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Whiplash (film, 2014)

Whiplash[Note 1] est un film dramatique américain écrit et réalisé par Damien Chazelle, sorti en 2014.

Whiplash
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Logo du film.
RĂ©alisation Damien Chazelle
Scénario Damien Chazelle
Musique Justin Hurwitz
Acteurs principaux
Sociétés de production Blumhouse Productions
Bold Films
Exile Entertainment
Right of Way Films
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame
Durée 106 minutes
Sortie 2014

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Il s'agit de l'adaptation du court mĂ©trage homonyme du mĂȘme rĂ©alisateur, qui a remportĂ© le Prix du jury au festival de Sundance 2013. Le long mĂ©trage remporte quant Ă  lui le Grand prix du jury et le Prix du public de l'Ă©dition 2014 du festival dans la section « U.S. Dramatic[1]. ». Il obtient ensuite le Grand prix et le Prix du public du Festival du cinĂ©ma amĂ©ricain de Deauville 2014[2]. À la suite de quoi le film est nommĂ© pour cinq Oscars dont celui du meilleur film, il en remporte 3. Il permet l’explosion de son rĂ©alisateur Damien Chazelle et la renaissance de la carriĂšre de l’acteur J. K. Simmons.

Le titre fait référence au morceau Whiplash de Hank Levy, repris plusieurs fois dans le film.

Synopsis

Andrew Neiman est un batteur de jazz de 19 ans. Il vient d'intégrer le prestigieux Shaffer Conservatory de New York, l'une des meilleures écoles de musique du pays. Aspirant à devenir le nouveau Buddy Rich, il est repéré par le trÚs exigeant Terence Fletcher, enseignant et chef d'orchestre à Shaffer.

Andrew s'entraĂźne avec acharnement pour accĂ©der aux attentes toujours plus inaccessibles de Fletcher. Sous prĂ©texte de pousser ses Ă©lĂšves au-delĂ  de leurs limites, ce dernier alterne les conseils amicaux et les dĂ©chaĂźnements d'injures, n'hĂ©sitant pas Ă  aller jusqu'Ă  la violence physique, lançant une chaise sur Andrew car il n'arrivait pas Ă  suivre le tempo. Fletcher raconte pour se justifier l'histoire de Charlie Parker, le futur « Bird » : adolescent, il participe Ă  un jam avec Jo Jones qui lui lance une cymbale Ă  la tĂȘte sous prĂ©texte d'un jeu particuliĂšrement dĂ©cevant. Parker, dĂ©pitĂ©, rentre chez lui et s'entraĂźne pendant un an. ParallĂšlement, Andrew sort avec Nicole, une jeune caissiĂšre d'un cinĂ©ma oĂč il se rend parfois avec son pĂšre, mais leur relation tourne court ; il rompt avec elle afin de se consacrer Ă  la batterie.

Étant remplaçant Ă  la batterie, la situation d'Andrew change entre le premier et le second concert, car il a probablement volontairement Ă©garĂ© le dossier contenant les partitions du premier batteur qui le lui avait confiĂ©. Le premier batteur, Tanner, qui ne connait pas par cƓur sa partie, est contraint de cĂ©der la place Ă  Andrew, qui avait mĂ©morisĂ© Whiplash. La performance de l'ensemble de l'orchestre, y compris celle d'Andrew, est parfaite, ce qui vaut Ă  l'orchestre la premiĂšre place du concours et Ă  Andrew le poste de premier batteur.

Mais cela n'empĂȘche pas Fletcher de mettre encore Ă  Andrew des bĂątons dans les roues en lui annonçant qu'il a repĂ©rĂ© Connelly, un autre aspirant batteur. La concurrence devient fĂ©roce. AprĂšs une longue « audition » Ă©puisante dĂ©tenue par Fletcher, Andrew est confirmĂ© premier batteur pour une autre compĂ©tition. Andrew se prĂ©sente juste Ă  temps pour la compĂ©tition, son bus ayant un pneu crevĂ©, mais Fletcher, Ă  cause du retard, a dĂ©cidĂ© de le remplacer par Connelly. Ne l'entendant pas de cette maniĂšre et tenant tĂȘte pour la premiĂšre fois Ă  son professeur, Andrew court chercher des baguettes, qu'il a oubliĂ©es Ă  l’agence oĂč il a louĂ© une voiture.

