Ăcole Saint-Martin-de-France
LâĂ©cole Saint-Martin-de-France est un Ă©tablissement scolaire privĂ© situĂ© dans un parc de 35 hectares sur la commune de Pontoise dans le dĂ©partement du Val-d'Oise. Elle comprend un collĂšge et un lycĂ©e, et accueille des garçons et des filles, en demi-pension et internat. LâĂ©cole est dirigĂ©e par la congrĂ©gation des Oratoriens.
Fondation | 1929 |
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Type | Enseignement privé |
Académie | Versailles |
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Directeur | Laurent Dumaine |
Population scolaire | 900 |
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Options |
Latin EPS Théùtre Arts Plastiques Musique |
Langues |
Français Anglais Allemand Espagnol Italien Chinois Latin |
Ville | Pontoise |
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Pays | France |
Site web | saintmartindefrance.fr |
CoordonnĂ©es | 49° 02âČ 33âł nord, 2° 05âČ 26âł est | |||
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Histoire
Vers le milieu du XIe siĂšcle, quelques moines sont venus de Paris pour secourir les Pontoisiens frappĂ©s par la peste. Lorsque le flĂ©au disparut, ils Ă©tablirent sur un terrain voisin du ChĂąteau fort les premiĂšres cellules dâune Abbaye de bĂ©nĂ©dictins sous le vocable de Saint Germain Ă©vĂȘque de Paris.
Elle eut pour premier supĂ©rieur en 1069, un moine nommĂ© Gautier qui venait de Picardie. Dâune grande puretĂ© et dâune grande charitĂ©, il Ă©tait appuyĂ© par le pape GrĂ©goire VII. Le monastĂšre prospĂ©rant, il fallait sâagrandir.
Au sud de Pontoise, sur un plateau dominant lâOise de chaque cĂŽtĂ© de la voie gallo-romaine de Paris Ă Rouen, sâĂ©tendait un bourg dont lâĂ©glise Ă©tait dĂ©diĂ©e Ă Saint Martin en lâhonneur du passage du centurion Martin avec sa lĂ©gion aux alentours de lâannĂ©e 340. Ce dernier y revient 20 ans plus tard en tant quâĂ©vĂȘque de Tours.
En 1090, Guiscard comte de Roucy, ami de Gautier, lui donnait ce bourg et son Ă©glise. Il y installa son Abbaye qui devint lâAbbaye de Saint Martin. En 1671, Louis XIV nomma le cardinal de Bouillon abbĂ© co-mandataire de lâabbaye de Saint Martin, aprĂšs la dĂ©mission volontaire de Gautier de Montagu. Le cardinal sâattacha passionnĂ©ment Ă son Abbaye.
LâĂ©tablissement dâun parc et dâun ChĂąteau le prĂ©occupe jour et nuit. Il força ses religieux Ă lui cĂ©der lâabbatiale et presque tout lâenclos de leur monastĂšre. Au centre, il fit construire un vaste ChĂąteau, bien loin d'imaginer que trois siĂšcles plus tard, il abriterait des Ă©lĂšves !
Quelques siĂšcles plus tard, en 1928, certaines familles catholiques de Pontoise et des environs sâĂ©taient rĂ©unies pour Ă©tudier la possibilitĂ© de crĂ©er une Ă©cole libre de garçons. Ă lâĂ©poque existait une Ă©cole pour jeunes filles qui sâappelait « Jeanne dâArc », actuellement Notre Dame de la Compassion. La crĂ©ation dâun collĂšge dâenseignement secondaire Ă Pontoise est due Ă lâinitiative de Monseigneur Gibier, Ă©vĂȘque de Versailles, qui, le , convoqua Louis Thomassin pour le charger de mener Ă bien cette crĂ©ation.
La famille Thomassin exploite la ferme du Puiseux depuis 1764, et Louis Thomassin, qui reprĂ©sentait la 5e gĂ©nĂ©ration, fut le fondateur et prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© immobiliĂšre de Saint Martin de Pontoise. Louis sâadressa au rĂ©vĂ©rend PĂšre Desforge, provincial des JĂ©suites pour Paris et le Nord de la France. Ce dernier vint Ă Pontoise, examina le projet et, aprĂšs une rĂ©flexion de 3 semaines, dĂ©clina lâoffre.
