les regrouper. Les cavaliers de Kautz sont chargés de dégager la ligne pour l'infanterie, Brooks et Martindale doivent descendre vers City Point Railroad, et les troupes de couleur de Hinks avancer sur Jordan Point Road[7].

Mais après le débarquement, les contretemps s'accumulent. La cavalerie rencontre une résistance inattendue à Baylor's farm, au nord-est de Petersburg. Les hommes de Hinks lancent deux attaques sur les Confédérés et capturent une pièce d'artillerie, mais le reste du mouvement est retardé jusqu'au début de l'après-midi. Smith effectue une reconnaissance et, malgré ses incertitudes concernant la solidité de la position ennemie, projette d'emporter la ligne de défense. Mais il est à nouveau retardé quand l'officier commandant son artillerie décide d'abreuver tous ses chevaux au même moment, immobilisant ainsi ses canons jusqu'à 19 h[8].

Pendant que Smith perd du temps, Kautz atteint, vers midi, la ligne de chemin de fer face au redent n°20, sur le flanc droit de la ligne confédérée. Quelque 600 sudistes commandés par le brigadier-général James Dearing bombardent Kautz avec leur artillerie et les cavaliers de l'Union n'arrivent pas à s'approcher à moins de 450 mètres de la ligne. Comme le précédent, Kautz, épiant des signes d'un renfort de Smith sur sa droite et ne percevant aucun mouvement, décide d'abandonner et se retire[9].

Quand Smith lance finalement son assaut, ses tirailleurs balayent les terrassements confédérés sur un front de plus de 5 km, et capturent les batteries 3 et 5-11, forçant les Confédérés à se replier sur la ligne moins solide d'Harrison's Creek. En dépit de ce premier succès et de la perspective, face à lui, d'une ville pratiquement sans défense, Smith décide alors d'attendre l'aube pour poursuivre son attaque. Sur ces entrefaites, Winfield Hancock, habituellement pugnace et décidé, arrive au quartier-général de Smith et, incertain de l'état des lieux et des ordres qui lui ont été donnés, se laisse convaincre (bien que supérieur en grade) d'attendre. La prestation contestable de Smith ce jour-là sonnera la fin de sa carrière d'active. Butler l'accusera indirectement de manœuvres dilatoires et leur querelle remontera jusqu'à Grant. Alors que celui-ci envisageait de remplacer Butler par Smith à la tête de l'Army of the James, il décidera finalement de garder Butler et de renvoyer Smith à New York pour y attendre des ordres qui n'arriveront jamais[10].

Beauregard devait écrire plus tard que Petersburg « était à ce moment clairement à la merci du commandant de l'Union, qui la captura presque ». Profitant du répit qui lui est accordé, et sans instructions en provenance de Richmond, il décide, seul, de dégarnir les défenses de la Howlett Line qui contient l'armée de Butler à Bermuda Hundred, libérant les divisions des majors-généraux Robert Hoke et Bushrod Johnson disponibles pour renforcer la nouvelle ligne de défense de Petersburg. Cette décision risquée ouvre la possibilité à Butler de déplacer son armée entre Petersburg et Richmond (condamnant ainsi la capitale confédérée), mais, une fois de plus, il ne saisit pas l'occasion qui se présente à lui[11].

16 juin

Au matin du , Beauregard a concentrĂ© quelque 14 000 hommes sur sa nouvelle ligne dĂ©fensive, ce qui est peu comparĂ© aux 50 000 fĂ©dĂ©raux qui lui font maintenant face. Grant est arrivĂ©, accompagnĂ© du IX Corps du major-gĂ©nĂ©ral Ambrose Burnside. Il a clarifiĂ© les ordres de Hancock et ordonnĂ© une reconnaissance des points faibles de la dĂ©fense ennemie. Hancock, momentanĂ©ment responsable de l'armĂ©e du Potomac jusqu'Ă  l'arrivĂ©e du major-gĂ©nĂ©ral George G. Meade, dispose alors le XVIII Corps de Smith Ă  droite, son propre IIe corps au centre, et le IXe corps de Burnside sur la gauche[12].

Hancock lance son assaut vers 17h30, en faisant avancer lentement ses trois corps. Les hommes Beauregard défendent vaillamment, levant de nouveaux terrassements en arrière de leurs lignes chaque fois qu'elles sont rompues. À l'arrivée de Meade, une seconde vague est lancée et le brigadier-général Francis C. Barlow conduit sa division contre les redents 13, 14 et 15. L'artillerie confédérée cause des dommages importants à l'Union, et tue le colonel Patrick Kelly, qui commande la célèbre brigade irlandaise. À peine les hommes de Barlow ont-ils atteint leur objectif qu'une contre-attaque les oblige à se replier, abandonnant à l'ennemi de nombreux prisonniers, tandis que les survivants s'enterrent à proximité des lignes ennemies[13].

