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Bataille de Bunker Hill

La bataille de Bunker Hill eut lieu à Boston, le , pendant la guerre d'indépendance des États-Unis. Elle est considérée comme une des batailles les plus sanglantes de la guerre. Le général Israel Putnam dirigeait les troupes révolutionnaires, et le général major William Howe commandait les forces britanniques.

Bataille de Bunker Hill
Description de cette image, également commentée ci-après
La Bataille de Bunker Hill, par Percy Norman
Informations générales
Date 17 juin 1775
Lieu Charlestown (Massachusetts)
Issue Victoire Ă  la Pyrrhus britannique
Commandants
• Israel Putnam
• William Prescott
• Joseph Warren †
• Seth Pomeroy (en)
• William Howe
• Robert Pigot
• Henry Clinton
• Samuel Graves
Forces en présence
1 500 hommes2 600 hommes
Pertes
140 morts
271 blessés
30 prisonniers
228 morts
828 blessés

Guerre d'indépendance des États-Unis

Batailles

Campagne de Boston :

CoordonnĂ©es 42° 22′ 35″ nord, 71° 03′ 39″ ouest
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
(Voir situation sur carte : États-Unis)
Bataille de Bunker Hill
GĂ©olocalisation sur la carte : Massachusetts
(Voir situation sur carte : Massachusetts)
Bataille de Bunker Hill

Il est débattu entre les historiens si le général Israel Putnam ou le colonel William Prescott, son second, ordonna aux troupes : « Ne tirez pas avant de voir le blanc de leurs yeux ! » Bien que cette bataille soit connue sous le nom de « Bunker Hill », la majorité des combats se situa sur Breed's Hill, à proximité. À leur troisième assaut, les forces britanniques s'emparèrent des fortifications de Breed et Bunker Hill.

La bataille fut une victoire Ă  la Pyrrhus pour les Britanniques qui perdirent plus de 1 000 hommes. L'objectif immĂ©diat de Howe fut atteint, mais l'attaque dĂ©montra la capacitĂ© des AmĂ©ricains Ă  soutenir une bataille rangĂ©e et ne changea pas le statut du siège. Après la bataille, le gĂ©nĂ©ral Henry Clinton remarqua dans son journal que « quelques victoires semblables auraient sĂ»rement mis fin Ă  la domination britannique en AmĂ©rique ».

Contexte

Historique

En 1775, les autorités britanniques prennent la décision d'amorcer un blocus au niveau du port de Boston, à la suite de l'épisode de la Boston Tea Party.

La Bataille de Bunker Hill, Howard Pyle, 1897.

Depuis , la province de Massachusetts Bay Ă©tait placĂ©e sous loi martiale. Après que le conflit ouvert eut dĂ©butĂ© le Ă  la bataille de Lexington et Concord, les forces du gĂ©nĂ©ral Gage avaient Ă©tĂ© assiĂ©gĂ©es dans Boston par 8 000 Ă  12 000 miliciens, principalement dirigĂ©s par le gĂ©nĂ©ral Artemas Ward. Pour pouvoir rĂ©tablir l'ordre dans les colonies amĂ©ricaines de la couronne, George III et le cabinet britannique dĂ©cident d'envoyer Ă  Boston le gĂ©nĂ©ral William Howe.

En mai, la garnison britannique fut renforcĂ©e par l'arrivĂ©e d'approximativement 4 500 soldats et du major-gĂ©nĂ©ral Howe. L'amiral Samuel Graves commandait la flotte dans le port. Les forces britanniques ont enregistrĂ© des pertes significatives. Du point de vue classique, les Britanniques Ă©taient les vainqueurs ayant la maĂ®trise du terrain et les miliciens battent en retraite. Par contre, les miliciens continentaux n'ayant enregistrĂ© des pertes que de l'ordre de quelques centaines d'hommes, des pertes largement infĂ©rieures Ă  celles des Britanniques, ils Ă©taient victorieux de ce point de vue.

George Washington apprend la nouvelle et envoie immĂ©diatement un corps d'infanterie de miliciens de près de 1 300 hommes Ă  Boston. Howe rĂ©unit l'armĂ©e de Boston, soit 2 980 hommes, et marche contre les colons : les deux armĂ©es se rencontrent au lieu-dit Bunker Hill.

Plan de la région de Boston (1775).

