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École Saint-Martin-de-France

L’école Saint-Martin-de-France est un Ă©tablissement scolaire privĂ© situĂ© dans un parc de 35 hectares sur la commune de Pontoise dans le dĂ©partement du Val-d'Oise. Elle comprend un collĂšge et un lycĂ©e, et accueille des garçons et des filles, en demi-pension et internat. L’école est dirigĂ©e par la congrĂ©gation des Oratoriens.

École Saint-Martin de France
Description de l'image Blason de Saint Martin de France.jpg.
Description de l'image Smdf logo 2015.png.
Identité
Couleurs vert et noir
Histoire et statut
Fondation 1929
Type Enseignement privé
Administration
Académie Versailles
Directeur Laurent Dumaine
Localisation
Ville Pontoise
Pays Drapeau de la France France
Site web saintmartindefrance.fr
CoordonnĂ©es 49° 02â€Č 33″ nord, 2° 05â€Č 26″ est
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École Saint-Martin-de-France
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École Saint-Martin-de-France
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École Saint-Martin-de-France

Histoire

Vers le milieu du XIe siĂšcle, quelques moines sont venus de Paris pour secourir les Pontoisiens frappĂ©s par la peste. Lorsque le flĂ©au disparut, ils Ă©tablirent sur un terrain voisin du ChĂąteau fort les premiĂšres cellules d’une Abbaye de bĂ©nĂ©dictins sous le vocable de Saint Germain Ă©vĂȘque de Paris.

Elle eut pour premier supĂ©rieur en 1069, un moine nommĂ© Gautier qui venait de Picardie. D’une grande puretĂ© et d’une grande charitĂ©, il Ă©tait appuyĂ© par le pape GrĂ©goire VII. Le monastĂšre prospĂ©rant, il fallait s’agrandir.

Au sud de Pontoise, sur un plateau dominant l’Oise de chaque cĂŽtĂ© de la voie gallo-romaine de Paris Ă  Rouen, s’étendait un bourg dont l’église Ă©tait dĂ©diĂ©e Ă  Saint Martin en l’honneur du passage du centurion Martin avec sa lĂ©gion aux alentours de l’annĂ©e 340. Ce dernier y revient 20 ans plus tard en tant qu’évĂȘque de Tours.

En 1090, Guiscard comte de Roucy, ami de Gautier, lui donnait ce bourg et son Ă©glise. Il y installa son Abbaye qui devint l’Abbaye de Saint Martin. En 1671, Louis XIV nomma le cardinal de Bouillon abbĂ© co-mandataire de l’abbaye de Saint Martin, aprĂšs la dĂ©mission volontaire de Gautier de Montagu. Le cardinal s’attacha passionnĂ©ment Ă  son Abbaye.

L’établissement d’un parc et d’un ChĂąteau le prĂ©occupe jour et nuit. Il força ses religieux Ă  lui cĂ©der l’abbatiale et presque tout l’enclos de leur monastĂšre. Au centre, il fit construire un vaste ChĂąteau, bien loin d'imaginer que trois siĂšcles plus tard, il abriterait des Ă©lĂšves !

Plan d’intendance de Pontoise datĂ© de 1778

Quelques siĂšcles plus tard, en 1928, certaines familles catholiques de Pontoise et des environs s’étaient rĂ©unies pour Ă©tudier la possibilitĂ© de crĂ©er une Ă©cole libre de garçons. À l’époque existait une Ă©cole pour jeunes filles qui s’appelait « Jeanne d’Arc », actuellement Notre Dame de la Compassion. La crĂ©ation d’un collĂšge d’enseignement secondaire Ă  Pontoise est due Ă  l’initiative de Monseigneur Gibier, Ă©vĂȘque de Versailles, qui, le , convoqua Louis Thomassin pour le charger de mener Ă  bien cette crĂ©ation.

La famille Thomassin exploite la ferme du Puiseux depuis 1764, et Louis Thomassin, qui reprĂ©sentait la 5e gĂ©nĂ©ration, fut le fondateur et prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© immobiliĂšre de Saint Martin de Pontoise. Louis s’adressa au rĂ©vĂ©rend PĂšre Desforge, provincial des JĂ©suites pour Paris et le Nord de la France. Ce dernier vint Ă  Pontoise, examina le projet et, aprĂšs une rĂ©flexion de 3 semaines, dĂ©clina l’offre.

