Marion Davies
Marion Douras, dite Marion Davies (née le à Brooklyn et morte le à Hollywood) est une actrice et productrice américaine,
Nom de naissance | Marion Cecilia Douras |
---|---|
Naissance |
Brooklyn, New York États-Unis |
Nationalité | Américaine |
Décès |
Hollywood (Californie) États-Unis |
Profession |
Actrice Productrice de cinéma |
Films notables |
Cecilia of the Pink Roses April Folly Yolanda |
Elle a été pendant trente ans la maîtresse de William Randolph Hearst. En tant que telle, elle a inspiré librement le personnage Susan Alexander dans le film Citizen Kane.
Biographie
Marion Cecilia Douras[1], plus tard dite Marion Davies, est née le à Brooklyn, New York ; elle est la benjamine de cinq enfants nés de l'union entre Bernard J. Douras (1857-1935), un juge et avocat et Rose Reilly (1867-?)[2]. Son père effectua le mariage civil de Gloria Gould Bishop[3]. Ses sœurs aînées étaient Rose, Reine, et Ethel.
Un de ses frères, Charles, se noya en 1906 à l'âge de 15 ans. Son prénom sera donné au neveu préféré de Marion, le scénariste Charles Lederer, fils de Reine Davies[4]. L'éducation formelle que Marion reçoit est celle de couvent entre 1910 et 1913[5].
Elle fait ses débuts sur scène en 1914 à l'âge de dix-sept ans, dans la revue musicale « Chin Chin ». Elle est danseuse avec les Ziegfield Follies sur Broadway entre 1915 et 1917, où Hearst devient l'un de ses admirateurs[6]'[7].
En 1917, elle tourne son premier film, La Romanichelle. Hearst fonde une compagnie de film, Cosmopolitan Productions, en 1919 et promet à Marion qu'il en fera une « star » ; il la fait chef de production de Cosmopolitan à New York[6]. Il se sert de son pouvoir et son richesse pour faire avancer la carrière de Marion, dépensant une somme estimée à 7 millions de dollars pour la promouvoir[8].
Elle tourne dans les films de Cosmopolitan, mais produit aussi des dizaines de films, démontrant qu'elle est une habile femme d'affaires. L'un de ses grands succès est Sur les marches d'un trône (1922), qui est le premier film avec un budget d'un million de dollars C'est pour l'époque une somme énorme. Le film est rentable[6].
À partir de 1923, Cosmopolitan s'affilie avec le studio Goldwyn, plus tard Metro-Goldwyn-Mayer. Selon les termes de l'accord, MGM finance tous les films de Davies et elle obtient un salaire de 10 000 de dollars par semaine. Elle et Hearst partagent 30 pour cent des profits[9]. En 1924, Davies est nommée « Queen of the Screen » et meilleure actrice par une association de propriétaires de salles de cinéma[10].
Sur ses 48 films muets et sonores, Marion Davies déclara avec humour : « Avec moi, c'était 5% de talent et 95% de publicité ». Hearst prend le contrôle de sa carrière cinématographique, commandant à la scénariste Frances Marion d'écrire des « star vehicles » pour avancer la carrière de Davies[6]. Hearst préfère pour elle des rôles dramatiques[7]. A la fin des années 1920, elle tourne de plus en plus des comédies comme Tillie the Toiler (1927), Mirage, Une gamine charmante et The Cardboard Lover (les trois en 1928)[7].
Quoiqu'elle soit d'abord réticente à tourner un film parlant à cause d'une balbutie d'enfance, elle fait son premier film parlant en 1929 (Marianne). Sa voix charmante et un talent pour les accents lui permettent de faire la transition au parlant[6]. Mais Davies n'a souvent que des scénarios médiocres en comparaison des autres « stars » de MGM. Enfin Hearst intervient auprès de Louis B. Mayer et Davies commence à tourner des films de meilleure qualité, comme Fille de luxe (1932), La Reine des girls (1932), et Au pays du rêve (1933)[7]. Hearst fait campagne, sans succès, pour faire gagner à Marion un Oscar pour son interprétation dans Peg O' My Heart (1933). En 1934, Hearst se brouille avec Louis B. Mayer après le dernier refus de Marion des films Marie-Antoinette (1938) et Miss Barrett (1934); il fait transférer Davies à Warner Bros.[6].
