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Yves Bonnefoy

Yves Bonnefoy, né le à Tours et mort le à Paris 15e[1], est un poète, critique d'art et traducteur français. Il est considéré comme un poète majeur de la seconde moitié du XXe et du début du XXIe siècle.

Yves Bonnefoy
Yves Bonnefoy en 2004.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Yves Jean Bonnefoy
Nationalité
Domicile
Formation
Activité
Conjoint
Lucille Vines (d)
Enfant
Ĺ’uvres principales

Biographie

Jeunesse

Les parents d'Yves Jean[2] Bonnefoy, Élie Bonnefoy et Hélène Maury, originaires du Lot et de l’Aveyron, étaient venus après leur mariage s'installer à Tours, l'un comme ouvrier monteur aux ateliers des chemins de fer, l'autre comme institutrice. Un premier enfant était né en 1914, Suzanne. La famille habita rue Galpin-Thiou une maison détruite par les bombardements de la Première Guerre mondiale, puis s'installa rue Lobin, deux ans avant la mort d'Élie Bonnefoy en 1936. L’été avaient lieu chaque année les voyages, évoqués dans L'Arrière-Pays, chez les grands-parents à Toirac, dans le Lot, où s'était retiré Auguste Maury, le grand-père instituteur. C'est dans cet essai qu'Yves Bonnefoy a aussi évoqué la première irruption du sentiment d'exil et du néant qui brisa l'état initial de plénitude de l'adolescence :

« Je me souviens : quand on allait chercher le lait à la ferme et qu'il brillait en bougeant sur le chemin du retour, sous les étoiles. Il y avait un moment difficile, à un certain tournant, où l'on enfonçait dans le noir de murs trop serrés et de l'herbe. Puis on passait à vingt mètres de la maison neuve éclairée. C'est à une fenêtre de cette maison que j'ai vu une fois, se découpant sur le fond d'une paroi nue, la silhouette obscure d'un homme. Il était de dos, un peu incliné, il semblait parler. Et ce fut pour moi l'Étranger. »

— Un rêve fait à Mantoue (1967)

Yves Bonnefoy a passé les baccalauréats de mathématiques et de philosophie au lycée Descartes de Tours, où il fit la lecture, déterminante, de la Petite Anthologie du surréalisme de Georges Hugnet, prêtée par le professeur de philosophie. Il a fait des études de mathématiques, d'histoire des sciences et de philosophie dans les classes préparatoires du lycée Descartes, puis à l'université de Poitiers, et à la Sorbonne, lorsqu'il décida en 1943 de s'installer à Paris et de se consacrer à la poésie.

Avec les surréalistes

De 1945 à 1947, il fut proche des surréalistes et lié, parmi eux, avec Édouard Jaguer, Jaroslav Serpan, Yves Battistini, Jean Brun. Puis avec les poètes Gilbert Lely, Christian Dotremont et le peintre Raoul Ubac. Il créa en 1946 une revue, La Révolution la Nuit, dans laquelle il publia un fragment de son long poème encore surréaliste, Le Cœur-espace.

En 1947, Yves Bonnefoy refuse de signer le manifeste surréaliste Rupture inaugurale, prenant ainsi ses distances avec le mouvement. Le poète reproche à l'image surréaliste de faire advenir une "mauvaise présence" en substituant à la réalité une surréalité[3].

De 1949 à 1953, voyages d'études, grâce à des bourses : en Italie, aux Pays-Bas, en Angleterre. Son diplôme d’études supérieures (aujourd’hui détruit), sous la direction de Jean Wahl, porta sur Baudelaire et Kierkegaard ; puis, il fut pendant trois années attaché de recherches au CNRS pour une étude de la méthodologie critique aux États-Unis.

Du Mouvement et de l'immobilité de Douve (1953)

Encouragé par Adrienne Monnier[4], Yves Bonnefoy publie en 1953, au Mercure de France, qui restera l'un de ses principaux éditeurs, son premier recueil de poèmes, Du mouvement et de l'immobilité de Douve.

