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Liturgie catholique

La liturgie catholique est l'ensemble des rites dĂ©veloppĂ©s au cours de l'histoire par l'Église catholique. Ces rites trouvent leurs origines pour une part dans l'Ancien Testament et dans la liturgie juive au Temple de JĂ©rusalem.

Saint Marc Ă©crivant, enluminure de Gerard Horenbout, Livre d'heures Sforza, f.10v (v. 1519), British Library, Londres.

Étymologie

Le mot liturgie vient du grec λΔÎčÏ„ÎżÏ…ÏÎłÎŻÎ± / leitourgĂ­a, de l'adjectif *λΔÎčÏ„ÎżÏ‚ / leĂŻtos, « public », dĂ©rivĂ© de λΔώς = λαός / laos, « peuple » et du nom commun áŒÏÎłÎżÎœ / ergon, « action, Ɠuvre, service ». Il dĂ©signe donc, littĂ©ralement, l'action populaire (pour honorer Dieu)[1].

La liturgie est un ensemble d’actes, de symboles et de paroles par lesquels l’Église aide les hommes Ă  rendre un culte Ă  Dieu et transmet la connaissance de Dieu aux hommes. On peut dire que la liturgie met l’homme en contact avec Dieu. D'autre part, elle est considĂ©rĂ©e comme « l’exercice de la fonction sacerdotale de JĂ©sus Christ »[2].

Principes communs

Tous les rites catholiques suivent les mĂȘmes principes. DĂ©finie par l'autoritĂ© comme Ă©tant la priĂšre de l'Église, la liturgie est une priĂšre commune, officielle et publique, soumise Ă  des normes. Elle met en Ɠuvre un code rituel : ni le cĂ©lĂ©brant, ni les assistants ne peuvent faire ce qu'ils veulent. Ce n'est pas du thĂ©Ăątre, mais il y a bien une mise en scĂšne. Il s'agit de faire ceci ou cela, de telle et telle maniĂšre, Ă  tel et tel moment. La personne qui participe Ă  une liturgie n'interprĂšte pas un rĂŽle : dans cette priĂšre, elle est pleinement elle-mĂȘme. Elle investit la liturgie avec tout ce qu'elle est[3], y compris son corps[4].

La cĂ©lĂ©bration des sacrements (Eucharistie, baptĂȘme, etc.) tout comme la Liturgie des Heures (Également appelĂ©e Office divin, c'est pourquoi on parle des diffĂ©rents offices de la journĂ©e, qui en compte sept) font partie de la liturgie. En revanche, une rĂ©citation de la priĂšre du rosaire entre personnes privĂ©es, y compris quand elles sont rĂ©unies dans un lieu de culte et accompagnĂ©e par un prĂȘtre ou un diacre, n'est pas considĂ©rĂ©e comme un rite liturgique.

L’annĂ©e liturgique dĂ©bute par l’Avent, temps de prĂ©paration Ă  la NativitĂ© (NoĂ«l) qui commence quatre semaines avant ; elle se termine par la fĂȘte du Christ Roi. À chaque jour de l'annĂ©e est associĂ© un passage des Évangiles. Une annĂ©e ne suffisant pas, la lecture de l'ensemble des textes liturgiques du dimanche s'Ă©tale sur trois ans, appelĂ©s annĂ©es A, B et C ; pour les messes de semaine, deux jeux de textes sont prĂ©vus, distinguant les « annĂ©es paires » et les « annĂ©es impaires » (on considĂšre l'annĂ©e liturgique, qui dĂ©bute le premier dimanche de l'Avent, dĂ©but dĂ©cembre). Les lectures des Évangiles sont prises chaque annĂ©e dans un mĂȘme Ă©vangile, parmi les trois Ă©vangiles dits synoptiques (Matthieu les annĂ©es A, Marc les annĂ©es B et Luc les annĂ©es C). Ainsi, du au , l'annĂ©e est B pour les dimanches, « paire » pour la semaine. Le lectionnaire est le nom du livre qui regroupe ces lectures dans l'ordre chronologique. Il existe aussi des lectionnaires pour le sanctoral, pour les sept sacrements, pour les messes des dĂ©funts. C'est un des acquis de la rĂ©forme liturgique voulue par le Concile Vatican II (Constitution Dei Verbum) d'avoir demandĂ© que la liturgie procure aux fidĂšles un accĂšs beaucoup plus large Ă  la parole de Dieu.