GĂ©ographique

La pĂ©ninsule de Charlestown Ă©tait Ă©troite au nord-ouest et s'Ă©tendait sur près d'un mile (1 600 mètres) vers le sud-ouest vers le port de Boston. Au plus près, moins de 1 000 pieds (300 mètres) la sĂ©paraient de la pĂ©ninsule de Boston. Bunker Hill est une Ă©lĂ©vation de terrain au nord de la pĂ©ninsule et Breed's Hill est près de Boston, alors que la ville de Charlestown s'Ă©tend dans la plaine au sud.

La bataille

Représentation de la bataille par Bernard Romans.

Dans la nuit du , le colonel amĂ©ricain William Prescott emmena 1 500 hommes sur la pĂ©ninsule. Dans un premier temps, Putnam, Prescott et leur officier du gĂ©nie, le capitaine Richard Gridley, Ă©taient en dĂ©saccord sur l'endroit oĂą devaient ĂŞtre Ă©tablies leurs dĂ©fenses. Breed's Hill Ă©tait considĂ©rĂ©e comme plus dĂ©fendable et ils dĂ©cidèrent d'y construire leur redoute principale. Prescott et ses hommes, utilisant le plan de Gridley, commencèrent Ă  creuser une fortification de 50 m de long et 80 pieds de large avec des fossĂ©s et des remparts de terre. Ils Ă©tendirent les fossĂ©s et la levĂ©e de terre vers la rivière Charles sur leur droite et commencèrent Ă  renforcer une palissade Ă  leur gauche.

À l'aurore, vers quatre heures du matin, une sentinelle à bord du HMS Lively repéra les nouvelles fortifications. Celui-ci ouvrit le feu, arrêtant provisoirement les travaux des Américains. L'amiral Graves, sur son vaisseau amiral HMS Somerset, fut réveillé, agacé par ces tirs qu'il n'avait pas ordonnés. Il les fit stopper, puis revint sur sa décision après être monté sur le pont et avoir vu les travaux. Il ordonna aux 128 canons dans le port de tirer sur les positions américaines, mais les bordées s'avérèrent inefficaces, les canons ne pouvant être pointés suffisamment haut pour atteindre les fortifications.

Plan historique de Bunker Hill avec des notes militaires.

De l'autre côté de l'étroite étendue d'eau, à Boston, se tenait le général Gage, son état-major et le loyaliste Abijah Willard. En regardant à la longue-vue, Willard reconnut son beau-frère, le colonel Prescott. « Combattra-t-il ? » demanda Gage. « Je ne peux pas dire pour ses hommes, répondit Willard, mais Prescott vous combattra jusqu'aux portes de l'enfer. »

Prescott se conforma à ces mots, mais ses hommes n'étaient pas aussi résolus. Quand un jeune soldat fut tué par un coup de canon, Prescott donna l'ordre de l'enterrer rapidement et discrètement, mais un large groupe de soldats lui donna, à la place, des funérailles solennelles, certains désertant peu après.

Cela prit presque six heures d'organiser une force d'infanterie, de la rĂ©unir et de l'inspecter. Le gĂ©nĂ©ral Howe devait conduire l'assaut principal, tourner le flanc gauche des AmĂ©ricains et les prendre Ă  revers. Le gĂ©nĂ©ral de brigade Robert Pigot, sur le flanc gauche britannique conduirait un assaut direct sur la redoute. Le major Pitcairn conduirait l'aile ou la rĂ©serve. Le transport des forces de Howe sur le coin nord-ouest de la pĂ©ninsule demanda plusieurs voyages en barges. Par un jour chaud, avec des uniformes en laine et le paquetage complet de campagne pesant près de 60 livres (27 kg), les Anglais furent finalement prĂŞts vers deux heures de l'après-midi.

Les AmĂ©ricains, voyant ces prĂ©paratifs, avaient Ă©galement appelĂ© des renforts. Les seules troupes qui atteignirent les positions avancĂ©es Ă©taient le premier et le troisième rĂ©giments du New Hampshire, de deux cents hommes chacun, commandĂ©s par John Stark et James Reed. Les hommes de Stark prirent position le long de la barricade au nord de la position amĂ©ricaine. Quand la marĂ©e basse ouvrit un espace le long de la Mystic River, ils prolongèrent rapidement la barricade au nord par un court mur de pierres se finissant au bord de l'eau sur une petite plage. Gridley et Stark placèrent un repère Ă  près de 30 m (100 pieds) en face de la barricade et interdirent de tirer avant que les soldats britanniques ne le dĂ©passent. MalgrĂ© cela, le deuxième classe John Simpson dĂ©sobĂ©it et tira dès qu'il eut une cible, dĂ©marrant ainsi la bataille.

