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Philippe NĂ©ri

Philippe Néri (en italien : Filippo Neri), né le à Florence et mort le à Rome, fondateur de la congrégation de l'Oratoire, est une figure trÚs importante de la Réforme catholique entreprise avec le concile de Trente.

Philippe NĂ©ri
Saint catholique
Image illustrative de l’article Philippe NĂ©ri
Saint Philippe NĂ©ri par Giuseppe Nogari.
Fondateur de la congrégation de l'Oratoire
Naissance
Florence, république de Florence
DĂ©cĂšs
Rome, États pontificaux
Ordre religieux Congrégation de l'Oratoire
VĂ©nĂ©rĂ© Ă  Rome Église Chiesa Nuova
BĂ©atification
par Paul V
Canonisation Rome
par Grégoire XV
VĂ©nĂ©rĂ© par l'Église catholique
FĂȘte 26 mai
Attributs Lys, chasuble, cƓur enflammĂ©
Saint patron de la ville de Rome, de la commune de Candida (Italie), des forces spéciales américaines (bérets verts)
Saint Philippe Neri par Giuseppe Nogari exposé dans la sacristie de la basilique Santa Maria Gloriosa dei Frari à Venise.

Béatifié le par le pape Paul V et canonisé le par le pape Grégoire XV, son caractÚre enjoué lui valut le surnom de « Saint de la joie ». Dans la liturgie catholique, il est commémoré le 26 mai.

Biographie

Enfance florentine

Philippe est né à Florence le dans le quartier de S. Pier Gattolini. Il est le deuxiÚme enfant de Francesco di Filippo da Castelfranco, notaire, et de Lucrezia de Mosciano, fille d'un menuisier. Le couple eut quatre enfants :

  • Catherine, nĂ©e le ,
  • Philippe, nĂ© le ,
  • Élisabeth, nĂ©e le
  • Antoine, nĂ© le [1]. Lucrezia mourut Ă  la naissance de ce dernier enfant, alors que Philippe avait cinq ans. Francesco Ă©pouse en secondes noces une femme prĂ©nommĂ©e Alessandra.

Durant son enfance, Florence connut les turbulences politiques liĂ©es aux ambitions de la Maison de MĂ©dicis qui avait Ă©tĂ© au pouvoir avec CĂŽme de MĂ©dicis, puis Pierre II. AprĂšs l'Ă©pisode thĂ©ocratique du dominicain Girolamo Savonarola (1494-1498), les MĂ©dicis reviennent au pouvoir en 1512 et donnent un pape Ă  l'Église, LĂ©on X (Giovanni de' Medici), Ă©lu en 1513. Le contexte est aussi celui de la fracture de la chrĂ©tientĂ© latine avec la diffusion des idĂ©es de Luther, Zwingli, Calvin et l'apparition des Ă©glises protestantes, de celui de l'affrontement entre Charles Quint et François Ier pendant les guerres d'Italie. Le sac de Rome par les troupes de l'empereur Charles Quint en conduit Ă  une rĂ©action importante dans la ville de Florence : celle-ci se rebelle alors contre les MĂ©dicis et Florence institue la RĂ©publique[2]. Deux ans plus tard, les MĂ©dicis assiĂšgent et reprennent la ville de Florence.

Entre 1520 et 1530, Philippe habite avec sa famille au sein de la paroisse de S. Giorgio. Il frĂ©quente le Couvent San Marco, de l'ordre des Dominicains, encore trĂšs imprĂ©gnĂ©s de l'influence de Savonarole[3]. À l'Ă©cole, il apprend un peu le latin. Durant son adolescence, il ne montre pas de signe particulier de vocation religieuse et ne se distingue pas par sa piĂ©tĂ©. En revanche, Philippe se caractĂ©rise par sa cordialitĂ© et sa gaietĂ© ainsi que par son tempĂ©rament communicatif[4].

Pippo buono Ă  seize ans (Ă  gauche), et l'Ă©glise San Pier Gattolino de la paroisse Ă  Florence oĂč Philippe Neri a vĂ©cu avec sa famille.