En retournant au concours, Andrew est victime d'un accident de voiture avec un camion. Andrew entre sur scÚne blessé à un doigt, n'arrivant pas à suivre à cause de la douleur et perd une baguette alors qu'il joue. Lorsque Fletcher interrompt le morceau, il lui dit : « Tu es fini » et présente ses excuses au nom de Shaffer. Andrew se jette sur lui en l'insultant et sera expulsé pour cela de Shaffer.

Son pĂšre le convainc de tĂ©moigner anonymement contre Fletcher, pour harcĂšlement psychologique, harcĂšlement qui avait probablement Ă©tĂ© la cause du suicide d'un autre ancien Ă©lĂšve de Fletcher, Sean Casey (Fletcher avait dit en pleurs que ce dernier s'Ă©tait tuĂ© lors d'un accident de voiture). La carriĂšre d'Andrew semble finir ici : sa batterie bien-aimĂ©e finit dans un placard et il ne voit plus aucun but dans la vie. Quelque temps plus tard, se promenant dans les rues de New York, Andrew repĂšre une salle oĂč joue Fletcher. Il dĂ©cide d'entrer, Fletcher le voit et l'invite Ă  parler autour d'une table. Fletcher a Ă©tĂ© renvoyĂ© de Shaffer Ă  cause de la lettre anonyme. Fletcher prĂ©cise qu'il ne se repent pas de ses mĂ©thodes dures, parce que son objectif est de faire ressortir le meilleur de ses Ă©tudiants. Il lui rĂ©vĂšle Ă©galement que Tanner et Connolly Ă©taient seulement deux obstacles pour lui, qu'il aurait dĂ» ĂȘtre en mesure de surmonter. Il lui propose de jouer au JVC festival en tant que batteur dans son nouveau groupe, offre qu'Andrew accepte rapidement. Il invite Nicole Ă  assister au spectacle mais celle-ci refuse, Ă©tant engagĂ©e dans une nouvelle relation.

Le grand jour arrive, derniÚre chance pour Andrew : ou bien il sera applaudi, et commencera une grande carriÚre, ou bien il devra changer de métier.

Ce dernier, aprÚs avoir raté le premier morceau qu'il ne connaissait pas (un piÚge volontaire de Fletcher, qui lui révÚle qu'il sait qu'il a témoigné contre lui), se lance contre toute attente dans une transition improvisée avant d'introduire le morceau Caravan, qu'il termine dans un solo de batterie d'anthologie. Fletcher, d'abord furieux, est surpris par la prouesse du jeune homme, et finit par le guider lors de son solo. Un regard d'intense complicité entre eux termine ce film.

Fiche technique

Distribution

Production

DĂ©veloppement et choix des interprĂštes

Le cinéaste Damien Chazelle et l'acteur Miles Teller au Festival de Sundance 2014.

Pendant ses études à Princeton High School, Damien Chazelle est dans un groupe de jazz « trÚs compétitif » et est attiré sur sa sensation de « juste crainte » durant ces années[6]. Pour le personnage de Terence Fletcher, Chazelle s'est inspiré de son ancien instructeur de groupe décédé en 2003, mais a « poussé plus loin » en ajoutant un peu de Buddy Rich ainsi que d'autres leaders de groupe célÚbres[6].