Le point culminant de la liturgie catholique est la fĂȘte de PĂąques, fĂȘte de la rĂ©surrection de JĂ©sus. Elle est prĂ©cĂ©dĂ©e du temps du CarĂȘme qui se termine par la Semaine sainte. Au cours de la messe chrismale, prĂ©sidĂ©e par l'Ă©vĂȘque, les ministres ordonnĂ©s renouvellent les promesses de leur ordination ; puis l'Ă©vĂȘque bĂ©nit l'huile des malades et l'huile des catĂ©chumĂšnes et consacre le Saint-ChrĂȘme. Cette messe est traditionnellement cĂ©lĂ©brĂ©e le Jeudi Saint au matin[5], mais parfois plus tĂŽt dans la semaine. Vient ensuite la cĂ©lĂ©bration de la CĂšne, avec le rite du lavement des pieds, le soir de ce mĂȘme Jeudi Saint. La cĂ©lĂ©bration de la passion du Seigneur a lieu le Vendredi saint et le lendemain, dans la nuit du samedi au dimanche, au cours de la VeillĂ©e pascale, on cĂ©lĂšbre la RĂ©surrection du Christ. C'est au cours de cette vigile pascale que sont traditionnellement cĂ©lĂ©brĂ©s les baptĂȘmes des adultes. Cette fĂȘte est suivie d’une pĂ©riode de cinquante jours appelĂ©e « temps pascal » qui se termine par la PentecĂŽte. La rĂ©surrection de JĂ©sus est aussi cĂ©lĂ©brĂ©e chaque dimanche, et chaque semaine est couronnĂ©e liturgiquement par le dimanche.

Cinq branches de la liturgie catholique

Les sacrements

Les sacrements sont une forme particuliĂšre de la priĂšre de l'Église. Dieu agit directement au travers des sacrements auprĂšs des hommes. Chaque sacrement est normalisĂ© et ces normes sont promulguĂ©es dans des livres liturgiques spĂ©cifiques Ă  chacun.

Les sacrements, sont des signes de l’action de Dieu dans la vie d’un croyant et de l’Église. L’Église catholique romaine en distingue sept :

  1. Le baptĂȘme. Le sacrement est dit ex opere operato, c’est-Ă -dire que la grĂące divine est reçue indĂ©pendamment de qui le confĂšre (voir donatisme). Il est rĂ©putĂ© faire le chrĂ©tien. Tout le monde peut baptiser « au nom du PĂšre, et du Fils, et du Saint-Esprit » s'il le fait avec l'intention de faire ce que l'Église souhaite.
  2. La confirmation, par laquelle l'Église confirme que le baptisĂ© assume personnellement son baptĂȘme. Elle le manifeste alors par l'onction que donne l’évĂȘque. Le confirmĂ© est reconnu dans sa maturitĂ© chrĂ©tienne, il est invitĂ© Ă  assumer sa part de la mission de l'Église. L'Ă©vĂȘque peut dĂ©lĂ©guer son pouvoir de confirmation Ă  un prĂȘtre.
  3. L’eucharistie ou communion : manger le corps et le sang de JĂ©sus-Christ sous forme du pain (l’hostie) et du vin consacrĂ©s (transsubstantiĂ©s). Elle est considĂ©rĂ©e comme Ă©tant le plus important sacrement de l’Église.
  4. Le sacrement de pĂ©nitence et de rĂ©conciliation, ou confession des pĂ©chĂ©s Ă  un prĂȘtre qui peut confĂ©rer « l’absolution », c’est-Ă -dire la rĂ©mission des pĂ©chĂ©s.
  5. Le sacrement des malades, anciennement appelĂ© « extrĂȘme-onction ».
  6. Le sacrement de mariage, sacrement indissoluble depuis le XIIIe siĂšcle (concile du Latran IV, 1215). L’annulation est toutefois possible dans certains cas exceptionnels, notamment la non-consommation du mariage. La sĂ©paration est autorisĂ©e ; mais les personnes sĂ©parĂ©es qui se remettent en couple sont considĂ©rĂ©s comme adultĂšres si elles ne vivent pas « comme frĂšre et sƓur » c’est-Ă -dire dans l’abstinence.
  7. L'ordination des Ă©vĂȘques, prĂȘtres et diacres, ou sacrement de l’ordre.