Dans ce livre, salué d'emblée par la critique[5], Yves Bonnefoy cherche à « attacher du plus près le poème à la réalité de l’existence et du vivant[6] », qui est fondée sur l'expérience de la mort ; expérience dont la figure chimérique et allégorique de Douve, présente dans toutes les pages du livre, symbolise l'épreuve :

« Que le froid par ma mort se lève et prenne un sens[7]. »

C'est aussi pour le poète un moyen de consommer sa rupture avec le groupe surréaliste et notamment la figure d'André Breton, qui faisait de la notion d'image une des pierres de touche de sa poétique, d'où l'importance historique de ce recueil :

« La mer intérieure éclairée d'aigles tournants,
Ceci est une image
Je te détiens froide à une profondeur où les images ne prennent plus[8]. »

En 1955, il conçoit avec le rĂ©alisateur Roger Livet un film en 35 mm de 17 min, Royaumes de ce monde, sur le sens de l'Annonciation en peinture, qui reçut le grand prix des premières JournĂ©es internationales du court mĂ©trage, fondĂ©es Ă  Tours.

1953-1975

Les trois volumes de poèmes des années suivantes, Hier régnant désert (1958), Pierre écrite (1965), Dans le leurre du seuil (1975), ont été rassemblés, avec Du mouvement et de l'immobilité de Douve, dans un livre intitulé Poèmes en 1978. Puis ce seront Ce qui fut sans lumière en 1987, Début et fin de la neige en 1991, La Vie errante en 1993, Les Planches courbes en 2001 (inscrit au programme du baccalauréat littéraire en 2006 et 2007), La Longue Chaîne de l’ancre en 2008, Raturer outre en 2010.

Après L’Arrière-pays, de 1972, qui est un récit autobiographique dont le fil directeur est la tension entre la séduction exercée par le désir d’un ailleurs, suggéré par les œuvres de la peinture et le retour à l’ici et à la finitude, Yves Bonnefoy écrira aussi des poèmes en prose, avec Rue Traversière (1977), qui inaugure les rassemblements ultérieurs de Récits en rêve.

Il définit la poésie comme étant une « articulation entre une existence et une parole ». Toute œuvre poétique est le fruit d'une existence. Il y a continuité entre l'être du poète, de la poétesse, et sa poésie. La parole se distingue du langage, qui est un système ; elle est une présence, par laquelle se manifeste cette existence. La parole a un caractère vivant, car elle est indissociable de l'être qui la prononce[9].

Travaux critiques

Les travaux historiques et critiques commencèrent à partir de 1954, avec une monographie consacrée aux Peintures murales de la France gothique. Ils se développèrent beaucoup par la suite et portent principalement sur l'histoire de la peinture, la relation des arts à la poésie, l'histoire de la poésie et son interprétation, la philosophie de l'œuvre et de l'acte poétiques.

Ils vont de pair avec une activité de traducteur de Shakespeare (une quinzaine d'ouvrages), de William Butler Yeats (Quarante-cinq poèmes de Yeats, 1989), de Pétrarque et de Leopardi, ainsi que du poète grec Georges Séféris à qui l'a lié une longue amitié ; il a conduit une réflexion sur l'acte du traducteur, réflexion engagée dans les préfaces qu'il a données à ses traductions de Shakespeare (Théâtre et poésie. Shakespeare et Yeats, 1998 ; La Communauté des traducteurs, 2000.)

Pour ces traductions, la question première est de se rapprocher de la personne de l'auteur. Bonnefoy parle à leur sujet d'empathie, d'admiration, d'affection, d'amour même. À partir de cette intimité avec l'auteur, le traducteur peut recréer, de par son propre mouvement, le texte de l'auteur en toute fidélité. Pour traduire Yeats il précise que son attention « est allée à un texte, bien sûr, mais plus encore à une personne. » Et ce mouvement se diffuse aux relations de l'auteur : lorsque Yeats, pour parler de l'Absolu, s'appuie sur son amie, alors le traducteur doit aussi retrouver cette amie. Pour Shakespeare, Bonnefoy pense qu'il s'est en quelque sorte incarné dans chacun des personnages de ses pièces ; pour traduire, il faut donc entendre Shakespeare derrière chacun des rôles[9].

