Attaque d'Aguel'hoc (2021)
L'attaque d'Aguel'hoc a lieu le pendant la guerre du Mali. Elle oppose le contingent tchadien de la MINUSMA aux djihadistes du groupe de soutien à l'islam et aux musulmans. Attaqués, les Tchadiens parviennent à repousser les djihadistes et leur infligent de lourdes pertes.
| Date | |
|---|---|
| Lieu | Aguel'hoc | 
| Issue | Victoire tchadienne | 
| Abdel Razak Hamid Barh †| Abdallaye Ag Albaka †| 
Batailles
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| Coordonnées | 19° 27′ 54″ nord, 0° 51′ 18″ est | |
|---|---|---|
Déroulement
Le matin du , à 6 h 15, deux positions des forces tchadiennes de la MINUSMA sont attaquées par les djihadistes à Aguel'hoc[3]. Certains assaillants portent des treillis de l'armée tchadienne[4]. Leur nombre est estimé à une centaine[1] ou jusqu'à 200[2]. L'opération aurait été dirigée par Iyad Ag Ghali lui-même[2].
Les combats durent trois heures[1] et les troupes tchadiennes parviennent à contenir l'assaut[4]. Les djihadistes subissent un important revers et battent en retraite après avoir essuyé de lourdes pertes[1] - [5].
Pertes
Quatre soldats tchadiens sont tués selon un communiqué de la MINUSMA[3]. Une source militaire tchadienne de l'AFP confirme quant à elle le bilan de quatre tués et fait aussi mention de 16 blessés[3]. Parmi les morts, figure le capitaine Abdel Razak Hamid Barh, qui, selon RFI, se serait porté à la rencontre d'un véhicule piégé avec un blindé[4].
Du côté des djihadistes, la MINUSMA fait initialement mention de « lourdes pertes »[3]. Un responsable onusien affirme ensuite à l'AFP qu'une vingtaine de djihadistes ont été tués, sur la centaine ayant pris part au combat[1]. Après des opérations de ratissage les 4 et , Mahamat Saleh Annadif, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Mali, annonce que le bilan est de « plus de quarante terroristes tués », dont un chef, Abdallaye Ag Albaka, ancien maire de Tessalit, présenté comme un bras droit d'Iyad Ag Ghali[1]. RFI donne un bilan plus précis d'au moins 41 tués et cinq prisonniers du côté des assaillants[4].
Cependant pour le journaliste Wassim Nasr, le commandant djihadiste tué lors de l'action serait le Tunisien Abou Khaled al-Tunsi[6]. Abdallaye Ag Albaka, bien qu'ayant effectivement participé au combat, aurait quant à lui survécu[6].
Le journal malien L'Alerte, ainsi que la coordination des mouvements de l'Azawad[7], accusent les soldats tchadiens d'avoir tué plusieurs civils pendant les combats, deux ou trois ayant été enterrés avec les djihadistes d'après des témoignages de certains habitants[8].
Notes et références
- Mali: un chef djihadiste et 40 assaillants tués en attaquant un camp de l'ONU, Le Figaro avec AFP, 5 avril 2021.
 - Élise Vincent et Morgane Le Cam, « Avec la mort du président tchadien Idriss Déby, la France perd un allié clé de l’opération « Barkhane » au Sahel », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
 - Quatre casques bleus meurent dans une attaque au Mali, Le Monde avec AFP, 2 avril 2021.
 - Serge Daniel, Mali: la Minusma réplique à l'attaque meurtrière d'Aguelhok, RFI, 6 avril 2021.
 - Wassim Nasr, #Mali (1/2)#JNIM a essuyé un revers important le 2.04 lors de son attaque d’#Aguelhok selon mes informations les jihadistes ont essuyé de lourdes pertes +30morts & plusieurs véhicules/armes abandonnés dont un mortier (photos ci-dessous) Au moins un commandant touareg tué >, Twitter, 5 avril 2021.
 - Wassim Nasr, #Mali le commandant #JNIM dans la photo est, selon plusieurs sources, Abou Khaled al-Tunsi [le #Tunisie-n et non l’ancien maire de Tessalit Albaka, bcp plus vieux et plus matte de peau. Il a bien participé à l’attaque mais n’a pas été tué selon mes sources.], Twitter, 6 avril 2021.
 - « Mali : la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) accuse les Tchadiens de la Minusma de « chasse aux civils » après l’attaque d’Aguelhoc », sur bamada.net, (consulté le )
 - Oumou Traoré, « Mali: Le regard d’Assory : Aguel Hoc: Y a-t-il eu des exécutions de civils ? », sur Mali Actu (consulté le )
 