Conçu à l'origine sous la forme d'un scénario de 85 pages, Whiplash est mis en relief aprÚs avoir été présenté à la Black List en 2012, comprenant les meilleurs scénarios encore non produits[7]. Right and Way Films et Blumhouse Productions l'ont produit et, dans le but d'obtenir un financement pour le film, tourné quinze pages du scénario pour un court-métrage mettant en vedette Johnny Simmons dans le rÎle du batteur et J.K. Simmons dans le rÎle de l'enseignant[8]. Le court-métrage de dix-huit minutes est largement acclamé par la critique lors de sa présentation au Festival de Sundance en 2013[9], ce qui lui a permis d'attirer des investisseurs afin de signer et de produire la version complÚte du script[10]. Le long-métrage est financé pour un budget de 3,3 millions de dollars par Bold Films. Il s'agit du second long-métrage réalisé par Chazelle aprÚs Guy and Madeline on a Park Bench, sorti en 2009, alors qu'il était étudiant, qui fut nommé de « meilleur film de l'année 2009 » ainsi que par plusieurs critiques[11].

En , Miles Teller a signé pour jouer le rÎle initialement tenu par Johnny Simmons, tandis que J.K. Simmons reprend son rÎle[12]. Initialement, Chazelle voulait Teller pour le court-métrage mais celui-ci était indisponible, il put l'engager pour le long-métrage parce qu'il commençait à avoir une notoriété et savait jouer de la batterie[13]. En , Melissa Benoist rejoint le casting[14]. Bien que créditée au générique de fin en quatriÚme position, Benoist n'apparaßt que moins de dix minutes à l'écran[13].

Tournage

Miles Teller pour la présentation du film au Festival de Deauville 2014.

Le tournage de Whiplash dĂ©bute en Ă  Los Angeles, y compris Ă  l'HĂŽtel Barclay, Palace Theater et l'Orpheum Theatre[15] - [16]. Il se dĂ©roule pendant dix-neuf jours, avec un horaire de quatorze heures de tournage par jour[17] - [18], Ă  Santa Clarita, en Californie avec quelques plans d'extĂ©rieur Ă  New York, oĂč le film est censĂ© se dĂ©rouler[18] - [11]. Chazelle subit un grave accident de voiture lors de la troisiĂšme semaine de tournage et est hospitalisĂ©. On lui diagnostique une possible commotion cĂ©rĂ©brale, mais il revient le lendemain sur le tournage terminer le film dans les temps[17].

Teller, pourtant batteur depuis ses quinze ans, prend des cours Ă  raison de quatre heures par jour, trois fois par semaine, afin de parfaire sa technique : toutefois, il ne rĂ©alise que 70 % des prestations du film, le reste Ă©tant doublĂ© par son professeur[11]. La performance du jeune comĂ©dien a provoquĂ© des saignements et nombreuses cloques[11]. Quant Ă  J.K. Simmons, il se destinait initialement au mĂ©tier de compositeur aprĂšs avoir Ă©tĂ© diplĂŽmĂ© de l’UniversitĂ© du Montana. Ayant jouĂ© du piano dans le passĂ©, il dut reprendre des leçons[11] - [13].

Simmons a eu deux cĂŽtes fĂȘlĂ©es lorsque Teller et lui tournent la scĂšne de la bagarre au cours des deux derniers jours de tournage, mais il rĂ©ussit Ă  continuer Ă  travailler malgrĂ© sa blessure[13]. Pendant les scĂšnes montrant d'intenses sĂ©ances de rĂ©pĂ©tition Ă  la batterie, Chazelle ne criait pas « Coupez ! » de sorte que Teller jouait jusqu'Ă  Ă©puisement[13]. Lors de la scĂšne de la gifle, Simmons et Teller ont tournĂ© plusieurs prises durant lesquelles Simmons mimait la gifle, mais pour la prise finale les deux acteurs ont jouĂ© la scĂšne avec une vĂ©ritable gifle, qui sera gardĂ©e pour le film [13].