Entre-temps, Monseigneur Gibier avait fait part de son projet Ă Monseigneur Courcoux, oratorien, alors Ă©vĂȘque dâOrlĂ©ans. Ce dernier donna immĂ©diatement une rĂ©ponse favorable, en lui disant que le PĂšre Duprey serait capable de mener Ă bien ce projet.
Il fut dĂ©cidĂ© dâacheter un terrain de 3,5 hectares Ă la sortie de Pontoise, lĂ oĂč se trouve actuellement la gendarmerie, pour Ă©tablir ce qui se serait appelĂ© Saint-Louis de Pontoise. Sous les conseils de son fils, Jean Thomassin, ce lieu fut abandonnĂ© en raison de la superficie insuffisante pour construire des bĂątiments, avec en plus des terrains de sport.
Louis Thomassin sâadressa donc Ă MaĂźtre Denizot, qui Ă©crivit Ă la famille de Ronceray, alors propriĂ©taire du ChĂąteau de Saint-Martin, pour leur demander leur accord concernant lâachat de ce chĂąteau avec le parc (12 hectares). Lâaccord a Ă©tĂ© donnĂ©.
Pendant le printemps 1929, commencent les travaux dâamĂ©nagement du chĂąteau, au premier Ă©tage duquel sâinstalle le PĂšre Duprey. Les premiĂšres inscriptions affluent et câest la rentrĂ©e des internes le avec 72 Ă©lĂšves. Deux mois plus tard, 140 Ă©lĂšves sont prĂ©sents dont 73 pensionnaires, 36 demi-pensionnaires et 31 externes, les classes allant de la 11e Ă la 5e. Tous sont au ChĂąteau. La chapelle est dans lâOrangerie. Ă la tour de lâAbbaye, sâadosse un bĂątiment oĂč est installĂ© le pĂšre Gay, prĂ©fet des Ă©tudes.
Organisation
Internat et Externat
Lâorganisation s'inspire des public schools anglaises et de leurs boarding houses. Les Ă©lĂšves sont rĂ©partis au sein de maisons[1], oĂč ils se retrouvent hors temps d'Ă©tudes. Ces maisons sont au nombre de 15, dont une fermĂ©e (l'Ermitage). La rĂ©partition des Ă©lĂšves est mixte dans les 5 maisons d'externes (chronologiquement, le Vexin, Malebranche, les Pins, Pascal et l'Abbaye), puis est unisexe dans les 10 maisons d'internes. Le but affichĂ© des maisons est de crĂ©er un sentiment communautaire entre les Ă©lĂšves, mis Ă l'Ă©preuve entre autres lors du Sport de maison (compĂ©titions interâmaisons).
Ătudes
Saint Martin de France comporte une organisation scolaire divisĂ©e en trois unitĂ©s pĂ©dagogiques distinctes[2]: les 6e, 5e, 4e ; les 3e, 2des et les 1res, Terminales. Chaque unitĂ© pĂ©dagogique est dirigĂ©e par un directeur (adjoint du chef d'Ă©tablissement), lui-mĂȘme aidĂ© de son propre adjoint. De mĂȘme, chaque unitĂ© possĂšde son bĂątiment propre au sein de l'Ă©tablissement: le cycle 6-5-4 est basĂ© Ă la Cerisaie, le cycle 3-2 au Morvan, et le cycle 1-Terminale dans le Grand CollĂšge. Les classes sont identifiĂ©es selon un modĂšle niveau + numĂ©ro (6e1, 5e2, 4e3...)
En outre, l'établissement propose dÚs la 4e l'entrée dans une des deux classes spécifiques, dites bilingue (ou bilangue) et européenne.
RĂšglement vestimentaire
Ă Saint-Martin-de-France, les Ă©lĂšves portent lâuniforme de lâĂ©cole les jours de rentrĂ©e et de sortie (câest-Ă -dire, le plus souvent, le dimanche, le lundi et le vendredi). Pour les filles, cet uniforme est composĂ© dâun blazer bleu marine, de la lavalliĂšre de Saint-Martin (aux rayures diagonales noires et vertes, couleurs traditionnelles de l'Ă©cole), dâun chemisier blanc, dâune jupe ou dâun pantalon gris et de chaussures de ville (noir ou marron). Pour les garçons, lâuniforme est composĂ© dâun blazer bleu marine, de la cravate de Saint-Martin (rayĂ©e noir et vert), dâune chemise blanche, dâun pantalon gris, et de chaussures de ville (noires ou marron).