Retraite
Après ayant tourné quatre films décevants avec Warner Bros., Davies prend sa retraite en 1937. Son dernier film est Ever Since Eve qui lui attire des critiques négatives pour sa répresentation d'une ingénue malgré son âge de quarante ans. Hearst est simultanément menacé de banqueroute à cause de la Grande Dépression. Davies, quand elle apprend la situation périlleuse de son amant, vend tous ses bijoux, ses obligations et ses stocks pour lui prêter un million de dollars[11].
Davies devient alcoolique, aggravé par sa solitude et sa situation comme maîtresse de Hearst[6]. Selon le fils de Hearst, Bill Jr., ‹ Peut-être Pop sentit que la consommation excessive d'alcool par Marion - elle devint une alcoolique endurcie - pourrait avoir été sa faute parce qu'il ne l'avait pas épousée. Ceci lui causait beaucoup d'introspection et de chagrin pendant ses dernières années ›[12]. À Hearst Castle, Hearst tente de contrôler l'alcoolisme de Marion en limitant strictement la consommation d'alcool aux invités[13].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, à cause des craintes d'une invasion japonaise sur la côte de Californie, Hearst et Davies partirent de Hearst Castle et déménagèrent à Wyntoon, un château de Hearst au nord de la Californie. Ils retournèrent à Hearst Castle à la fin de la guerre, mais en 1947 la mauvaise santé de Hearst les oblige à revenir à Los Angeles, où Davies achète une maison à Beverly Hills. Pendant les dernières années de la vie de Hearst, l'alcoolisme de Davies s'aggrave[14].
En 1950, Hearst établit à Davies une fiducie de 30 000 actions privilégiées de la Hearst Corporation. Après la mort de Hearst l'année suivante, selon les termes d'un testament modifié, elle hérite du pouvoir de vote des 170 000 actions de Hearst. Combinées avec les siennes, elle gagne un intérêt majoritaire de la Hearst Corporation. Elle choisit de renoncer aux actions de Hearst, en se conservant ses 30 000 d'actions[15].
Le 31 octobre 1951, elle épouse un cascadeur d'Hollywood, le capitaine Horace Brown, à Las Vegas. Le mariage est orageux et elle tente plusieurs fois de divorcer, mais ils se réconcilient systématiquement. Elle devient bienfaitrice et donne 1.9 millions de dollars en 1958 pour construire une aile nouvelle pour enfants au UCLA Medical Center, connue comme la Clinique pour enfants Marion Davies[16]'[17]. Elle aussi établit une fondation charitable pour combattre les maladies d'enfance[18]. Davies investit sa richesee dans l'immobilièr, achètant plusieurs immeubles de bureaux à Manhattan, le « Desert Inn » à Palm Springs et divers châteaux et maisons[8].
Maladie et mort
Marion Davies souffre d'un accident vasculaire cérébral mineur en 1956. Elle est operée pour l'Ostéomyélite en juin 1960 ; 12 jours après l'opération elle tombe à l'hôpital et se casse la jambe gauche[16].
Marion Davies meurt du cancer de la mâchoire, dont elle souffrait depuis trois ans, le 22 septembre 1961[15]'[7]. Elle laisse une fortune de 20 millions de dollars (environ 202 millions de dollars en 2023)[19]'[20].
Vie personelle
Relation avec Hearst
Hearst et Davies commencent à sortir ensemble vers 1915. Les circonstances exactes de leur premier rencontre ne sont pas connues, mais la plus bien connue légende est que Hearst l'ait remarquée sur scène, quand il est assis au premier rang du théâtre[21].