Entre-temps, Monseigneur Gibier avait fait part de son projet Ă  Monseigneur Courcoux, oratorien, alors Ă©vĂȘque d’OrlĂ©ans. Ce dernier donna immĂ©diatement une rĂ©ponse favorable, en lui disant que le PĂšre Duprey serait capable de mener Ă  bien ce projet.

Il fut dĂ©cidĂ© d’acheter un terrain de 3,5 hectares Ă  la sortie de Pontoise, lĂ  oĂč se trouve actuellement la gendarmerie, pour Ă©tablir ce qui se serait appelĂ© Saint-Louis de Pontoise. Sous les conseils de son fils, Jean Thomassin, ce lieu fut abandonnĂ© en raison de la superficie insuffisante pour construire des bĂątiments, avec en plus des terrains de sport.

Louis Thomassin s’adressa donc Ă  MaĂźtre Denizot, qui Ă©crivit Ă  la famille de Ronceray, alors propriĂ©taire du ChĂąteau de Saint-Martin, pour leur demander leur accord concernant l’achat de ce chĂąteau avec le parc (12 hectares). L’accord a Ă©tĂ© donnĂ©.

Pendant le printemps 1929, commencent les travaux d’amĂ©nagement du chĂąteau, au premier Ă©tage duquel s’installe le PĂšre Duprey. Les premiĂšres inscriptions affluent et c’est la rentrĂ©e des internes le avec 72 Ă©lĂšves. Deux mois plus tard, 140 Ă©lĂšves sont prĂ©sents dont 73 pensionnaires, 36 demi-pensionnaires et 31 externes, les classes allant de la 11e Ă  la 5e. Tous sont au ChĂąteau. La chapelle est dans l’Orangerie. À la tour de l’Abbaye, s’adosse un bĂątiment oĂč est installĂ© le pĂšre Gay, prĂ©fet des Ă©tudes.

Organisation

Internat et Externat

L’organisation s'inspire des public schools anglaises et de leurs boarding houses. Les Ă©lĂšves sont rĂ©partis au sein de maisons[1], oĂč ils se retrouvent hors temps d'Ă©tudes. Ces maisons sont au nombre de 15, dont une fermĂ©e (l'Ermitage). La rĂ©partition des Ă©lĂšves est mixte dans les 5 maisons d'externes (chronologiquement, le Vexin, Malebranche, les Pins, Pascal et l'Abbaye), puis est unisexe dans les 10 maisons d'internes. Le but affichĂ© des maisons est de crĂ©er un sentiment communautaire entre les Ă©lĂšves, mis Ă  l'Ă©preuve entre autres lors du Sport de maison (compĂ©titions inter‐maisons).

Études

Saint Martin de France comporte une organisation scolaire divisĂ©e en trois unitĂ©s pĂ©dagogiques distinctes[2]: les 6e, 5e, 4e ; les 3e, 2des et les 1res, Terminales. Chaque unitĂ© pĂ©dagogique est dirigĂ©e par un directeur (adjoint du chef d'Ă©tablissement), lui-mĂȘme aidĂ© de son propre adjoint. De mĂȘme, chaque unitĂ© possĂšde son bĂątiment propre au sein de l'Ă©tablissement: le cycle 6-5-4 est basĂ© Ă  la Cerisaie, le cycle 3-2 au Morvan, et le cycle 1-Terminale dans le Grand CollĂšge. Les classes sont identifiĂ©es selon un modĂšle niveau + numĂ©ro (6e1, 5e2, 4e3...)

En outre, l'établissement propose dÚs la 4e l'entrée dans une des deux classes spécifiques, dites bilingue (ou bilangue) et européenne.

