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14e rĂ©giment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste

Le 14e régiment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste (14e RISLP) est un régiment de l'Armée de terre française. Le 14e régiment d'infanterie est créé sous la Révolution à partir du régiment de Forez, un régiment français d'Ancien Régime. En 1951, l'unité devient un régiment parachutiste. L'unité est depuis les années 1970 un régiment de soutien.

14e régiment d’infanterie et de soutien logistique parachutiste
Image illustrative de l’article 14e régiment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste
Insigne régimentaire du 14e RISLP.

Création 1584
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type RĂ©giment du train parachutiste
RĂ´le Soutien
Fait partie de Commandement de la logistique
Garnison Toulouse
Ancienne dénomination 14e régiment d'infanterie
14e régiment d'infanterie parachutistes de choc
14e régiment de chasseurs parachutistes
14e régiment de commandement et de transmissions parachutiste
14e régiment parachutiste de commandement et de soutien
Devise Brave 14, unis comme au front
Inscriptions
sur l’emblème
Rivoli
Austerlitz
Eylau
SĂ©bastopol
Champagne
Les Monts
Picardie
La Marne
Fourragères Aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918
DĂ©corations Croix de guerre 1914-1918
(deux palmes et
une Ă©toile d'argent)

Création et différentes dénominations

  • 1584 : formation des bandes de Montferrat ;
  • : crĂ©ation du rĂ©giment de NĂ©restang Ă  partir des bandes de Montferrat ;
  • 1611 : renommĂ© rĂ©giment de Chappes ;
  • 1631 : renommĂ© rĂ©giment de NĂ©restang ;
  • 1646 : renommĂ© rĂ©giment de Sainte-Mesme ;
  • 1661 : renommĂ© rĂ©giment de Silly ;
  • 1667 : renommĂ© rĂ©giment de Castelnau ;
  • 1673 : renommĂ© rĂ©giment de Bourbonnais ;
  • 1776 : le rĂ©giment de Bourbonnais est dĂ©doublĂ©.
    Les 2e et 4e bataillons conservent le titre, les drapeaux et le costume du régiment de Bourbonnais.
    Les 1er et 3e bataillons forment le régiment de Forez ;
  • 1er janvier 1791 : tous les rĂ©giments prennent un nom composĂ© du nom de leur arme avec un numĂ©ro d’ordre donnĂ© selon leur anciennetĂ©. Le rĂ©giment de Forez devient le 14e rĂ©giment d'infanterie de ligne ci-devant Forez ;
  • 1793 : lors du premier amalgame, la 14e demi-brigade de première formation Ă©tait formĂ©e du 1er bataillon du 14e rĂ©giment d'infanterie (ci-devant Forez) - la 28e demi-brigade de première formation Ă©tait formĂ©e de 2e bataillon du 7e rĂ©giment d'infanterie (ci-devant Champagne), du 1er bataillon de volontaires du Gard et du 2e bataillon de volontaires du Gard.
  • 1796 : reformĂ© en tant que 14e demi-brigade de deuxième formation ;
  • 1803 : renommĂ©e 14e rĂ©giment d’infanterie de ligne ;
  • 1815 : il est licenciĂ© lors de la Seconde Restauration ;
  • 1816 : crĂ©ation de la lĂ©gion de l'Eure ;
  • 1820 : 14e rĂ©giment d'infanterie de ligne ;
  • 1854 : il prend le nom de 14e rĂ©giment d’infanterie et tient garnison Ă  Brive ;
  • 1870 : crĂ©ation du 14e rĂ©giment de marche formĂ© Ă  partir des 4e bataillons des 55e, 67e et 100e RI ;
  • 1870 : donne naissance au 114e rĂ©giment d'infanterie ;
  • 1875 : 14e rĂ©giment d’infanterie de ligne ; Ă  Limoges
  • 1914 : donne naissance au 214e rĂ©giment d’infanterie ;
  • 1940 : il fait partie de la 36e division d’infanterie avec le 18e RI de Pau et le 57e RI de Bordeaux[1]. La 36e DI est affectĂ©e Ă  la rĂ©serve du GQG. StationnĂ©e Ă  Bar-sur-Aube au , elle se positionne sur l'Aisne le 16[2]. La division est attaquĂ©e de front le et recule pied Ă  pied. Elle achève sa campagne avec la reddition des unitĂ©s françaises du GA2 encerclĂ©es en Alsace.
  • 22 juin 1940 : Le rĂ©giment est dissous[3].
  • 1944 : le 14e rĂ©giment d'infanterie est recrĂ©Ă©
  • 1946 : devient le 14e bataillon d'infanterie
  • 1951 : le 14e bataillon d'infanterie devient le 14e rĂ©giment d'infanterie parachutistes de choc (14e RIPC). Il a la garde du drapeau du 14e rĂ©giment d’infanterie de ligne ;
  • 1953 : le 14e RIPC est rebaptisĂ© 14e demi-brigade d’infanterie parachutiste (14e DBIP) comportant deux bataillons (19e bataillon de parachutistes algĂ©riens et 35e bataillon de tirailleurs algĂ©riens) ;
  • 1956 : la 14e DBIP devient le 14e rĂ©giment de chasseurs parachutistes (14e RCP) ;
  • 1962 : dissolution ;
  • 1965 : crĂ©ation de la 1re compagnie du 14e RI
  • 1977 : recrĂ©ation sous le nom de 14e rĂ©giment de commandement et de transmissions parachutiste (14e RCTP) ;
  • : renommĂ© 14e rĂ©giment parachutiste de commandement et de soutien (14e RPCS) ;
  • 1999 : dissolution du rĂ©giment ;
  • 2018 : recrĂ©ation sous le nom de 14e rĂ©giment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste (14e RISLP) Ă  partir du rĂ©giment de soutien du combattant.

