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Aiglun (Alpes-de-Haute-Provence)

Aiglun est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Aiglun
Aiglun (Alpes-de-Haute-Provence)
Église Sainte-Marie-Madeleine d'Aiglun en août 2016.
Blason de Aiglun
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Michel Audran
2020-2026
Code postal 04510
Code commune 04001
Démographie
Gentilé Aiglunais
Population
municipale
1 420 hab. (2020 en augmentation de 4,72 % par rapport à 2014)
Densité 95 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 03′ 16″ nord, 6° 08′ 28″ est
Altitude Min. 507 m
Max. 900 m
Superficie 14,89 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Digne-les-Bains
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Digne-les-Bains-2
Législatives Première circonscription
Localisation
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Aiglun
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Aiglun
Liens
Site web commune-aiglun04.fr

    Géographie

    Localisation

    Aiglun est une commune située dans la vallée de la Bléone, au sud-ouest de Digne-les-Bains.

    Les communes limitrophes d’Aiglun sont Barras, Champtercier, Digne, Le Chaffaut-Saint-Jurson, Mallemoisson et Mirabeau.

    Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    Situation d'Aiglun.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 489 hectares. L'altitude d'Aiglun varie entre 507 mètres au niveau de la Bléone et 900 mètres[1].

    Le vieux village est situé à 790 m d’altitude[2].

    Le périmètre de protection de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre également la commune de La Rochette.

    Sismicité

    La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[3].

    Hydrographie et eaux souterraines

    La commune d'Aiglun est traversée[4] au sud par la Bléone[5], rivière affluente de la Durance et au nord par les Duyes, affluent de la Bléone[6].

    La Bléone prend sa source à 2 240 m, son cours le plus bas est à une altitude de 419 m. Son cours s'étend sur plus de 180 km. Les cours d'eau qui la composent ont formé d'importants lits, qui associent le cours d'eau actif et des bras morts[6].

    Environnement

    La commune compte 438 hectares de bois et forêts[7].

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 14,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 17,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 756 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,6 j

    La commune bénéficie d’un « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010, comme 139 autres communes des Alpes-de-Haute-Provence soit 70 % du département[Note 2]. Ce type de climat est caractérisé par une température moyenne annuelle élevée, des jours de froid en nombre réduit et des jours chauds compris entre 15 et 23 par an[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8].

    Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[10]. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Auban », sur la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban, qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de précipitations de 694,9 mm pour la période 1981-2010[11] - [12].

    Lieux-dits et hameaux

    En plus du village, du Thoron et des Grées, la commune comporte 13 hameaux, lieux-dits ou quartiers :

    • les Lavandes
    • le Hameau du Roux
    • le Collet
    • le Château
    • les Hubacs
    • le Vallon et l’École
    • la Treille
    • la Ruchonne et la Gibonne
    • le Monégros
    • les Paluts
    • la Roche Frison
    • la Lauze
    • les Terres Rouges

    Urbanisme

    Typologie

    Aiglun est une commune rurale[Note 5] - [13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14] - [15]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aiglun, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[16] et 2 486 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,6 %), zones agricoles hétérogènes (23,5 %), forêts (22,8 %), terres arables (15,6 %), zones urbanisées (3,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Voies routières

    La commune, limitrophe de Digne, est accessible par la RD 417, via la route nationale 85.

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

    Une ancienne ligne de chemin de fer, la ligne de Saint-Auban à Digne, traverse la commune, mais est neutralisée depuis 1991.

    Réseau des lignes régulières de transports des Alpes-de-Haute-Provence[23].

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Digne-les-Bains-Ouest auquel appartient Aiglun est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[24], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[25]. La commune d’Aiglun est également exposée à trois autres risques naturels[25]:

    • feu de forêt ;
    • inondation (dans la vallée de la Bléone) ;
    • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[26].