RĂšglement vestimentaire

À Saint-Martin-de-France, les Ă©lĂšves portent l’uniforme de l’école les jours de rentrĂ©e et de sortie (c’est-Ă -dire, le plus souvent, le dimanche, le lundi et le vendredi). Pour les filles, cet uniforme est composĂ© d’un blazer bleu marine, de la lavalliĂšre de Saint-Martin (aux rayures diagonales noires et vertes, couleurs traditionnelles de l'Ă©cole), d’un chemisier blanc, d’une jupe ou d’un pantalon gris et de chaussures de ville (noir ou marron). Pour les garçons, l’uniforme est composĂ© d’un blazer bleu marine, de la cravate de Saint-Martin (rayĂ©e noir et vert), d’une chemise blanche, d’un pantalon gris, et de chaussures de ville (noires ou marron).

Sport

Le sport tient une place importante dans l’éducation donnĂ©e Ă  Saint-Martin. Le parc de l’école possĂšde de nombreux terrains. En dehors des heures de cours imposĂ©es par le programme de l’Éducation nationale, la vie Ă  Saint-Martin est marquĂ©e par le Sport de Maison[3] qui, tout au long de l’annĂ©e, oppose les maisons. Aussi appelĂ© « Challenge Maurice-Duprey » au sein de l'Ă©cole, du nom du fondateur de Saint Martin, cette compĂ©tition prend place tout au long de l'annĂ©e, proposant des sports diffĂ©rents Ă  chaque cycle. Le Challenge Maurice Duprey est clĂŽturĂ© par le cross annuel, qui se dĂ©roule Ă  des dates diffĂ©rentes selon les unitĂ©s pĂ©dagogiques, puis par une remise des prix aux maisons ayant accumulĂ© les meilleurs scores. L’école participe en outre aux compĂ©titions qui opposent les Ă©tablissements dans le cadre de l’Union nationale du sport scolaire.

À une Ă©poque, Saint-Martin participait Ă  des rencontres sportives bilatĂ©rales, notamment avec l’École des Roches en Normandie, le lycĂ©e militaire de Saint-Cyr dans les Yvelines, ou encore l'Ă©cole de Sevenoaks, en Angleterre.

Musique

L'école possÚde sa propre école de musique, au sein de l'Orangerie. Des cours optionnels de piano, de guitare, de violon, de percussions ou de chant y sont dispensés[4].

Échanges

Saint Martin de France réalise, à partir de la 4e, des échanges avec des écoles étrangÚres. Ci-dessous, la liste des écoles réalisant des échanges de nos jours avec l'établissement.

École Ville Pays
École Saint-Pierre (en)GuildfordDrapeau de l'Angleterre Angleterre
Gresham's SchoolHoltDrapeau de l'Angleterre Angleterre
Colegio Nuestra Señora del Recuerdo (es)MadridDrapeau de l'Espagne Espagne
École Saint-Sauveur (de)BerlinDrapeau de l'Allemagne Allemagne
Episcopal High School (en)BĂąton-RougeDrapeau des États-Unis États-Unis
Apex High School (en)ApexDrapeau des États-Unis États-Unis
Hangzhou Greentown Yuhua SchoolHangzhouDrapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine
Trinity College SchoolPort HopeDrapeau du Canada Canada
Colegio Vista Hermosa (en)MexicoDrapeau du Mexique Mexique
Piarista Iskola (hu)KecskemétDrapeau de la Hongrie Hongrie

Patrimoine

Certains des Ă©difices de l’École appartiennent au patrimoine historique ; notamment le ChĂąteau, et la tour datant du Moyen Âge.

Le ChĂąteau

À la fin du XVIIe siĂšcle, le cardinal de Bouillon (1643-1715), devenu seigneur du domaine de Pontoise en 1684 et abbĂ© de Saint-Martin en 1671, fait reconstruire le palais abbatial et demande Ă  l’architecte Le NĂŽtre d’amĂ©nager les jardins Ă  la française dans le parc. C’est lui qui se chargea de diriger la rĂ©alisation des bassins, des terrasses, des jets d’eau et qui fit construire l’Orangerie. En 1752, le chĂąteau de Saint-Martin devient la propriĂ©tĂ© du prince de Conti (1727-1776), grand-prieur de France. En 1929, le chĂąteau est acquis par l’Oratoire. Il abrite une des maisons de demi-pensionnaires, appelĂ©e Malebranche.