Les trois premiers constituent les « sacrements de l’initiation chrĂ©tienne ». Le baptĂȘme et la confirmation ne peuvent ĂȘtre confĂ©rĂ©s qu’une seule fois Ă  une mĂȘme personne (le baptĂȘme des autres confessions chrĂ©tiennes Ă©tant reconnu valide par l'Église catholique romaine).

Les deux suivants constituent les « sacrements de guérison », et sont conférés aussi souvent que nécessaire.

Les deux derniers sont les « sacrements du service de la communion ».

L'ordination ne peut ĂȘtre confĂ©rĂ©e que par les Ă©vĂȘques.

L’Église distingue Ă©galement des sacramentaux, comme les bĂ©nĂ©dictions d’une maison, d’un rosaire, de catĂ©chistes, les funĂ©railles chrĂ©tiennes, le sacre des rois (qui n’est plus pratiquĂ© par l’Église catholique romaine depuis 1825).

La messe (l'Eucharistie)

Dans le cas de la messe, la liturgie se fait Ă  la fois action de Dieu auprĂšs des hommes et action de grĂące des hommes auprĂšs de Dieu. Le missel est le livre utilisĂ© par les prĂȘtres. Ils y trouvent l'ordonnancement des priĂšres publiques de l'Église en prĂ©sence de fidĂšles. L'utilitĂ© de ces priĂšres sont la gloire de Dieu, mais aussi l'Ă©dification des fidĂšles.

La messe est la rĂ©actualisation non sanglante du sacrifice du Christ[6]. La messe est dĂ©signĂ©e par plusieurs noms : « Eucharistie, Sainte Messe, CĂšne du Seigneur, Fraction du pain, CĂ©lĂ©bration eucharistique, MĂ©morial de la passion, de la mort et de la rĂ©surrection du Seigneur, Saint Sacrifice, Sainte et Divine Liturgie, Saints MystĂšres, Saint-Sacrement de l’autel, Communion[7] ». Toute la vie du catholique gravite autour de cette cĂ©lĂ©bration, « source et sommet de la vie chrĂ©tienne »[8]. Ceci est particuliĂšrement vrai pour la messe dominicale qui a lieu le dimanche ou le samedi soir. Il est demandĂ© aux catholiques d’y participer chaque dimanche (l’obligation dominicale).

Le rituel d’une messe catholique n'est pas le mĂȘme pour tous les diocĂšses, mais la signification de cette messe est identique quel que soit le rite suivi. On dĂ©nombre dans le monde une vingtaine de rites liturgiques diffĂ©rents, dont plusieurs peuvent coexister dans un mĂȘme diocĂšse ou dans une mĂȘme Église (par exemple au Liban).