Colonels et chefs de brigade

  • ANCIEN REGIME
    1595 : Montluc 1603 : Balagny 1612 : Rambures 1627 : Rambures 1633 : Rambures 1642 : Rambures 1671 : Rambures 1676 : Feuquieres 1689 : Feuquieres 1700 : Leuville 1718 : Richelieu 1738 : Rohan Chabot 1745 : Crillon 1746 : La tour du Pin 1761 : Boisgelin 1764 : Crenolle 1780 : Bartillat 1788 : Boisgelin 1788 : Castelanne
  • REVOLUTION- 1er EMPIRE
    1791 : Colonel de Myon
  • 1791 : Louis Maximilien François Hinnisdal de Fumal - colonel (*)
  • 1792 : Jean-Baptiste Marie Charles Meusnier de la Place - colonel (**)
  • 1792 : Antoine Nicolas Collier de la Marlière - colonel (**)
  • 1792 : Pierre Nicolas Merle-Beaulieu - colonel (*)
  • 1795 : Antoine François Brenier-Montmorand - chef de brigade
  • 1795 : Charles Dauriere - chef de brigade
  • 1797 : Porra - chef de brigade
  • 1797 : Jean-Gabriel Marchand - chef de brigade (**)
  • 1797 : Jean-Claude Moreau - chef de brigade (*)
  • 1803 : Jacques Francois Marc Mazas - colonel
  • 1805 : Charles Joseph Louis Marie Savary - colonel
  • 1806 : Jean-Francois Henriod - colonel (*)
  • 1810 : Étienne Estève - colonel (*)
  • 1814 : Thomas-Robert Bugeaud de la Piconnerie - colonel
  • 1815 : Louis Marion Jacquet - colonel
  • 1830 : le Vle. de la Forest d'Armaille - colonel
  • 1848 : Alexandre De Bellegarde De La Plaine
  • 1851 : Ernest FrĂ©dĂ©ric RaphaĂ«l de Negrier - colonel (*)
  • 1859 : Duplessis - colonel
  • 1870 : Louvent - colonel
  • 1870 : Doussot - colonel
  • 1870 : Vanche - lieutenant-colonel
  • - : colonel Logerot
  • 1872 : Colonel Lacarcet
  • 1873 : Colonel Bernier
  • ...
  • 1881 : Colonel Lamorelle
  • 1876-1881 : Édouard Billot - colonel
  • ...1885 : Colonel Billot
  • - : Pierre Peslin - colonel (*)
  • 1910 : Colonel Huc.
  • - : Marie Victor Eugène Savatier - colonel (**)
  • 1914 : Colonel Savatier- Lieutenant-colonel Reynes - Chef de bataillon Bastien - Lieutenant-colonel de Rieucourt
  • 1917 : Passerieux - lieutenant-colonel
  • 1918 : Allehaut - lieutenant-colonel
  • 1918 : Berenguier - lieutenant-colonel
  • 1938 : Pfister - colonel[4]
  • 1939 : Beker - colonel... 1940 : Colonel Becker 1945 : Lieutenant-colonel Lique - Colonel Harry
  • 1946 : Chef de bataillon Rieutord - Chef de bataillon Morel
  • 1947 : Chef de bataillon Bergue
  • 1949 : Chef de bataillon Lesur
  • Ă  : Lieutenant-colonel Georges BergĂ©
  • 1953 : Lieutenant-colonel de Rocquigny du Fayel
  • 1955 : Colonel Autran
  • Ă  : Colonel Emile Autrand
  • Ă  : Lieutenant-colonel Paul Ollion
  • Ă  : Lieutenant-colonel Jean Renon
  • Ă  : Lieutenant-colonel Pierre Lecomte
  • juin 1961 Ă  dĂ©cembre 1962 : Lieutenant-Colonel Dangoumeau 
  • 1977-1979 : Colonel Retat
  • 1979-1981 : Colonel Colot
  • 1981-1983 : Colonel Ibos
  • 1983 : Colonel Ribière
  • 1985-1987 : Colonel Chagnard
  • 1987-1990 : Colonel Farbos
  • 1990-1992 : Colonel BrĂ»lĂ©
  • 1992-1995 : Colonel Zammit
  • 1995 : Colonel Duhar
  • 1997-1999 : Colonel Pezet
  • : dissolution du rĂ©giment
  • 2018-2019: Colonel Friedrich
  • 2019-2022 : colonel GuĂ©lĂ©
  • 2022- : colonel Katona