La première attaque de Bunker Hill (les surfaces colorées sont des collines).
La seconde attaque.
La troisième et dernière attaque.

Le général Howe détacha à la fois l'infanterie légère et les grenadiers de tous les régiments disponibles. Howe disposa son infanterie légère le long de l'étroite plage, à l'extrémité du flanc droit américain. Ils s'alignèrent sur une colonne de quatre de front et plusieurs centaines de profondeur, menés par des officiers en jaquettes écarlates. En face du centre des lignes britanniques, pour défendre la barricade entre la plage et la redoute se tenaient les hommes de Reed et le reste du régiment du New Hampshire de Stark. Howe rassembla contre eux toutes les compagnies de grenadiers en première ligne, soutenus par les compagnies de ligne des 5e et 52e régiments. L'attaque contre la redoute elle-même était dirigée par le général de brigade Robert Pigot, commandant les compagnies de ligne des 38e et 43e, ainsi que l'infanterie de marine.

Prescott avait perdu rĂ©gulièrement des hommes. Peu furent tuĂ©s par les bombardements, mais il assigna dix volontaires pour porter les blessĂ©s Ă  l'arrière. D'autres profitèrent de la confusion pour se joindre au retrait. Deux gĂ©nĂ©raux rejoignirent les forces de Prescott, mais tous deux refusèrent des postes de commandement et combattirent en simples soldats. Le premier Ă©tait Joseph Warren, le prĂ©sident du conseil et chef effectif du gouvernement rĂ©volutionnaire du Massachusetts (sa nomination comme major gĂ©nĂ©ral n'Ă©tait pas encore effective). Le second Ă©tait Seth Pomeroy (en). Au dĂ©but de la bataille, 1 400 dĂ©fenseurs affrontaient 2 600 soldats des troupes rĂ©gulières.

Les premiers assauts contre la barricade et la redoute rencontrèrent un feu concentré à courte distance et furent repoussés avec de fortes pertes pour les Britanniques. La réserve, rassemblée juste au nord de la ville (de Charlestown), subit également des pertes du fait des coups de feu tirés de la ville. Les hommes de Howe se reformèrent sur le champ de bataille et lancèrent un second assaut infructueux contre le mur.

À ce moment, les Américains avaient abandonné toute discipline de feu. Au cours des batailles traditionnelles du XVIIIe siècle, les compagnies de soldats tiraient, rechargeaient, et se déplaçaient sur ordre, comme ils y avaient été entraînés (voir la section tactiques de guerre dans mousquets). Après leur première volée, les Américains se battirent individuellement, chaque homme tirant aussi rapidement qu'il le pouvait. Les Anglais se retirèrent quasiment sur leurs positions de départ sur la péninsule pour se regrouper. La marine, en plus de l'artillerie de Copp's Hill sur la péninsule de Boston, tira à boulets rouges sur Charlestown. Approximativement 400 bâtiments ainsi que les docks furent complètement brûlés, mais les tireurs se retirèrent sans pertes.

Le troisième assaut anglais emporta la redoute. Les réserves anglaises étaient comprises dans les assaillants, et les deux flancs se rabattaient sur la redoute. Les défenseurs étaient à court de munitions, réduisant la bataille à un combat à l'arme blanche, mais la plupart des mousquets américains n'avaient pas de baïonnettes.

Les conséquences

L'armée britannique s'empare d'une des rares batteries de canons des Américains et semble réduire les efforts de George Washington à néant.

Les Anglais restaient maĂ®tres du champ de bataille, mais Ă  un prix très Ă©levĂ© : 1 054 furent touchĂ©s (228 morts et 826 blessĂ©s[1]), et une quantitĂ© disproportionnĂ©e des pertes Ă©taient des officiers. Les pertes amĂ©ricaines n'Ă©taient que de 371, dont 100 morts (y compris Joseph Warren), 271 blessĂ©s et 30 capturĂ©s[1] (dont 20 mourront plus tard prisonniers de guerre). La plupart des pertes amĂ©ricaines intervint pendant la retraite. Le major Andrew McClary fut le plus haut gradĂ© Ă  mourir dans la bataille. Il fut commĂ©morĂ© par le changement de nom de Fort William et Mary en Fort McClary (en).