Musique

  1. Snare Liftoff (IWant To Be One Of The Greats) (0:43)
  2. Overture - Justin Hurwitz (3:19)
  3. Too Hip To Retire - Tim Simonec (3:03)
  4. Whiplash - Hank Levy (1:55)
  5. Fletcher’s Song In Club - Justin Hurwitz (1:28)
  6. Caravan - Duke Ellington et Juan Tizol (9:14)
  7. What’s Your Name (If You Want The Part, Earn It) (1:30)
  8. Practicing - Justin Hurwitz (1:43)
  9. Invited - Justin Hurwitz (:54)
  10. Call From Dad - Justin Hurwitz (:40)
  11. Accident - Justin Hurwitz (5:21)
  12. Hug From Dad - Justin Hurwitz (1:19)
  13. Drum & Drone - Justin Hurwitz (1:34)
  14. Carnegie - Justin Hurwitz (:36)
  15. Ryan / Breakup - Justin Hurwitz (:31)
  16. Drum Battle - Justin Hurwitz (2:21)
  17. Dismissed - Justin Hurwitz (2:51)
  18. Good Job (He Was ABeautiful Player) (1:28)
  19. Intoit - Stan Getz (3:19)
  20. No Two Words - Nicholas Britell et Justin Hurwitz (1:41)
  21. When I Wake - Justin Hurwitz (3:50)
  22. Casey’s Song - Justin Hurwitz (1:57)
  23. Upswingin’ - Tim Simonec (2:12)

Sortie du film et accueil

Box-office

Whiplash sort aux États-Unis dans une combinaison limitĂ©e de six salles et rapporte 135 388 $ de recettes le week-end de sa sortie[19]. Le film voit s'Ă©largir progressivement sa sortie dans plus de 500 salles et lui permet d'engranger 13 092 000 $ aprĂšs vingt-cinq semaines d'exploitation[19]. Le long-mĂ©trage rapporte 35 890 041 $ de recettes internationales, rĂ©coltant une large partie de ses bĂ©nĂ©fices en CorĂ©e du Sud avec 11 419 255 $[19]. Dans le monde, il totalise 48 982 041 $[19].

En France, Whiplash prend la dixiÚme place du box-office la semaine de sa sortie avec 138 431 entrées sur 166 salles[20]. Bénéficiant d'un bouche-à-oreille favorable, le film gagne des salles supplémentaires (jusqu'à 373 salles) et reste dans le top 20 hebdomadaire durant les six semaines suivantes, tout en atteignant le seuil de 500 000 entrées[20]. Resté vingt-neuf semaines à l'affiche, dont quatorze en province[21], Whiplash totalise 639 732 entrées sur le territoire français[20].

Aux États-Unis

Whiplash est unanimement saluĂ© par l'ensemble des critiques professionnelles, recueillant 94 % d'opinions favorables sur le site Rotten Tomatoes, pour 258 critiques collectĂ©es et une moyenne de 8,6⁄10[22]. Sur le site Metacritic, le film obtient un score de 88⁄100, pour 49 critiques collectĂ©es, avec la mention « acclamation universelle »[23].

La performance de J.K. Simmons est largement encensée, qui lui vaudra plus tard l'Oscar du meilleur acteur dans un second rÎle[24] - [25]. Parmi les critiques positifs, Peter Debruge dans sa critique de Variety note que Whiplash « démolit les clichés du genre prodige musical [...] avec toute l'intensité psychologique d'une arÚne de bataille ou de sport »[26]. Todd McCarthy de Hollywood Reporter salue les performances de Teller et Simmons, écrivant que « Teller, qui a grandement impressionné à Sundance l'année derniÚre avec The Spectacular Now fait à nouveau une performance qui est le plus souvent frémissante que volatile... Simmons a la grande chance pour un acteur chevronné d'avoir trouvé ici un partenaire avec qui il peut courir, ce qu'il fait passionnément »[27].