(*) Ces officiers sont devenus par la suite généraux de brigade.
(**) Ces officiers sont devenus par la suite généraux de division.

colonels tués ou blessés commandant le 14e régiment d’infanterie de ligne :

  • chef de brigade Moreau blessĂ© le .
  • colonel Mazas tuĂ© le lors de la bataille d'Austerlitz.
  • colonel Savary tuĂ© le .
  • colonel Henriod blessĂ© le et le .

Officiers tués ou blessés en servant au 14e régiment d’infanterie de ligne sous l'Empire(1804-1815) :

  • officiers tuĂ©s : 65
  • officiers morts de leurs blessures : 17
  • officiers blessĂ©s : 149

Historique des garnisons, combats et bataille du 14e RI

Ancien RĂ©gime

Détachements envoyés en Inde et au Sénégal lors de la guerre d'indépendance américaine.

Guerres de la RĂ©volution et de l'Empire

  • Drapeau du 1er bataillon du 14e rĂ©giment d'infanterie de ligne de 1791 Ă  1793
    Drapeau du 1er bataillon du 14e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793
  • Drapeau du 2e bataillon du 14e rĂ©giment d'infanterie de ligne de 1791 Ă  1793
    Drapeau du 2e bataillon du 14e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793

°1790 à la Martinique, prend le parti de la Révolution

  • Drapeau du 1er bataillon du 14e rĂ©giment d'infanterie de ligne de 1793 Ă  1804
    Drapeau du 1er bataillon du 14e régiment d'infanterie de ligne de 1793 à 1804
  • Drapeau du 2e bataillon du 14e rĂ©giment d'infanterie de ligne de 1793 Ă  1804
    Drapeau du 2e bataillon du 14e régiment d'infanterie de ligne de 1793 à 1804
  • Drapeau modèle de 1804 (avers)
    Drapeau modèle de 1804 (avers)
  • Drapeau modèle de 1804 (revers)
    Drapeau modèle de 1804 (revers)

- dans la 2e brigade (Thiébault), division de Saint-Hilaire, 4e corps d'armée (Soult)

- 2 bataillons dans la brigade du général Pierre Lapisse, division du général Jacques Desjardins du 7e corps d'armée commandé par le maréchal Augereau

- 3 bataillons dans la 1re brigade du général Joseph Jean-Baptiste Albert, division du général Jacques Desjardins du 7e corps d'armée commandé par le maréchal Augereau

- 2 bataillons dans la 1re brigade du général de brigade Jacques-Lazare Savattier de Candras, division de Saint-Hilaire, 4e corps d’armée (Soult)

