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Babylon (film, 2022)

Babylon est un film américain écrit et réalisé par Damien Chazelle et sorti en 2022.

Babylon
Description de l'image Babylon (film, 2022).png.
Titre québécois Babylone
RĂ©alisation Damien Chazelle
Scénario Damien Chazelle
Musique Justin Hurwitz
Acteurs principaux
Sociétés de production Marc Platt Productions
Material Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie dramatique
Durée 189 minutes
Sortie 2022

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Comédie dramatique et historique, le film met en vedette Brad Pitt, Margot Robbie, Diego Calva, Jean Smart, Jovan Adepo et Li Jun Li. Il raconte l'essor et le déclin de plusieurs personnes de l'industrie cinématographique lors de la transition entre le cinéma muet et le sonore à la fin des années 1920.

Damien Chazelle commence à développer l'idée du film quinze ans avant sa sortie[1], mais l'écriture lui prend plus de temps que prévu. Paramount Pictures acquiert les droits par la suite. Le tournage se tient à Los Angeles entre juillet et novembre 2021.

Le film polarise les critiques. Ils louent notamment la photographie, le montage, la musique, la direction artistique, les performances des acteurs et les thĂšmes abordĂ©s par le film. Les critiques plus nĂ©gatives dĂ©sapprouvent le contenu lubrique et la durĂ©e jugĂ©e excessive. Le film est un Ă©chec au box-office, ne rapportant que 63 millions de dollars contre 80 millions de dollars de budget. Il reçoit nĂ©anmoins cinq nominations aux Golden Globes (oĂč il remporte le Golden Globe de la meilleure musique de film) et trois nominations aux Oscars.

Synopsis

Présentation générale

Le film se présente comme le « récit d'excÚs les plus fous, de l'ascension et de la chute de différents personnages lors de la création d'Hollywood, une Úre de décadence et de dépravation sans limites »[2], selon le pitch du film proposé par les distributeurs.

Synopsis détaillé

En 1926 Ă  Los Angeles, le cinĂ©ma muet bat son plein. Manuel « Manny » Torres (Diego Calva), un immigrĂ© d'origine mexicaine, est homme Ă  tout faire pour le studio Kinoscope, et se rĂȘve en assistant rĂ©alisateur[3]. Il doit notamment transporter un Ă©lĂ©phant pour une fĂȘte donnĂ©e par ses employeurs. Lors de la soirĂ©e orgiaque, Manuel rencontre Nellie LaRoy (Margot Robbie), une jeune femme qui rĂȘve d'ĂȘtre actrice. Tandis qu'ils sniffent tous deux de la cocaĂŻne, Manuel lui avoue vouloir lui aussi entrer dans le monde du cinĂ©ma pour faire partie de « quelque chose de plus grand ». Peu aprĂšs, alors que Nellie participe Ă  une danse endiablĂ©e, il rĂ©alise qu'il vient de tomber amoureux d'elle.

Sont Ă©galement prĂ©sents Ă  la soirĂ©e, Lady Fay Zhu (Li Jun Li), une danseuse de cabaret s'occupant des intertitres et Sidney Palmer (Jovan Adepo), un trompettiste noir. Au cours de la fĂȘte, l'actrice Jane Thornton fait une overdose lors d'une sĂ©ance d'ondinisme et Manny propose de faire entrer l'Ă©lĂ©phant dans la maison pour crĂ©er une diversion et emmener discrĂštement l'actrice Ă  l'hĂŽpital. Le directeur de Kinoscope, se retrouvant sans actrice pour tourner le lendemain, propose Ă  Nellie de la remplacer au pied levĂ©. La jeune femme accepte sans hĂ©siter.

De son cĂŽtĂ©, Manuel doit ramener Jack Conrad (Brad Pitt), la star du studio, chez lui. ComplĂštement ivre, Jack lui explique qu'il attend un Ă©vĂ©nement qui changera la face du cinĂ©ma. Se liant d'amitiĂ© avec Manuel, Jack lui propose de l'accompagner sur un tournage, oĂč Manuel sauve une sĂ©quence en allant chercher une camĂ©ra, toutes les autres ayant Ă©tĂ© dĂ©truites. Sur ce, le jeune homme gravit progressivement les Ă©chelons de la Kinoscope, tout en s'occupant des affaires de Jack. Nellie devient Ă©galement la nouvelle coqueluche d'Hollywood Ă  la suite de son premier rĂŽle et est suivie par la critique Elinor St. John (Jean Smart), qui s'occupe Ă©galement de la carriĂšre de Jack. En 1927, Manuel est envoyĂ© par Jack Ă  New York dans le cinĂ©ma des frĂšres Warner pour voir Le Chanteur de jazz, le premier film parlant. Par hasard, il retrouve Nellie et dĂ©couvre que sa mĂšre est internĂ©e dans un sanatorium. AprĂšs leur sĂ©paration, Manuel visionne le film et prĂ©vient Jack que la rĂ©volution qu'il attendait est arrivĂ©e.

