Walt Disney Studios Motion Pictures
Walt Disney Studios Motion Pictures (anciennement Buena Vista Film Distribution Company, Buena Vista Distribution Company et Buena Vista Pictures Distribution) est le nom de la société de distribution des productions cinématographiques de la Walt Disney Company. Elle dépend de sa division Walt Disney Studios.
Walt Disney Studios Motion Pictures | |
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Création | 1953 |
---|---|
Fondateurs | Roy O. Disney |
Forme juridique | Filiale |
SiĂšge social | Burbank |
Activité | distribution cinématographique |
Société mÚre | The Walt Disney Studios |
Site web | Site officiel |
Historique
1953-1960 : Buena Vista Pictures Distribution
![](https://img.franco.wiki/i/Logo_BuenaVista.png.webp)
En 1937, le studio Disney signe un contrat de distribution avec RKO Pictures[1]. Fin 1948, RKO encore le distributeur du studio Disney Ă l'Ă©poque refuse de commercialiser le film L'Ăle aux phoques qui ne dure qu'une demi-heure[2]. Disney signe alors un contrat directement avec quelques cinĂ©mas de Los Angeles et New York pour projeter le film[2]. Ce n'est qu'aprĂšs avoir dĂ©montrĂ© ĂȘtre commercialement intĂ©ressant que RKO a acceptĂ© de distribuer le film dans le reste des Ătats-Unis[2]. En 1953, pour la sortie du film Le DĂ©sert vivant le studio contacte son distributeur RKO Pictures mais celui-ci est un peu frileux quant au succĂšs d'une sĂ©rie True-Life Adventures[3].
L'idĂ©e que le studio devienne son propre distributeur est portĂ©e par Roy O. Disney frĂšre de Walt qui avait dĂ©jĂ poussĂ© son frĂšre Ă accorder des licences pour des produits dĂ©rivĂ©s au dĂ©but des annĂ©es 1930[4]. La filiale de distribution de Disney est crĂ©Ă©e sous le nom de Buena Vista Pictures Distribution le par Walt Disney afin de ne plus ĂȘtre liĂ© Ă d'autres groupes cinĂ©matographiques[5]. Le premier film Ă ĂȘtre distribuĂ© par Buena Vista est Le DĂ©sert vivant de la sĂ©rie des True-Life Adventures[5]. Le contrat avec RKO s'arrĂȘte pour les longs mĂ©trages en 1954 et pour les courts mĂ©trages en 1956[1].
En 1954, Leo F. Samuels, premier prĂ©sident de la filiale et responsable mondial des ventes pour Walt Disney Productions Ă©voque la stratĂ©gie du groupe au magazine Motion Pictures Herald[6] : « Par Ă©tape successive nous avons repris le contrĂŽle de notre musique, de nos produits dĂ©rivĂ©s et des nos accessoires. Il est donc naturel qu'un jour nous distribuions nous mĂȘme nos films. » L'un des premiers directeurs est Irving Ludwig engagĂ© en 1940 comme reprĂ©sentant de commerce pour Fantasia[7].
Son siÚge social était situé à New York, jusqu'au début des années 1970.
1961-2006 : Buena Vista Distribution
La société est renommée Buena Vista Distribution en 1961 puis elle fut intégrée à Buena Vista Entertainment du fait des multiples activités de la société. Le logo de la société représentait la silhouette du chùteau de la Belle au bois dormant à Disneyland en Californie jusqu'en 2007.
En 1968, Buena Vista achĂšte les droits de distribution et annonce la sortie du film La Grande Vadrouille aux Ătats-Unis et donc la possibilitĂ© de concourir pour les Oscars dans la catĂ©gorie film Ă©tranger[8]. Le film français sort en fĂ©vrier 1969 sous le titre Don't Look Now... We're Being Shot At[9].
En juillet 1978, le film TĂȘte brĂ»lĂ©e et pied tendre est le premier Ă utiliser le logo colorĂ© de Buena Vista Distribution ce qui n'a pas amĂ©liorĂ© l'image de Disney Ă l'Ă©poque[10], les deux entitĂ©s semblant sĂ©parĂ©es. Ce n'est qu'Ă la toute fin des annĂ©es 1970, que le studio se lance dans l'Ă©dition de film sur support vidĂ©o de masse. La premiĂšre sortie pour la sociĂ©tĂ© d'une production sur support vidĂ©odisque/LaserDisc a eu lieu le [11]. En janvier 1979, Buena Vista achĂšte les droits de distribution d'un film produit par un studio hors Disney, Take Down et en assure la distribution[12]. C'est la premiĂšre fois que la sociĂ©tĂ© Disney fait cela depuis la mort de Walt Disney en 1966[12]. En octobre 1980, Ă©dite ses premiers films Ă la fois sur support VHS et betamax[13]. En plus de quelques compilations de courts mĂ©trages d'animation, dix films sont Ă©ditĂ©s sous ces formats dont Le Trou noir et Un amour de Coccinelle[13].