Selon Davies, c'est après qu'elle signe son contrat avec Cosmopolitan Pictures en 1918 que sa relation avec Hearst devient sexuelle pour la première fois[22]. En 1951 elle résume ainsi son rapport avec Hearst « Je le respectais beaucoup, et il me respectait. L'amour, la sympathie, et l'amitié, c'est tous »[6]. Au début des années 1920, la liaison entre Hearst et Davies est « un secret de Polichinelle parmi les milieux de film et du monde », mais les journaux, même ceux qui ne sont pas possédés par Hearst, sont discrètement muets sur la liaison[23].
Hearst passe plus de son temps avec Marion dès le début des années 1920, en s'éloignant de sa femme Millicent Hearst. D'abord la famille Hearst passe chacun été ensemble à Hearst Castle sur la côte centrale de Californie, bien que Marion reste sur la côte de l'est. Enfin Hearst demenage Davies à Californie en 1924 et les Hearst se séparent l'année suivante[5]. Marion est désormais la maîtresse seule du château, qui devient une destination très récherchée de l'élite de Hollywood[13]. Au fin des années 1920 Hearst fait élever une maison magnifique pour Davies sur la plage de Santa Monica appelée simplement la « beach house »[7]'[24].
L'affaire de Thomas Ince
En novembre 1924, au large de la côte de Californie, Davies fait partie d'un groupe de passagers à bord de l'Oneida, yacht de Hearst. Les autres passagers comprennent le producteur de film Thomas H. Ince, Charlie Chaplin, Hearst, l'échotière Louella Parsons, l'écrivain Elinor Glyn et un médecin connu comme Dr. Goodman. Pendant la nuit du 19 novembre, Thomas Ince tombe malade et quitte le yacht à San Diego, accompagné de Goodman. Les deux prennent un train pour Los Angeles, mais l'état d'Ince s'aggrave et il s'arrête à Del Mar où il meurt le lendemain. La cause du décès est jugée comme insuffisance cardiaque provoquée par une indigestion aïgue, mais les détails contradictoires des circonstances de son décès alimentent les rumeurs d'assassinat[25].
Prend racine une légende durable disant que Hearst aurait tué Ince par erreur, l'ayant confondu avec Chaplin avec qui Davies aurait eu une liaison. Une autre version dit que, Hearst découvrant Ince et Davies ensemble, aurait tiré sur lui dans une rage de jalousie, ou même que Hearst découvrant Chaplin et Davies ensemble, aurait sorti son fusil et blessé Ince par erreur[26]. Selon la comédienne Eleanor Boardman, Elinor Glyn lui a confié que tous les passagers du yacht étaient par serment obligés au secret. Le chauffeur de Chaplin, Toraichi Kono, a dit avoir vu à bord du yacht Ince la tête saignant d'une blessure par balle[26].
Davies elle-même nia l'histoire en 1951 et dit « Qui lui tirerait dessus ? Si quelque chose de ce genre-là s'était passé, eh bien, tout le monde serait en prison »[6]. Chaplin et Parsons ont nié avoir même été sur le yacht ce week-end-là et l'écrivain David Wallace a observé qu'il est invraisemblable que Hearst ait tenté de tuer Chaplin, puisque ce dernier était invité sur le yacht deux ans plus tard et invité fréquent à Hearst Castle et à la maison de Davies à Santa Monica; en outre, Davies, Hearst et Chaplin étaient des amis très proches pendant les années qui ont suivi la mort d'Ince[26]. Pourtant la rumeur qui persista bien des années, pour Marion « était encore un autre mythe qui colorait sa réputation »[6].
Fille présumée
Marion Davies est très proche de sa nièce Patricia Lake, officiellement la fille de sa sœur Rose. Patricia est soutenue par Marion Davies toute sa vie et passe la plus grande part de sa jeunesse auprès de sa tante. À la mort de Marion Davies, Patricia Lake hérite de la moitié de sa fortune de 20 millions de dollars[19]. Une rumeur persiste depuis les années 1920 selon laquelle Lake serait la fille de Davies et Hearst. Selon le Los Angeles Times, la connaissance de la vraie filiation de Lake « semblait être le secret le moins bien gardé d'Hollywood »[27]. En 1993, après la mort de Lake, sa famille avoue publiquement que la rumeur est vraie[8]. Selon la famille, Patricia leur a dit que Davies et Hearst étaient ses vrais parents et qu'elle était née hors de Paris entre 1920 et 1923 (elle ne savait jamais l'année de sa naissance). Hearst lui-même lui avait confirmé ce fait le jour de son mariage avec l'acteur Arthur Lake[27].