Les débuts du cinéma parlant sont difficiles pour les techniciens et les acteurs, qui doivent apprendre à travailler avec le son. Si Manuel et Sidney ont réussi leur transition, l'un en s'occupant des affaires managériales des studios et l'autre en devenant une star grùce à son instrument, Fay Zhu, Jack et Nellie n'ont pas cette chance. Les studios n'ayant plus de besoin d'intertitres, Fay Zhu est sur la touche, les spectateurs rient en voyant Jack parler et Nellie, desservie par la tonalité de sa voix, est en outre dépendante des casinos et de la drogue. La Kinescope débauche Manny et lui demande de reprendre la carriÚre de l'actrice en main. Malgré les efforts de son ami, Nellie n'arrive pas à sortir de sa spirale infernale.

Lors d'une fĂȘte donnĂ©e par Jack, Nellie entend deux invitĂ©s rire aux Ă©clats en parlant d'elle et ivre, elle propose aux convives de voir son pĂšre (son agent incompĂ©tent) se battre contre un serpent. Tout le monde se rend en plein milieu du dĂ©sert, oĂč le pĂšre de Nellie s'effondre, complĂštement saoul, face Ă  un serpent Ă  sonnette. Nellie, ivre de colĂšre, s'empare du serpent, qui la mord, et est sauvĂ©e de justesse par Fay Zhu, qui l'embrasse. Quelques jours plus tard, Jack apprend que son ami de longue date et producteur, George, s'est suicidĂ©.

En 1932, Jack continue de tourner pour la MGM dans des productions mĂ©diocres, mais sent que sa popularitĂ© dĂ©cline. Sidney, au sommet de sa gloire, se voit contraint de noircir son visage avec du cirage pour que le film puisse ĂȘtre diffusĂ© dans les États du Sud. À la fin du tournage, humiliĂ©, il prĂ©fĂšre dĂ©missionner et revenir Ă  sa vie de musicien. Manny, lui, essaye toujours de faire remonter la carriĂšre de Nellie. Le cinĂ©ma devenant plus puritain, la relation lesbienne entre l'actrice et Fay s'arrĂȘte Ă  la demande du studio. Avec l'aide d'Elinor St. John, Nellie est introduite dans la haute sociĂ©tĂ© d'Hollywood, mais ruine dĂ©finitivement ses chances en insultant les convives et en vomissant sur l'un d'eux.

En se rendant Ă  la MGM, Jack dĂ©couvre un magazine oĂč Elinor parle de sa popularitĂ© en chute libre et vient se confronter Ă  elle. La critique estime que son temps est rĂ©volu, mais qu'il restera Ă  jamais immortalisĂ© grĂące Ă  la pellicule. Une nuit, Nellie dĂ©barque en sanglots chez Manny. Ses addictions l'ont conduite Ă  devoir de l'argent Ă  un gangster, James McKay, qu'elle ne peut payer. D'abord insensible, Manny trouve de l'argent via Le Comte, un dealer bien connu des tournages. Ravi que l'argent arrive aussi vite, James commence Ă  donner des idĂ©es de films Ă  Manny, mais Le Comte avoue discrĂštement au manager que les billets sont des faux, fabriquĂ©s par un accessoiriste. James les emmĂšne ensuite dans un tunnel, oĂč les excĂšs les plus malsains sont permis, mais il se rend compte de la supercherie. Manny et Le Comte s'enfuient, tuant au passage l'homme de main du gangster.

Manny rentre chez lui, avoue son amour Ă  Nellie et lui demande de s'enfuir avec lui au Mexique, oĂč ils pourront commencer une nouvelle vie. D'abord rĂ©ticente, l'actrice accepte. De nuit, Manny passe prendre Le Comte, mais un tueur de James abat le dealer et son colocataire. Manny demande grĂące et l'homme accepte Ă  condition qu'il ne revienne jamais Ă  Los Angeles. Manny retourne dans sa voiture, mais ne trouve nulle trace de Nellie, qui a prĂ©fĂ©rĂ© revenir sur sa dĂ©cision, et le jeune homme part d'Hollywood.

Dans un hÎtel, Jack retombe sur Fay Zhu, qui lui annonce qu'elle part travailler pour Pathé en Europe. Ravi pour elle, il lui souhaite bon courage pour la suite de sa carriÚre. Jack décide de remonter en prévenant sa femme qu'il va chercher des cigares, tout en donnant un immense pourboire à un groom. Dans sa chambre, il prend finalement un pistolet et se suicide.

Par montage, le spectateur apprend la mort dans l'indiffĂ©rence de Nellie Ă  34 ans et celle d'Elinor Ă  76 ans sur le son de Sidney, qui a trouvĂ© sa place dans un groupe au sein d'un bar Ă  Los Angeles tout en Ă©tant heureux de rejouer.

En 1952, Manuel revient Ă  Los Angeles avec sa femme et sa fille pour leur montrer oĂč il travaillait. Sa fille s'ennuie face Ă  l'entrĂ©e et sa femme dĂ©cide de la ramener tout en le laissant seul. L'ancien manager se rend dans un cinĂ©ma oĂč est projetĂ© Chantons sous la pluie, qui raconte la transition du cinĂ©ma muet vers le parlant. Se rappelant ainsi son passĂ©, la femme qu'il aimait tant et ses amis disparus, il Ă©clate en sanglots. Des extraits de diffĂ©rents films montrant l'Ă©volution du cinĂ©ma – depuis Eadweard Muybridge jusqu'aux annĂ©es 2000 – dĂ©filent ensuite sur l'Ă©cran, faisant Ă©cho Ă  la promesse de Manuel au dĂ©but du film. La camĂ©ra retourne sur Chantons sous la pluie et Manny sourit.