  • 1808-1814 : Campagne d'Espagne
  • 1808 : Tudela
  • 1809 : Monzon, Alcanz et Maria-de-Huerve
  • 1810 : Astorga
  • 1811 : Tortosa et Tarragone
  • Drapeau modèle de 1812 (avers)
    Drapeau modèle de 1812 (avers)
  • Drapeau modèle de 1812 (revers)
    Drapeau modèle de 1812 (revers)
  • 1812 : prise d'Urgal.
  • 1813 : Biar, Castalla et Ordal.
  • 1813 : 3e bataillon (affectĂ© au 16e rĂ©giment provisoire) Ă  LĂĽtzen, Bautzen, Dresde et Wachau.
  • 1813 : 4e bataillon (10e corps) Ă  Dantzig.
  • 1814 : 5e bataillon, dit de dĂ©pĂ´t, Ă  Arcis-sur-Aube
  • Drapeau modèle de 1815 (avers)
    Drapeau modèle de 1815 (avers)
  • 1815 : 1er et 2e bataillons (armĂ©e des Alpes du marĂ©chal Suchet) Ă  Conflans-L'HĂ´pital.

1815 Ă  1848

  • 1830 : Une ordonnance du crĂ©Ă© le 4e bataillon et porte le rĂ©giment, complet, Ă  3 000 hommes[6].
  • Drapeau de 1830 Ă  1848 (avers)
    Drapeau de 1830 Ă  1848 (avers)
1830
  • DĂ©barquement Ă  Sidi Ferruch le
  • Bataille de Staoueli le
  • Combat au camp de Dely Ibrahim et Sidi Kalef du 24 au
  • Siège et prise d'Alger du au
  • du 17 au le 1er bataillon fait partie de l'expĂ©dition de l'Atlas : Blida, Medeha, col de MouzaĂŻa
  • Deuxième expĂ©dition de MĂ©dĂ©ha dĂ©but dĂ©cembre
  • rentre en France fin
  • Ă  Paris en 1848
  • Drapeau de 1848 Ă  1852 (avers)
    Drapeau de 1848 Ă  1852 (avers)

RĂ©pression pendant les Trois Glorieuses.

Second Empire

  • Drapeau de 1852 Ă  1854 (avers)
    Drapeau de 1852 Ă  1854 (avers)
KĂ©pi d'infanterie de ligne

Au , le 14e régiment d'infanterie fait partie de l'armée du Rhin.

Avec le 9e régiment d'infanterie du colonel Roux, le 14e forme la 1re brigade aux ordres du général Noël (puis Archinard). Cette 1re brigade avec la 2e brigade du général Maurice, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 2e Division d'Infanterie commandée par le général de division Bisson. Cette division d'infanterie évolue au sein du 6e Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le maréchal Certain-Canrobert.

  • - Camp de Châlons.
  • - Voie ferrĂ©e coupĂ©e entre Nancy et Metz, le 14e ne peut pas rejoindre le 6e corps.

Au , le 14e régiment d'infanterie fait partie de l'armée de Châlons.

Avec le 20e régiment d'infanterie du colonel de la Guigneraye et le 31e régiment d'infanterie du colonel Sautereau, le 14e forme la 2e brigade aux ordres du général Louvent. Cette 2e brigade avec la 1re brigade du général Marquisan, trois batteries de 4 plus une de 12 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 2e Division d'Infanterie commandée par le général de division Lacretelle. Cette division d'infanterie évolue au sein du 12e Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le général de division Lebrun.

  • 23 au - Marche vers l'est.
  • - Passage de la Meuse Ă  Mouzon. Bataille de Beaumont.
  • - Sur les hauteurs de la rive droite de la Givonne, du château de Monvillers Ă  Daigny. Bataille de Sedan

1870 Ă  1914

Première Guerre mondiale

Rattachements:

1914

1915

1916

, Verdun, Souville, Bois de Vaux.

1917

1918

1919

Le régiment s'installe à Toulouse.

Entre-deux-guerres

Construction du monument aux morts des 14e et 214e RI en 1938.


  • L'avenue du 14e RI, rĂ©giment de tradition de Toulouse
    L'avenue du 14e RI, régiment de tradition de Toulouse
  • Le monument tel qu'il subsiste encore aujourd'hui Ă  l'emplacement de ce qui Ă©tait la caserne Niel
    Le monument tel qu'il subsiste encore aujourd'hui Ă  l'emplacement de ce qui Ă©tait la caserne Niel
  • Et ... le GĂ©nĂ©ral PĂ©tain.
    Et ... le Général Pétain.

Seconde Guerre mondiale

En , il appartient à la 36e division d’infanterie. Stationné sur la ligne Maginot, le régiment est anéanti par les bombardements allemands le . Ses hommes brûlent leur drapeau afin de ne pas le laisser aux mains de l'ennemi.

