Allouis
Allouis est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.
Allouis | |||||
Église Saint-Germain d'Allouis. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Vierzon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terres du Haut Berry | ||||
Maire Mandat |
Annick Bienbeau 2020-2026 |
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Code postal | 18500 | ||||
Code commune | 18005 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 074 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 09′ 58″ nord, 2° 13′ 38″ est | ||||
Superficie | 35,59 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Bourges (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mehun-sur-Yèvre | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Géographie
La commune est située près de Bourges dans le centre de la France. Sa situation géographique a permis l'implantation d'un émetteur ondes longues à partir de 1939 ; deux pylônes de 350 mètres de hauteur sont chargés de la radiodiffusion française publique.
Allouis sera ainsi connue par nombre d'Européens, son nom figurant sur les anciens récepteurs radio.
Localisation
Urbanisme
Typologie
Allouis est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,2 %), forêts (41,1 %), prairies (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), zones urbanisées (0,4 %)[6].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Allouis est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Yèvre, le Croulas et l'Annain. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2016[9] - [7].
Le département du Cher est moins exposé au risque de feux de forêts que le pourtour méditerranéen ou le golfe de Gascogne. Néanmoins la forêt occupe près du quart du département et certaines communes sont très vulnérables, notamment les communes de Sologne dont fait partie Allouis. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[10].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[11]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 462 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 462 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[12] - [Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[7].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[13].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous sa forme latine Vicaria Auliquiacensium en 820[14], Aladoiacus en 855, Aloiacus entre 924 et 1187, Aloi entre 1196 et 1207[15].
Histoire
Des chemins très anciens sillonnent les bords de la commune, aux bords desquels ont été repérés les vestiges d'une villa gallo-romaine ou les ruines d'une chapelle, ainsi que les aménagements d'un ancien village ou des carrières.
Une charte commune entre Allouis et Mehun-sur-Yèvre, bien que rédigée dans un style administratif, atteste qu'au IXe siècle le territoire est déjà organisé : l'abbaye Saint-Sulpice de Bourges y possède des biens, et le fief relève de la tour de Mehun-sur-Yèvre.
Pourtant, Allouis a ses propres seigneurs, dont les registres d'hommage ne livrent les noms qu'à partir de la fin du XVIe siècle et du XVIIe siècle.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2020, la commune comptait 1 074 habitants[Note 3], en augmentation de 4,17 % par rapport à 2014 (Cher : −3,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Germain classée monument historique en 1990[20] - [21].
- La chapelle Saint-Jean.
- Le château des Fontaines.
- De 1939 à 2016, l'émetteur d'Allouis diffusait le programme de France Inter, auquel s'était rajoutée depuis 1977, la mission de diffuser le top horaire en sous-porteuse via une horloge atomique au césium 133 installée dans le bâtiment émetteur.
Profitant de ces installations, des émetteurs ondes courtes seront installés à partir de 1939, complétés plus tard par ceux d'Issoudun. Le programme de France Inter arrivait par câble spécial depuis Paris, un câble de secours est installé depuis Issoudun.
L'activité radiophonique en ondes courtes a pris fin, à Allouis, le à 21 heures 57 (temps universel), à la suite du non-renouvellement du contrat liant Télédiffusion de France à Radio France internationale, locataire des émetteurs ondes courtes.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les installations ont subi des dégradations dues à la Résistance française, finalement ce sont les troupes allemandes qui ont détruit le pylône au moment de leur départ.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune d'Allouis », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risquefeux de forêts.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Jean-François Chevrot, Michel Provost, Jacques Troadec - Carte archéologique de la Gaule: 18. Cher - Page 337 - (ISBN 2877540162).
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 759 - (ISBN 2600001336).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no PA00096629, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Berry Roman: en Berry: ma campagne a du style, Berry province.com », p. 5
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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