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Agassac

Agassac est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.

Agassac
Agassac
Vue générale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Saint-Gaudens
Intercommunalité Communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges
Maire
Mandat
Serge Ané
2020-2026
Code postal 31230
Code commune 31001
Démographie
Gentilé Agassacois
Population
municipale
120 hab. (2020 en augmentation de 7,14 % par rapport à 2014)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 22′ 20″ nord, 0° 53′ 18″ est
Altitude Min. 197 m
Max. 336 m
Superficie 9,58 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cazères
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Agassac
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Agassac
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Agassac

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aussoue et par divers autres petits cours d'eau.

    Agassac est une commune rurale qui compte 120 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 531 habitants en 1856. Ses habitants sont appelés les Agassaçois ou Agassaçoises.

    Géographie

    Localisation

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    La commune d'Agassac se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 52 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 32 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 24 km de Cazères[3], bureau centralisateur du canton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de L'Isle-en-Dodon[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Castelgaillard (2,1 km), Martisserre (2,4 km), Coueilles (2,4 km), Riolas (3,4 km), Mauvezin (3,5 km), Ambax (3,8 km), Frontignan-Savès (3,9 km), Mirambeau (3,9 km).

    Sur le plan historique et culturel, Agassac fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].

    Les communes limitrophes sont Martisserre, Castelgaillard, Coueilles, L'Isle-en-Dodon et Mauvezin.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier d'Agassac.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par l'Aussoue, le ruisseau de Ladère, le ruisseau du Sot et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    L'Aussoue, d'une longueur totale de 33,7 km, prend sa source dans la commune de Lilhac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Save à Labastide-Savès, après avoir traversé 16 communes[9].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 759 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Muret-Lherm », sur la commune de Lherm, mise en service en 1996[15] et qui se trouve à 28 km à vol d'oiseau[16] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 606,3 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, dans le département du Gers, mise en service en 1985 et à 39 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[19] à 13,5 °C pour 1991-2020[20].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[21] - [22] - [23].

    Urbanisme

    Typologie

    Agassac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [24] - [I 2] - [25]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,6 %), terres arables (37,3 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), forêts (4,2 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies de communication et transports

    Accès par les lignes 42 et 65 du réseau Arc-en-Ciel, sur la commune voisine de L'Isle-en-Dodon.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Agassac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aussoue. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[29] - [27].

    Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Agassac est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Petites Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[30] - [31]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Agassac.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 69 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 69 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[27].

    Toponymie

    Le nom du village d'Agassac, comme tous les noms de village qui se terminent par -ac est d'origine gauloise ou gallo-romaine, cette terminaison est issue du suffixe d'origine gauloise -acum. Le premier élément Agass- représente le nom de personne latin Acatius[34].

    Histoire

    Antiquité romaine

    Il existe plusieurs vestiges gallo-romains à Agassac comme la « pierre blanche », visible à la mairie d'Agassac, et deux têtes masculines trouvées sur Agassac mais à proximité des limites de Coueilles et qui sont aujourd'hui dans des collections privées.

    Moyen Âge

    Au début du Moyen Âge, une première paroisse semble s'être constituée au lieudit Saint-Martin, les traces d'un cimetière (ossements, pierres tombales) ont été trouvées par les agriculteurs en labourant. Aux XIe et XIIe siècles, une seigneurie d'Agassac se constitue autour de la motte féodale existante encore aujourd'hui. Cette seigneurie était vassale de la châtellenie de Samatan puisqu'un document d'archives atteste qu'en l'an 1201, Jehan, Vital, Raimond et Arnaud d'Agassac rendent hommage à leur suzerain à Samatan. Ceci prouve l'origine savésienne d'Agassac.

    Au XIVe siècle, Agassac passe de la châtellenie de Samatan à celle de l'Isle-en-Dodon. Ceci était possible puisque depuis l'an 1120, la châtellenie de Samatan était devenue commingeoise à la suite du mariage de Diaz de Muret fille de Godefroy, Raimond de Muret, de Savès et de Samatan avec le comte de Comminges Bernard Ier. Diaz de Muret apportait en dot à son mari les châtellenies de Muret et Samatan. Du point de vue religieux, Agassac dépendait de l'archevêché de Toulouse et, lorsque, au XIVe siècle, le pape Jean XXII fera de Lombez un évêché, Agassac fera partie du diocèse de Lombez et cela durera jusqu'en 1791.

    L'église d'Agassac, quant à elle est d'origine romane mais elle a été remaniée au cours des siècles et, hormis un remarquable appareillage des murs en pierres de taille, il ne reste de roman qu'une porte avec un encadrement en plein cintre côté route. Au XIIIe siècle, les « Hospitaliers de Saint-Jean, futurs Chevaliers de Malte » fondent une sauveté à Agassac, d'ailleurs, sur le mur sud-est de l'église, côté route, on peut voir une pierre sur laquelle est sculptée une croix hospitalière ou croix de Malte à huit pointes.

    Il y eut aussi, au cours du Moyen Âge un couvent de femmes, vraisemblablement à l'actuel cimetière situé dans un quartier qui était appelé autrefois quartier Nôtre-Dame (l'église d'Agassac est d'ailleurs placée sous le patronage de la nativité de Nôtre Dame).

    Période Moderne

    La commune actuelle est en fait, formée de trois anciens terroirs. Celui du village entre l'Aussoue et la Ladère dominé par la motte féodale, à l'ouest, entre la Ladère et l'Espienne était le terroir de Bouillac possédé par des familles nobles jusqu'en 1851. Les dernières familles nobles de Bouillac ayant été les de Cazassus puis les Dencausse de Ganties. Cette dernière sera contrainte de vendre son domaine à la suite de l'abolition du droit d'aînesse. Enfin, sur la rive droite de l'Aussoue était le terroir de Joncet. Il y avait dans cette partie de la commune une chapelle qui fut certainement détruite sous la Révolution mais qui est encore évoquée par le nom d'un quartier, Capéron qui signifie, petite chapelle.