    La commune d’Aiglun est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses, par route et canalisations[27]. La route nationale 85 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[28]. Enfin, le gazoduc servant à alimenter Digne en gaz naturel traverse la commune (le long de la voie ferrée) et constitue donc un facteur de risque supplémentaire[29].

    Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[27] et le Dicrim existe depuis 2011[30].

    La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1984 pour un tremblement de terre, pour des inondations et des coulées de boue en 1996 et 2001, pour des sécheresses en 1989, 1990 et 1998, et en 1996 pour des glissements de terrain[25] - [31]. Le tremblement de terre du 19 juin 1984 avait son épicentre à Aiglun, et une intensité macro-sismique de VI sur l’échelle MSK[32]. Le 25 juillet 2001, un orage, avec de la grêle, cumule 150 mm en trois heures, provoquant des inondations[33].

    Toponymie

    Le nom de la commune apparaît pour la première fois sous la forme Aigluzino en 1193[34], sous la forme de Aiglezino en 1195 (selon Rostaing et Nègre) et Aygladuno en 1319.

    Le terme est formé sur le latin aquila (aigle) et le gaulois dunum (hauteur), et signifierait donc la hauteur de l’aigle[35] - [36]. Selon les Fénié, il s’agirait de deux racines oronymiques, *akw-il, plus le celtique dunum[37].

    Eiglù en occitan.

    Histoire

    La commune, à l'origine Agleduno[38], dépend à l'époque romaine de l'oppidum Dignensis.

    Dans l'Antiquité, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de la Bléone, et étaient donc le peuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune d’Aiglun. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en même temps que les autres peuples présents sur le Trophée des Alpes (entre 23 av. J.-C. et 14 av. J.-C.), sont rattachés à la province des Alpes-Maritimes lors de sa création[39]. La voie romaine reliant Segustero (Sisteron) à Vintium (Vence) traversait le territoire de la commune actuelle[40]. Quelques tombes gallo-romaines ont été retrouvées[2].

    Au Moyen Âge, la communauté d'Aiglun relevait de la viguerie de Digne[40], et son église de l’évêque de Digne qui percevait les revenus liés à l’église. Il la donne à ses chanoines[41]. Du côté laïc, le village est partagé entre de multiples coseigneurs, qui arrivent au total de 22 en 1315[42]. Le village est une ancienne place forte, nommée castrum de Aglenio au Moyen Âge[2].

    Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l'échec de l'insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Aiglun participe au mouvement et voit deux de ses habitants traduits devant la commission mixte[43].

    Extrait du cadastre dit napoléonien de la commune d'Aiglun (section A feuille no 1), archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 1808.

    Au XIXe siècle, Aiglun est l'une des dernières communes de la région à se doter d’une école : lors de l’enquête de 1863, elle figure parmi les dix-sept communes du département (sur 245) à ne pas en posséder[44] et attend les lois Jules Ferry pour instruire les enfants[45].

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Libération d’Aiglun est marquée par le passage d'une colonne de la 36e division d’infanterie américaine, le , venant de Malijai et se portant en renfort d'une colonne secondaire stoppée à Digne-les-Bains, afin de prendre à revers la garnison allemande de la ville[46].

    Monuments aux morts de la commune d'Aiglun.

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée dans la commune sur 55 ha, pour la consommation locale. Une partie de la production était vendue à Digne. Cette culture a aujourd'hui disparu[47].

    Politique et administration

    Canton

    En 1793, la commune d'Aiglun est incluse dans le canton de Champtercier. En 1801, elle est rattachée au canton de Digne puis, en 1973, à celui de Digne-Ouest[1]. Depuis les élections ayant suivi la réforme de 2014, la commune fait partie du canton de Digne-les-Bains-2.