Fiche technique

IcĂŽne signalant une information Sauf indication contraire ou complĂ©mentaire, les informations mentionnĂ©es dans cette section peuvent ĂȘtre confirmĂ©es par la base de donnĂ©es IMDb.

Distribution

Production

GenÚse et développement

Le réalisateur et scénariste Damien Chazelle (gauche), l'acteur Brad Pitt, l'actrice Margot Robbie, l'acteur Diego Calva, et l'acteur et producteur exécutif Tobey Maguire.

En , il est annoncé que Damien Chazelle prépare son prochain projet : un film d'époque (period drama en anglais) se déroulant durant l'ùge d'or du cinéma hollywoodien. Alors que Lionsgate est évoqué pour acquérir le projet, Emma Stone et Brad Pitt sont annoncés dans les rÎles principaux[8]. En , Paramount Pictures acquiert finalement les droits de distribution[9].

En , Brad Pitt confirme sa présence et évoque une intrigue se déroulant lors du passage du cinéma muet au cinéma sonore[10]. En , Emma Stone quitte le projet, prise par d'autres engagements. Margot Robbie est évoquée pour la remplacer, alors que Li Jun Li est choisie pour incarner Fay Zu[11] - [12].

En , la présence de Margot Robbie est officialisée. Jovan Adepo et Diego Calva rejoignent également le film[13] - [14] - [15]. En , Katherine Waterston, Max Minghella, Flea, Samara Weaving, Rory Scovel, Lukas Haas, Eric Roberts, P. J. Byrne, Damon Gupton, Olivia Wilde, Spike Jonze, Phoebe Tonkin ou encore Tobey Maguire rejoignent la distribution[16] - [17] - [18]. En , Jean Smart est engagée[19]. En , c'est au tour de Chloe Fineman, Jeff Garlin et Troy Metcalf de rejoindre le film[20].

Source d'inspiration et figures authentiques

Chazelle adopte en partie le point de vue de Kenneth Anger, cinĂ©aste et auteur du livre Hollywood Babylone (1959) : best-seller indĂ©niable mais Ă©norme scandale, l'ouvrage rĂ©pertorie les fantasmes, lĂ©gendes urbaines et pseudo-vĂ©ritĂ©s entourant l'industrie hollywoodienne. Il retrace les scandales les plus marquants du milieu, parmi lesquels les difficultĂ©s de tournage d'Erich von Stroheim, la liaison entre William Randolph Hearst et Marion Davies ou le scandale Roscoe Arbuckle-Virginia Rappe. Le livre sera rĂ©Ă©ditĂ© plusieurs fois, dans des versions augmentĂ©es. Si Hollywood Babylone prĂ©tendait ĂȘtre historique, « les rĂ©cits dĂ©cadents dont il a fait part sont aujourd’hui largement considĂ©rĂ©s comme de pures inventions »[21].

Le rĂ©alisateur s'est aussi inspirĂ© du parcours de plusieurs cĂ©lĂ©britĂ©s des annĂ©es 1920-1950. Le parcours de Nellie LaRoy est ainsi influencĂ© par celui de la it girl Clara Bow mais Ă©galement de Lya De Putti et Alma Rubens[21]. Jack Conrad serait inspirĂ© de l'acteur-rĂ©alisateur John Gilbert[13]. Manuel Torres pourrait de son cĂŽtĂ© « reprĂ©senter des acteurs tels que RenĂ© Cardona, arrivĂ©s du Mexique et confrontĂ©s Ă  une Californie particuliĂšrement hostile Ă  l'Ă©gard des Ă©trangers, avant de devenir l’un des rouages de l’industrie du rĂȘve »[21]. L'intrigue entourant le trompettiste Sidney Palmer provient en partie des parcours de Duke Ellington et Sidney Easton[22]. La mystĂ©rieuse Fay Zu prĂ©sente quant Ă  elle des similitudes avec Anna May Wong[12].

Parmi les protagonistes secondaires, le caractĂ©riel Otto Von Strassberger, campĂ© par Spike Jonze, rappelle le rĂ©alisateur Erich von Stroheim[23]. La rĂ©alisatrice Ruth Adler se base sur la carriĂšre bien rĂ©elle de Dorothy Arzner, laquelle a rĂ©alisĂ© une vingtaine de films entre 1927 et 1943 avec Ă  l'affiche Katherine Hepburn, Lucille Ball, Joan Crawford ou encore Clara Bow[22]. Elinor St. John, la cĂ©lĂšbre journaliste qui fait et dĂ©fait les carriĂšres au fil de sa plume aiguisĂ©e, s'avĂšre ĂȘtre une version romancĂ©e de l’écrivaine et scĂ©nariste anglaise Elinor Glyn, chroniqueuse pour Cosmopolitan et Photoplay[24]. L'overdose de Jane Thornton (Phoebe Tonkin) durant une fĂȘte orgiaque, alors qu'elle se prĂȘte aux pratiques urophiles mandĂ©es par Orville Pickwick (Troy Metcalf), n'est pas sans rappeler le scandale Roscoe Arbuckle-Virginia Rappe[25].