Les mots portent la substance poétique. Ils incarnent la présence de Shakespeare ou de Yeats. Pour le traducteur Bonnefoy, il faut se placer « au plus près du débat qu’ont eu les mots dans le texte avec les données d’une vie et les chiffres d’un rêve. » Soit par exemple le mot anglais « labour », dans le poème de Yeats Among School Children, mot que l'on traduit habituellement en français par le mot « travail ». Mais dans le poème il est associé avec des images de danse ou de floraison, ce qui va mal avec son acception française. Aussi, à partir des notes qu'Yeats a laissées sur ce poème, à partir de sa propre expérience d'écrivain et de vie, Bonnefoy a préféré traduire ce mot par « enfantement »[9].

À partir de 1960, Yves Bonnefoy a été régulièrement l'invité, pour des périodes d'enseignement, d'universités françaises ou étrangères, en Suisse et aux États-Unis. Il a été professeur associé au centre universitaire de Vincennes (1969-1970), à l'université de Nice (1973-1976) et à l'université d'Aix-en-Provence (1979-1981), professeur invité à l'université de Genève (1970-1971 et 1971-1972). Devenu professeur au Collège de France en 1981, il continua à donner des conférences dans de nombreux pays.

L’ensemble de ses résumés de cours au Collège de France a été publié aux éditions du Seuil en 1999 : Lieux et destins de l’image : un cours de poétique au Collège de France (1981-1993). De 1993 à 2004, il a réuni à la Fondation Hugot du Collège de France une série de onze colloques fermés sur La Conscience de soi de la poésie. Seuls trois volumes d'actes de ces colloques ont été publiés : Jouve, poète, romancier, critique (1995), Poésie et rhétorique (1997), Poésie, mémoire et oubli (2005) ainsi qu'une anthologie : La Conscience de soi de la poésie, anthologie des colloques de la Fondation Hugot (2008).

Travaux Ă©ditoriaux

Yves Bonnefoy a été rédacteur de la revue L'Éphémère pendant sa durée d'existence (1966-1972) avec André du Bouchet, Jacques Dupin, Louis-René des Forêts et Gaëtan Picon. Michel Leiris et Paul Celan rejoignirent en 1968 le comité de rédaction, au moment du départ de Gaëtan Picon.

Il a dirigé, chez Flammarion, deux collections, « Sur les balances du temps » (quatre titres seulement : André Chastel, Le Sac de Rome, 1527 ; Jean Starobinski, 1789. L'Invention de la liberté ; Gaëtan Picon, 1863. Naissance de la peinture moderne ; et lui-même, Rome, 1630) puis « Idées et Recherches ». Le catalogue de cette dernière, référence en histoire des idées, en histoire de l’art et des systèmes iconologiques, et riche d'une quarantaine de titres en l’espace d’un peu moins de trente ans, témoigne de son engagement en faveur du dialogue des savoirs : on y trouve des livres d'André Chastel, qu’il avait rencontré au début des années 1950 et sous la direction duquel il commença alors à travailler, d'Henri-Charles Puech, Marcel Detienne, Alexandre Leupin, André et Oleg Grabar, Georges Duthuit, Ernst Gombrich, Rolf Stein, Louis Grodecki, Jurgis Baltrusaitis, Erwin Panofsky, Marc Fumaroli, Hubert Damisch, Georges Didi-Huberman, André Green, Oskar Bätschmann, André Berne-Joffroy, Jean Seznec, Pierre Schneider ou Daniel Arasse.

Il fut, chez le même éditeur, le maître d'œuvre du Dictionnaire des mythologies et des religions des sociétés traditionnelles et du monde antique qui fit appel aux plus éminents spécialistes français (Ve section de l'École pratique des hautes études, Collège de France, etc.) et étrangers.