Les souterrains

Plusieurs kilomĂštres de souterrains existent dans l'Ă©cole oĂč se trouve une Ă©glise clandestine, des catacombes, diverses gravures. Les entrĂ©es des souterrains se situent devant l'Abbaye, dans les caves du ChĂąteau, dans le bois de Saint-Martin au niveau du lac. Les souterrains sont parfois ouverts au public lors des portes ouvertes de l'Ă©cole.

L'Abbaye

C'est la plus ancienne maison de Saint-Martin. Cette maison est situĂ©e Ă  l'emplacement de l’ancienne abbaye bĂ©nĂ©dictine de Saint-Martin, rasĂ©e par un incendie en 1791. Dans la premiĂšre moitiĂ© du XIe siĂšcle, un groupe de moines s’installe Ă  l’intĂ©rieur des murs de Pontoise, autour d’une chapelle dĂ©diĂ©e Ă  saint Germain. Le premier abbĂ© connu est Gauthier (vers 1030-1099). En 1080, l’abbaye reçoit des terres et les droits sur l’église paroissiale du bourg Saint-Martin. Gauthier transfĂšre l’abbaye sur le plateau au-delĂ  de la Viosne. L’abbaye est alors appelĂ©e « Saint-Germain-et-Saint-Martin », puis tout simplement « Saint-Martin ». La communautĂ© s’enrichit rapidement grĂące aux donations consenties notamment par une branche cadette des vicomtes de Vexin. À l’époque, la Normandie est un duchĂ© souverain et la vicomtĂ© de Vexin est une de ses divisions territoriales.

En 1153, l’abbĂ© Gauthier est canonisĂ©. Son tombeau devient l’objet d’un pĂšlerinage, ainsi qu’un puits Ă  l’eau rĂ©putĂ©e miraculeuse. Le tombeau sculptĂ©, classĂ© monument historique, a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© dans l’église Notre-Dame Ă  la RĂ©volution. Le puits Ă  double margelle proche de l’allĂ©e centrale du parc de l’école pourrait ĂȘtre ce puits.

En 1170, les moines obtiennent le droit de foire. C'est l’origine de la foire Saint-Martin de Pontoise, qui se tient aujourd’hui au mois de novembre, à l’occasion du 11 novembre, qui est le jour de la Saint-Martin.

En 1788, l’abbaye est dĂ©vastĂ©e par un orage. Les bĂątiments, en mauvais Ă©tat, sont rasĂ©s en 1791. Il n’en reste aujourd’hui plus que la tour-clocher, qui date du XIIe siĂšcle, et une grange cĂ©rĂ©aliĂšre probablement construite aprĂšs la guerre de Cent Ans.

La tour fait partie de l’actuelle maison de pensionnaire « Abbaye », tandis que la grange est utilisĂ©e pour des rĂ©unions, rĂ©ceptions, recueillements et messes.

Il existe encore quelques souterrains ouverts sous l'abbaye, accessibles depuis un escalier et qui prĂ©sentent la particularitĂ© d'ĂȘtre construits avec des clefs de voĂ»te trĂšs rapprochĂ©es. On pense que leur construction a servi d'Ă©cole aux apprentis maçons. Ces souterrains se terminent au bout de quelques centaines de mĂštres par des Ă©boulis. On raconte qu'ils passaient sous l'Oise et faisaient plusieurs kilomĂštres en direction des chĂąteaux alentour. On y organisait, avec les animateurs de la maison, dans les annĂ©es 1970, des messes, mais aussi des soirĂ©es « peur et fantĂŽmes », avant goĂ»t de la fĂȘte d'Halloween d'aujourd'hui.

Les Maisons

La maison est l'Ă©quivalent des unitĂ©s pĂ©dagogiques hors du temps de travail. Ce sont des lieux de vie oĂč les Ă©lĂšves se trouvent lorsqu'ils n'ont pas cours. Plusieurs activitĂ©s peuvent y ĂȘtre organisĂ©es.

Le Verger

En 2011, le Verger était encore une maison pour les garçons internes de 3e et de 2de. Entre et , elle devient une maison de filles internes composée de 6e, 5e, 4e, 3e, mais aussi 1re et Terminale.

Les CĂšdres

Les CÚdres est une maison de garçons, internes, accueillant les élÚves de 6e et 5e.