Le premier long mĂ©trage d'animation Disney Ă sortir en vidĂ©o est Dumbo, Ă©ditĂ© en juin 1981 mais en location seulement[11]. Alice au pays des merveilles est lui Ă©ditĂ© de la mĂȘme façon en octobre 1981 puis les deux titres sont mis en vente libre Ă partir de 1982[11].
à partir de juillet 1985, Pinocchio est à son tour édité en vidéo et inaugure le systÚme pour les sorties vidéo Disney[11] : un « titre est édité, disponible en temps limité, retiré ensuite de la vente afin de permettre une période moratoire et une réédition quelques années plus tard »[11]. Ce systÚme a été baptisé « The Vault » (« le coffre-fort) »[14]. C'est aussi en 1985 qu'est sorti la premiÚre tentative d'édition directe en vidéo avec Breakin' Through[11] de Peter Medak. Le systÚme n'a été relancé qu'en 1994 avec le premier long métrage d'animation en direct-to-video, Le Retour de Jafar puis d'autres productions[11]. Auparavant le studio ressortait ses films à un intervalle moyen de sept ans, le temps qu'une nouvelle génération d'enfants grandisse[15].
En 1991, les sociétés Buena Vista Home Entertainment (ou Buena Vista Distribution) et Buena Vista International sont créées pour assurer la distribution des productions des différents groupes de Buena Vista.
Le , Buena Vista Home Entertainment annonce qu'elle Ă©ditera des films sur support DVD[16].
Le , BVHE annonce la vente de films en ligne Ă partir du via le service CinemaNow[17]. Le , Buena Vista Home Entertainment annonce ses premiers disques blu-ray pour le [18]. Le , Disney Ă©dite son premier lot de disque Blu-ray[19].
Le , le lancement du service Disney+ va mettre un terme à la politique commerciale du Vault en offrant l'intégralité du catalogue de films Disney en ligne au lieu de l'alternance de disponibilités-indisponibilités artificielles[14] - [20] - [21].
Depuis 2007 : Walt Disney Studios Motion Pictures
Le , une information est parue sur la suppression possible à partir du mois de du nom Buena Vista au profit de Disney[22]. Ce renommage rentrerait dans une politique de simplification des marques de la Walt Disney Company entamée par Robert Iger. Le nouveau nom est officiellement depuis Walt Disney Studios Entertainment, la filiale de distribution est ainsi devenue Walt Disney Studios Motion Pictures.
Le , Steven Spielberg annonce achever la signature d'un contrat de 6 ans pour accorder Ă Disney la distribution de 30 films de DreamWorks SKG[23] - [24]. Le , Walt Disney Studios Motion Pictures annonce la commercialisation au Japon de films au format MicroSD, fournies par Panasonic[25].
Le , Disney annonce que la sortie DVD aux Ătats-Unis du film Alice au pays des merveilles (2010) de Tim Burton devrait se faire trois mois aprĂšs sa sortie en salle, ce qui mĂ©contente les exploitants de salles[26]. Le , UTV Motion Pictures annonce que Walt Disney Studios Home Entertainment assurera la distribution en Inde des grosses productions du studio[27]. Le , Disney France et VidĂ©oFutur signent un accord de distribution en vidĂ©o Ă la demande[28]. Le mĂȘme jour, Disney renouvelle son contrat de distribution de films en Asie sur les chaĂźnes du groupe Fox International Channels[29]. Le , Disney annonce payer 115 millions d'USD Ă Paramount Pictures pour reprendre les droits de commercialisation et de distribution de deux films Marvel, The Avengers (2012) et Iron Man 3 (2013)[30]. Le , Disney annonce que la distribution de films (Walt Disney Studios Motion Pictures) et de sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es (Disney-ABC Television Group) sur support et sur internet sera gĂ©rĂ©e par une mĂȘme entitĂ© de Disney Media Networks[31] - [32]. La filiale tĂ©lĂ©visuelle est nommĂ©e Disney Media Distribution.
