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Bataille d'Indelimane (2012)

La bataille d'Indelimane se déroule du au lors de la guerre du Mali.

Bataille d'Indelimane
Informations générales
Date 16 -
Lieu Entre Ansongo et MĂ©naka
Issue Victoire des djihadistes
Belligérants
MNLA MUJAO
AQMI
Commandants
‱ Machkanani Ag Balla
‱ Moulay Ag Sidi Molla
‱ Mokhtar Belmokhtar[1]
‱ Omar Ould Hamaha[2]
Forces en présence
~ 500 hommes
~ 60 pick-up[3]
~ 500 Ă  1 000 hommes[4] - [5]
Pertes
1 mort
4 blessés[6]
(selon le MNLA)

100 morts
20 prisonniers[6]
(selon le MUJAO)
3 morts
6 blessés[7]
(selon le MUJAO)

65 morts[6]
(selon le MNLA)

17 morts[7]
(selon le CICR)

Guerre du Mali

Batailles

CoordonnĂ©es 15° 52â€Č 00″ nord, 1° 31â€Č 00″ est
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Bataille d'Indelimane

Prélude

Le , les forces du MNLA lancent une offensive afin de reprendre la ville de Gao, ils se heurtent cependant aux Islamistes du MUJAO et d'AQMI, partis d'Ansongo et de Gao. Le matin du premier jour, les forces indépendantistes touarÚgues remportent un succÚs lors du combat de Tagarangabotte à 50 kilomÚtres à l'est d'Ansongo[8] - [9].

DĂ©roulement

Cependant l'offensive islamiste n'est pas arrĂȘtĂ©e. Selon une source sĂ©curitaire du Burkina Faso, alors pays mĂ©diateur, le mĂȘme jour le MUJAO attaque des Ă©lĂ©ments du MNLA au village de Indelimane Ă  80 kilomĂštres de MĂ©naka, le dernier bastion du MNLA. Selon la mĂȘme source, « Le Mujao a fait beaucoup de prisonniers et pris deux vĂ©hicules, il y a eu des morts[10]. »

D'aprĂšs les informations du journal malien Le Combat, les forces du MUJAO sont constituĂ©es de la brigade Oussama Ben Laden, menĂ©e par Abou Walid Sahraoui et renforcĂ©es par 300 combattants d'AQMI, dont la brigade Al-Mouthalimin (les enturbannĂ©s) de Mokhtar Belmokhtar avec 16 pick-up dont plusieurs Ă©quipĂ©s de piĂšces d'artillerie lourde[4]. De son cĂŽtĂ©, le MNLA affirme avoir affrontĂ© 1 000 jihadistes[5].

Les sources de l'agence de presse chinoise Xinhua affirment également que les combats se déroulent dans une localité à 80 kilomÚtres de Ménaka et à 70 kilomÚtres d'Ansongo. C'est au matin du que les combats deviennent les plus violents[10].

Le 17, les forces du MUJAO reçoivent en renfort des troupes d'AQMI[11]. Selon des sources sécuritaires du Mali, le MNLA est mis en déroute le avec une perte de 10 tués[12].

Le 18, Mossa Ag Attaher, chargĂ© de la Communication et de l'Information du MNLA, dĂ©clare que « les hordes terroristes ont Ă©tĂ© chassĂ©es de l'ancien camp militaire des parachutistes de l’armĂ©e malienne qu'ils ont essayĂ© d'occuper et qu'ils (les terroristes) ont Ă©tĂ© obligĂ©s de se replier dans la zone de Tidjefenes » selon lui 12 Islamistes ont Ă©tĂ© tuĂ©s dans ce camp militaire[13].

Bilan

Selon des témoins, 6 blessés du MUJAO sont envoyés à hÎpital Régional de Gao[14]. D'autres témoignages font mention de plusieurs dizaines de morts[6].

Un bilan est fourni par différentes sources à l'agence de presse chinoise Xinhua, parmi lesquelles des hommes proches du Comité international de la Croix-Rouge. Selon ces sources, les combats ont fait plus de 117 morts à la date du , dont 17 pour le MUJAO, parmi lesquels se trouve Abou Dardar chef d'Ansongo, et plus de 100 pour le MNLA. Ces chiffres semblent cependant reprendre les estimations du MUJAO concernant les pertes des Indépendantistes. Selon des habitants de Gao, le , Abdoul Hakim, chef du MUJAO, a déclaré sur les antennes de la radio Nata que ses troupes ont perdu 3 combattants et 6 blessés graves contre plus de 100 morts pour les forces du MNLA[7].

Le , Moussa Ag Assarid, porte-parole du MNLA, envoie un premier communiquĂ© « Ce 19 novembre, des combats se sont dĂ©roulĂ©s dans la rĂ©gion de MĂ©naka entre le MNLA et la colonne des narco-terroristes du MUJAO, renforcĂ© par l’AQMI, partie de Gao la veille. Les forces du MNLA ont dĂ©truit 8 (huit) vĂ©hicules et ont rĂ©cupĂ©rĂ© 2 (deux) autres du MUJAO/AQMI. Par ailleurs 10 (dix) hommes du MUJAO et de l’AQMI ont Ă©tĂ© tuĂ©s. Du cĂŽtĂ© du MNLA on dĂ©plore 1 mort et 4 (quatre) blessĂ©s[13]. »

Le lendemain, selon AFP, le MLNA porte ses pertes Ă  1 morts et 13 blessĂ©s (peut-ĂȘtre en y ajoutant les neuf blessĂ©s du combat de Tagarangabotte) contre 65 tuĂ©s chez les Islamistes du MUJAO et d'AQMI. De son cĂŽtĂ© Omar Ould Hamaha affirme le que les combats livrĂ©s depuis le 16 ont fait plus de 100 mort chez les combattants du MLNA plus 20 faits prisonniers, mais il prĂ©cise ne pas avoir « un bilan exact des victimes »[6].

Références

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