Dans l'Église latine, jusqu’au concile de Vatican II, la messe Ă©tait dans la quasi-totalitĂ© des paroisses cĂ©lĂ©brĂ©e en latin selon des Ă©ditions postĂ©rieures du missel de saint Pie V (messe tridentine). En 2007, avec le motu proprio Summorum Pontificum, le pape BenoĂźt XVI a permis, en plus de la forme ordinaire de la messe de rite romain (selon le missel publiĂ© en 2002 par le pape Jean-Paul II, troisiĂšme Ă©dition typique du missel romain rĂ©novĂ© par Paul VI), la cĂ©lĂ©bration, comme « forme extraordinaire »[9], selon la sixiĂšme Ă©dition typique (publiĂ© en 1962 par le pape Jean XXIII) du missel initialement rĂ©formĂ© en 1570, et dĂ©finit les conditions d'utilisation lĂ©gitime, en dĂ©clarant que ces formes sont les « deux mises en Ɠuvre de l'unique rite romain » par lui autorisĂ©es. En 2021, avec le motu proprio Traditionis custodes le pape François a abrogĂ© la lĂ©gislation de BenoĂźt XVI[10], et a dĂ©clarĂ© qu'il n'y a qu'une seule expression de la lex orandi du rite romain, c'est-Ă -dire « les livres liturgiques promulguĂ©s par les Saints Pontifes Paul VI et Jean-Paul II, conformĂ©ment aux dĂ©crets du concile Vatican II »[11]. L'usage de la forme tridentine du rite romain de 1962 est permis par le Saint-SiĂšge Ă  plusieurs Instituts ou FraternitĂ©s : ainsi, la FraternitĂ© Saint-Pierre, principale sociĂ©tĂ© de prĂȘtres ayant la possibilitĂ© de cĂ©lĂ©brer selon la forme traditionnelle, a Ă©tĂ© fondĂ©e sous Jean-Paul II en 1988 et est de droit pontifical. En outre, chaque Ă©vĂȘque diocesain peut autoriser l’utilisation du Missale Romanum de 1962 dans le diocĂšse, en suivant les orientations du SiĂšge Apostolique[12].

En fonction de leurs thĂ©ologies et spiritualitĂ©s, certaines Églises locales aux rites anciens ont pu conserver leurs rites propres lors des rĂ©formes du XVIe siĂšcle (rite ambrosien Ă  Milan), de mĂȘme que les Églises orientales (rites byzantin, copte, syriaque, armĂ©nien, maronite, etc.) et certaines congrĂ©gations religieuses. Il existe Ă©galement des amĂ©nagements liĂ©s aux circonstances, par exemple s'il s'agit d'une messe dominicale, d'une messe de mariage ou d'une messe d'enterrement. Ces amĂ©nagements sont codifiĂ©s.

Dans le rite romain, la messe comporte deux parties principales : la liturgie de la Parole et la liturgie de l'Eucharistie. Une messe peut durer de 20 minutes (en semaine et sans peuple) à 3 heures (par exemple liturgie de béatification de Jean-Paul II le ). Le dimanche la liturgie eucharistique dure environ 1 heure, temps variable qui dépend de l'ampleur donnée à la liturgie, aux chants et à l'homélie. Dans des circonstances normales, une messe selon la forme tridentine dure de 20 minutes à 1 heure (messe récitée) et peut atteindre 1 heure 30 (messe chantée).

Selon les Ă©poques, le fidĂšle a Ă©tĂ© amenĂ© Ă  communier plus ou moins frĂ©quemment. Depuis le concile du Latran IV, il est obligatoire de communier au moins une fois par an, lors de la fĂȘte de PĂąques. Maintenant « [q]ui a dĂ©jĂ  reçu la trĂšs sainte Eucharistie peut la recevoir Ă  nouveau le mĂȘme jour mais seulement lors d'une cĂ©lĂ©bration eucharistique Ă  laquelle il participe[13].

Les célébrations liturgiques autres que les messes

  • La consĂ©cration ou dĂ©dicace d'une Ă©glise ;
  • les assemblĂ©es et veillĂ©es de priĂšre, les plus importantes Ă©tant celles de NoĂ«l et la vigile pascale ;
  • le chemin de croix, effectuĂ© le Vendredi Saint, qui rappelle les souffrances du Christ au cours de sa Passion ;
  • la Messe des prĂ©sanctifiĂ©s, l’office de l’aprĂšs-midi du Vendredi saint qui n'est, en fait, pas une messe ;
  • les rogations : priĂšres collectives pour les rĂ©coltes partout oĂč la ruralitĂ© est importante ;
  • le jubilĂ© (du mot hĂ©breu « Jubel » nom de la corne Ă©vidĂ©e d'animal qui sert Ă  appeler les fidĂšles pour fĂȘter ou cĂ©lĂ©brer) tous les 25, 50, ou 100 ans conformĂ©ment Ă  l'ancien testament qui les a instituĂ©s (Cf. Lv 25, 40). À certaines conditions, il octroie parfois des indulgences spĂ©ciales.

