Quincy Adams Gillmore
Quincy Adams Gillmore (né le dans le comté de Lorain, État de l'Ohio, et décédé le à Brooklyn, État de New York) est un major général de l'Union. Il est enterré au cimetière de West Point[1].
Quincy Adams Gillmore | ||
Naissance | Brooklyn, État de New York |
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Décès | comté de Lorain, État de l'Ohio |
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Allégeance | Union | |
Grade | Major général | |
Conflits | Guerre de SĂ©cession | |
Avant la guerre
Quincy Adams Gillmore sort diplômé de West Point en 1849[note 1].
Il est breveté second lieutenant le dans le corps des ingénieurs et est promu à ce grade le [2]. Il est affecté en tant qu'instructeur à West Point[3]. Il passe dix années à améliorer et réparer les fortifications[4].
Il est promu premier lieutenant le [2]. De 1856 jusqu'au début de la guerre de Sécession, il est affecté à l'agence d'ingénierie de la ville de New York[5].
Guerre de SĂ©cession
Quincy Adams Gillmore est promu capitaine le [2]. En , il prend part au bombardement et à la capture de deux forts en sable qui défendent Port Royal Sound, en Caroline du Sud[4]. Il participe au siège du Fort Pulaski et est breveté lieutenant-colonel le pour bravoure et service méritant lors de la capture de ce fort[2]. Sa participation au siège du fort Pulsaki casse l'image d'invulnérabilité des fortifications en maçonnerie vieille de plusieurs siècles[4].
Il est nommé brigadier général des volontaires le [2]. Il prend le commandement du département du sud et du Xe corps[1]. Le , il souffre de fièvre due à la malaria alors qu'il est en service sur Tybee Island et retourne le à New York en convalescence[3]. Au mois de juin, il part pour Washington, mais fait une rechute et est de nouveau en convalescence jusqu'en août[3]. À l'issue, il participe brièvement à la levée de troupes dans New York[3].
Il est breveté colonel le pour bravoure et service méritant lors de la bataille de Somerset[2]. Il est promu commandant des ingénieurs le [2].
En , il reçoit l'ordre de capturer ou de détruire fort Sumter, symbole de la Sécession, ce qui ouvrira la voie à la capture de Charleston. Pour ce faire, il doit d'abord prendre fort Wagner[4].
Il est nommé major général des volontaires le [2]. Il dirige les combats lors de la bataille de Fort Wagner, Morris Island entre et . Lors de ces opérations, il oublie tout ce qu'il avait mis en place pour la capture du fort Pulaski, et envoie dans des assauts sanglants et inutiles de nombreuses troupes (54e régiment d'infanterie du Massachusetts)[4]. Ainsi celui qui avait le seul artisan pour mettre à jour l'obsolescence des fortifications en maçonnerie, laisse un fort construit avec des tonneaux de bois remplis de sable entacher sa réputation[4]
Le X corps est rattaché en à l'armée de la James sous les ordres du major général Butler[5]. L'armée échoue à bouger sur Richmond lors de la campagne de Bermuda Hundred. Il est injustement blâmé pour une série d'échecs par le major général Benjamin F. Butler et est envoyé à Washington (district de Columbia) en disgrâce[1]. Il prend part à la défense de Washington Le à Offutt's Cross Roads dans le Maryland, son cheval chute sur lui et le blesse au genou gauche[3].
Blessé sérieusement, il ne participe plus à un service sur le terrain pour le reste de la guerre[1]. De septembre à , il est président du commission d'évaluation d'un canon en fer forgé d'Adelbert Ames[3].
Le , il est breveté brigadier général pour bravoure et service méritant lors de la capture de fort Wagner et major général pour les mêmes motifs lors de l'assaut contre Morris Island le et le bombardement et la démolition du fort Sumter[2].
Après la guerre
Quincy Adams Gillmore quitte le service actif des volontaires le et reste des le corps des ingénieurs[2]. Il travaille alors sur les fortifications de la cote sud de l'atlantique[1]. Il retourne à New York où il devient un ingénieur civil reconnu, écrivant plusieurs ouvrages et articles sur la structure des matériaux[1].
Il est promu lieutenant-colonel le [2]. Des problèmes de santé, entre septembre et , le conduisent à subir une intervention chirurgicale et il reprend le service en [3]. Il est promu colonel le [2].
Son fils et son petit-fils, eux aussi nommés Quincy Gillmore deviendront généraux de l'U.S. army[1].
Notes et références
Notes
- Il est de la même promotion que les futurs généraux Absalom Baird, Richard William Johnson, John G. Parke, Rufus Saxton et Seth Barton, Alfred Cumming, Johnson K. Duncan, John W. Frazer, Charles W. Field, Beverly H. Robertson, James McIntosh, John C. Moore, les quatre premiers du côté de l'Union et les autres confédérés
Références
- (en) « Quincy Adams Gillmore », sur Find a Grave
- (en) Francis B. Heitman, Historical Register and Dictionary of the United States Army, from it's Organization, September 29, 1789, to March 2, 1903, Washington, Government Printed Office, (lire en ligne)
- (en) Jack D. Welsh, Medical Histories of Union Generals, Kent State University Press, , 422 p. (ISBN 978-0-87338-853-5, lire en ligne)
- (en) Clint Johnson, Bull's-Eyes and Misfires, Thomas Nelson Inc, , 289 p. (ISBN 978-1-4185-5740-9, lire en ligne)
- (en) Spencer C. Tucker, American Civil War : The Definitive Encyclopedia and Document Collection, ABC-CLIO, , 2777 p. (ISBN 978-1-85109-682-4, lire en ligne)
Annexes
Article connexe
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (en) « Quincy Adams Gillmore », sur Find a Grave