    Liste des maires

    La décision d'élection du maire est un acquis de la Révolution française, l’élection se fait au suffrage censitaire de 1790 à 1795, pour un mandat de 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maire élu, la commune désignant un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton. En 1799-1800, durant le Consulat, les maires sont nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). La Troisième République libéralise l'administration des communes, par la loi du 5 avril 1884 qui confirme celle du 4 mars 1882 : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

    Liste des maires successifs à partir de 1900
    Période Identité Étiquette Qualité
    20 mai 1900 1904. Joseph Bourrillon Cultivateur
    15 mai 1904 1912 Joseph Aillaud Cultivateur
    19 mai 1912 8 août 1913 (†) Édouard Bonifay
    2 novembre 1913 30 décembre 1914 Jean Mille Cultivateur
    x janvier 1915 Baptistin Banon
    13 février 1916 1918 Antoine Bourrillon Conseiller municipal faisant fonction
    29 décembre 1918 1929 Paul Arnoux Cultivateur
    19 mai 1929 1935 Albert Manent Cultivateur
    19 mai 1935 8 octobre 1938 Frédéric Juramy cultivateur
    1er novembre 1938 réélu mai 1945, novembre 1966 (†) Edmond Jugy[48] Sans étiquette, se présente en tant qu'ancien résistant
    Suppléant du candidat PSU
    aux élections législatives de 1962[49]
    Exploitant agricole
    janvier 1967 mars 2001 Julien Delaye Républicain
    mars 2001 mai 2020 Daniel Jugy[50] - [51] DVD[52] Retraité
    mai 2020 en cours Michel Audran[53] Ancien cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Aiglun était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant « la couverture intégrale du territoire par des EPCI à fiscalité propre »[54], la commune a fait partie, de 2013 à 2016, de la communauté de communes Asse Bléone Verdon.

    Depuis le , elle fait partie de la communauté d'agglomération Provence-Alpes.

    Budget et fiscalité

    Le budget municipal principal 2014 totalisait 258 000 euros d'investissement et 850 000 euros de fonctionnement[55].

    Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation 9,00 %8,08 %5,53 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties 21,00 %4,61 %14,49 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties 48,33 %6,00 %47,16 %8,85 %
    Taxe professionnelle 0,00 %32,98 %47,16 %8,85 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable. La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale).

    Budget et fiscalité 2019

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[56] :

    • total des produits de fonctionnement : 1 111 000 â‚¬, soit 772 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 760 000 â‚¬, soit 528 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 387 000 â‚¬, soit 269 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 1 217 000 â‚¬, soit 845 â‚¬ par habitant ;
    • endettement : €, soit € par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 9,00 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,00 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 48,33 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 710 â‚¬[57].

    Services publics

    La section aérienne départementale de la gendarmerie nationale est basée à Aiglun[58]. La caserne de sapeurs-pompiers la plus proche est située à Digne, à l'ouest de la commune, donc à quelques kilomètres d'Aiglun. Le service est assuré par 127 sapeurs-pompiers dont 12 sont professionnels[59].

    Population et société

    Démographie

    Ses habitants sont appelés les Aiglunais[7].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[61].

    En 2020, la commune comptait 1 420 habitants[Note 7], en augmentation de 4,72 % par rapport à 2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1765 1793 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    316313343340374360352345360
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    358349337325298293268259231
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    239220218187174158173251233
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1621743717131 0111 0381 1741 1931 352
    2017 2020 - - - - - - -
    1 4401 420-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1315 1471
    46 feux40 feux

    L’histoire démographique d’Aiglun, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1871. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1926, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851[63]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1960. Depuis, la population a crû très rapidement, pour dépasser largement son niveau du XIXe siècle.