De nombreuses figures authentiques jalonnent Ă©galement le long-mĂ©trage. Max Minghella campe le producteur Irving Thalberg, Pat Skipper prĂȘte ses traits Ă  l'homme d'affaires William Randolph Hearst, Chloe Fineman incarne la comĂ©dienne Marion Davies et Alexandre Chen se glisse dans la peau du directeur de la photographie oscarisĂ© James Wong Howe.

Tournage

Le tournage devait initialement avoir lieu en Californie courant 2020, notamment pour des raisons de crĂ©dits de taxes[26]. Le tournage ne commence finalement qu'en juillet 2021 et se termine en octobre[18]. Il se dĂ©roule notamment dans la vallĂ©e de Santa Clarita[27]. Il a Ă©galement lieu Ă  Los Angeles[28]. Le chĂąteau de Shea est utilisĂ© pour les plans extĂ©rieurs du manoir de la scĂšne de fĂȘte d'ouverture, les plans intĂ©rieurs sont filmĂ©s Ă  l'intĂ©rieur de l'Ace Hotel de Los Angeles. C'est le ranch Blue Sky qui est choisi pour ĂȘtre les studios Kinescope dans le film[29].

Musique

Babylon
Original Motion Picture Soundtrack

La musique du film est composée par Justin Hurwitz, collaborateur habituel de Damien Chazelle sur ses précédents films (Guy and Madeline on a Park Bench, Whiplash, La La Land et First Man : Le Premier Homme sur la Lune)[30]. Si les titres Voodoo Mama et Call Me Manny sont rendus publics dÚs le [31], la bande originale complÚte sort le [32].

Concernant la composition, travail qui a duré 3 ans, Hurwitz a souhaité s'éloigner du jazz en vogue à l'époque des années folles, pour une approche plus personnelle et originale en s'inspirant de genres contemporains comme le rock, la house ou la musique dance électronique mais composés pour et joués avec l'instrumentation et l'orchestration d'un ensemble jazz[33] - [34].

La bande originale comprend une réorchestration d'Une nuit sur le mont Chauve de Moussorgski, jouée en direct par un orchestre sur le tournage d'un film historique.

D'autres morceaux sont inspirés directement de morceaux du répertoire symphonique classique. Ainsi Gold Coast Sunset s'inspire du Liebestod clÎturant l'opéra Tristan und Isolde de Richard Wagner, alors que le morceau Hearst Party pastiche le Boléro de Maurice Ravel[34].

No TitrePrincipaux musiciens Durée
1. WelcomeJustin Hurwitz 4:00
2. Manny and Nellie's ThemeJustin Hurwitz 0:53
3. King of the CircusJustin Hurwitz 2:28
4. Jub JubJustin Hurwitz 0:56
5. Coke RoomJustin Hurwitz 2:31
6. My Girl's PussyJustin Hurwitz, Li Jun Li 2:29
7. Miss IdahoJustin Hurwitz 0:55
8. Voodoo MamaJustin Hurwitz 3:59
9. Gold Coast Rhythm (Wallach Party)Justin Hurwitz 1:41
10. Ain't Life GrandJustin Hurwitz 1:38
11. BabylonJustin Hurwitz 0:30
12. MorningJustin Hurwitz 2:00
13. Kinescope Ragtime PianoJustin Hurwitz 0:35
14. Kinescope Erhu (Orientally Yours)Justin Hurwitz 1:28
15. Kinescope Carnival MusicJustin Hurwitz 0:49
16. Kinescope Organ MusicJustin Hurwitz 0:45
17. Night on Bald MountainModeste Moussorgski, Justin Hurwitz 2:08
18. Herman's HustleJustin Hurwitz 2:02
19. Gold Coast SunsetJustin Hurwitz 2:00
20. ChampagneJustin Hurwitz 2:55
21. Wild ChildJustin Hurwitz 3:03
22. New YorkJustin Hurwitz 2:02
23. See You Back in LAJustin Hurwitz 0:48
24. Red DevilJustin Hurwitz 1:56
25. I Want a ManJustin Hurwitz, Prince Bernard 2:02
26. Orientally YoursJustin Hurwitz 2:11
27. GimmeJustin Hurwitz 1:32
28. Singin' in the RainJustin Hurwitz 1:22
29. Pharaoh JohnJustin Hurwitz 0:39
30. Meet Miss LaRoyJustin Hurwitz 0:39
31. Call Me MannyJustin Hurwitz 3:37
32. Hearst PartyJustin Hurwitz 6:41
33. Damascus ThumpJustin Hurwitz 2:10
34. All Figured OutJustin Hurwitz 0:55
35. Nea SmyrniJustin Hurwitz 2:03
36. Waikele TangoJustin Hurwitz 3:38
37. ToadJustin Hurwitz 2:01
38. BlockhouseJustin Hurwitz 2:10
39. Jack's Party BandJustin Hurwitz 1:34
40. Gold Coast Rhythm (Jack's Party)Justin Hurwitz 1:42
41. LevĂĄnteteJustin Hurwitz 0:34
42. Señor AvocadoJustin Hurwitz 2:23
43. HeyoJustin Hurwitz 3:00
44. Gold Coast Rhythm (Juan Bonilla)Justin Hurwitz 2:56
45. Te Amo NellieJustin Hurwitz 1:31
46. Gold Coast Rhythm (Sidney's Solo)Justin Hurwitz 2:47
47. Manny and Nellie's Theme (Reprise)Justin Hurwitz 0:45
48. FinaleJustin Hurwitz 3.51