Les morts et blessés britanniques comprenaient la plupart de leurs officiers. De l'état-major entier de campagne de Howe, ce dernier fut le seul à ne pas être touché. Le major Pitcairn était mort, le colonel James Abercrombie mortellement blessé. Le retrait américain et l'avance britannique balayèrent toute la péninsule, y compris Bunker Hill et Breed's Hill. Sous les ordres de Putnam, les Américains se remirent rapidement en position sur le continent. Couplé à l'extrême fatigue des troupes de Howe, il y avait peu de chances d'avancer sur Cambridge et de briser le siège.

L'attitude des Britanniques changea significativement, à la fois à titre individuel et au niveau gouvernemental. Thomas Gage fut bientôt rappelé et remplacé peu de temps après par le général Howe. Le rapport de Gage au cabinet répéta ses avertissements précédents : qu'« une grande armée serait nécessaire pendant longtemps pour réduire ces gens ».

Le fameux ordre « Ne tirez que quand vous verrez le blanc de leurs yeux ! » fut popularisé par les récits sur Bunker Hill. De toute façon, son origine est incertaine, différents auteurs l'attribuant à Putnam, Stark, Prescott ou Gridley.

Une autre incertitude concerne le rôle des Afro-Américains. Il y en avait certainement quelques-uns impliqués dans la bataille, mais leur nombre exact est inconnu. L'un de ceux-ci était Salem Poor (en), qui fut cité pour bravoure et dont les actions à la redoute sauvèrent la vie de Prescott, bien que les rapports lui imputant la mort de Pitcairn soient très peu crédibles. D'autres Afro-Américains étaient présents : Peter Salem, Prince Whipple (en) et Barzillai Lew (en). Le métisse Phillip Abbot, d'Andover, fut tué dans la bataille.

Parmi les volontaires coloniaux présents à la bataille se trouvèrent James Otis, Henry Dearborn, John Brooks, William Eustis, Daniel Shays, William Barton (en) et Israel Potter. Parmi les officiers britanniques figuraient le général Henry Clinton, le général John Burgoyne, et le lieutenant Lord Francis Rawdon-Hastings (compagnie de grenadier, 5e régiment d'infanterie).

Howe sera très vite chargé d'une nouvelle mission afin de reprendre Philadelphie tombée aux mains de colons en 1778.

Pertes en officiers britanniques

Les officiers britanniques suivants furent blessés ou tués dans la bataille de Bunker Hill. Cette liste est incomplète mais montre le taux élevé de pertes parmi les officiers britanniques.

  • Lieutenant-colonel James Abercrombie – 22e d'infanterie – tuĂ© Ă  Bunker Hill
  • Enseigne Balaquire – 5e d'infanterie – blessĂ© Ă  Bunker Hill
  • Lieutenant Bard – 35e d'infanterie – tuĂ© Ă  Bunker Hill
  • Lieutenant Bruere – 14e d'infanterie (service volontaire) – tuĂ© Ă  Bunker Hill
  • Capitaine Campbell – infanterie de marine – tuĂ© Ă  Bunker Hill
  • Enseigne Charleton – 5e d'infanterie – blessĂ© Ă  Bunker Hill
  • Lieutenant Croker – 5e d'infanterie – blessĂ© Ă  Bunker Hill
  • Lieutenant Dalrymple – 63e d'infanterie – tuĂ© Ă  Bunker Hill
  • Capitaine Davidson – 52e d'infanterie – tuĂ© Ă  Bunker Hill
  • Capitaine Patrick Downs – 5e d'infanterie – mortellement blessĂ© Ă  Bunker Hill, mort le soir mĂŞme
  • Lieutenant Dutton – 38e d'infanterie – tuĂ© Ă  Bunker Hill
  • Capitaine Ellis – infanterie de marine – tuĂ© Ă  Bunker Hill
  • Lieutenant Finnie – infanterie de marine – tuĂ© Ă  Bunker Hill
  • Lieutenant Gardner – infanterie de marine – tuĂ© Ă  Bunker Hill
  • Lieutenant Gold – 47e d'infanterie – tuĂ© Ă  Bunker Hill
  • Capitaine George Harris – 5e d'infanterie – blessĂ© Ă  Bunker Hill (touchĂ© Ă  la tĂŞte, il en guĂ©rit, devint gĂ©nĂ©ral et le premier baron Harris par anoblissement)
  • Lieutenant Higgins – 52e d'infanterie – tuĂ© Ă  Bunker Hill
  • Lieutenant Hilliard – 47e d'infanterie – tuĂ© Ă  Bunker Hill
  • Capitaine Hudson – 65e d'infanterie – tuĂ© Ă  Bunker Hill
  • Capitaine John Jackson – 5e d'infanterie – blessĂ© Ă  Bunker Hill
  • Capitaine Mackenzie – 43e d'infanterie – tuĂ© Ă  Bunker Hill
  • Lieutenant M’Clintockx – 5e d'infanterie – blessĂ© Ă  Bunker Hill
  • Capitaine Francis Marsden – 5e d'infanterie – blessĂ© Ă  Bunker Hill, il survĂ©cut 5 ans puis mourut Ă  Burntwood Hall le , probablement des blessures reçues Ă  la bataille. Il a son monument dans la cathĂ©drale de Wakefield, West Yorkshire
  • Major John Pitcairn – infanterie de marine – mortellement blessĂ© Ă  Bunker Hill, mourut le soir mĂŞme
  • Lieutenant Shea – infanterie de marine – tuĂ© Ă  Bunker Hill
  • Capitaine Sherwin – 67e d'infanterie – tuĂ© Ă  Bunker Hill – aide de camp du GĂ©nĂ©ral Howe
  • Capitaine Smith – 52e d'infanterie – tuĂ© Ă  Bunker Hill
  • Major Williams – 52e d'infanterie – tuĂ© Ă  Bunker Hill