17 juin

La journée du voit des attaques sporadiques de l'Union, débutant sur le flanc gauche où deux brigades du IX Corps de Burnside, commandées par le brigadier-général Robert B. Potter, parviennent à approcher discrètement la ligne des Confédérés et à les prendre par surprise au lever du soleil. Cette initiative leur permet de prendre plus d'un kilomètre et demi de fortifications et de capturer 600 prisonniers, mais leur effort est anéanti lorsqu'il se lancent à l'assaut de la seconde ligne de retranchement. Empêtrés dans des chablis disposés dans un ravin, ils sont pris en enfilade par les tirs confédérés[14].

À deux heures de l'après-midi le IXe corps lance une autre attaque, conduite par le brigadier-général John F. Hartranft, dont les hommes avancent perpendiculairement à la ligne ennemie et se trouvent, eux aussi, fauchés par un tir en enfilade. Dans la soirée, l'assaut de la division du brigadier-général James H. Ledlie échoue à son tour (Ledlie étant ivre, un comportement qui se répétera à la bataille du Cratère)[15].

« Nous trouvons l'ennemi, comme Ă  l'accoutumĂ©e, dans une position très forte, dĂ©fendue par des terrassements, et il apparait clairement que nous devrons en passer par le siège de Petersburg pour arriver au siège de Richmond [...] Allons, cela fait partie de la croisière, comme disent les marins[16]. »

Les ingénieurs de Beauregard ont profité de la journée du pour monter de nouvelles fortifications à un kilomètre et demi à l'ouest de la Dimmock Line, le long d'un ruisseau appelé Taylor's Branch et s'écoulant dans l'Appomattox. Tard dans la soirée, les Confédérés reculent pour occuper ces nouvelles positions. Beauregard exprime son ressentiment face au manque de soutien de la part de Lee. Il écrira, des années après la guerre : « L'Army of Northern Virginia était encore très loin et je n'avais pas réussi à convaincre son aimable commandant que j'étais en train de combattre toute l'armée de Grant avec moins de onze mille hommes ». De fait, Lee ignore systématiquement tous les appels à l'aide de Beauregard jusqu'à ce que son propre fils, le major-général de cavalerie W.H.F. "Rooney" Lee, ayant reconnu lui-même les mouvements de Grant, lui confirme la situation périlleuse de Petersburg. Le , vers 3 heures du matin, il détache deux divisions de ses propres troupes, épuisées par la campagne d'Overland, au secours de Petersburg[17].

18 juin

L'arrivĂ©e des deux divisions de Lee, commandĂ©es par les majors-gĂ©nĂ©raux Joseph B. Kershaw et Charles W. Field, porte Ă  20 000 l'effectif dont dispose Beauregard pour dĂ©fendre la ville. Mais les forces de Grant ont, elles aussi, bĂ©nĂ©ficiĂ© du renfort du Ve corps de Gouverneur K. Warren et sont dĂ©sormais 67 000. La première attaque de la journĂ©e est dĂ©clenchĂ©e Ă  l'aube par les hommes du IIe et du XVIIIe Corps, partant de la droite des lignes de l'Union. Hancock, souffrant encore des sĂ©quelles d'une blessure reçue Ă  Gettysburg, remet le commandement du IIe corps entre les mains du major-gĂ©nĂ©ral David B. Birney. Ses hommes sont surpris de passer aussi facilement la première ligne confĂ©dĂ©rĂ©e, sans rĂ©aliser que Beauregard a fait reculer ses hommes la nuit prĂ©cĂ©dente. Quand ils se heurtent Ă  la seconde ligne de dĂ©fense, leur assaut subit un coup d'arrĂŞt brutal, et le IIe corps doit alors essuyer le feu confĂ©dĂ©rĂ© pendant des heures[18].

Ă€ midi, les IXe et Ve Corps, qui ont dĂ» parcourir une plus grande distance pour se joindre Ă  l'attaque, viennent appuyer le IIe corps. La division du IXe corps conduite par le major-gĂ©nĂ©ral Orlando B. Willcox relance l'assaut, mais elle subit de lourdes pertes dans les marais et la plaine que traverse le ruisseau de Taylor's Branch. Seuls 1 000 hommes de la division Willcox sortiront intacts du combat. Le Ve corps de Warren est quant Ă  lui arrĂŞtĂ© net par le feu meurtrier du saillant Rives (connu aussi sous le nom de Battery 27), une position situĂ©e Ă  l'intersection de la Dimmock line et de la Jerusalem Plank Road (aujourd'hui U.S. Route 301). C'est dans cette attaque que le colonel Joshua Lawrence Chamberlain est grièvement blessĂ© en conduisant la 1re brigade de la 1re division du Ve corps[19]. Ă€ 18h30, Meade ordonne l'assaut final, qui Ă©choue avec des pertes Ă©normes : le 1st Maine Heavy Artillery, un rĂ©giment de garnison reconverti de l'entretien du matĂ©riel d'artillerie Ă  l'infanterie au dĂ©but de la campagne d'Overland, perd 632 de ses 900 hommes dans l'assaut, enregistrant les pertes les plus Ă©levĂ©es de n'importe quel rĂ©giment sur toute la durĂ©e de la guerre[20].