    Enseignement

    • Enseignement primaire[64] : groupe scolaire Julien Delaye, en 2016, 120 élèves et 5 classes 2 classes de maternelle, 1 CP, 1 CE et 1 CM[65].
    • Enseignement secondaire : collège et lycées à Digne-les-Bains.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[66] :

    • Médecins à Aiglun, Mallemoisson, Barras,
    • Pharmacies à Mallemoisson, Malijai,
    • Centre hospitalier de Digne-les-Bains.
    • Le Centre des Carmes, fondé en 1935 par Marguerite et Paul Jouve devenu maison de retraite (100 lits) et centre de rééducation fonctionnelle (70 lits)[67].
    • Paul Jouve et Marguerite Jouve achètent le Château d'en bas, transformé par leurs soins plus tard en centre héliothérapique en 1935[68]. On y soigne la tuberculose osseuse. Le centre devient un pourvoyeur d'emploi majeur sur la commune. À la suite de la disparition progressive de la tuberculose, la clinique devient un centre de réhabilitation dans les années 1950. Après le décès de Paul Jouve en 1953, Marguerite Jouve en reprend la direction seule. Elle crée un centre de balnéothérapie avec le docteur Jean Crozes. En 1969, Daniel Jouve en reprend la direction. Il la transforme en centre chirurgical en 1971.

    Activités sportives et culturelles

    • Union sportive et culturelle d'Aiglun (USCA)
      • Football : l'US Aiglun créé en 1990 évolue actuellement en Promotion d'honneur B dans le district des Alpes. Le club est actuellement présidé par Christophe Vidussi. Le club est constitué de plusieurs catégories allant des U5-U6 jusqu'aux seniors masculins et féminins.
      • Gymnastique d'entretien
      • Yoga
      • Musculation
      • Cyclotourisme
      • Marche nordique
      • Danse orientale
      • École de musique (piano, solfège, clarinette et saxophone)
    • Association des Gais Lurons (seniors)[68]
    • Far West country danse[69]
    • Comité des Fêtes et de Bienfaisance créé en 1978 : 2 fêtes patronales et votives pour Pentecôte et début Septembre, Carnaval d'Antan, Lotos dont un au profit de la recherche contre le Cancer, soutien financier à la coopérative scolaire et au CCAS pour la journée des seniors, etc.
    • Association des amis du Vieil Aiglun : organisation d'activités culturelles à la chapelle du Vieil Aiglun (concerts, conférences, fête de la Sainte-Marie-Madeleine (le dimanche qui suit le 18 juillet).

    Médias

    La Provence est le quotidien régional le plus populaire à Aiglun. On trouve aussi l'hebdomadaire Haute Provence Info (HPI). Il existe aussi une chaîne de télévision locale, D!CI TV, disponible sur le canal no 31 de la TNT.

    Plusieurs radios locales et régionales émettent sur la commune dont notamment Durance FM, Alpes 1, Fréquence Mistral ou Radio Zinzine, une radio associative.

    Cultes

    • Culte catholique
      • église Sainte-Delphine (contemporaine)
    • Culte protestant
    • Culte musulman
      • Salle de réunion à Digne-les-Bains
    Vue panoramique de l'intérieur de l'église Sainte-Delphine.

    Fêtes

    • Fêtes d'Aiglun : concours de pétanque (longue), orchestre, manège, aïoli monstre du lundi midi, etc.[70]
      • Week-end de Pentecôte
      • Premier week-end de septembre

    Économie

    Aperçu général

    En 2013, la population active s'élevait à 602 personnes[71], dont 52 chômeurs[72]. Ces travailleurs sont majoritairement salariés (86,7 %)[73] et travaillent majoritairement hors de la commune (84,9 %)[73]. L'essentiel des actifs de la commune sont employés dans les services et l'administration (72,6 % en 2013)[74]. L'industrie et la construction emploient 27,4 % des actifs, et l’agriculture n'emploie aucun salarié[74].

    Au 1er janvier 2014, les entreprises implantées dans la commune sont principalement des commerces et des services (54 des 112 établissements), et des entreprises du secteur de la construction (25)[75].

    Agriculture

    Fin 2013, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 6 établissements différents[76].

    Le nombre d’exploitations n’a que peu augmenté dans les années 2000, passant de sept à huit en dix ans, dont quatre fermes de grandes cultures, des élevages ovins et des exploitations en polyculture[77]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile a augmenté, passant de 267 à 415 hectares, dont seulement 56 hectares de céréales, quasiment sans élevage[78]. Ce mouvement s’est poursuivi, la surface agricole utilisée doublant au cours des années 2000 pour passer à 886 ha[77].