Le monument de Bunker Hill

Monument de la bataille de Bunker Hill, vue prise vers 1890.

Le monument de Bunker Hill sur les lieux de la bataille est un obĂ©lisque de 67,3 m de haut. Il y a Ă©galement une statue de Prescott dans la fameuse pose le montrant calmant ses « fermiers ». Le « Bunker Hill Day » commĂ©morant la bataille est un jour fĂ©riĂ© lĂ©gal dans le comtĂ© de Suffolk. Les institutions de l'État du Massachusetts (telle que les Ă©coles et universitĂ©s publiques) chĂ´ment Ă©galement ce jour-lĂ .

Annexes

Bibliographie

  • (en) Peter Doyle, Bunker Hill, Charlottesville, Providence Foundation, , 172 p. (ISBN 978-1-887456-08-1, prĂ©sentation en ligne).
  • (en) John R. Elting, The Battle of Bunker's Hill, Monmouth (New Jersey), Phillip Freneau Pres, , 56 p. (ISBN 978-0-912480-11-4, OCLC 2867199, LCCN 75003540).
  • (en) Howard Fast, Bunker Hill : The Prequel to The Crossing, New York, ibooks inc., , 191 p. (ISBN 978-0-7434-2384-7).
  • (en) Richard Ketchum, Decisive Day : The Battle of Bunker Hill, Owl Books, (ISBN 978-0-385-41897-3 et 0-8050-6099-5).
  • (en) E. D. Hirsch, Jr., Joseph F. Kett et James Trefil, The New Dictionary of Cultural Literacy, Third Edition, Houghton Mifflin Company, (lire en ligne).

Articles connexes

  • ObĂ©lisque : Ă  propos du monument Ă©levĂ© Ă  Boston en commĂ©moration de la bataille de Bunker Hill.

Jeux vidéo

Il est possible de refaire la bataille de Bunker Hill du côté anglais dans le jeu de stratégie American Conquest[2] ainsi que du côté américain dans le jeu de stratégie Empire: Total War. La bataille de Bunker Hill fait également l'objet d'un chapitre d'Assassin's Creed III, où le héros combat du côté des insurgés et doit notamment se venger du major John Pitcairn.

Dans le jeu vidéo Fallout 4, l'une des missions du jeu qui se déroule au monument de Bunker Hill, s'intitule « la Bataille de Bunker Hill », ou le joueur participe a une guerre entre trois factions.

Liens externes

Notes et références

  1. Bernard Cottret, La Révolution américaine : la quête du bonheur 1763-1787, Paris, Perrin, 2003 (ISBN 2-262-01821-9), p. 173.
  2. « American Conquest », sur swapmygames.com (consulté le ).
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