Parmi les critiques négatives, Forrest Wickman de Slate accuse le long-métrage de fausser l'histoire du jazz et une idée trompeuse de génie[28], tandis que dans le New Yorker, Richard Brody a fait valoir que Whiplash « ne fait honneur ni au jazz, ni au cinéma »[29]. Le terme « Whiplash backlash » est utilisé pour décrire la réaction de ceux qui l'ont détesté[30] - [31].

Whiplash figure dans le Top 10 des meilleurs films de 2014 de plusieurs journaux ou sites internet.

En France

Whiplash est largement reçu favorablement par les critiques professionnelles lors de sa sortie ; le site AllocinĂ© propose une moyenne de 4,2⁄5 Ă  partir de l'interprĂ©tation de 38 critiques[33].

Parmi les critiques positifs, Christophe CarriĂšre de L'Express note que le film, « jouĂ© Ă  la perfection et racontĂ© par un jeune rĂ©alisateur qui connaĂźt la musique, cette vraie-fausse success story se tend jusqu'Ă  claquer au visage tel un coup de fouet », ajoutant mĂȘme que « ce qui se prĂ©sentait comme un Fame version baguettes se transforme en une rĂ©flexion acerbe sur l'ambition Ă  travers un jeu pervers de dominant dominĂ© »[34]. Pour Mathilde BlottiĂšre de TĂ©lĂ©rama, « avec une virtuositĂ© incroyable, Damien Chazelle fait de cette maigre intrigue un duel captivant oĂč le jazz, musique jouissive, se fabrique dans la douleur, Ă  grands jets de sueur et de sang »[33]. Alain Spira de Paris Match note que « Damien Chazelle (...) rĂ©ussit avec une efficacitĂ© bouleversante Ă  nous faire pĂ©nĂ©trer comme une aiguille dans une veine, dans l’ñme mĂȘme de la musique et de ses exigences surhumaines »[33]. Sophie Benamon de Studio CinĂ© Live qualifie Whiplash de « Black Swan de la batterie, duel intense, pour un film magistral » et qu'il est « redoutablement intelligent, sensitif, racĂ©, brillant »[35].

Parmi les critiques mitigĂ©es ou nĂ©gatives, Simon Riaux d'Écran Large Ă©crit que « Whiplash s'avĂšre une composition soignĂ©e, mais qui manque un peu d'inspiration »[33], tandis que pour Bruno Icher de LibĂ©ration, « ce n’est pas tant le sujet qui use Ă  la longue, mais le caractĂšre prĂ©visible des innombrables face-Ă -face entre la victime et le bourreau »[33]. La rĂ©daction des Cahiers du CinĂ©ma trouve que « le problĂšme, c’est que le film ne comporte qu’une scĂšne, rĂ©pĂ©tĂ©e en boucle jusqu’à l’épuisement »[33]. Thomas Sotinel du Monde, quant Ă  lui, trouve que « Le scĂ©nario rĂ©pĂšte la mĂȘme anecdote »[33].