Sport
Le sport tient une place importante dans lâĂ©ducation donnĂ©e Ă Saint-Martin. Le parc de lâĂ©cole possĂšde de nombreux terrains. En dehors des heures de cours imposĂ©es par le programme de lâĂducation nationale, la vie Ă Saint-Martin est marquĂ©e par le Sport de Maison[3] qui, tout au long de lâannĂ©e, oppose les maisons. Aussi appelĂ© « Challenge Maurice-Duprey » au sein de l'Ă©cole, du nom du fondateur de Saint Martin, cette compĂ©tition prend place tout au long de l'annĂ©e, proposant des sports diffĂ©rents Ă chaque cycle. Le Challenge Maurice Duprey est clĂŽturĂ© par le cross annuel, qui se dĂ©roule Ă des dates diffĂ©rentes selon les unitĂ©s pĂ©dagogiques, puis par une remise des prix aux maisons ayant accumulĂ© les meilleurs scores. LâĂ©cole participe en outre aux compĂ©titions qui opposent les Ă©tablissements dans le cadre de lâUnion nationale du sport scolaire.
Ă une Ă©poque, Saint-Martin participait Ă des rencontres sportives bilatĂ©rales, notamment avec lâĂcole des Roches en Normandie, le lycĂ©e militaire de Saint-Cyr dans les Yvelines, ou encore l'Ă©cole de Sevenoaks, en Angleterre.
Musique
L'école possÚde sa propre école de musique, au sein de l'Orangerie. Des cours optionnels de piano, de guitare, de violon, de percussions ou de chant y sont dispensés[4].
Ăchanges
Saint Martin de France réalise, à partir de la 4e, des échanges avec des écoles étrangÚres. Ci-dessous, la liste des écoles réalisant des échanges de nos jours avec l'établissement.
Ăcole | Ville | Pays |
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Ăcole Saint-Pierre (en) | Guildford | Angleterre |
Gresham's School | Holt | Angleterre |
Colegio Nuestra Señora del Recuerdo (es) | Madrid | Espagne |
Ăcole Saint-Sauveur (de) | Berlin | Allemagne |
Episcopal High School (en) | BĂąton-Rouge | Ătats-Unis |
Apex High School (en) | Apex | Ătats-Unis |
Hangzhou Greentown Yuhua School | Hangzhou | Chine |
Trinity College School | Port Hope | Canada |
Colegio Vista Hermosa (en) | Mexico | Mexique |
Piarista Iskola (hu) | Kecskemét | Hongrie |
Patrimoine
Certains des Ă©difices de lâĂcole appartiennent au patrimoine historique ; notamment le ChĂąteau, et la tour datant du Moyen Ăge.
Le ChĂąteau
Ă la fin du XVIIe siĂšcle, le cardinal de Bouillon (1643-1715), devenu seigneur du domaine de Pontoise en 1684 et abbĂ© de Saint-Martin en 1671, fait reconstruire le palais abbatial et demande Ă lâarchitecte Le NĂŽtre dâamĂ©nager les jardins Ă la française dans le parc. Câest lui qui se chargea de diriger la rĂ©alisation des bassins, des terrasses, des jets dâeau et qui fit construire lâOrangerie. En 1752, le chĂąteau de Saint-Martin devient la propriĂ©tĂ© du prince de Conti (1727-1776), grand-prieur de France. En 1929, le chĂąteau est acquis par lâOratoire. Il abrite une des maisons de demi-pensionnaires, appelĂ©e Malebranche.
Les souterrains
Plusieurs kilomĂštres de souterrains existent dans l'Ă©cole oĂč se trouve une Ă©glise clandestine, des catacombes, diverses gravures. Les entrĂ©es des souterrains se situent devant l'Abbaye, dans les caves du ChĂąteau, dans le bois de Saint-Martin au niveau du lac. Les souterrains sont parfois ouverts au public lors des portes ouvertes de l'Ă©cole.