La Ferme

La Ferme tire son nom de son ancienne utilisation. Maison de garçons aux origines de l'Ă©cole, elle a ensuite servi de maison de filles internes de 1re et Terminale. À la rentrĂ©e 2016, elle redevient une maison de garçons internes en 4e.

Normandie

A l'origine, une grande maison bourgeoise, agrémentée d'une dépendance et de jardins, qui, dans les années 70 et pour une vingtaine d'années, sert à la fois d'infirmerie et de résidence principale à l'infirmiÚre et sa famille. Pendant la journée, les élÚves viennent en consultation et sont réorientés en cas de besoin vers les professionnels de santé. La dépendance est alors la résidence principale de l'économe de l'établissement. Dans les années 90, la maison devient la résidence du nouveau directeur, M. Magdelaine, qui reloge l'infirmiÚre et sa famille au centre de l'établissement. Au départ du directeur, la maison d'origine est complétée d'une vaste aile et devient une maison qui accueille les filles internes de 3e et de 2de, puis les garçons internes de terminale. L'ensemble est nommé Normandie.

Saint-Philippe

Cette maison est nommée en mémoire de Philippe Néri, fondateur de la congrégation de l'Oratoire. Jusqu'en 2013, Saint-Philippe était une maison pour les garçons internes de 3e et 2de. Puis, afin de compenser la fermeture de l'Ermitage, elle a accueilli les garçons internes de 2de et de 1res. Depuis , Saint-Philippe accueille des 2de et des 1res.

Saint-BenoĂźt

Cette maison s'appelle ainsi en hommage Ă  Saint-BenoĂźt, fondateur de l’ordre des BĂ©nĂ©dictins. Saint-BenoĂźt est une maison de garçon qui accueille les Ă©lĂšves de 3e, 1res et Terminale.

Saint-Gauthier

Ainsi nommée en l'honneur du premier abbé de Saint-Martin, Il s'agit d'une maison de garçons internes abritant des élÚves de 3e, 1res et Terminales. .

Martimprey

Cette maison s'appelle ainsi en l'honneur d'Éric de Martimprey, ancien Ă©lĂšve, rĂ©sistant, dĂ©portĂ© en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale le , et mort d'extĂ©nuation au camp de concentration de Hinzert le . En plus de garçons internes de 1re et de Terminale, elle accueille dĂšs 2016 des Ă©lĂšves de 3e. Dans les annĂ©es 75-80, chef de maison est Daniel Chapelier.

La Pommeraie

C'est une maison accueillant des élÚves de 2de. Elle est attenante au bùtiment le Morvan, dédié aux cours des classes de 3e et 2de.

BĂ©thanie

Construite en 1995, c'est la maison la plus rĂ©cente de Saint-Martin. Elle abritait Ă  l'origine certains prĂȘtres de l'Oratoire. Elle est ensuite devenue une maison de filles internes de 1re et Terminale.

Le Vexin

Cette maison s'appelle en référence au Vexin français, situé non loin de l'établissement. Le Vexin est une maison mixte d'externes, accueillant des élÚves de 6e et d'une classe de 5e.

Malebranche

Cette maison s'appelle ainsi en l'honneur de Malebranche, philosophe français, membre de l'Oratoire. Elle se situe à la place de l'ancienne bibliothÚque de l'école au rez-de-chaussée du Chùteau. Auparavant maison d'internes, puis maison mixte, d'externes de 1re et de Terminales, elle devient à la rentrée 2016, une maison accueillant les 5e demi-pensionnaires.

Les Pins

Cette maison s'appelle ainsi car elle se situe au cƓur d'un parc de grands pins. Longtemps rĂ©servĂ©e aux Ă©lĂšves de 6e et 5e, elle devient ensuite une maison mixte d'externes, composĂ©e de 4e.

Pascal

Cette maison s'appelle ainsi en l'honneur du mathématicien français Blaise Pascal. C'est une maison mixte d'externes accueillant initialement élÚves de 2e 1re et terminales, puis de 3e et 2de.

L'Abbaye

L'Abbaye est une maison ayant servi d'internat de garçons de 6e Ă  la 4e. FermĂ©e durant l'annĂ©e 2015‐2016, elle rouvre Ă  la rentrĂ©e 2016 en tant que maison mixte de demi-pensionnaires en 1re et Terminale.