L'Office divin

L'Office divin (ou liturgie des Heures) est une louange rendue Ă  Dieu seul par la priĂšre commune de l’Église catholique. Sa seule finalitĂ© est la gloire de Dieu. C'est un dialogue d'amour entre Dieu et son peuple, en utilisant les mots de Dieu contenus dans l'Écriture sainte. Le contenu des offices, rĂ©citĂ©s ou chantĂ©s seul ou en communautĂ© est commun Ă  l’Église. Depuis la rĂ©forme liturgique de Vatican II, les offices, rĂ©partis en plusieurs heures tout au long de la journĂ©e, sont :

Les offices du matin et du soir sont qualifiĂ©s d’heures majeures, et sont plus longs que les autres. Sur une pĂ©riode de quatre semaines, l’ensemble des Psaumes est chantĂ©.

Le bréviaire est le livre utilisé pour célébrer l'Office.

Benoßt de Nursie, fondateur des Bénédictins, met en forme cette priÚre publique selon les huit heures canoniales (une la nuit et sept le jour) pour les moines en s'inspirant de la liturgie romaine. Certains ordres ou congrégations ont une liturgie des Heures propre.

DĂ©votions catholiques

Les dĂ©votions catholiques sont des types de priĂšres (telles que celle dĂ©diĂ©e, par exemple, au PrĂ©cieux Sang) qui n'ont pas Ă©tĂ© Ă©laborĂ©es officiellement par l'Église mais sont issues de pratiques dĂ©veloppĂ©es par des particuliers (ou groupe de particuliers). Cependant, nombre d'entre elles sont officiellement approuvĂ©es par l'Église catholique.

Les liturgies catholiques

Le rite

La notion de liturgie est parfois confondue avec celle de « rite », désignant les différentes maniÚres de célébrer publiquement les mystÚres de la religion en tant qu'elles se différencient selon des critÚres ecclésiologiques, géographiques, culturels ou linguistiques, selon une tradition pluri-séculaire. De nos jours, on emploie équivalemment le terme « rite ». Pour chacune de ces familles (liste incomplÚte), voir liens suivants :

Familles liturgiques occidentales ou latines

Familles des liturgies orientales toujours en vigueur

  • Rite syriaque : liturgie catholique de rite syriaque
  • Rite grĂ©co-catholique : rite des catholiques orientaux en grec, trĂšs proche de la divine liturgie Orthodoxe.
  • Rite armĂ©nien : liturgie des Églises de langue armĂ©nienne
  • Rite maronite : liturgie de l'Église maronite, particuliĂšrement prĂ©sente au Liban
  • Rites Syro Malabar, Syro Malankar : liturgies de certaines communautĂ©s catholiques d'Inde
  • Rite copte : liturgie des catholiques d'Égypte et en Éthiopie
  • Rite de saint Jean Chrysostome
  • Rite de saint Jacques ou rite hiĂ©rosolomitain
  • Rite de saint Basile

Rites anciens dont peu de traces subsistent

Le rite ou rituel

La liturgie du « rite », désignant les diverses cérémonies du culte, propres ou communes à chacune de ces familles liturgiques, par exemple :