Du mont Cassin Ă  la solitude romaine

Vers la fin de 1532, Philippe quitte Florence et se rend chez son oncle Ă  San Germano, Ă  cĂŽtĂ© du mont Cassin. Il y sĂ©journe quelque temps. Il frĂ©quente alors les bĂ©nĂ©dictins du mont Cassin et aime se recueillir dans une petite Ă©glise en rotonde Ă  GaĂšte[5]. C'est durant cette pĂ©riode que se situe sa vocation religieuse dont le dĂ©part pour Rome fut l'effet le plus apparent. La date Ă  laquelle Philippe a quittĂ© Florence est discutĂ©e car les documents sont contradictoires. Celle de 1532 est indiquĂ©e par la sƓur de Philippe, Élisabeth, dans sa dĂ©position au premier procĂšs de canonisation de Philippe NĂ©ri ; alors que, selon un biographe plus tardif, Giuseppe Maria Brocchi[6], Philippe serait parti de Florence en 1530 Ă  l'Ăąge de quinze ans. Dans cette hypothĂšse, son dĂ©part pourrait ĂȘtre liĂ© Ă  la chute du rĂ©gime rĂ©publicain Ă  Florence et au retour des MĂ©dicis, la famille de Philippe Ă©tant proche du parti rĂ©publicain et savonarolien[7]. Cette donnĂ©e permettrait d'Ă©clairer le choix de Philippe NĂ©ri, d'une part, de se fixer Ă  Rome auprĂšs de l'Ă©glise de San Giovanni dei Fiorentini qui Ă©tait le centre des exilĂ©s opposĂ©s aux MĂ©dicis, et d'autre part plus tard, sa position favorable Ă  l'absolution d'Henri IV, et donc pro-française.

Oratoire du Crucifix Philippe NĂ©ri, huile sur toile (1745-1749), Ă©glise San Polo, par Tiepolo.

À Rome, il habite d'abord dans le quartier de Sant'Eustachio, logeant chez le directeur de la douane, Galeotto del Caccia, un compatriote florentin qui l'emploie comme prĂ©cepteur de ses deux fils[8]. Durant cette pĂ©riode, Philippe suit des cours de philosophie Ă  La Sapienza ainsi que des cours de thĂ©ologie Ă  S. Agostino, oĂč ses deux maĂźtres sont Cesare Giacomelli et Alfonso Ferro. Il Ă©tudie la philosophie de saint Augustin et approfondit sa connaissance des traitĂ©s De Trinitate, De Angelis, De Incarnatione[9]. Mais cette pĂ©riode d'Ă©tudes est relativement brĂšve. Vers 1536, il opte pour un style de vie que ses contemporains qualifient d'Ă©rĂ©mitique, non pas parce que Philippe s'adonne Ă  la solitude, mais parce qu'il n'est pas rattachĂ© de façon institutionnelle Ă  une communautĂ© religieuse. Cette vie sans rĂšgle dĂ©finie dure jusqu'en 1548. Philippe dĂ©ambule dans les rues et sur les places, exerçant une sorte d’apostolat Ă  la Socrate, non par des enseignements Ă©laborĂ©s mais par le contact amical, sans autre mĂ©thode que la cordialitĂ©. Il aborde chacun, spĂ©cialement les jeunes : « Quand commençons-nous Ă  faire le bien ? »[10].

Philippe sert les malades et les pĂšlerins : le premier lieu qui garde sa mĂ©moire Ă  Rome est l’église de la TrinitĂ© des PĂšlerins. C’est lĂ  que se situe l’évĂ©nement marquant pour sa vie intĂ©rieure : sa « pentecĂŽte personnelle ». En 1544, la veille de la PentecĂŽte, il sent un globe de feu lui entrer dans la bouche et ensuite se dilater dans sa poitrine. La joie intĂ©rieure qui en rĂ©sulte se manifeste par des phĂ©nomĂšnes physiques : excĂšs de chaleur, palpitations et tremblements, battements de cƓur vĂ©hĂ©ments qui se rĂ©percutent jusque dans le banc oĂč il est assis
 À sa mort on dĂ©couvrira mĂȘme la saillie de deux cĂŽtes formant protubĂ©rance Ă  l’endroit du cƓur[11].