L'Abbaye
C'est la plus ancienne maison de Saint-Martin. Cette maison est situĂ©e Ă l'emplacement de lâancienne abbaye bĂ©nĂ©dictine de Saint-Martin, rasĂ©e par un incendie en 1791. Dans la premiĂšre moitiĂ© du XIe siĂšcle, un groupe de moines sâinstalle Ă lâintĂ©rieur des murs de Pontoise, autour dâune chapelle dĂ©diĂ©e Ă saint Germain. Le premier abbĂ© connu est Gauthier (vers 1030-1099). En 1080, lâabbaye reçoit des terres et les droits sur lâĂ©glise paroissiale du bourg Saint-Martin. Gauthier transfĂšre lâabbaye sur le plateau au-delĂ de la Viosne. Lâabbaye est alors appelĂ©e « Saint-Germain-et-Saint-Martin », puis tout simplement « Saint-Martin ». La communautĂ© sâenrichit rapidement grĂące aux donations consenties notamment par une branche cadette des vicomtes de Vexin. Ă lâĂ©poque, la Normandie est un duchĂ© souverain et la vicomtĂ© de Vexin est une de ses divisions territoriales.
En 1153, lâabbĂ© Gauthier est canonisĂ©. Son tombeau devient lâobjet dâun pĂšlerinage, ainsi quâun puits Ă lâeau rĂ©putĂ©e miraculeuse. Le tombeau sculptĂ©, classĂ© monument historique, a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© dans lâĂ©glise Notre-Dame Ă la RĂ©volution. Le puits Ă double margelle proche de lâallĂ©e centrale du parc de lâĂ©cole pourrait ĂȘtre ce puits.
En 1170, les moines obtiennent le droit de foire. C'est lâorigine de la foire Saint-Martin de Pontoise, qui se tient aujourdâhui au mois de novembre, Ă lâoccasion du 11 novembre, qui est le jour de la Saint-Martin.
En 1788, lâabbaye est dĂ©vastĂ©e par un orage. Les bĂątiments, en mauvais Ă©tat, sont rasĂ©s en 1791. Il nâen reste aujourdâhui plus que la tour-clocher, qui date du XIIe siĂšcle, et une grange cĂ©rĂ©aliĂšre probablement construite aprĂšs la guerre de Cent Ans.
La tour fait partie de lâactuelle maison de pensionnaire « Abbaye », tandis que la grange est utilisĂ©e pour des rĂ©unions, rĂ©ceptions, recueillements et messes.
Il existe encore quelques souterrains ouverts sous l'abbaye, accessibles depuis un escalier et qui prĂ©sentent la particularitĂ© d'ĂȘtre construits avec des clefs de voĂ»te trĂšs rapprochĂ©es. On pense que leur construction a servi d'Ă©cole aux apprentis maçons. Ces souterrains se terminent au bout de quelques centaines de mĂštres par des Ă©boulis. On raconte qu'ils passaient sous l'Oise et faisaient plusieurs kilomĂštres en direction des chĂąteaux alentour. On y organisait, avec les animateurs de la maison, dans les annĂ©es 1970, des messes, mais aussi des soirĂ©es « peur et fantĂŽmes », avant goĂ»t de la fĂȘte d'Halloween d'aujourd'hui.
Les Maisons
La maison est l'Ă©quivalent des unitĂ©s pĂ©dagogiques hors du temps de travail. Ce sont des lieux de vie oĂč les Ă©lĂšves se trouvent lorsqu'ils n'ont pas cours. Plusieurs activitĂ©s peuvent y ĂȘtre organisĂ©es.
Le Verger
En 2011, le Verger était encore une maison pour les garçons internes de 3e et de 2de. Entre et , elle devient une maison de filles internes composée de 6e, 5e, 4e, 3e, mais aussi 1re et Terminale.
Les CĂšdres
Les CÚdres est une maison de garçons, internes, accueillant les élÚves de 6e et 5e.
La Ferme
La Ferme tire son nom de son ancienne utilisation. Maison de garçons aux origines de l'école, elle a ensuite servi de maison de filles internes de 1re et Terminale. à la rentrée 2016, elle redevient une maison de garçons internes en 4e.
Normandie
A l'origine, une grande maison bourgeoise, agrémentée d'une dépendance et de jardins, qui, dans les années 70 et pour une vingtaine d'années, sert à la fois d'infirmerie et de résidence principale à l'infirmiÚre et sa famille. Pendant la journée, les élÚves viennent en consultation et sont réorientés en cas de besoin vers les professionnels de santé. La dépendance est alors la résidence principale de l'économe de l'établissement. Dans les années 90, la maison devient la résidence du nouveau directeur, M. Magdelaine, qui reloge l'infirmiÚre et sa famille au centre de l'établissement. Au départ du directeur, la maison d'origine est complétée d'une vaste aile et devient une maison qui accueille les filles internes de 3e et de 2de, puis les garçons internes de terminale. L'ensemble est nommé Normandie.