Après 1945 à nos jours

  • Insigne de bĂ©ret parachutiste mĂ©tro.
    Insigne de béret parachutiste métro.
  • Brevet parachutiste de l'armĂ©e française.
    Brevet parachutiste de l'armée française.
  • 11e brigade parachutiste
    11e brigade parachutiste

Le régiment renait en 1945 à partir des maquis toulousains.

Le , le 14e bataillon d'infanterie est transformé en 14e régiment d'infanterie parachutiste de choc (14e RIPC) avec son état-major et le 2e bataillon à la caserne Niel de Toulouse, le 1er bataillon (ex 1er bataillon parachutiste de choc) à Montauban.
En 1953, le 14e RIPC incorpore des FSNA (Français de Souche Nord-Africaine) et les deux bataillons sont transformés en unités de tirailleurs algériens, le 1er devient le 19e Bataillon de Tirailleurs Algériens et le second le 35e Bataillon de Tirailleurs Algériens.
Le , le 14e RIPC est rebaptisé 14e demi-brigade d'infanterie dont tout le personnel est breveté parachutiste.

Guerre d'Algérie

Le 14e régiment de chasseurs parachutistes (14e RCP) est créé le à Toulouse à partir de la 14e DBI (14e demi-brigade d'infanterie) et du 35e BTA (35e bataillon de tirailleurs algériens). Intégré à la 25e division parachutiste du général Gilles, il débarque le 26 du même mois à Oran.

Le régiment va s'illustrer tout au long de la guerre d'Algérie et notamment lors de la bataille des Frontières de janvier à [7].

Le , le 14e RCP est dissous pour s'être impliqué dans le putsch des généraux[8] et ses effectifs sont réparties dans les unités du corps d'armée de Constantine. Après le et jusqu'à , le centre d'instruction du 14e RCP basé à la caserne Niel à Toulouse a continué à fonctionner sous les ordres du Lieutenant-colonel Lafontaine, puis du Lieutenant-colonel Dangoumau.

Combats de la guerre d'Algérie : au Merkala, au Mir El Djebel, au djebel Amour, djebel Grouz. De février à : bataille des frontières, : djebel M'Zouzia, : djebel Bou Torkma, : djebel M'Zouzi, : djebel Aurès, : djebel Tafraout, : djebel Azreg (Ich Aziza en Chaoui), : Oued Kebir. Pertes du 14e RCP en Algérie 7 officiers, 18 sous-officiers, 95 caporaux et chasseurs tués. 18 officiers, 251 sous-officiers, caporaux et chasseurs blessés.

1965 Ă  1977

La 14e compagnie divisionnaire de Toulouse reçoit la garde du drapeau du 14e régiment d'infanterie.

  • Drapeau du rĂ©giment (avers)
    Drapeau du régiment (avers)
  • Drapeau du rĂ©giment (revers)
    Drapeau du régiment (revers)

De 1977 Ă  1999

Le 14e régiment de commandement et de transmissions parachutiste est créé le à partir de la 14e compagnie divisionnaire et du 61e bataillon de commandement et de transmissions. Il devient le 14e régiment parachutiste de commandement et de soutien le .

Durant cette période il est l'unité de soutien de la 11e division parachutiste et participe à plusieurs opérations :

Il est composé d'un escadron de commandement, d'un escadron de circulation et de transport, d'un groupement d'instruction, d'un groupement d'intendance, d'une compagnie de transmissions parachutiste, d'un groupement de réparation du matériel à Tarbes, de la musique de la 11e DP. En 1983 - 1984 le DIPF était rattaché au 14e RPCS, son lieu de garnison était Toulouse caserne Balma pour l'instruction et Niel pour le cantonnement.

Avec la fin du service militaire et la professionnalisation de l'Armée de terre à partir de 1997, le 14e RPCS est dissous en 1999[9]. Sa 14e compagnie de transmissions parachutiste donne alors naissance à la 11e compagnie de commandement et de transmissions parachutiste tandis que ses deux compagnies de maintenance parachutistes sont rattachées au 3e régiment du matériel.

Depuis 2018

Le régiment est recréé le à Toulouse. Sur décision du chef d'état-major de l'Armée de terre, le régiment de soutien du combattant est transformé en régiment à vocation aéroportée et prend l'appellation de 14e régiment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste.

Le 14e RISLP est stationné au quartier Pradère, 102 chemin de Gabardie à Toulouse, et fait partie du commandement de la logistique.