Filmographie
Comme actrice
- 1917 : La Romanichelle (Runaway, Romany) de George W. Lederer (en) : la romanichelle
- 1918 : Cecilia of the Pink Roses de Julius Steger (es) : Cecilia
- 1918 : The Burden of Proof de John G. Adolfi et Julius Steger (es) : Elaine Brooks
- 1919 : La Belle de New York (The Belle of New York) de Julius Steger (es) : Violet Gray
- 1919 : Getting Mary Married d'Allan Dwan : Mary
- 1919 : The Dark Star d'Allan Dwan : Rue Carew
- 1919 : L'Étoile de cinéma (The Cinema Murder) de George D. Baker : Elizabeth Dalston
- 1920 : April Folly de Robert Z. Leonard : April Poole
- 1920 : Les Incomprises (The Restless Sex) de Leon D'Usseau et Robert Z. Leonard : Stephanie Cleland
- 1921 : Le Pirate (Buried Treasure) de George D. Baker : Pauline Vandermuellen
- 1921 : Enchantment de Robert G. Vignola : Ethel Hoyt
- 1922 : Roxelane (The Bride's Play) de George Terwilliger : Enid de Cashel / Aileen Barrett
- 1922 : RĂ©gina (Beauty's Worth) de Robert G. Vignola : Prudence Cole
- 1922 : La Vierge folle (The Young Diana), de Albert Capellani et Robert G. Vignola : Diana May
- 1922 : Sur les marches d'un trĂ´ne (When Knighthood Was in Flower) de Robert G. Vignola : Mary Tudor
- 1923 : Adam and Eva de Robert G. Vignola : Eva King
- 1923 : Le Pèlerin (The Pilgrim) de Charlie Chaplin : Congregation Member
- 1923 : Patricia (Little Old New York) de Sidney Olcott : Patricia O'Day
- 1924 : Yolanda de Robert G. Vignola : princesse Mary / Yolanda
- 1924 : Janice Meredith de E. Mason Hopper : Janice Maredith
- 1924 : La Femme de Don Juan (Wife of the Centaur) de King Vidor
- 1925 : L'Amazone (Zander the Great) de George W. Hill : Mamie Smith
- 1925 : Lights of Old Broadway de Monta Bell : Fely / Anne
- 1925 : Ben-Hur (Ben-Hur: A Tale of the Christ) de Fred Niblo : figurante sur un char dans la foule
- 1926 : Quand la femme est Roi (Beverly of Graustark) de Sidney Franklin : Beverly Calhoun
- 1927 : Le Moulin rouge (The Red Mill) de William Goodrich : Tina
- 1927 : Tillie the Toiler de Hobart Henley : Tillie Jones
- 1927 : Le Bel Ă‚ge (The Fair Co-Ed) de Sam Wood : Marion Bright
- 1927 : La Galante MĂ©prise (Quality Street) de Sidney Franklin : Phoebe Throssel
- 1928 : The Five O'Clock Girl
- 1928 : Une gamine charmante (The Patsy) de King Vidor : Patricia Harrington
- 1928 : L'Amant de papier (The Cardboard Lover) de Robert Z. Leonard : Sally
- 1928 : Mirages (Show People) de King Vidor : Peggy Pepper / Herself
- 1929 : Marianne de Robert Z. Leonard : Marianne Blondy
- 1929 : Hollywood chante et danse (The Hollywood Revue of 1929) de Charles Reisner : elle-mĂŞme
- 1930 : Dulcy (Not So Dumb) de King Vidor : Dulcinea 'Dulcy' Parker
- 1930 : The Florodora Girl (A Story of the Gay Nineties) de Harry Beaumont : Daisy Dell
- 1931 : The Bachelor Father de Robert Z. Leonard : Antoinette 'Tony' Flagg
- 1931 : It's a Wise Child (en) de Robert Z. Leonard : Joyce Stanton
- 1931 : Fille de luxe (Five and Ten) de Robert Z. Leonard : Jennifer Rarick