Bilan

« C'est avec beaucoup de regret que je ne suis pas en mesure de vous confirmer plus de succès[21]. »

N'ayant fait aucun progrès au terme de quatre jours d'assauts rĂ©pĂ©tĂ©s, Meade ordonne Ă  ses hommes de s'enterrer. Les FĂ©dĂ©raux dĂ©plorent 1 688 tuĂ©s, 8 513 blessĂ©s et 1 185 prisonniers ou disparus. Les ConfĂ©dĂ©rĂ©s enregistrent 4 000 pertes (200 tuĂ©s, 2 900 blessĂ©s, 900 prisonniers ou disparus[2]. Grant venait de laisser passer l'occasion de s'emparer facilement de Petersburg, mais Lee fut incapable d'empĂŞcher l'armĂ©e de l'Union de mettre le siège devant la ville. Il allait durer jusqu'en [22].

Notes et références

  1. Eicher, pp. 689-90.
  2. Bonekemper, p. 313. L'auteur prĂ©sente des chiffres provenant de diverses sources et propose sa propre estimation. Trudeau, p. 55, confirme le chiffre de 4 000 pour les pertes confĂ©dĂ©rĂ©es, mais estime les morts et blessĂ©s de l'Union Ă  8 150, en y ajoutant 1 814 disparus. Kennedy, p. 353, cite 9 964–10 600 pour l'Union, 2 974–4 700 pour les ConfĂ©dĂ©rĂ©s ; Salmon, p. 406, donne des pertes de 8 150 pour l'Union et de 3 236 pour les ConfĂ©dĂ©rĂ©s.
  3. Davis, p. 27-33; Kennedy, p. 352; Salmon, p. 401-03.
  4. Salmon, p. 395; Davis, pp. 34-36; Eicher, p. 687.
  5. Davis, pp. 37-39.
  6. Trudeau, pp. 38-39; Davis, p. 39.
  7. Davis, pp. 39-40; Trudeau, pp. 37-39; Salmon, pp. 403-05.
  8. Trudeau, pp. 39-40; Salmon, p. 405; Davis, pp. 41-42.
  9. Davis, p. 41.
  10. Trudeau, pp. 44-45, 51; Davis, pp. 43-44; Salmon, p. 405.
  11. Fuller, p. 226; Davis, p. 43.
  12. Davis, pp. 44-45; Trudeau, pp. 47-48.
  13. Davis, p. 45.
  14. Davis, pp. 45-46; Salmon, p. 405; Trudeau, pp. 48-49.
  15. Davis, p. 46.
  16. George G. Meade, lettre à son épouse, 17 juin, citée par Trudeau, p. 50.
  17. Davis, pp. 46-48; Trudeau, p. 51.
  18. Davis, pp. 48-50; Salmon, pp. 405-06; Trudeau, pp. 52-53.
  19. Sa blessure étant considérée comme mortelle, Grant lui accorde, sur le champ de bataille, sa promotion au grade de brigadier-général.
  20. Davis, pp. 49-52; Eicher, p. 690; Salmon, p. 406; Trudeau, pp. 53-54; Pullen, John J., Joshua Chamberlain: A Hero's Life and Legacy, Stackpole Books, 1999, (ISBN 978-0-8117-0886-9), pp. 12-13.
  21. Rapport de George G. Meade au général Grant, 18 juin (cité par Trudeau, p. 54).
  22. Salmon, pp. 396-97; Eicher, p. 690.

Bibliographie

  • Bonekemper, Edward H., III. A Victor, Not a Butcher: Ulysses S. Grant's Overlooked Military Genius. Washington : Regnery, 2004. (ISBN 0-89526-062-X).
  • Davis, William C., sous la supervision des Ă©diteurs de Time-Life Books. Death in the Trenches: Grant at Petersburg. Alexandria, VA: Time-Life Books, 1986. (ISBN 0-8094-4776-2).
  • Eicher, David J. The Longest Night: A Military History of the Civil War. New York: Simon & Schuster, 2001. (ISBN 0-684-84944-5).
  • Esposito, Vincent J. West Point Atlas of American Wars. New York: Frederick A. Praeger, 1959. (OCLC 5890637). Les cartes Les cartes sont consultables sur le site de West Point.
  • Fuller, Maj. Gen. J. F. C. Grant and Lee, A Study in Personality and Generalship. Bloomington: Indiana University Press, 1957. (ISBN 0-253-13400-5).
  • Kennedy, Frances H., ed. The Civil War Battlefield Guide. 2e Ă©dition. Boston: Houghton Mifflin Co., 1998. (ISBN 0-395-74012-6).
  • Salmon, John S. The Official Virginia Civil War Battlefield Guide. Mechanicsburg, PA, Stackpole Books, 2001. (ISBN 0-8117-2868-4).
  • Trudeau, Noah Andre. The Last Citadel: Petersburg, Virginia, June 1864 – April 1865. Baton Rouge: Louisiana State University Press, 1991. (ISBN 0-8071-1861-3).
  • Description du champ de bataille sur le site du National Park Service
  • Rapport de la Civil War Sites Advisory Commission
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