    Période contemporaine

    La commune d'Agassac a connu jusqu'au XXe siècle une activité artisanale intense. Il reste encore, de cette époque, deux fours à tuiles, l'un d'eux étant visible à l'entrée sud du village. Il y avait aussi un moulin à eau (4) sur l'Aussoue qui a cessé de tourner vers 1900 et un moulin à vent à Bouillac. Il reste une meule (visible à Bouillac, collection privée).

    Il y avait aussi à Agassac une forge banale qui est signalée par un acte datant de 1527, acte par lequel Guillaume de Carsalade fait l'acquisition de la coseigneurie d'Agassac avec sa forge banale. Le bâtiment existe toujours avec, à l'intérieur, le bac de trempage du forgeron creusé dans une énorme pierre d'un seul bloc.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[35] - [36].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Cœur et Coteaux de Comminges et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, Agassac faisait partie de l'ex-canton de L'Isle-en-Dodon) et avant le de la communauté de communes des Portes du Comminges.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1965 1977 Robert Ducos
    mars 1977 1989 Denis Latapie
    mars 1989 2001 Christian Piques
    mars 2001 2005 Christian Larrieu
    2005 2020 Victoria Lacoste DVG Retraitée de la fonction publique
    2020 en cours Serge Ané

    Agassac compte onze conseillers municipaux et deux adjoints au maire.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38]. En 2020, la commune comptait 120 habitants[Note 6], en augmentation de 7,14 % par rapport à 2014 (Haute-Garonne : +7,44 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    354350300386441471501528528
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    531518498470443440432439402
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    403349350285272254244212202
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    199181142119130121123115115
    2020 - - - - - - - -
    120--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[41] 1975[41] 1982[41] 1990[41] 1999[41] 2006[42] 2009[43] 2013[44]
    Rang de la commune dans le département 393 453 510 409 426 446 456 469
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 5]13,7 %9,5 %10 %
    Département[I 6]7,7 %9,6 %9,3 %
    France entière[I 7]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 84 personnes, parmi lesquelles on compte 68,7 % d'actifs (58,8 % ayant un emploi et 10 % de chômeurs) et 31,3 % d'inactifs[Note 7] - [I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 8]. Elle compte 22 emplois en 2018, contre 28 en 2013 et 26 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 49, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,6 %[I 9].

    Sur ces 49 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 19 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 76,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,3 % les transports en commun, 4,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

    Activités hors agriculture

    9 établissements[Note 8] sont implantés à Agassac au [I 12]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 44,4 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 9 entreprises implantées à Agassac), contre 25,9 % au niveau départemental[I 13].

    Agriculture

    La commune est dans les « Coteaux de Gascogne », une petite région agricole occupant le centre-nord du département de la Haute-Garonne[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations22161415
    SAU[Note 10] (ha)616837717799

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 22 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 16 en 2000 puis à 14 en 2010[47] et enfin à 15 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 32 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[48] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 616 ha en 1988 à 799 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 28 à 53 ha[47].

    Vie pratique

    Associations

    L'« Association pour la sauvegarde du patrimoine d'Agassac » (Aspa) a été fondée en 2003 pour sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine communal. Elle regroupe une cinquantaine d'adhérents, participe aux journées du patrimoine (3e dimanche de septembre) et organise une randonnée pédestre le jour du 14 juillet.

    Enseignement

    Le village dispose d'une école primaire en classe unique qui accueille les élèves de la maternelle au CM2. Elle reçoit des élèves de villages voisins ne disposant plus d'école.

    Activités sportives

    La commune d'Agassac dispose d'un court de tennis et de plusieurs kilomètres de chemin de randonnée.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La pierre blanche : bas-relief gallo-romain en marbre de Saint-Béat représentant la déesse celte Épona.
    • La motte féodale : motte castrale au point le plus élevé du village qui offre une vue imprenable tant en direction du Bas-Savès qu'en direction des Pyrénées.
    • Le four à tuiles médiéval : ancien four tuilier visible à l'entrée sud du village.
    • Le puits de Saint-Adoure : puits creusé en 1811 dans un hameau de Brassiers situé à proximité du château de Bouillac où vivait à l'époque, le baron Jean Louis Dencausse de Ganties, officier de cavalerie, ancien garde du corps du roi d'Espagne[49].
    • La stèle « maçonnique » : L'origine de ce monument, érigé sur la place du village, n'est pas exactement connue. L'ensemble de son symbolisme est chrétien, mais le triangle rayonnant placé au centre de la croix n'a pas la forme équilatérale habituelle dans le symbolisme catholique. Il pourrait donc être d'origine maçonnique[50]. Sur l'un de ses faces, l'œil encadré dans un triangle, typique de la Franc-maçonnerie, regarde vers l'église.
    • L'église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge.
    • La motte castrale.
      La motte castrale.
    • Stèle « maçonnique » devant l'église.
      Stèle « maçonnique » devant l'église.
    • Stèle « maçonnique », détail.
      Stèle « maçonnique », détail.
    • Stèle « maçonnique », face tournée vers l'église.
      Stèle « maçonnique », face tournée vers l'église.
    • Le four à tuiles.
      Le four à tuiles.
    • La « pierre blanche ».
      La « pierre blanche ».

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le Patrimoine des Communes de la Haute-Garonne. Flohic Editions, volume 1, Paris 2000, (ISBN 2-84234-081-7), p. 767–769.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Agassac » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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