Arts plastiques

Depuis les premiers volumes réalisés en collaboration avec des artistes et édités par Maeght — Pierre écrite avec Raoul Ubac en 1958 et Anti-Platon avec Joan Miró en 1962 —, Yves Bonnefoy a régulièrement publié des livres de cette nature, dans lesquels un dialogue s'engage entre les mots du poème et l'œuvre graphique qui l'accompagne, avec notamment Pierre Alechinsky, Nasser Assar, Eduardo Chillida, Claude Garache, Jacques Hartmann, Alexandre Hollan, George Nama, Farhad Ostovani, Antoni Tàpies, Gérard Titus-Carmel, Bram Van Velde, Zao Wou-Ki.

Musique

En 2007, le compositeur Thierry Machuel a utilisé une partie des textes du recueil Les Planches courbes pour son oratorio intitulé L'Encore Aveugle, créé avec un chœur de lycéens musiciens issus de plusieurs lycées de la région Champagne-Ardenne.

Famille

Yves Bonnefoy épouse Éliane Catoni (1921-1994), rencontrée en 1943 à Paris, en 1946 et s'en sépare en 1961. En secondes noces, il épouse l'Américaine Lucy — ou Lucille — Vines en 1968[2], de qui il a une fille, Mathilde, née en 1972.

Prix, décorations et distinctions

Prix

DĂ©corations

Distinctions

Ĺ’uvres

Poésie, récits

Essais

  • L'Improbable et autres essais, Mercure de France, 1959
  • Arthur Rimbaud, Seuil, 1961
  • Un rĂŞve fait Ă  Mantoue, Mercure de France, 1967
  • Rome, 1630 : l'horizon du premier baroque, Flammarion, 1970
  • L'Arrière-pays, Skira, coll. « Les Sentiers de la crĂ©ation », 1972
  • Le Nuage rouge, Mercure de France, 1977
  • Entretiens sur la poĂ©sie, Mercure de France, 1990
  • Alberto Giacometti, biographie d'une Ĺ“uvre, Flammarion, 1991
  • Dessin, couleur et lumière, Mercure de France, 1995 (ISBN 978-2-71521-933-5)
  • Théâtre et poĂ©sie : Shakespeare et Yeats, Mercure de France, 1998 (ISBN 978-2-71522-106-2)
  • Breton Ă  l'avant de soi, Farrago/Éditions LĂ©o Scheer, 2001 (ISBN 978-2-84490-070-8)
  • Sous l'horizon du langage, Mercure de France, 2002 (ISBN 978-2-71522-366-0)
  • TraitĂ© du pianiste et autres Ă©crits anciens, Mercure de France, 2008 (ISBN 978-2-71522-814-6)
  • Le Siècle oĂą la parole a Ă©tĂ© victime, Mercure de France, 2010 (ISBN 978-2-71523-153-5)
  • Orlando furioso, guarito, Mercure de France, 2013 (ISBN 978-2-71523-373-7)

Éditions en langues étrangères

L'œuvre d'Yves Bonnefoy est traduite dans plus de trente-deux langues, en particulier en anglais, en allemand et en italien ; dans cette dernière langue, toute l'œuvre poétique d'Yves Bonnefoy est rassemblée en un volume[13] de la collection « I Meridiani » ; il est le premier auteur français à y entrer de son vivant.

Correspondance

  • Correspondance I, Ă©dition Ă©tablie par Odile Bombarde et Patrick Labarthe, Paris, Les Belles Lettres, 2018.