Distinctions

RĂ©compenses

SĂ©lections

Nominations

Notes et références

Notes

  1. Littéralement « Coup de fouet ».

Références

  1. (en) « 2014 Sundance Film Festival Live Awards Updates », sur Sundance Film Festival (consulté le )
  2. PalmarÚs 2014 sur le site officiel du Festival du cinéma américain de Deauville, consulté le 14 septembre 2014.
  3. « Whiplash | Cortometraje | 2012 » (consulté le )
  4. (en) Marlow Stern, « Whiplash Is Sundance’s Hottest Film, A Music-Themed Drama Starring Miles Teller and J.K. Simmons », The Daily Beast, (consultĂ© le )
  5. « Fiche Ɠuvre WHIPLASH : Visa et Classification », sur cnc.fr (consultĂ© le )
  6. (en) A.A Dowd, « Whiplash maestro Damien Chazelle on drumming, directing, and J. K. Simmons », sur The A.V Club (consulté le )
  7. (en) Nikki Finke, « The Black List 2012: Screenplay Roster », Deadline.com, Penske Media Corporation, (consulté le )
  8. (en) Lindsey Bahr, « 'Whiplash': Sundance-winning short to become full-length feature -- BREAKING », Entertainment Weekly, CNN, (consulté le )
  9. (en) « 2013 Sundance Film Festival Announces Jury Awards in Short Filmmaking », Sundance Film Festival, Sundance Institute, (consulté le )
  10. (en) Mike Fleming, Jr., « Cannes: Bold, Blumhouse, Right Of Way Strike Up Band For Feature Version Of Sundance Short ‘Whiplash’ », Deadline.com, Penske Media Corporation, (consultĂ© le )
  11. « Whiplash : Secrets de tournage », sur AlloCiné (consulté le )
  12. (en) Mike Fleming, Jr., « ‘The Spectacular Now’s Miles Teller Gets ‘Whiplash’ », Deadline.com, Penske Media Corporation, (consultĂ© le )
  13. (en) « Whiplash (2014) : Trivia », sur IMDb (consulté le )
  14. (en) The Deadline Team, « 'Fast & Furious 7' Adds Djimon Hounsou; 'Glee's Melissa Benoist Gets 'Whiplash'; Liana Liberato Joins 'If I Stay' », Deadline Hollywood,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  15. (en) Dave McNary, « Jake Gyllenhaal’s ‘Nightcrawler’ Gets California Incentive (EXCLUSIVE) », Variety, Penske Media Corporation, (consultĂ© le )
  16. (en) « Tuesday, Sept. 24 Filming Locations for The Heirs, Undrafted, Dumb & Dumber To, Focus, Shelter, & more! », On Location Vacations, (consulté le )
  17. (en) « Making of 'Whiplash': How a 20-Something Shot His Harrowing Script in Just 19 Days », sur Hollywood Reporter website, Hollywood Reporter, (consulté le )
  18. (en) « Producer: ‘Whiplash’ was filmed in 19, 14-hour days », sur Page Six, (consultĂ© le )
  19. (en) « Whiplash (2014) », sur Box Office Mojo, IMDb (consulté le )
  20. « Whiplash (2014) », sur Jp's Box-Office (consulté le )
  21. CBO Box-Office.
  22. (en) « Whiplash (2014) », sur Rotten Tomatoes, Flixster (consulté le )
  23. (en) « Whiplash Reviews », sur Metacritic (consulté le )
  24. (en) Nigel M Smith, « J. K. Simmons on His 'Whiplash' Oscar Buzz and Abusing Miles Teller », indieWire, (consulté le )
  25. (en) Jenelle Riley, « J. K. Simmons on Playing a ‘Real’ Villain in ‘Whiplash’ », Variety, (consultĂ© le )
  26. (en) « Sundance Film Review: ‘Whiplash’ », Variety (consultĂ© le )
  27. (en) « Whiplash: Sundance Review », The Hollywood Reporter (consulté le )
  28. (en) Forrest Wickman, « What Whiplash Gets Wrong About Genius, Work, and the Charlie Parker Myth », Slate, (consulté le )
  29. (en) Richard Brody, « Getting Jazz Right in the Movies », The New Yorker, (consulté le )
  30. (en) « Peter Cater Talks Big Bands, Drumming and the Whiplash Backlash », Jazzwise Magazine, (consulté le )
  31. (en) Nick Clark, « Whiplash movie hit by backlash from disgruntled jazz fans », The Independent, (consulté le )
  32. http://www.villagevoice.com/filmpoll/view/critics/David+Ansen/2014
  33. « Critique Presse pour le film Whiplash », sur AlloCiné (consulté le )
  34. Christophe CarriÚre, « VIDEO. Whiplash, la critique de L'Express », sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le )
  35. Sophie Benamon, « Whiplash : le disciple et le mentor filmés intelligement », sur lexpress.fr, Studio CinéLive (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Anonyme « RĂ©alitĂ© augmentĂ©e : Whiplash », V.O. Version originale, no 25, Paris, , p. 12

Liens externes

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