RĂ©giment au format 1 000 hommes, il est composĂ© de 7 unitĂ©s Ă©lĂ©mentaires :

  • 5 compagnies de soutien du combattant ;
  • 1 compagnie de commandement et de logistique ;
  • 1 compagnie de rĂ©serve ;

La composante aéroportée du régiment est constituée d'un état-major tactique et d'une compagnie de soutien du combattant (la 2e) dont les membres sont brevetés parachutistes[10].

Le 14e RISLP est spécialisé dans la logistique de « soutien du combattant » (SDC). Le domaine « soutien du combattant » consiste à fournir l’ensemble des matériels nécessaires à la vie en campagne des forces déployées, l’objectif étant de retrouver sur le terrain un certain niveau de confort dans l’organisation d’une base avancée, d’un camp… Il s’agit donc de délivrer aux soldats en opérations de quoi se nourrir, se loger, se chauffer, se laver, boire et se protéger. Le 14e RISLP est un régiment unique dans son domaine au sein de l’Armée de Terre.

Afin de permettre d’organiser la vie quotidienne d’un camp en métropole ou dans le monde, le 14e RISLP dispose d’un éventail de matériels mobiles (transportables par voie routière, maritime ou aérienne) tels que :

  • des vĂ©hicules de transport de dernière gĂ©nĂ©ration (PPLOG) ;
  • des vĂ©hicules blindĂ©s (PVP) ;
  • des remorques tractĂ©es (douches, cuisines, laveries...) ;
  • des matĂ©riels d'environnement tels que les boulangeries de campagne 1 000 hommes, les cuisines 500 rationnaires, les conteneurs frigorifiques 1, 5 ou 18 m3, les citernes dĂ©diĂ©es Ă  recevoir l’eau destinĂ©e Ă  la consommation humaine (EDCH) ;
  • les effets de campement (tentes, lits, moustiquaires, tables chaises, climatiseurs et chauffages mobiles, blocs sanitaires).

Le 14e RISLP s’appuie sur 2 spécialités majeures et complémentaires :

  • les gestionnaires des approvisionnements (GAP).
  • les Ă©lectromĂ©caniciens frigoristes (EMF).

Le 14e RISLP est en mesure d’assurer le « soutien du combattant » partout dans le monde et sous très court préavis. Fortement sollicités, les combattants logisticiens du 14e RISLP sont déployés sur toutes les opérations extérieures et participent également à la protection du territoire national dans le cadre de l’opération Sentinelle. En cas de besoin, ils apportent également leur concours aux missions d’assistance à la population. Les opérations extérieures et missions de courte durée que ses personnels ont effectuées au cours des dernières années sont les suivantes : Barkhane (Mali / Niger / Tchad), Chammal (Irak), Daman (Liban), Sangaris (République Centrafricaine), Djibouti, Nouvelle Calédonie, Polynésie, Sénégal, Réunion, Mayotte.

Drapeau

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[11] - [12]:

Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918
Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918

DĂ©corations

Sa cravate est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes et une étoile d'argent (deux citations à l'ordre de l'armée puis une à l'ordre de la division)

Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.

Insigne

Il remonte du régiment de Béarn (1595) et du régiment de Forez. Y figure aussi la légendaire casquette du maréchal Bugeaud en souvenir d'un de ses plus illustres chefs de corps, inscrites sur sa pucelle.

Personnalités ayant servi au régiment

Sources et bibliographie

Notes et références

  1. Consulter à « sélection d’unités », 14e RI : http://www.atf40.fr/ATF40/
  2. Consulter à « Cartographie », GUF 16/05/40 Sud
  3. Les Fanions de Commandement du 14° Régiment de Chasseurs Parachutistes (1° Juin 1956 - 1° Mai 1961 )
  4. Voir les inscriptions sur le monument du 14e R.I. Ă  Toulouse dans ce qui Ă©tait la caserne Niel
  5. à Eylau, il se fait encercler par la garde impériale Russe et est presque anéanti sous les yeux de Napoléon
  6. Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151
  7. In Histoire des parachutistes français, pages 501 à 508
  8. In Histoire des parachutistes français, page 511
  9. Musée des parachutistes à Pau (Pyrénées-Atlantiques), camp d'Astra.
  10. « Le 14e régiment d'infanterie et de soutien logistique parachutiste », Train Magazine,‎ n°23, septembre 2019 (lire en ligne)
  11. Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
  12. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
  13. Registres matricules du recrutement militaire, Foix, 1907, matricule 210
  14. François Auguste Logerot sur military-photos.com

Annexes

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