Traductions

  • La QuĂŞte du Graal, avec Albert BĂ©guin, Le Club du livre, 1958 ; rĂ©Ă©d. Seuil, 1982
  • W. B. Yeats, Quarante-cinq poèmes suivi de La RĂ©surrection, Hermann, 1989, PoĂ©sie/Gallimard, 1993
  • Keats et Leopardi, Mercure de France, 2000
  • « Dix-neuf sonnets de PĂ©trarque nouvellement traduits par Yves Bonnefoy », ConfĂ©rence no 20, printemps 2005 ; XIX sonnets de PĂ©trarque, avec huit gravures de GĂ©rard de PalĂ©zieux, Meaux, Ă©ditions de la revue ConfĂ©rence, 2005
  • William Shakespeare :
    • Henri IV, Jules CĂ©sar, Hamlet, Le Conte d'hiver, VĂ©nus et Adonis, Le Viol de Lucrèce, Club français du livre, 1957-1960
    • Jules CĂ©sar, Mercure de France, 1960
    • Hamlet, suivi d'« Une idĂ©e de la traduction », Mercure de France, 1962
    • Le Roi Lear, Mercure de France, 1965 ; nouvelle Ă©dition prĂ©cĂ©dĂ©e de « Comment traduire Shakespeare ? », 1991
    • RomĂ©o et Juliette, Mercure de France, 1968
    • Hamlet, Le Roi Lear, prĂ©cĂ©dĂ©e de « Readiness, ripeness : Hamlet, Lear », Folio, Gallimard, 1978
    • Henri IV, Théâtre de Carouge, Genève, 1981
    • Macbeth, Mercure de France, 1983
    • RomĂ©o et Juliette, Macbeth, prĂ©cĂ©dĂ© de « L'InquiĂ©tude de Shakespeare », Folio, Gallimard, 1985
    • Les Poèmes (« VĂ©nus et Adonis », « Le Viol de Lucrèce », « PhĂ©nix et Colombes »), prĂ©cĂ©dĂ© de « Traduire en vers ou en prose », Mercure de France, 1993
    • XXIV Sonnets de Shakespeare, prĂ©cĂ©dĂ© de « Traduire les sonnets de Shakespeare », illustrĂ© par Zao Wou-Ki, Les Bibliophiles de France, 1994 ; Thierry Bouchard et Yves PriĂ©, 1996
    • Le Conte d'hiver, prĂ©cĂ©dĂ© d'« Art et Nature : l'arrière-plan du Conte d'hiver », Mercure de France, 1994 ; Folio, Gallimard, 1996
    • Jules CĂ©sar, prĂ©cĂ©dĂ© de « Brutus, ou le rendez-vous Ă  Philippes », Mercure de France ; Folio, Gallimard, 1995
    • La TempĂŞte, prĂ©cĂ©dĂ© d'« Une journĂ©e dans la vie de ProspĂ©ro », Folio, Gallimard, 1997
    • Antoine et ClĂ©opâtre, prĂ©cĂ©dĂ© de « La noblesse de ClĂ©opâtre », Gallimard, Folio-Théâtre, 1999
    • Othello, prĂ©cĂ©dĂ© de « La tĂŞte penchĂ©e de DesdĂ©mone », Gallimard, Folio-Théâtre, 2001
    • Comme il vous plaira, prĂ©cĂ©dĂ© de « La dĂ©cision de Shakespeare », LGF, Le Livre de Poche, coll. « Classiques », 2003
    • Les Sonnets, prĂ©cĂ©dĂ©s de VĂ©nus et Adonis et du Viol de Lucrèce, PoĂ©sie/Gallimard, 2007
  • PĂ©trarque, Je vois sans yeux et sans bouche je crie. Vingt-quatre sonnets traduits par Yves Bonnefoy, GalilĂ©e, 2012

Autres publications

Catalogues d’exposition

  • Yves Bonnefoy, Livres et documents, Bibliothèque nationale/Mercure de France, 1992
  • Écrits sur l’art et livres avec des artistes (exposition du château de Tours), ABM/Flammarion, 1993
  • Yves Bonnefoy : la poĂ©sie et les arts plastiques (exposition de Vevey), Vevey, Arts et Lettres, 1996
  • Yves Bonnefoy. Assentiments et partages (exposition du musĂ©e des Beaux-Arts de Tours), catalogue rĂ©digĂ© par J.-P. Avice, O. Bombarde, D. Lançon, P. NĂ©e, Bordeaux, William Blake & Co., 2005
  • Yves Bonnefoy. PoĂ©sie et peinture (1993-2005) (exposition du Château de Tours), Bordeaux, William Blake & Co, 2005
  • Yves Bonnefoy. École de Lorient (Patrick Le Corf - Guy Le Meaux - Yves Noblet) Peintures : Paysage, cartes et ports de mer - Galerie Bruno Mory, Besanceuil, 2007