L'Ermitage

Grand pavillon situĂ© Ă  l’extrĂ©mitĂ© ouest du parc. D'architecture du XIXe siĂšcle, la maison possĂšde un perron avec vue sur l'Oise qui coule en contrebas. Cette maison est actuellement fermĂ©e pour rĂ©novation. C'Ă©tait une maison de garçons internes composĂ©e de 2de 1res et de Terminales.

Incidents

En , une rixe éclate entre des élÚves et des gens du voyage, établis dans un camp jouxtant l'établissement. AprÚs avoir essuyé des jets de pierre, les gens du voyage ont frappé une quinzaine d'élÚves. En résulte plusieurs blessés, mais aucune interpellation[5].

Dans la nuit du 20 au , à 3 h 30, le « bar » de la maison vexin est cambriolé. Des riverains, alertés par le bris d'une vitre, avertissent la BAC. Des adolescents sont retrouvés sur les lieux, équipés de sac à dos et de lampes torches, et en possession de plusieurs canettes de boissons gazeuses. 4 seront placés en garde à vue[6].

Dans la journĂ©e du 4 septembre 2021, un Ă©lĂšve s’est infiltrĂ© dans la chapelle de l’école afin de voler du pain, il sera ensuite placĂ© en garde Ă  vue.

Identité visuelle

Sur le blason de l'École, apparaĂźt Saint-Martin chevauchant, en train de couper son manteau en deux avec son Ă©pĂ©e de militaire. Le vert et le noir sont les couleurs traditionnelles de l'Ă©cole.

  • Blason de l'École.
    Blason de l'École.
  • Logotype courant.
    Logotype courant.
  • Logotype du journal de l'Ă©cole de l'annĂ©e 2014‐2015.
    Logotype du journal de l'Ă©cole de l'annĂ©e 2014‐2015.

Personnalités

Bibliographie

  • Joseph Depoin, Le Livre de Raison de l'Abbaye Saint-Martin-de-Pontoise (XIVe et XVe siĂšcles), Ă©dit. SociĂ©tĂ© historique du Vexin, Pontoise, 1900
  • Joseph Depoin (dir.), Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise, vol. 1-2, Pontoise, aux bureaux de la SociĂ©tĂ© historique du Vexin, , 266 p. (lire en ligne)
  • Joseph Depoin (dir.), Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise, vol. 3, Pontoise, aux bureaux de la SociĂ©tĂ© historique du Vexin, , 92 p. (lire en ligne)
  • Joseph Depoin (dir.), Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise, vol. 4-5, Pontoise, aux bureaux de la SociĂ©tĂ© historique du Vexin, , 169 p. (lire en ligne)
  • Annick Pegeon, L'Abbaye de Saint-Martin de Pontoise : le temporel au Moyen Âge, du XIe au XIVe siĂšcle, SociĂ©tĂ© historique et archĂ©ologique de Pontoise, du Val-d'Oise et du Vexin, CondĂ©-sur-Noireau, 1995, (ISBN 2907912089)
  • Louis RĂ©gnier, Excursions archĂ©ologiques dans le Vexin français, premiĂšre sĂ©rie : Abbaye Saint-Martin de Pontoise, Évreux, Imprimerie de l'Eure, , 278 p. (lire en ligne), p. 134-148

Notes et références

  1. « Les maisons : lieu de vie des élÚves », sur www.saintmartindefrance.fr (consulté le )
  2. « Unités pédagogiques », sur www.saintmartindefrance.fr (consulté le )
  3. « Le sport de maison », sur www.saintmartindefrance.fr (consulté le )
  4. « L’activite musicale », sur www.saintmartindefrance.fr (consultĂ© le )
  5. « Rixe violente à Saint-Martin-de-France », sur leparisien.fr, (consulté le )
  6. Thomas Hoffmann, « Pontoise Les ados cambriolent l'établissement Saint-Martin-de-France pour...du soda et des jus de fruits », sur La Gazette du Val d'Oise, (consulté le )
  7. Who's Who in France, Editions Lafitte-HĂ©brard,

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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