    L’olivier n’était pas présent dans la commune au début du XIXe siècle. Actuellement, il occupe quelques surfaces restreintes, avec une oliveraie comptant moins de 1 000 pieds[79].

    Industrie

    Au fond de la photo, une petite zone artisanale, avec quelques hangars métalliques ; au premier plan, grand champ verdoyant et poteaux téléphoniques. En arrière-plan, des collines.
    Espace Bléone, principale zone artisanale d’Aiglun.

    En 2013, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 23 établissements différents, employant un total de 107 salariés[76].

    Deux des principaux employeurs de la commune relèvent de ce secteur :

    Activités de service

    En plongée : quelques bâtiments modernes proches d'un château moderne, à la jonction d'un pré et de forêts, au fond d'une vallée. Les pavillons résidentiels voisins occupent le quart inférieur droit de la photo.
    Centre des Carmes, à Aiglun.

    En 2013, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 54 établissements, auxquels s'ajoutent les 20 établissements administratifs et de services publics[76].

    D'après l'Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins de 1 touriste accueilli pour un habitant[82] et une capacité d'hébergement limitée[83].

    Enfin, les résidences secondaires sont tout à fait marginales dans le total des logements (moins de 3 %[74]).

    Le groupe Imbert Gestion Holding, qui a spécialisé la clinique des Carmes en centre de rééducation fonctionnelle[84] et EHPAD, est le plus gros employeur de la commune avec 135 salariés[85].

    Un marché bio se tient le mardi place Edmond-Jugy, ainsi que trois saisonnales (printemps, automne et marché de Noël)[86].

    Tourisme

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église romane Sainte Marie-Madeleine, dont la nef est datée de 1555[88], au Vieil Aiglun[89]. Sa construction emploie des techniques anachroniques :

    • portail en plein cintre ;
    • la nef est voûtée en berceau brisé ;
    • chÅ“ur à chevet plat, voûté plus bas que la nef[90].
    Elle contient un retable du XVIIe, monument historique inscrit au titre objet[91], d’un style archaïque[92].
    • Monuments d’Aiglun.
    • Façade nord de l’église Sainte-Marie-Madeleine, sans ouvertures, typique du style alpin.
      Façade nord de l’église Sainte-Marie-Madeleine, sans ouvertures, typique du style alpin.
    • Château d’Aiglun.
      Château d’Aiglun.
    • Chapelle du cimetière moderne.
      Chapelle du cimetière moderne.

    La chapelle Saint-Jean est sur le chemin de randonnée Saint-Jean, reliant le centre bourg au Vieil Aiglun. C’est probablement la première église paroissiale de la communauté, pendant le Haut-Moyen Âge[40], et elle a été abandonnée dans la seconde moitié du XIXe siècle[40].

    Une nouvelle église est construite en 1974, Sainte-Delphine. Le cimetière a été déplacé en périphérie du nouveau village[40].

    Le château d'Aiglun, à Villeneuve, du XVIIe siècle, est une grande maison rectangulaire dotée de tourelles à chaque angle. La clinique des Carmes y est installée en 1935. Au village, l’ancien château fort est à l’état de reliques[93].

    Dans le village, quelques maisons datent du XVIIe siècle[94].

    Monument aux morts[95] : Conflits commémorés : Guerre franco-allemande 1914-1918 - 1939-1945 - AFN-Algérie (1954-1962)[96].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean de Rochas acquiert, le , la juridiction sur le territoire et le château d’Aiglun auprès du roi René à Angers[97] - [98].
    • Jean de Rochas, fils du précédent, co-seigneur d'Aiglun, fait hommage le au roi René, à Tarascon[98]. Il est représentant de Digne aux États de Provence qui se réunissent le à Aix-en-Provence et scellent la réunion de la Provence à la France[99].
    • Mathieu Autric (1794-1868) : officier d’ordonnance de Napoléon Ier, a vécu et est enterré à Aiglun[100].
    • Paul Jouve (1894-1959), conseiller de la République, résistant et chirurgien et sa femme Marguerite Jouve, chirurgienne, qui ont fondé le centre des Carmes en 1935.
    • Flora Berger (1953-), conteuse et écrivaine régionale.