Le , Chuck Viane annonce son départ pour de la présidence de la distribution globale de Walt Disney Studios Motion Pictures aprÚs 25 ans de carriÚre chez Disney et Dave Hollis, employé depuis 10 ans chez Disney, doit assurer la transition avec un remplaçant encore non désigné et reporter à Bob Chapek[33]. Le , Disney signe un accord avec La Sexta pour diffuser 60 films sur la chaßne espagnole LaSexta3[34]. Le , Disney crée une filiale en Afrique du Sud pour assurer la distribution de ses films[35].
Le , RTL Group signe un contrat de trois ans avec Walt Disney Studios Motion Pictures[36] pour diffuser des films du catalogue Disney en Allemagne sur les chaĂźnes de Mediengruppe RTL Deutschland[37]. Le , Disney annonce rĂ©duire sa fenĂȘtre de distribution pour les DVD et Blu-Ray en location chez Redbox Ă 28 jours[38]. Le , DreamWorks ne renouvelle pas son contrat de distribution international avec Disney[39]. Le , Disney annonce la fermeture du site de vidĂ©o en ligne Disney Movies Online pour le [40]. Le , Disney signe un contrat de diffusion avec l'espagnol Wuaki.tv, filiale de Rakuten, pour un catalogue de films et sĂ©ries disponible sur des appareils connectĂ©s Ă internet[41]. Le , Disney et Netflix signent un contrat de diffusion pour des films de Walt Disney Animation Studios, Pixar Animation Studios, Marvel Studios et Disneynature, des anciens films Ă partir de 2013 et les nouveaux Ă compter de 2016[42].
Le , Disney annonce que Les Mondes de Ralph sera le premier film disponible aux Ătats-Unis en tĂ©lĂ©chargement avant sa sortie en DVD/Blu-Ray ( contre )[43]. Le , Walt Disney Studios et Sensio Technologies signent un contrat pour diffuser du contenu 3D en VOD[44]. Le , Disney rejoint avec Paramount et Lionsgate la Digital Cinema Distribution Coalition, alliance d'AMC, Regal, Cinemark, Universal Pictures et Warner Bros pour la distribution de films par satellite en AmĂ©rique du Nord[45]. Le , la presse rĂ©vĂšle une dispute financiĂšre entre Disney et AMC Theatres au sujet de leur part respective des revenues sur les ventes de billet pour la sortie du film Iron Man 3[46]. Le , Disney est dĂ©sormais en conflit avec AMC Theatres, Regal Entertainment et Cinemark pour la vente de billet du film Iron Man 3[47]. Le , Disney, AMC, Regal et Cinemark parviennent Ă un accord pour le prix des billets[48]. Le , Netflix annonce que les productions Disney-Marvel et Dreamworks sont disponibles sur son service au Royaume-Uni et en Irlande[49]. Le , OMD filiale de Omnicom Group annonce reprendre le contrat publicitaire de la division cinĂ©matographique de Disney estimĂ© Ă 800 millions d'USD[50].
Le , Disney lance Disney Movies Anywhere aux Ătats-Unis, un service gratuit de stockage de films de type cloud pour les films achetĂ©s sur support physique ou au travers d'une application mais uniquement compatible avec iOS[51] - [52] - [53]. Le , en raison d'un conflit entre Disney et Amazon sur les prix, ce dernier stoppe les prĂ©commandes de certains films dont Les Gardiens de la Galaxie[54].
Le , DreamWorks annonce rompre son contrat de distribution avec Walt Disney Studios en 2016 au profit d'Universal[55] - [56] - [57]. Le , Disney annonce que son service Disney Movies Anywhere est disponible sur Amazon Video et Microsoft Movies et le sera le sur Roku et Android TV[58] - [59]. Le , Disney signe un contrat avec Tencent pour rendre disponible en streaming la saga Star Wars en Chine avant la sortie de Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force[60]. Le , Disney négocie avec Netflix pour rendre Star Wars disponible en streaming en Amérique latine avec la sortie de Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force[61] - [62] - [63] - [64]. Le , Lionsgate signe un contrat de distribution pour la Russie avec Walt Disney Studios Motion Pictures[65] - [66]. Le , Sky renouvelle son partenariat avec Disney pour sécuriser la sortie des prochains films des studios Disney-Marvel-Lucasfilm au Royaume-Uni sur son service Sky Movies au détriment de Netflix ou Amazon[67] - [68] - [69].