ThÚmes et interprétations

Dans un essai pour /Film, Robert Daniels affirme que Babylon est une histoire d'identitĂ© et d'assimilation au dĂ©but d'Hollywood. Tout en le comparant Ă  des films tels que The Last Black Man in San Francisco (2019), The Very Black Show (2000) et Medicine for Melancholy (2008), Daniels se concentre sur le personnage de Manuel Torres et son ascension dans l'univers hollywoodien : « Manuel coupe les liens avec ses racines mexicaines — bien qu'elle vive Ă  Los Angeles, il ne rend jamais visite Ă  sa famille — il amĂ©ricanise son nom en Manny, et lors d'une fĂȘte organisĂ©e par William Randolph Hearst, il se prĂ©sente comme un Espagnol. Manuel devient intoxiquĂ© par sa proximitĂ© avec la cupiditĂ© capitaliste blanche qui gouverne Hollywood (et en partie le rĂȘve amĂ©ricain), l'amenant dans un entre-deux tĂ©nu ». Il Ă©crit que l'effacement de l'identitĂ© de Manuel est dĂ©clenchĂ© par sa romance fantastique avec Nellie LaRoy — qui reprĂ©sente ce qu'il aime Ă  Hollywood : « Une qualitĂ© magique indĂ©finissable, une mobilitĂ© ascendante, un bonheur pittoresque et la capacitĂ© de se dĂ©finir en permanence ». Il ajoute Ă©galement que, tout en gravissant l'Ă©chelle sociale, Manny contribue Ă  la mythologie d'Hollywood. Daniels rappelle la scĂšne oĂč Manuel court rĂ©cupĂ©rer la camĂ©ra pour le tournage d'un film historique. Sur le tournage, un acteur dĂ©cĂšde, Conrad est sur le point de vomir Ă  cause de son ivresse et le rĂ©alisateur (jouĂ© par le cinĂ©aste Spike Jonze) est dĂ©sarçonnĂ©. Une fois la rĂ©apparition de Manuel avec la camĂ©ra, la scĂšne est tournĂ©e avec un coucher de soleil Ă©dĂ©nique et un baiser parfait qui se produit dans une composition incroyable et le spectateur oublie le chaos, l'art devenant supĂ©rieur[35].

Douglas Laman de Collider affirme que Babylon est une rĂ©flexion sur la façon dont les ĂȘtres humains tentent de dĂ©passer leur mortalitĂ© innĂ©e, soulignant les diverses reprĂ©sentations de la mort. Il dĂ©signe une scĂšne, lors de laquelle Conrad est briĂšvement submergĂ© par la mort de son ami George Munn avant de revenir Ă  son personnage imperturbable, comme Ă©tant l'exemple de cette idĂ©e. Conrad se replie sur sa maniĂšre de nier la mortalitĂ© et au lieu que d'ĂȘtre vulnĂ©rable et d'accepter le chagrin de la perte, il se dĂ©tache des autres Ă  travers sa longue tirade sur l'importance du cinĂ©ma afin de se convaincre de l'importance de son existence. A la fin, Douglas Loman associe le film et son histoire de lutte contre la mortalitĂ© aux piĂšces « les plus acclamĂ©es » d'Anton Tchekhov et William Shakespeare. Il explique aussi qu'Ă  travers le personnage de Nellie LaRoy, la fin, « aprĂšs trois heures de brutalitĂ© et de dĂ©bauche, offre un peu d'espoir. [
] LaRoy cĂšde finalement. Elle n'a pas besoin de tout contrĂŽler ou d'avoir un plan Ă©laborĂ© ou de changer chaque aspect d'elle-mĂȘme pour apaiser les autres. Elle peut simplement laisser les parties inĂ©vitables de la vie l'envahir et ne pas ĂȘtre terrifiĂ©e par ces aspects de l'existence. Elle est vue pour la derniĂšre fois marchant vers une manifestation physique de la mort plutĂŽt que de la fuir ou de trouver un moyen de la contourner »[36].

Sortie et accueil

Accueil aux États-Unis

Le film divise la critique presse amĂ©ricaine. Si certains journalistes louent la qualitĂ© de la rĂ©alisation et de la production, la musique et les performances des acteurs, d'autres sont nĂ©gatifs sur certains aspects comme la durĂ©e ou le contenu explicite. Sur l'agrĂ©gateur de critiques Rotten Tomatoes, il obtient 56 % d'avis favorables pour 336 critiques et une note moyenne de 6,4⁄10. Le consensus suivant rĂ©sume les critiques compilĂ©es par le site : « La quantitĂ© Ă©crasante de Babylon est Ă©puisante, mais tout comme l'industrie qu'elle honore, ses paillettes et son glamour bien jouĂ©s et bien conçus peuvent souvent ĂȘtre une distraction efficace[37]. » Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 60⁄100 pour 63 critiques[38] - [39]. Le site IMDb (Internet Movie Database) Ă©tablit quant Ă  lui cette moyenne Ă  7,3⁄10, collectant les avis de plus de 78 000 utilisateurs[40].