- 1932 : Polly of the Circus d'Alfred Santell : Polly Fisher
- 1932 : La Reine des girls (Blondie of the Follies) de Edmund Goulding : Blondie McClune
- 1933 : Peg o' My Heart de Robert Z. Leonard : Margaret 'Peg' O'Connell
- 1933 : Au pays du rĂŞve (Going Hollywood) de Raoul Walsh : Sylvia Bruce
- 1934 : Agent n° 13 (Operator 13) de Richard Boleslawski : Gail Loveless
- 1935 : Reine de beauté (Page Miss Glory) de Mervyn LeRoy : Loretta Dalrymple, dite Miss Dawn Glory
- 1936 : Betsy de Frank Borzage : Elizabeth 'Betsy' Patterson
- 1936 : CaĂŻn et Mabel (Cain and Mabel) de Lloyd Bacon : Mabel O'Dare
- 1937 : Bataille de dames (Ever Since Eve) de Lloyd Bacon : Miss Marjorie 'Marge' Winton, dite Sadie Day
Comme productrice
- 1919 : Getting Mary Married d'Allan Dwan
- 1927 : La Galante MĂ©prise (Quality Street), de Sidney Franklin
- 1928 : The Cardboard Lover de Robert Z. Leonard
- 1929 : Marianne de Robert Z. Leonard
- 1930 : Dulcy (Not So Dumb) de King Vidor
- 1930 : The Florodora Girl (A Story of the Gay Nineties) de Harry Beaumont
- 1931 : The Bachelor Father de Robert Z. Leonard
- 1931 : It's a Wise Child (en) de Robert Z. Leonard
- 1931 : Fille de luxe (Five and Ten) de Robert Z. Leonard
- 1932 : Polly of the Circus d'Alfred Santell
- 1932 : La Reine des girls (Blondie of the Follies) d'Edmund Goulding
- 1935 : Reine de beauté (Page Miss Glory) de Mervyn LeRoy
- 1936 : Hearts Divided, de Frank Borzage
Comme scénariste
- 1917 : La Romanichelle (Runaway, Romany) de George W. Lederer (en)
Dans la fiction
- Elle a inspirée le rôle de Susan Alexander dans le drame Citizen Kane interprétée par Dorothy Comingore.
Cinéma
- Son rôle est interprété par l'actrice Heather McNairn dans le biopic Chaplin (1992) de Richard Attenborough.
- Son rôle est interprété par l'actrice Gretchen Mol dans la comédie Broadway, 39e rue (1999) de Tim Robbins.
- Son rôle est interprété par l'actrice Kirsten Dunst dans la comédie Un parfum de meurtre (2001) de Peter Bogdanovich.
- Son rôle est interprété par l'actrice Amanda Seyfried dans le biopic Mank (2020) de David Fincher.
- Son rôle est interprété par l'actrice Chloe Fineman dans le drame Babylon (2022) de Damien Chazelle.
Télévision
- Son rôle est interprété par l'actrice Virginia Madsen dans le drame The Hearst and Davies Affair (1985).
- Son rôle est interprété par l'actrice Melanie Griffith dans le drame RKO 281 : La Bataille de Citizen Kane (1999).
Notes et références
- Son nom est parfois écrit Marion Cecilia Dourvas dans les biographies, mais son autobiographie retient Douras et il apparaît ainsi dans le recensement de 1900 lorsqu'ils vivaient à Brooklyn (New York).
- (en) « Died », Time,‎ (lire en ligne, consulté le ) — Bernard J. Douras, 82, magistrat retraité de New York, père de l'actrice Marion Davies et trois autres filles ; à Beverly Hills, Calif. Sa mort causa l'annulation d'une soirée costumée prévue au domicile de Miss Davies en l'honneur du 72e anniversaire de William Randolph Hearst.