Notes et références

  1. Dom Robert Le Gall, Dictionnaire de Liturgie, C.L.D., 1982, p. 153-154.
  2. "Sacrosanctum concilium", 7 Concile Vatican II
  3. AimĂ©-Georges Martimort, L'Église en priĂšre, I. Principes de la liturgie, DesclĂ©e, 1993, p. 185-194.
  4. cf. Le Corps dans la liturgie, Revue Célébrer no 379, octobre 2010, 70 pages. Dans ce numéro, on trouve, p. 46-49, une Réflexion sur le rÎle du corps dans la célébration des sacrements.
  5. Missel Romain, Desclée-Mame, 1974, p. 33
  6. « Le sacrifice de la Croix et le sacrifice de l’Eucharistie sont un unique sacrifice. La victime et celui qui l’offre sont identiques. Seule la maniĂšre de l’offrir diffĂšre. Le sacrifice est sanglant sur la Croix, non sanglant dans l’Eucharistie », in Compendium du catĂ©chisme de l'Église catholique, 2005, question no 280.
  7. Compendium du catĂ©chisme de l'Église catholique, 2005, question no 275.
  8. « En participant au sacrifice eucharistique, source et sommet de toute la vie chrĂ©tienne, ils offrent Ă  Dieu la divine Victime et eux-mĂȘmes avec elle », Constitution Lumen Gentium no 11, Vatican II.
  9. C'est-Ă -dire : dĂ©rogatoire. En droit canonique, le terme « extraordinaire » signifie qu'il y a un Ă©cart par rapport Ă  la situation normale. Ainsi, en droit, l'Ă©vĂȘque est le « ministre ordinaire » du sacrement de confirmation ; ce sacrement peut ĂȘtre cependant administrĂ© par un prĂȘtre, qui est alors « ministre extraordinaire » du mĂȘme sacrement.
  10. « L’histoire agitĂ©e du motu proprio Summorum Pontificum qui a libĂ©ralisĂ© la messe en latin », sur Famille ChrĂ©tienne, (consultĂ© le )
  11. Traditionis custodes, article 1
  12. Traditionis custodes, article 2
  13. Code de droit canonique, canon 917

Bibliographie

Ouvrages généralistes

Ouvrages théologiques

  • Joseph Ratzinger, L'Esprit de la liturgie, Paris, Ad Solem,
  • Marie-Dominique Chenu, « Anthropologie de la liturgie », La Liturgie aprĂšs Vatican II, Paris, Cerf, .

La liturgie dans l'Antiquité

La liturgie au Moyen Age et Ă  l'Ăąge classique

  • Palazzo Éric, Liturgie et sociĂ©tĂ© au Moyen Âge, Paris, Aubier, .
  • Dompnier Bernard (dir.), Les cĂ©rĂ©monies extraordinaires du catholicisme baroque, Clermont-Ferrand, PUBP,
  • CĂ©cile Davy-Rigaux, Dompnier Bernard et Odon-Hurel Daniel (dir.), Les cĂ©rĂ©moniaux catholiques en France Ă  l’époque moderne. Une littĂ©rature de codification des rites liturgiques, Turnhout, Brepols,
  • Philippe Martin, Le thĂ©Ăątre divin. Une histoire de la messe du XVIe siĂšcle au XXe siĂšcle, Paris, CNRS Éditions, , rĂ©Ă©ditĂ© en 2013 sous le titre Histoire de la messe.

La liturgie au XXe siĂšcle

  • Nicolas de Bremond d’Ars (prĂ©f. D. Hervieu-LĂ©ge), La liturgie catholique : quarante ans de pratiques en France, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Sciences des religions », , 216 p..
  • Annibale Bugnini (trad. P.-D. Nau et Ph. de Lacvivier), La rĂ©forme de la liturgie (1948-1975), Paris-Perpignan, DesclĂ©e de Brouwer, , 1034 p..
  • Yves Chiron, Annibale Bugnini, Paris, DesclĂ©e de Brouwer, , 221 p..
  • Raymond Loonbeek et Jacques Mortiau, Dom Lambert Beauduin, visionnaire et prĂ©curseur (1873-1960), Paris, Cerf, .
  • BenoĂźt-Marie Solaberrieta, AimĂ©-Georges Martimort. Un promoteur du mouvement liturgique (1943-1962), Paris, Cerf, coll. « Histoire »,
  • Deux anniversaires : 1943-1963, La Maison-Dieu (no 275), .

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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