Accueil en France

L'Ă©quipe de Babylon, lors de l'avant-premiĂšre au Grand Rex : Brad Pitt, Damien Chazelle, Jean Smart, Li Jun Li, et Matthew Plouffe.

En France, le site AllocinĂ© propose une moyenne de 4,2⁄5, fondĂ©e sur plus de 9 000 critiques de spectateurs[41]. Quant Ă  la presse française, elle se montre nettement plus positive qu'aux États-Unis — AllocinĂ© recense une moyenne de 4/5 pour 45 titres de presse[42].

Retours positifs

L'hebdomadaire Marianne consacre au film un long article[43] ainsi qu'un entretien avec son rĂ©alisateur[44]. Le magazine est trĂšs positif sur le film, indiquant qu'aprĂšs la rĂ©ussite de La La Land, son avant-dernier film en 2016, « vint ce jour bĂ©ni de dĂ©cembre 2022 oĂč il nous fut permis de plonger la tĂȘte la premiĂšre dans les trois heures et huit minutes de cinĂ©ma orgiaque, jouissif, allumĂ©, de son nouveau film, Babylon. AllĂ©luia ! Hollywood Ă©tait bel et bien de retour ! »[43]. En introduction Emmanuel Tellier avait mĂȘme affirmĂ© : « Pas de meilleure maniĂšre de dĂ©marrer l’annĂ©e sur grand Ă©cran ! Et pas de meilleure façon de redonner du cƓur Ă  l’ouvrage Ă  la nouvelle gĂ©nĂ©ration de cinĂ©astes. Avec son cinquiĂšme long-mĂ©trage, le Franco-AmĂ©ricain Damien Chazelle livre une orgie visuelle (de plus de trois heures) d’une qualitĂ© et d’une Ă©nergie enthousiasmantes. Un trĂšs grand film[43] ! »

Selon FrĂ©dĂ©ric Strauss de TĂ©lĂ©rama, il s'agit lĂ  d'un renouvellement complet de l'image un peu dĂ©suĂšte que tout un chacun pouvait avoir de cette Ă©poque dĂ©jĂ  lointaine : « FĂȘtes dĂ©bridĂ©es, folle crĂ©ativité  [Damien Chazelle] restitue la frĂ©nĂ©sie et la libertĂ© du Hollywood des origines. Et Margot Robbie brille en star du muet. [
] L’ancien et le renouveau se tĂ©lescopent avec brio dans cette fresque en forme d’énorme pochette-surprise, qui ne recule pas devant les frasques pour recrĂ©er Hollywood au temps du muet. Une Ă©poque lointaine que le rĂ©alisateur de La La Land (2016) semble avoir dans le sang, comme une fiĂšvre. PossĂ©dĂ©, il envoie valser l’image figĂ©e du vĂ©nĂ©rable cinĂ©ma de cinĂ©mathĂšque et fait d’emblĂ©e surgir des corps, de la sensualitĂ©, pour redonner chair Ă  des ĂȘtres humains qu’on imaginerait spontanĂ©ment comme des silhouettes diaphanes, fantomatiques, en noir et blanc. Les voilĂ  qui font la fĂȘte en parfaits dĂ©bauchĂ©s et lorsque, encore un peu titubants, ils se mettent Ă  tourner un film, le grand tumulte continue et devient hilarant »[45]. Il attribue au film la note de trois « T » (soit « TrĂšs Bien »)[45].

Dans L'Obs, Nicolas Schaller donne trois Ă©toiles sur quatre ; il voit en « cette fresque too much – trop exaltĂ©e, trop dĂ©monstrative − », une Ɠuvre « pleine de musique et de fluides corporels, outranciĂšre et documentĂ©e, inĂ©gale mais passionnante, [qui] trouve son sens dans ses moments de gueules de bois et ses petites Ă©piphanies mĂ©lancoliques ». Il dĂ©crit le long-mĂ©trage comme « un grand film malade. Une farce tragique sur l'industrie du rĂȘve »[46].

Éric Neuhoff du Figaro affirme que Chazelle « reproduit toute la dĂ©mesure du Hollywood des annĂ©es 1920. Trois heures de montagnes russes dont on ressort KO, et ravi »[42].

Thierry ChĂšze de PremiĂšre conclut : « De la gĂ©nĂ©rositĂ© Ă  revendre, un trio de comĂ©diens Ă©tincelants (Margot Robbie, Brad Pitt et la rĂ©vĂ©lation Diego Calva), une BO d’enfer
 Difficile de bouder son plaisir devant ce geste d’amoureux Ă©perdu mais lucide du septiĂšme art »[47].

Le Rolling Stone, par la plume de Xavier Bonnet, retranscrit l'idĂ©e gĂ©nĂ©rale du long-mĂ©trage : « Puisque tout devait ĂȘtre spectacle dĂ©jĂ  Ă  cette Ă©poque, Chazelle prend le mot d’ordre Ă  la lettre. Mais sa plus belle rĂ©ussite est de savoir communiquer le plaisir qu’il en a manifestement tirĂ© »[48].