- (en) « Married », Time,‎ (lire en ligne, consulté le ) — « Gloria Gould Bishop, daughter of the late Capitalist George Jay Gould; and Walter McFarlane Barker of Chicago; in Manhattan. He is her second husband. They were married in the Domestic Relations Court by Judge Bernard J. Douras, father of cinemactress Marion Davies. »
- (en) Marion Davies, The Times We Had : Life with William Randolph Hearst, Indianapolis, Bobbs-Merrill, , 276 p. (ISBN 978-0-672-52112-6, LCCN 75007015, lire en ligne).
- (en) Victoria Krasner, Hearst Castle: The Biography of a Country House, Harry N. Abrams Inc., , p. 117-118
- (en) « Captured on Film: The True Story of Marion Davies » [vidéo], sur Youtube.com, (consulté le )
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- (en) « Marion Davies: American Actress », Enyclopaedia Britannica,‎ (lire en ligne)
- (en) Karina Longworth, « The Mistress, the Magnate, and the Genius », www.slate.com,‎ (lire en ligne)
- (en) Marion Davies, The Times We Had: Life With William Randolph Hearst, Bobbs Merrill Co., (ISBN 0-672-52112-1), p. 34
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- (en) Victoria Krasner, Hearst Castle: The Biography of a Country House, Harry N. Abrams Inc., , p. 130
- (en) David Nasaw, « Earthly Delights », The New Yorker,‎ (lire en ligne)
- (en) Victoria Kastner, Hearst Castle: The Biography of a Country House, Harry N. Abrams, , p. 197-208
- (en) Victoria Kastner, Hearst Castle: The Biography of a Country House, Harry N. Abrams Inc., , p. 208
- (en) « Marion Davies, film star of 1920's confidante of Hearst, dies at 64 », The Leader-Post,‎ (lire en ligne)
- (en) « UCLA History: Marion Davies Children’s Clinic », sur uclafa.org, (consulté le )
- (en) « Image / Marion Davies, UCLA Clinic groundbreaking », sur calisphere.org (consulté le )
- (en) E.J. Fleming, The Fixers Eddie Mannix, Howard Strickling and the MGM Publicity Machine, McFarland & Co. Inc., Publishers, (ISBN 978-0-786-45495-2), p. 146
- (en) « US Inflation Calculator », sur www.usinflationcalculator.com (consulté le )
- (en) Lara Gabrielle, Captain of Her Soul: The Life of Marion Davies, University of California Press, (ISBN 978-0-520-38420-0), p. 30
- (en) Marion Davies, The Times We Had: Life With William Randolph Hearst, Bobbs-Merrill Company, , p. 28-29
- (en) Lara Gabrielle, Captain of Her Soul: The Life of Marion Davies, University of California Press, , 344 p. (ISBN 978-0-520-38420-0), p. 54-55
- (en) Christopher Hawthorne, « Frederick Fisher's radical vision », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne)
- (en) Kevin Thomas, « A Mystery Cleverly Revisited », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne)
- (en) David Wallace, Lost Hollywood, St. Martin's Press, , p. 145-148
- (en) Faye Fiore, « Obituary Revives Rumor of Hearst Daughter : Hollywood: Gossips in the 1920s speculated that William Randolph Hearst and mistress Marion Davies had a child. Patricia Lake, long introduced as Davies’ niece, asks on death bed that record be set straight. », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
- Julien Achemchame, « Marion Davies dans Show People de King Vidor (1928) : Construire en abyme l’image de la star », dans Jean-Loup Bourget et Françoise Zamour (dir.), Jouer l’actrice : De Katherine Hepburn à Juliette Binoche, (ISBN 9782728809752, DOI https://doi.org/10.4000/books.editionsulm.4700), p. 157-164
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) IMDb
- Ressources relatives Ă la musique :
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- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) « Marion Davies », sur film.virtual-history.com — Photographies et bibliographie de Marion Davies