Volumes collectifs

  • Yves Bonnefoy, L’Arc (Aix-en-Provence), A. Paire Ă©d., no 66, 1976
  • Yves Bonnefoy, numĂ©ro spĂ©cial de la revue Sud (Marseille), D. Leuwers Ă©d., 1985
  • Yves Bonnefoy : poĂ©sie, art et pensĂ©e, Y.-A. Favre Ă©d., Didier- Érudition, 1986
  • Yves Bonnefoy, poĂ©sie, peinture, musique, M. Finck Ă©d., Presses de l’UniversitĂ© de Strasbourg, 1995
  • Yves Bonnefoy, J. Ravaud Ă©d., Cognac, Le Temps qu’il fait, 1998
  • Yves Bonnefoy, numĂ©ro spĂ©cial de la revue Nu(e) (Nice), B. Bonhomme Ă©d., 2000
  • Avec Yves Bonnefoy. De la poĂ©sie, F. Lallier Ă©d., Presses universitaires de Vincennes, 2001
  • Yves Bonnefoy et le xixe siècle : vocations et filiations, D. Lançon Ă©d., Tours, Presses de l’UniversitĂ© de Tours, 2001
  • Yves Bonnefoy, cahier spĂ©cial de la revue Europe, Fabio Scotto Ă©d., (no 890-891), juin-
  • Yves Bonnefoy et l’Europe du XXe siècle, M. Finck, D. Lançon et M. Staiber Ă©d., Strasbourg, Presses de l’UniversitĂ© de Strasbourg, 2003
  • Yves Bonnefoy et le livre, numĂ©ro spĂ©cial de la revue Le Bateau FantĂ´me no 4, 2004
  • Yves Bonnefoy, numĂ©ro spĂ©cial de la Revue de Belles-Lettres (Genève), A. Buchs Ă©d., 2005, no 3-4
  • Yves Bonnefoy. Lumière et nuit des images, M. Gagnebin Ă©d., Seyssel, Champ Vallon, 2005
  • Lire Les Planches courbes d’Yves Bonnefoy, P. Brunel et C. Andriot-Saillant Ă©d., Vuibert, 2006
  • Yves Bonnefoy. PoĂ©sie, recherche et savoirs, Daniel Lançon et Patrick NĂ©e (dir.), actes du colloque de Cerisy (aoĂ»t 2006), Hermann, 2007
  • PoĂ©tique et ontologie, Bordeaux, Ardua/William Blake & Co, 2007
  • Yves Bonnefoy. Traduction et critique poĂ©tique, numĂ©ro spĂ©cial de la revue LittĂ©rature, P. NĂ©e Ă©d., no 150,
  • Cahier Bonnefoy Odile Bombarde et Jean-Paul Avice (dir.), coll. « Cahiers de L'Herne », L'Herne, 2010. Cahier de L'Herne qui contient de nombreux inĂ©dits, tĂ©moignages et Ă©tudes sur son Ĺ“uvre (contribution d'Ă©crivains, universitaires, et amis dont Jean Starobinski, Marc Fumaroli, Jean-Pierre Richard, Charles Rosen, StĂ©phane Barsacq, Jacqueline Risset, JĂ©rĂ´me ThĂ©lot, etc.). Sommaire du Cahier
  • PoĂ©sie, arts, pensĂ©e : Carte blanche donnĂ©e Ă  Yves Bonnefoy, textes rassemblĂ©s par Yves Bonnefoy et Patrick NĂ©e, Éditions Hermann, 2010
  • Yves Bonnefoy. Écrits rĂ©cents (2000-2009), actes du colloque de Zurich (), Patrick Labarthe, Odile Bombarde et Jean-Paul Avice (dir.), Genève, Slatkine, 2011
  • "Le latin, la dĂ©mocratie, la poĂ©sie", postface Ă  l'ouvrage collectif Sans le latin... sous la dir. de CĂ©cilia Suzzoni & Hubert Aupetit, Fayard/Mille et une nuits, Paris, 2012
  • Yves Bonnefoy. PoĂ©sie et dialogue, Michèle Finck et Patrick Werly (dir.), Presses Universitaires de Strasbourg, coll. « Configurations littĂ©raires », 2013.
  • Yves Bonnefoy, Michèle Finck (dir.), Europe, no 1068, , avec des textes de Michèle Finck, Philippe Jaccottet, François Lallier, Yves Leclair, Jean-Marc Sourdillon, Pierre Dhainaut, Yves Bonnefoy, JĂ©rĂ´me ThĂ©lot, Pierre Brunel, BĂ©atrice Bonhomme, Dominique Combe, Tatiana Victoroff, Sophie Guermès, Patrick Werly, Patrick NĂ©e, Patrick Labarthe, Alain Madeleine-Perdrillat, Daniel Lançon, Michela Landi, Pierre Huguet, StĂ©phane Michaud, Jean-Pierre Lemaire, Odile Bombarde, GĂ©rard Titus-Carmel, Jean-Yves Masson, Michel Deguy.