Saint-Philippe
Cette maison est nommée en mémoire de Philippe Néri, fondateur de la congrégation de l'Oratoire. Jusqu'en 2013, Saint-Philippe était une maison pour les garçons internes de 3e et 2de. Puis, afin de compenser la fermeture de l'Ermitage, elle a accueilli les garçons internes de 2de et de 1res. Depuis , Saint-Philippe accueille des 2de et des 1res.
Saint-BenoĂźt
Cette maison s'appelle ainsi en hommage Ă Saint-BenoĂźt, fondateur de lâordre des BĂ©nĂ©dictins. Saint-BenoĂźt est une maison de garçon qui accueille les Ă©lĂšves de 3e, 1res et Terminale.
Saint-Gauthier
Ainsi nommée en l'honneur du premier abbé de Saint-Martin, Il s'agit d'une maison de garçons internes abritant des élÚves de 3e, 1res et Terminales. .
Martimprey
Cette maison s'appelle ainsi en l'honneur d'Ăric de Martimprey, ancien Ă©lĂšve, rĂ©sistant, dĂ©portĂ© en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale le , et mort d'extĂ©nuation au camp de concentration de Hinzert le . En plus de garçons internes de 1re et de Terminale, elle accueille dĂšs 2016 des Ă©lĂšves de 3e. Dans les annĂ©es 75-80, chef de maison est Daniel Chapelier.
La Pommeraie
C'est une maison accueillant des élÚves de 2de. Elle est attenante au bùtiment le Morvan, dédié aux cours des classes de 3e et 2de.
BĂ©thanie
Construite en 1995, c'est la maison la plus rĂ©cente de Saint-Martin. Elle abritait Ă l'origine certains prĂȘtres de l'Oratoire. Elle est ensuite devenue une maison de filles internes de 1re et Terminale.
Le Vexin
Cette maison s'appelle en référence au Vexin français, situé non loin de l'établissement. Le Vexin est une maison mixte d'externes, accueillant des élÚves de 6e et d'une classe de 5e.
Malebranche
Cette maison s'appelle ainsi en l'honneur de Malebranche, philosophe français, membre de l'Oratoire. Elle se situe à la place de l'ancienne bibliothÚque de l'école au rez-de-chaussée du Chùteau. Auparavant maison d'internes, puis maison mixte, d'externes de 1re et de Terminales, elle devient à la rentrée 2016, une maison accueillant les 5e demi-pensionnaires.
Les Pins
Cette maison s'appelle ainsi car elle se situe au cĆur d'un parc de grands pins. Longtemps rĂ©servĂ©e aux Ă©lĂšves de 6e et 5e, elle devient ensuite une maison mixte d'externes, composĂ©e de 4e.
Pascal
Cette maison s'appelle ainsi en l'honneur du mathématicien français Blaise Pascal. C'est une maison mixte d'externes accueillant initialement élÚves de 2e 1re et terminales, puis de 3e et 2de.
L'Abbaye
L'Abbaye est une maison ayant servi d'internat de garçons de 6e Ă la 4e. FermĂ©e durant l'annĂ©e 2015â2016, elle rouvre Ă la rentrĂ©e 2016 en tant que maison mixte de demi-pensionnaires en 1re et Terminale.
L'Ermitage
Grand pavillon situĂ© Ă lâextrĂ©mitĂ© ouest du parc. D'architecture du XIXe siĂšcle, la maison possĂšde un perron avec vue sur l'Oise qui coule en contrebas. Cette maison est actuellement fermĂ©e pour rĂ©novation. C'Ă©tait une maison de garçons internes composĂ©e de 2de 1res et de Terminales.
Incidents
En , une rixe éclate entre des élÚves et des gens du voyage, établis dans un camp jouxtant l'établissement. AprÚs avoir essuyé des jets de pierre, les gens du voyage ont frappé une quinzaine d'élÚves. En résulte plusieurs blessés, mais aucune interpellation[5].
Dans la nuit du 20 au , à 3 h 30, le « bar » de la maison vexin est cambriolé. Des riverains, alertés par le bris d'une vitre, avertissent la BAC. Des adolescents sont retrouvés sur les lieux, équipés de sac à dos et de lampes torches, et en possession de plusieurs canettes de boissons gazeuses. 4 seront placés en garde à vue[6].