Sur le site spĂ©cialisĂ© Écran Large, Antoine Desrues se montre Ă©galement enjouĂ© : « Avec Babylon, Damien Chazelle signe son magnum opus. Un film excessif, dĂ©ment et courageux, qui regarde Hollywood droit dans les yeux pour en scruter les abĂźmes... et la lumiĂšre ». Son collĂšgue Alexandre Janowiak renchĂ©rit : « Damien Chazelle confondant (Ă  dessein ou non) dĂ©cadence et outrance, son Babylon jongle Ăącrement entre le majestueux et le vulgaire, le prĂ©cieux et le nĂ©gligĂ©. Heureusement, les furieux soubresauts l'emportent toujours sur les fautes de goĂ»t, et donnent naissance Ă  une expĂ©rience de cinĂ©ma hors-norme, voire miraculeuse »[49].

Adam Sanchez, de GQ, est sĂ©duit par le spectacle : « les salles obscures se mĂ©tamorphosent en des tunnels sombres inquiĂ©tants vers des mondes pervertis. Une rĂ©volution en chasse une autre sans que Hollywood ne veuille donner son mot Ă  dire Ă  ceux qu'il a longtemps laissĂ© de cĂŽtĂ©. Du spectacle carnavalesque, Babylon bascule, dans un ultime mouvement, en une expĂ©rience de train fantĂŽme, certes inĂ©gale et boursouflĂ©e, mais traversĂ©e par des visions saisissantes qui tranchent radicalement avec le dĂ©but du voyage. Ses hĂ©ros se murent progressivement dans le silence, impuissants face Ă  un temps qui avance inexorablement et qui menace de les effacer. De Babylone, il ne restera que des ruines et des corps anesthĂ©siĂ©s. Avant que Damien Chazelle, comme Ă  son habitude, n'allume une derniĂšre mĂšche dont on pourrait moquer la naĂŻvetĂ© mais qui ranime son volcan visuel et la raison d'ĂȘtre de son personnage principal : cette croyance que le cinĂ©ma est plus important que la vie puisqu'il est le seul moyen de flirter avec l'immortalitĂ© »[50].

Cyprien Caddeo, de L'HumanitĂ©, Ă©voque « une Ɠuvre monstre, Ă  l’image de son sujet : dĂ©mesurĂ©e, tourbillonnante, boursouflĂ©e, Ă©puisante »[42].

La rĂ©daction de Femme actuelle « retient notamment les scĂšnes de fĂȘtes (incroyable travail de mise en scĂšne !), des dialogues spirituels et une superbe dĂ©claration d'amour au cinĂ©ma »[42].

Retours négatifs

Les critiques les plus nĂ©gatives reconnaissent nĂ©anmoins une naĂŻvetĂ© touchante au long-mĂ©trage. C'est le cas d'Emmanuel Raspiengeas (Positif), lequel affirme que « ce pandĂ©monium bouffon, qui se rĂȘve en Casino scorsesien mais se complaĂźt trop souvent dans une version trash du Dernier Nabab, se dissout dans une fin Ă  la lisiĂšre du grotesque [...]. [Sa] naĂŻvetĂ© confondante finit par faire le prix, en rĂ©vĂ©lant le romantisme exacerbĂ© qui le sous-tend ». MĂȘme Ă©cho chez LibĂ©ration, oĂč Sandra Onana note que « faire le procĂšs en mauvais goĂ»t de Babylon justifierait sans mal de ne rien vouloir en sauver. Foutu pour foutu, on veut bien sauver le repoussant si c’est Ă  ça que tient la part attendrissante du film, avec ses choix difformes qui lui font gagner en inquiĂ©tude, sa naĂŻvetĂ© [...], son gigantisme ludique et enragĂ© »[42].

Pour Les Inrockuptibles, si Chazelle est un « travailleur acharné et technicien hors pair, il lui manque encore la finesse de trait »[42].

Dans les Cahiers du CinĂ©ma, Charlotte Garson ne cache pas son incrĂ©dulitĂ© : « Toutes les scĂšnes sont montĂ©es selon des effets de crescendo, voire d’orgasme, surlignĂ©s par l’insupportable mickeymousing du compositeur Justin Hurwitz, mais cette agitation tient du bouche-Ă -bouche dĂ©sespĂ©rĂ©, tout comme la surexpressivitĂ© du jeu d’acteur prĂ©sentĂ©e comme un feu sacrĂ© »[42].

Box-office

Pays ou rĂ©gion Box-office Date d'arrĂȘt du box-office Nombre de semaines
Drapeau de la France France 1 505 989 entrĂ©es[51] 20
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
15 351 455 $[52] - [51] 5
Monde Total hors États-Unis +048 027 577, USD n/a n/a
Monde Total mondial 63 379 032 $[52] n/a n/a

France

Pour son premier jour d'exploitation en France, Babylon rĂ©ussit Ă  se glisser Ă  la seconde place du box-office (avant-premiĂšres incluses) avec ses 90 681 entrĂ©es, dont 40 632 pour les avant-premiĂšres. Le film est projetĂ© pour un total de 1 900 sĂ©ances avec une moyenne de 26 spectateurs par projection, soit la meilleure moyenne de ce premier jour. ArrivĂ© donc en deuxiĂšme position, le long-mĂ©trage suit de prĂšs La Guerre des Lulus (94 604) et prĂ©cĂšde le film Le Clan (32 760)[53].