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Coll., International Who's Who in Poetry, 2005, p. 184 (lire en ligne).
  3. Entretiens sur la poésie (1972-1990), "Entretien avec John E. Jackson sur le surréalisme" (1976), Paris, Mercure de France, 1990, p. 68-116.
  4. Marie-Françoise Quignard, Le Mercure de France : Cent un ans d'éditions, Paris, Bibliothèque nationale de France
  5. Daniel Lançon, Yves Bonnefoy, histoire des œuvres et naissance de l'auteur.
  6. « "Le théâtre obscur de Douve" », sur maulpoix.net (consulté le ).
  7. Yves Bonnefoy, Poèmes, Gallimard, (ISBN 9782070322213 et 2715200315, lire en ligne), p. 85.
  8. Yves Bonnefoy, op. cit., p. 54
  9. Stéphanie Roesler, « Au-delà des figures, les êtres : Shakespeare et Yeats traduits par Yves Bonnefoy », TTR : traduction, terminologie, rédaction,‎ (lire en ligne).
  10. « Le Goncourt de la poésie à Yves Bonnefoy », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Yves Bonnefoy primé au Mexique », Livres Hebdo,‎ (lire en ligne).
  12. Philippe di Melo, « Yves Bonnefoy / Gérard Titus-Carmel : Chemins ouvrant », article Cahier Critique de Poésie (CCP) du 31 mars 2016.
  13. Yves Bonnefoy, L’opera poetica, Milan, Mondadori, Fabio Scotto éd., 2010.

Voir aussi

Archives

Il existe un fonds Yves Bonnefoy à la bibliothèque municipale de Tours, qui s'enrichit régulièrement de ses livres et des travaux critiques sur son œuvre.

Daniel Lançon, professeur à l'université de Grenoble, et auteur de L’Inscription et la réception critique de l’œuvre d’Yves Bonnefoy (thèse de doctorat dactylographiée, université Paris-VII, 1996, 4 vol.), poursuit la recension exhaustive de ses publications.