Le , selon Variety, Disney/ABC Home Entertainment démarcherait les réseaux de télévisions pour un lot de 9 films Star Wars alors que l'épisode VII vient juste de sortir[70]. Le , plusieurs studios hollywoodiens dont Disney gagnent le procÚs intenté en juin contre le site VidAngel qui détournait la location dématérialisée de DVDs à la journée pour 1$ en un service vidéo à la demande[71]. Le , Disney demande aux autres studios d'Hollywood d'adhérer au service Disney Movies Anywhere en ajoutant leur contenu[72].
Le , Disney et National CineMedia (en) lancent Noovie un service de régie publicitaire pour les salles de cinéma américaines proposant du contenu exclusif Disney avant les films[73]. Le , Disney intente un procÚs contre le spécialiste américain de location de films Redbox en raison de la vente des codes des copies numériques sans la version physique des films[74] - [75] - [76] - [77]. Le , Disney demande une injonction contre Redbox pour faire stopper la vente de code de téléchargement associé à des boßtiers de DVD ou Blu-ray en location[78]. Le , dans l'affaire qui l'oppose à Disney, Redbox contre-attaque arguant d'une mauvaise interprétation du droit d'auteurs[79].
Le , dans l'affaire qui l'oppose à Redbox, un juge déboute Disney de sa demande d'injonction qui aurait forcer Redbox à suspendre ses ventes en ligne[80] - [81]. Le , Disney demande une injonction complémentaire dans le procÚs qui l'oppose à Redbox un peu avant la sortie en vidéo de Black Panther[82] - [83]. Le , Disney obtient une injonction dans le procÚs qui l'oppose à Redbox[84] - [85].
Le , dans le procÚs opposant VidAngel et les groupes Disney, Fox et Warner Bros. la justice impose une amende de 62,4 millions d'USD pour piratage à l'encontre de VidAngel[86]. Le , la presse indique que Disney a supprimé à la suite de l'affaire Harvey Weinstein une scÚne bonus de Toy Story 2 jugée sexiste dans les derniÚres éditions bluray et numériques sorties en , dans laquelle le prospecteur promet à deux barbies jumelles de jouer dans le prochain film avec un rire salace, typique d'une promotion canapé[87] - [88]. Le , Disney signe un contrat avec Google Play pour proposer les films Disney, Marvel et Star Wars en 4K[89] - [90].
Autres informations
Les directeurs
La distribution sous Buena Vista
Entre 1957 et 1959, la société de distribution Buena Vista, créée en 1952 pour distribuer les films de Disney, tente de distribuer des productions non Disney, six films font partie de cette premiÚre tentative[93].
- Si tous les gars du monde () réalisé par Christian-Jaque
- Les Jeunes Années d'une reine () réalisé par Ernst Marischka
- The Missouri Traveler () réalisé par Jerry Hopper
- Stage Struck () réalisé par Sidney Lumet
- Le Fier Rebelle () réalisé par Michael Curtiz
- Simon le pĂȘcheur () rĂ©alisĂ© par Frank Borzage
Contrat avec le Studio Ghibli
En 2001, Buena Vista a signĂ© un contrat avec la sociĂ©tĂ© de diffusion du Studio Ghibli (fondĂ© par Hayao Miyazaki et Isao Takahata, dirigĂ© par Toshio Suzuki) lui donnant les droits de distribuer hors du Japon les Ćuvres du grand maĂźtre japonais des dessins animĂ©s de long mĂ©trage, souvent comparĂ© Ă Walt Disney[94]. Ainsi la sociĂ©tĂ© sort les films du studio Ghibli en DVD numĂ©rotĂ©s sur la tranche en chiffres arabes et japonais. Cette numĂ©rotation correspond seulement Ă l'ordre de parution des DVD et non pas Ă l'ordre (chronologique) de sortie des films au Japon.
- Princesse Mononoké (2001)
- Le Voyage de Chihiro (2002)
- Le ChĂąteau dans le ciel (2003)
- Le Royaume des chats (2004)
- Kiki la petite sorciĂšre (2005)
- Le ChĂąteau ambulant (2006)
- Porco Rosso (2006) (Réédition avec numéro)
- Mon voisin Totoro (2006)
- Pompoko (2006)
- NausicaÀ de la Vallée du Vent (2007)
- Souvenirs goutte Ă goutte (2007)
- Les Contes de Terremer (2007)
- Ponyo sur la falaise (2008)
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