En 1548, avec son confesseur Perciano Rosa, il fonde la Confrérie de la Trinité des PÚlerins[12] pour venir en aide aux pÚlerins pauvres. Il a grand soin aussi des malades mentaux et fonde pour les accueillir l'Institut de Santa Maria della Pietà, premier établissement du genre. Il fonda aussi une maison de convalescence pour les malades qu'il va visiter trÚs réguliÚrement dans les hÎpitaux.

OrdonnĂ© prĂȘtre en mai 1551, il s'installe Ă  l’église San Girolamo della CaritĂ  oĂč sa renommĂ©e s'accroĂźt.

Il fonde la premiÚre école organisée et un collÚge pour les pauvres les plus capables. Il leur recommande : « Tenez-vous tranquilles, si vous pouvez ! ».

Santa Maria in Vallicella, le siÚge de la congrégation de l'Oratoire et l'emblÚme de la congrégation.

Fondation de la congrégation de l'Oratoire

Il fonde la congrégation de l'Oratoire, qui s'installera aprÚs la reconnaissance par Grégoire XIII, en 1575, dans l'église de la Chiesa Nuova, Santa Maria in Vallicella, adjacente à l'Oratoire des Philippins, qui sera le siÚge de la congrégation.

Il est l'ami des humbles et des pauvres mais aussi des puissants dont il Ă©tait le directeur spirituel et le confesseur (notamment de saint Camille de Lellis).

En 1575, Philippe NĂ©ri fonde aussi un Oratoire Ă  Rome : l’Oratoire de France reste attachĂ© Ă  son esprit de fraternitĂ© et de solidaritĂ©[13]. Rome, oĂč arrive Philippe NĂ©ri vers dix-huit ans, est l’un des grands foyers de la Renaissance : pĂ©riode de dĂ©couvertes, d’inventions, de crĂ©ativitĂ© intellectuelle et artistique. C’est par ailleurs sur le plan religieux un temps d’abus qui entraĂźnera la RĂ©forme. Philippe NĂ©ri est habitĂ© par une relation intime avec JĂ©sus-Christ : Être qu’il aime par-dessus tout ; une relation dont il tĂ©moigne dans sa vocation premiĂšre de directeur de conscience.

Le héraut mystique et thaumaturge de la Réforme catholique

Saint Philippe NĂ©ri (v. 1709). DĂ©tail de la chapelle Antamori, Ă©glise San Girolamo della CaritĂ , marbre de Pierre Le Gros le jeune.

Cette vie joyeuse, ce choix de la joie s'assortit aussi, souvent, d'expĂ©riences mystiques[14] ou mĂȘme de miracles de son vivant, dont les dĂ©tails de sa vie fourmillent : extases, lĂ©vitations, miracles (comme la rĂ©surrection du prince Massimo[15] afin que ce dernier ait le temps de se confesser). Le caractĂšre extraordinaire de certaines manifestations, la rĂ©putation de saintetĂ©[16] de Philippe suscitent des persĂ©cutions et des calomnies. AccusĂ© de folie, poursuivi jusque dans la sacristie lors de sa prĂ©paration Ă  la cĂ©lĂ©bration des saints mystĂšres (Eucharistie), (du grec ancien ΔᜐχαρÎčÏƒÏ„ÎŻÎ± / eukharistĂ­a, « action de grĂące »), il conserve sa gaĂźtĂ© et sa confiance inĂ©branlable en Dieu. Le feu de l'Esprit ne cesse de le brĂ»ler. L'humilitĂ© qu'il avait prise pour socle de sa vie spirituelle[17] le garde contre toutes les attaques.

Il n'est pas anodin qu'un tel saint ait vĂ©cu en une pĂ©riode oĂč l’Église se rĂ©formait[18] ; le concile de Trente rĂ©pondait en bien des points aux attentes de cet amoureux du Christ qui prĂ©conisait notamment, Ă  une Ă©poque oĂč cela Ă©tait peu frĂ©quent, la communion rĂ©guliĂšre. Il fut un ardent dĂ©fenseur des sacrements que le Concile remit au cƓur de la vie chrĂ©tienne. Il fut aussi un serviteur zĂ©lĂ© de l’Église, considĂ©rant l'obĂ©issance comme l'une des clĂ©s de la vie spirituelle[19]. « L'obĂ©issance est le chemin le plus court conduisant Ă  la perfection. » Son amitiĂ© avec Charles BorromĂ©e tĂ©moigne du rĂŽle dĂ©cisif qu'il joua dans l’Église de son temps[20].