Bibliographie

  • Jean-Pierre Richard, « Yves Bonnefoy entre le nombre et la nuit », Onze Ă©tudes sur la poĂ©sie moderne, Seuil, 1964
  • John E. Jackson, Yves Bonnefoy, Seghers, coll. « Poètes d'aujourd'hui », 1976
  • Claude Esteban, « L'immĂ©diat et l'inaccessible », Critique, no 365 (oct. 1977), repris dans L'ImmĂ©diat et l'Inaccessible, GalilĂ©e, 1978
  • Jean Starobinski, « Yves Bonnefoy : la poĂ©sie entre deux mondes », Critique, no 350, 1979, repris en prĂ©face Ă  Poèmes, PoĂ©sie/Gallimard, 1982
  • JĂ©rĂ´me ThĂ©lot, PoĂ©tique d'Yves Bonnefoy, Droz, 1983
  • John T. Naughton, The Poetics of Yves Bonnefoy, Chicago/Londres, University of Chicago Press, 1984
  • Richard Vernier, Yves Bonnefoy ou les mots comme le ciel, Tubingen/Paris, G. Narr, /J.-M. Place, 1985
  • GĂ©rard Gasarian, Yves Bonnefoy, la poĂ©sie, la prĂ©sence, Champ Vallon, coll. « Champ poĂ©tique », 1986
  • Claude Esteban, « L'Écho d'une demeure », Critique de la raison poĂ©tique, Flammarion, 1987
  • Michèle Finck, Yves Bonnefoy, le simple et le sens, JosĂ© Corti, 1989
  • John E. Jackson, Ă€ la souche obscure des rĂŞves. La dialectique de l'Ă©criture chez Yves Bonnefoy, Mercure de France, 1993
  • Yves Leclair, « Lectures en rĂŞve », Bonnes compagnies, Ă©d. Le Temps qu'il fait, 1998
  • Daniel Acke, Yves Bonnefoy, essayiste : modernitĂ© et prĂ©sence, Amsterdam, Rodopi, 1999
  • Patrick NĂ©e, PoĂ©tique du lieu dans l'Ĺ“uvre d'Yves Bonnefoy ou MoĂŻse sauvĂ©, PUF, 1999
  • Claude Esteban, « Un paysage de pierres », Europe, no 890-891 (juin-), repris dans Ce qui retourne au silence, Farrago/LĂ©o Scheer, 2004
  • Patrick NĂ©e, RhĂ©torique profonde d’Yves Bonnefoy, Hermann, 2004
  • Patrick NĂ©e, Yves Bonnefoy, ministère des Affaires Ă©trangères, Association pour la diffusion de la pensĂ©e française (ADPF), 2005
  • Arnaud Buchs, Yves Bonnefoy Ă  l'horizon du surrĂ©alisme, GalilĂ©e, 2005
  • Dominique Combe, "Les Planches courbes" d'Yves Bonnefoy, Gallimard, coll. « Foliothèque », 2005
  • Patrick NĂ©e, Yves Bonnefoy penseur de l'image, ou les Travaux de Zeuxis, Gallimard, 2006
  • Patrick NĂ©e, Zeuxis auto-analyste.Inconscient et crĂ©ation chez Yves Bonnefoy, Bruxelles, La Lettre volĂ©e, 2006
  • Patrick NĂ©e et Daniel Lançon (dir.), Yves Bonnefoy. PoĂ©sie, recherche et savoirs (Actes du colloque de Cerisy-la-Salle de ), Hermann, 2007
  • Patrick NĂ©e, De la critique poĂ©tique chez Yves Bonnefoy, in Yves Bonnefoy. Traduction et critique poĂ©tique, Patrick NĂ©e (dir.), LittĂ©rature no 150, , p. 81-120
  • Patrick NĂ©e, PensĂ©es sur la scène primitive. Yves Bonnefoy, lecteur de Jarry et de Lely, Éditions Hermann, 2009
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  • François Lallier, Yves Bonnefoy (La voix antĂ©rieure III), Bruxelles, La Lettre volĂ©e, coll. « Essais », 2015
  • Patrick NĂ©e et Marie-Annick Gervais-Zaninger, Bonnefoy. Du mouvement et de l'immobilitĂ© de Douve, Atlande, 2015
  • François MĂ©nager, Yves Bonnefoy, poète et philosophe, Toulouse, Domuni-press, coll. « Philosophie », 2018

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