Au bout d'une premiĂšre semaine d'exploitation, le long-mĂ©trage de Damien Chazelle se positionne second du box-office de la semaine avec 508 796 entrĂ©es pour un total de 12 846 sĂ©ances. Le film est derriĂšre le blockbuster amĂ©ricain Avatar : La Voie de l'eau (719 221 entrĂ©es) et devant La Guerre des Lulus (200 047)[54] - [55]. Au moment de sa sortie, le film est le meilleur dĂ©marrage d'un long-mĂ©trage en France pour l'annĂ©e 2023. Ce score est dans la moyenne des film de Damien Chazelle (avant-premiĂšre incluses), La La Land rĂ©alisant pour sa premiĂšre semaine en France 755 000 tickets, First Man 320 000[55].

Babylon dĂ©passe le million d'entrĂ©es au box-office français (1 047 018) aprĂšs un troisiĂšme week-end d'exploitation. Le film se positionne alors troisiĂšme au box-office, derriĂšre Avatar : La Voie de l'eau et la nouveautĂ© française AstĂ©rix et ObĂ©lix : L'Empire du Milieu (1 637 948)[56].

Au bout de sa quatriĂšme semaine d'exploitation en France, Babylon engrange 169 573 entrĂ©es supplĂ©mentaires portant les rĂ©sultats du film Ă  1 260 536 entrĂ©es au bout d'un mois. Le long-mĂ©trage chute cependant Ă  la cinquiĂšme place du box-office hebdomadaire, derriĂšre la semaine de reprise de Titanic pour son 25e anniversaire (242 859) et devant SacrĂ©es momies (168 937)[57].

Distinctions

RĂ©compenses

Nominations

Notes et références

  1. « Les huit secrets de "Babylon" par Damien Chazelle : "Chaque fois que je trouvais quelque chose de choquant, il fallait que ce soit dans le film" », sur Franceinfo, (consulté le )
  2. SensCritique, « Babylon - Film (2022) », sur SensCritique (consulté le )
  3. Maanya Sachdeva, « Diego Calva: Fans 'frustrated' over Mexican actor 'being left out of headlines' about Babylon », sur The Independent, (consulté le ).
  4. Antoine Desrues, « Babylon : critique Ă  la lumiĂšre d'Hollywood », sur Écran large, (consultĂ© le )
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  6. « Babylone », sur Cinoche (consulté le ).
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  10. (en) Zach Sharf, « Brad Pitt Relives the Fight Club World Premiere and Being Stoned As the Film Bombed », sur indiewire.com, (version du 11 juin 2021 sur Internet Archive).
  11. (en) Mike Fleming Jr., « Emma Stone Exits Damien Chazelle's Babylon; Margot Robbie In Early Talks To Reunite With Brad Pitt In Period Hollywood Drama », sur deadline.com, (version du 29 mars 2021 sur Internet Archive).
  12. (en) « Damien Chazelle Casts Li Jun Li as Anna May Wong in Babylon », sur collider.com, (version du 19 décembre 2020 sur Internet Archive).
  13. (en) Mia Galuppo, « Margot Robbie in Talks to Replace Emma Stone in Damien Chazelle's Babylon », sur hollywoodreporter.com, (version du 6 août 2021 sur Internet Archive).
  14. (en) Justin Kroll, « Fences Star Jovan Adepo Joins Ensemble Of Damien Chazelle's Babylon At Paramount », sur deadline.com, (version du 6 juin 2021 sur Internet Archive).
  15. (en) Borys Kit, « Rising Mexican Actor Nabs "Critical" Role Opposite Margot Robbie, Brad Pitt in Damien Chazelle's Babylon », sur hollywoodreporter.com, (version du 29 juin 2021 sur Internet Archive).
  16. (en) Anthony D'Alessandro, « Katherine Waterston Joins Damien Chazelle's 1920s Hollywood Pic Babylon », sur deadline.com, (version du 20 juin 2021 sur Internet Archive).
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  19. (en) Borys Kit, « Jean Smart Joins Brad Pitt, Margot Robbie in Damien Chazelle’s ‘’Babylon (Exclusive) », sur hollywoodreporter.com, (version du 12 juillet 2021 sur Internet Archive).
  20. (en) Anthony D'Alessandro, « Paramount Pictures’ Babylon Rounds Out Cast With Chloe Fineman, Jeff Garlin & Troy Metcalf », sur deadline.com, (version du 2 aoĂ»t 2021 sur Internet Archive).
  21. Condé Nast, « Babylon : les histoires et les personnes qui ont inspiré le film de Damien Chazelle », sur GQ France, (consulté le )
  22. « Retour sur les vraies stars d’Hollywood qui ont inspirĂ© les personnages de ‘Babylon’ », sur www.proximus.be (consultĂ© le )
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  57. Tanguy Colon, « Box-office hebdo : Alibi.com 2 détrÎne Astérix & Obélix », sur boxofficepro.fr, (consulté le )
  58. https://www.huffingtonpost.fr/culture/video/palmares-des-golden-globes-2023-les-gagnants-dans-chaque-categorie_212584.html

Annexes

Articles connexes

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