Sens de l'humour

L'humilité qu'il avait prise pour socle de sa vie spirituelle[21] le garde contre toutes attaques ; il disait souvent à son réveil : « Seigneur, protégez bien Philippe aujourd'hui, sinon Philippe va vous trahir ! »[22].

L'effigie de Philippe Neri sur sa tombe.

Postérité

Reconnaissance par l'Église catholique

Philippe Néri fut béatifié le par le pape Paul V et canonisé le par le pape Grégoire XV. Liturgiquement, il est commémoré le .

Il est le patron de la ville de Rome, des jeunes, et on l'invoque contre les rhumatismes et les tremblements de terre.

Ses reliques sont conservées dans une urne sous l'autel de la chapelle San Filippo Neri de la Chiesa Nuova à Rome.

Iconographie

Saint Philippe NĂ©ri est habituellement reprĂ©sentĂ© en soutane noire ou portant la chasuble (de prĂȘtre), vĂ©nĂ©rant la Sainte Vierge. Guido Reni l'a reprĂ©sentĂ© en 1619 avec une Vierge Ă  l'Enfant (Santa Maria in Vallicella, Rome), ainsi que Giambattista Tiepolo (voir illustration ci-contre). Giovanni Michele Graneri l'a reprĂ©sentĂ© au cĂŽtĂ© de Saint-FĂ©lix de Cantalice. Cette Ɠuvre se trouve Ă  Asti au Palazzo Mazzzetti.

Musique

Cinéma et télévision

Notes et références

  1. Giorgio Papasogli 1991, p. 11
  2. Giorgio Papasogli 1991, p. 18
  3. Giorgio Papasogli 1991, p. 12
  4. (it) Frajese, Vittorio, « Filippo Neri, santo », Dizionario biografico degli Italiani, vol. 47,‎ (lire en ligne)
  5. Giorgio Papasogli 1991, p. 21.
  6. (it) Guiseppe Maria Brocchi, Vite de' santi e beati fiorentini, Florence, (lire en ligne)
  7. V. Frajese, « « FILIPPO Neri, santo » », Dizionario Biografico degli Italiani, vol. 47,‎
  8. Giorgio Papasogli 1991, p. 33.
  9. Giorgio Papasogli 1991, p. 34.
  10. St Philippe Néri, le « Socrate romain ».
  11. La vie spirituelle de Filippo Neri.
  12. (it) « La storia e gli scopi della Venerabile Arciconfraternita della SS.ma Trinità dei Pellegrini di Roma », sur www.trinitadeipellegrini.it
  13. La fondation et L’Oratoire à Rome.
  14. Les expĂ©riences mystiques. Une expĂ©rience mystique correspond Ă  un Ă©tat de conscience engendrant le plus souvent un sentiment de communion et d’extase avec le monde, associĂ© Ă  des aspects perçus comme transcendantaux.
  15. L'intĂ©rieur ne se visite pas, mĂȘme si le palais est ouvert au public une fois par an, lors de la mĂ©moire du miracle de saint Philippe NĂ©ri.
  16. Elle caractĂ©rise en premier la nature de Dieu et par extension l’état de vie de ceux qui par leur exemple et leur union au Christ sont des modĂšles pour les autres..
  17. Vivre dans l’esprit, ce qu’on appelle : la vie spirituelle.
  18. La RĂ©forme catholique ou Contre-RĂ©forme au XVIe siĂšcle.
  19. Peut-il y avoir une vie spirituelle sans Dieu ?.
  20. Sophie Mouquin. Saint Philippe Néri, Magnificat n° 330, p. I-VI.
  21. Vie spirituelle.
  22. Audience gĂ©nĂ©rale du - BenoĂźt XVI. « Saint Alphonse rapporte l’exemple de saint Philippe NĂ©ri — trĂšs intĂ©ressant — qui « dĂšs son rĂ©veil, disait Ă  Dieu: “ Seigneur, protĂ©gez bien Philippe aujourd’hui ; sinon, Philippe va vous trahir ” » (III, 3). Quel grand rĂ©aliste ! Il demande Ă  Dieu de garder sa main posĂ©e sur lui ».
  23. RĂ©gion des Marches