    Héraldique

    Aiglun
    Blason de Aiglun Blason
    D'azur à la fasce d'or chargée de trois aigles de sable[101].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Nombre de communes pour un climat donné et pourcentage par département sont définis sur la base du découpage territorial de 2009, qui a servi de canevas pour l’élaboration de la typologie climatique de 2010.
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    2. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
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    4. L'eau dans la commune
    5. Fiche de la Bléone sur le site du SANDRE
    6. La Bléone et ses principaux affluents (les Duyes, Le Galèbre, Le Bès, Le Bouinenc) et leurs ripisylves, ZNIEFF 930020054, site de l'INPN .
    7. Roger Brunet, « Cantons de Digne-les-Bains », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    11. « Station météofrance Saint-Auban - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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    13. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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    23. Réseau des lignes régulières de transports des Alpes-de-Haute-Provence
    24. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
    25. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 7 février 2012, consultée le 25 juin 2012
    26. Préfecture, DDRM, p. 37
    27. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, op. cit., p. 95
    28. Préfecture, DDRM, p. 80
    29. Préfecture, DDRM, p. 81
    30. Dicrim d’Aiglun, base Dicrim, consultée le 25 juin 2011
    31. BRGM, « fiche 40176 », Sisfrance, consulté le 25 juin 2012
    32. BRGM, « fiche 40176 », Sisfrance, consulté le 5 juillet 2012
    33. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 62
    34. Dans les textes.
    35. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 39-40
    36. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., § 2725, p 173
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    38. Super User, « Historique », sur www.commune-aiglun04.fr (consulté le )
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    41. Daniel Thiery, « Essai de datation », Archeo Provence, publié le 7 février 2012, consulté le 25 juin 2012
    42. Thierry Pécout, « Noblesse provençale et pouvoir comtal », Rives nord-méditerranéennes, Aspects du pouvoir seigneurial de la Catalogne à l'Italie (IXe – XIVe siècles), mis en ligne le 22 juillet 2005. Consulté le 26 janvier 2008
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    45. Labadie, op. cit., p. 11.
    46. Henri Julien (directeur de publication), Guide du débarquement de Provence, 15 août 1944, Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, 1994, (ISBN 2-909800-68-7), p. 126
    47. André de Réparaz, op. cit., p. 56 et 59
    48. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
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    72. Insee, Dossier local, p. 8
    73. Insee, Dossier local, p. 7
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    78. Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio)
    79. Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 58
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    82. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6
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    84. site officiel
    85. « Histoire », sur centredescarmes.com (consulté le ).
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    87. Géoparc de Haute Provence
    88. Collier 1986, p. 151.
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    90. Collier 1986, p. 180.
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    92. Collier 1986, p. 477.
    93. Collier 1986, p. 258.
    94. Collier 1986, p. 362.
    95. Monument aux morts
    96. Monuments aux morts - Alpes-de-Haute-Provence
    97. Albert de Rochas d’Aiglun, « Notice généalogique sur la branche de la famille de Rochas établie Valensole », Annales de Basses-Alpes, t. 13, 1907-1908.
    98. Page personnelle sur la famille de Rochas.
    99. Maurice Agulhon & Noël Coulet, Histoire de la Provence, Paris, Puf, coll. « Que sais-je ? », no 149.
    100. Bertrand Beyern, Guide des tombes d'hommes célèbres, Le Cherche Midi, (ISBN 9782749121697, lire en ligne), p. 17
    101. Louis de Bresc Armorial des communes de Provence 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994
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