Dans la journĂ©e du 4 septembre 2021, un Ă©lĂšve sâest infiltrĂ© dans la chapelle de lâĂ©cole afin de voler du pain, il sera ensuite placĂ© en garde Ă vue.
Identité visuelle
Sur le blason de l'Ăcole, apparaĂźt Saint-Martin chevauchant, en train de couper son manteau en deux avec son Ă©pĂ©e de militaire. Le vert et le noir sont les couleurs traditionnelles de l'Ă©cole.
- Blason de l'Ăcole.
- Logotype courant.
- Logotype du journal de l'Ă©cole de l'annĂ©e 2014â2015.
Personnalités
- Axel Bauer, chanteur, acteur, musicien français. Fils de Franck Bauer;
- Nicolas Beau, journaliste et écrivain, né en 1952;
- Alexandre Brasseur, acteur français. Il est le fils de Claude Brasseur et le petit-fils de Pierre Brasseur et d'Odette Joyeux;
- Roland de Candé (1923-2013), musicologue.
- Stéphane Crémer, né en 1954, poÚte, fils du comédien Bruno Crémer. Auteur notamment des recueils Compagnies (2003), préfacé par Yves Bonnefoy ; ProlégomÚnes à toute poésie (2008), Le Banc (2009) ; Compost/Composto (2013), préfacé par Gilles A. Tiberghien (tous ces recueils ont été édités par les éditions Isabelle Sauvage); il est également l'auteur d'un récit autobiographique, Comme un charme, paru en 2006 aux éditions Denoël.
- Guillaume Depardieu, acteur, fils de Ălisabeth Guignot et GĂ©rard Depardieu;
- Sébastien Dhavernas, né en 1950, acteur, metteur en scÚne et homme politique québécois, élu actif du Parti libéral du Canada;
- Georges DumĂ©zil (1898-1986) a enseignĂ© le latin et le grec Ă Saint-Martin, oĂč il avait Ă©tĂ© accueilli en 1941 par le pĂšre Dabosville alors qu'il Ă©tait recherchĂ© par la police de Vichy;
- Hervé Duthu, ancien journaliste sportif;
- Thierry Funck-Brentano, nĂ© en 1947, homme dâaffaires français, directeur gĂ©nĂ©ral du Groupe LagardĂšre depuis 2006;
- Laurent Gérard, comédien et humoriste français. Il y a passé 6 années d'internat à l'Abbaye, le Verger, et l'Ermitage;
- Jean-Claude Gueudet, né en 1940, homme d'affaires français, dirigeant du Groupe Gueudet;
- Patrick Gueudet, né en 1942, homme d'affaires français, dirigeant du Groupe Gueudet de 1980 à 2005[7];
- Bruno Guiblet, romancier, né en 1951, auteur de L'Ignoble cosmonaute, 1998, du Muscle de l'amour, 2003, et de Se réveiller mort, 2011. Un passage du Muscle de l'amour prend pour décor Saint-Martin;
- Ăric Le Boucher, journaliste, nĂ© en 1950, directeur de la rĂ©daction du magazine Ă©conomique Enjeux-Les Ăchos et l'un des cofondateurs du magazine en ligne Slate.fr;
- Jean-Pierre Léaud, est un acteur, né le . Il détient le César d'honneur 2000. Pendant ses années à l'école, c'était un grand amateur de bagarres. Les spectateurs de ces rixes hurlaient « Léaud, Léaud »;
- Le planétologue Pascal Lee (en) (né en 1964) du SETI Institute, ancien élÚve et cofondateur et président du Mars Institute (en), et Principal Investigator du Haughton-Mars Project (HMP) à l'Ames Research Center de la NASA à Mountain View;
- Laurent Malet et Pierre Malet, comédiens;
- François de Negroni, écrivain et sociologue;
- Sven Ortoli, journaliste et auteur, né en 1953;
- Michel Peissel (1937-2011), ethnologue, explorateur, tibétologue, réalisateur et écrivain français;
- Arnaud Péricard, avocat, maire de St Germain en Laye. Il est le fils du député maire Michel Pericard;
- Jean-Marc Piaton, mari de la comédienne Charlotte de Turckheim et pÚre de la comédienne Julia Piaton;
- Jean-Bruno Renard, né en 1947, sociologue, professeur à l'Université Montpellier III (Paul-Valéry), fils de Jean-Claude Renard;