Voir aussi

Bibliographie

  • Comtesse d'Estienne d'Orves, Saint Philippe de NĂ©ri, 1895
  • Louis Ponnelle et Louis Bordet, Saint Philippe Neri et la sociĂ©tĂ© romaine de son temps (1515 - 1595), La Colombe, , LXXI-559. (prĂ©sentation en ligne)
  • Marcel Jouhandeau, Saint Philippe NĂ©ri, Éditions Plon, 1957
  • Giovanni Incisa della Ronchetta, Nello Vian (Ă©ds), Carlo Gasbarri (collab.), Il primo processo per S. Filippo Neri nel codice vaticano latino 3798, CitĂ© du Vatican, Biblioteca Apostolica Vaticana, 4 vol.: I [1595], 1957; II [Rome 1596-1609], 1958; III [Rome 1610, extra Urbem 1695-1599], 1960; IV [rĂ©gestes des 2e et 3e procĂšs, autres tĂ©moignages], 1963.
  • Vittorio Frajese, « Filippo Neri, santo », Dizionario Biografico degli Italiani, vol. 47, 1997.   
  • Antonio Cistellini, San Filippo Neri, l’Oratorio e la Congregazione oratoriana. Storia e spiritualitĂ , Morcelliana, Brescia, 1989.
  • Giorgio Papasogli, Philippe NĂ©ri : Homme dans son siĂšcle, Pierre TĂ©qui, , 90 p. (ISBN 2-7403-0055-7 et 978-2740300558)
  • Edoardo Aldo Cerrato, Paroles pour Aujourd'hui : Saint Philippe Neri, Éditions TĂ©qui, (ISBN 978-2-7403-1404-3)
  • Paul TĂŒrks, Philippe NĂ©ri ou le feu de la joie, Éditions Bayard-Centurion, 1995 (ISBN 2227436352 et 978-2227436350)
  • Vittorio Frajese, « Filippo Neri, santo », Dizionario Biografico degli Italiani, vol. 47, 1997. 
  • Rosa Giorgi, Le petit livre des saints, Larousse, 2006 (ISBN 2-03-582665-9)
  • Bertrand LeliĂšvre et Raymond Centene, Saint Philippe NĂ©ri : Un coeur brĂ»lant de charitĂ©, Paris, Éditions de l'Emmanuel, , 96 p. (ISBN 978-2-35389-113-9, lire en ligne)
  • L'esprit de saint Philippe de NĂ©ri, fondateur de l'Oratoire romain, et son Ă©cole ascĂ©tique, Hachette Livre BNF, coll. « Religion », (ISBN 978-2-01-284267-0)
  • Anne PiĂ©jus, Musique et dĂ©votion Ă  Rome Ă  la fin de la Renaissance. Les laudes de l’Oratoire, Turnhout, Brepols, Épitome musical, 2014, 555 pp.(ISBN: 978-2-503-55039-8)
  • Anne PiĂ©jus, « DĂ©votions et spiritualitĂ© oratoriennes : l’orthodoxie de la RĂ©forme catholique et ses marges », Erasmisme, hĂ©suchisme et nicodĂ©misme Ă  la lumiĂšre de la tradition paradoxale de la Renaissance, Ă©d. C. Ossola, Rivista di storia e letteratura religiosa, 2014/1, pp. 153-170.
  • Louis Bouyer, Saint Philippe NĂ©ri : Un Socrate romain, GenĂšve/Paris, Ad Solem, coll. « SpiritualitĂ© », , 109 p. (ISBN 978-2-37298-004-3)
  • Giacomo Campiotti, Saint Philippe NĂ©ri - DVD, Sajeprod, coll. « PAL », (ASIN B01B453UCE)
  • Anne PiĂ©jus, «Il savonarolismo di san Filippo Neri attraverso poesie e canti», Filippo Neri. Un santo dell'etĂ  moderna nel V centenario della nascita (1515-2015), Rome, Ministero per i beni e le attivitĂ  culturali, "Studi Vallicelliani, 3", 2018, pp. 193-206.

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