- Jean-Claude Renard (1922-2002), poĂšte et essayiste;
- Romain Sardou écrivain français, fils du chanteur Michel Sardou et petit-fils de l'actrice Jacky Sardou;
- Jean SĂ©verin (1911-1998), pseudonyme de Antonin Bondat, Ă©crivain, enseignant des lettres classiques dans l'Ă©tablissement, avant la derniĂšre guerre. Il fut directeur des Ă©tudes pendant 25 ans en mĂȘme temps que professeur de seconde et premiĂšre;
- Romain Del Bello, journaliste de sport, y a effectué toute sa scolarité de la 6e à la terminale;
- Sébastien Tellier artiste de musique électronique, chanteur et acteur français;
- Gilles A. Tiberghien, né en 1953, philosophe, maßtre de conférences à l'Université de Paris I. Parmi d'autres publications, il est l'auteur des "Notes sur la Nature, la cabane et quelques autres choses", Le Félin, 2005 et de "Finis Terrae : Imaginaires et imaginations cartographiques", Bayard, 2007;
- L'avocat Jean-Marc Varaut (1933-2005), ancien Ă©lĂšve, tĂ©nor du barreau de Paris et homme politique français tout d'abord Ă l'extrĂȘme droite animant le comitĂ© de soutien de Jean-Louis Tixier-Vignancour avec entre autres Jean-Marie Le Pen et Roger Holeindre. Puis aux RĂ©publicains indĂ©pendants et au parti rĂ©publicain avec son ami Alain Madelin. Fervent catholique, il Ă©tait membre dâhonneur de lâAlliance pour les droits de la vie (ADV), de Christine Boutin. Il Ă©tait l'avocat d'hommes politiques, principalement ses alliĂ©s : François LĂ©otard ou Jacques MĂ©decin;
- Jean-Ăric Vergne, nĂ© le Ă Pontoise, est un pilote automobile français. Il est un des membres du Red Bull Junior Team. Externe pendant ses annĂ©es d'Ă©tude;
- Ăric Saint-Martin, jockey français;
- Gibus de Soultrait, journaliste, né en 1957, cofondateur et directeur de la rédaction du magazine de surf Surf Session;
Bibliographie
- Joseph Depoin, Le Livre de Raison de l'Abbaye Saint-Martin-de-Pontoise (XIVe et XVe siÚcles), édit. Société historique du Vexin, Pontoise, 1900
- Joseph Depoin (dir.), Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise, vol. 1-2, Pontoise, aux bureaux de la Société historique du Vexin, , 266 p. (lire en ligne)
- Joseph Depoin (dir.), Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise, vol. 3, Pontoise, aux bureaux de la Société historique du Vexin, , 92 p. (lire en ligne)
- Joseph Depoin (dir.), Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise, vol. 4-5, Pontoise, aux bureaux de la Société historique du Vexin, , 169 p. (lire en ligne)
- Annick Pegeon, L'Abbaye de Saint-Martin de Pontoise : le temporel au Moyen Ăge, du XIe au XIVe siĂšcle, SociĂ©tĂ© historique et archĂ©ologique de Pontoise, du Val-d'Oise et du Vexin, CondĂ©-sur-Noireau, 1995, (ISBN 2907912089)
- Louis RĂ©gnier, Excursions archĂ©ologiques dans le Vexin français, premiĂšre sĂ©rie : Abbaye Saint-Martin de Pontoise, Ăvreux, Imprimerie de l'Eure, , 278 p. (lire en ligne), p. 134-148
Notes et références
- « Les maisons : lieu de vie des élÚves », sur www.saintmartindefrance.fr (consulté le )
- « Unités pédagogiques », sur www.saintmartindefrance.fr (consulté le )
- « Le sport de maison », sur www.saintmartindefrance.fr (consulté le )
- « Lâactivite musicale », sur www.saintmartindefrance.fr (consultĂ© le )
- « Rixe violente à Saint-Martin-de-France », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Thomas Hoffmann, « Pontoise Les ados cambriolent l'établissement Saint-Martin-de-France pour...du soda et des jus de fruits », sur La Gazette du Val d'Oise, (consulté le )
- Who's Who in France, Editions Lafitte-HĂ©brard,