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Ponyo sur la falaise

Ponyo sur la falaise (殖ぼ侊ぼポニョ, Gake no ue no Ponyo) est un film d'animation japonais du studio Ghibli, Ă©crit et rĂ©alisĂ© par Hayao Miyazaki et sorti en 2008. C'est le neuviĂšme film que Miyazaki rĂ©alise au sein du studio Ghibli.

Ponyo sur la falaise
Image illustrative de l'article Ponyo sur la falaise
Logo du film
殖ぼ侊ぼポニョ
(Gake no ue no Ponyo)
Genres animation, aventures
Film d'animation japonais
RĂ©alisateur
Producteur
Scénariste
Studio d’animation Studio Ghibli
Compositeur
Licence (ja) Tƍhƍ
Durée 100 min
Sortie

Synopsis

Fujimoto, un sorcier qui a abandonnĂ© le monde des humains pour vivre au fond des ocĂ©ans, fait des expĂ©riences avec l’« eau de vie », un liquide qui renforce la faune marine ; il espĂšre ainsi un jour bouleverser l’équilibre Ă©cologique et voir la mer, maltraitĂ©e par les hommes, reprendre sa prĂ©Ă©minence. L’aĂźnĂ©e de ses filles, Brunehilde, petit poisson rouge de cinq ans Ă  visage humain, profite d’un moment d’inattention de son pĂšre pour se glisser Ă  travers un hublot du sous-marin et rejoindre la surface, sous l’ombrelle protectrice d’une mĂ©duse. Alors qu’elle dĂ©couvre Ă©merveillĂ©e la nature terrestre, elle voit au loin SĂŽsukĂ©, un petit garçon de son Ăąge vivant dans une maison sur une falaise, descendre dans la calanque avec son bateau jouet. Soudain, elle est surprise par un chalutier, dont le filet charrie une grande quantitĂ© d’ordures, et se retrouve coincĂ©e dans un pot de verre.

Alors qu’il arrive prĂšs de l’eau, SĂŽsukĂ© remarque le pot et se blesse au doigt en le brisant pour libĂ©rer son occupante, qui lĂšche le sang perlant de la coupure. Le petit garçon, appelĂ© par sa mĂšre, Lisa, remonte vers sa maison, tandis que des yƍkai marins en forme de vagues, au service de Fujimoto, tentent en vain de rĂ©cupĂ©rer Brunehilde. SĂŽsukĂ© remplit un seau d’eau et y met sa trouvaille, qui lui crache un jet d’eau Ă  la figure ; heureux de voir qu’elle est encore vivante, le garçonnet dĂ©cide de la protĂ©ger, et l’emporte avec lui dans la voiture, oĂč sa mĂšre l’attend pour aller Ă  la maternelle. Durant le trajet, il remarque que sa coupure a disparu, et dĂ©cide d’appeler sa nouvelle amie Ponyo ; il tente de lui donner du pain de son sandwich, mais cette derniĂšre prĂ©fĂšre voler le jambon, qu’elle dĂ©vore goulument. Fujimoto, trĂšs ennuyĂ© que sa fille ait Ă©tĂ© enlevĂ©e par un humain, tente de suivre la voiture le long de la cĂŽte, mais est confrontĂ© aux ordures qui jonchent la mer Ă  proximitĂ© du port.

SĂŽsukĂ© et Lisa arrivent Ă  la maison de retraite des Tournesols, qui jouxte le jardin d’enfants. Le garçonnet cache le seau sous un buisson et va saluer sa maĂźtresse ; ses petites camarades tentent de l’entraĂźner pour aller jouer, mais il prĂ©fĂšre retourner voir sa protĂ©gĂ©e le plus vite possible. Surpris par Kumiko, une petite fille qui semble lui porter beaucoup d’attentions, SĂŽsukĂ© lui montre le contenu du seau, mais la fillette se moque de Ponyo, qui l’arrose. Le petit garçon fuit alors les pleurs de sa camarade avec son seau, du cĂŽtĂ© de l’hospice oĂč travaille sa mĂšre ; il montre son amie aux vieilles dames en fauteuil roulant, Yoshi et Noriko qui attendent toujours avec impatience les visites du garçonnet qui Ă©gaient leur quotidien monotone, et Toki, qui est terrifiĂ©e par le poisson Ă  visage humain qui annoncerait selon elle un tsunami. Ponyo arrose la vieille dame, dont les cris font fuir Ă  nouveau SĂŽsukĂ©, qui se rĂ©fugie sous la digue du port. Alors que la petite crĂ©ature se met Ă  parler, disant son nom, celui de son ami et le mot « aime » (ć„œă, suki), Fujimoto profite du fait que le petit garçon soit isolĂ© et Ă  proximitĂ© de la mer pour envoyer ses esprits marins le submerger et rĂ©cupĂ©rer sa fille. DĂ©sespĂ©rĂ©, le garçonnet se prĂ©cipite dans la mer Ă  la recherche de son amie au risque de se noyer, et est rĂ©cupĂ©rĂ© en larmes par sa mĂšre.

De retour Ă  la maison, SĂŽsukĂ© est trĂšs abattu ; le soir venu, il guette le Koganei Maru, cargo sur lequel son pĂšre est capitaine, pour Ă©changer avec lui des signaux lumineux en morse. KĂŽichi aurait dĂ» ĂȘtre de passage pour le dĂźner, mais n'a finalement pas pu venir, provoquant la colĂšre et le chagrin de Lisa, que le petit garçon console. Dans sa demeure, creusĂ©e dans un rocher au fond de l’ocĂ©an, Fujimoto fait la leçon Ă  Brunehilde, mais cette derniĂšre lui dĂ©clare qu’elle s’appelle « Ponyo », et veut devenir humaine pour retrouver SĂŽsukĂ©. Alors que son pĂšre lui brosse un portrait peu flatteur des hommes, qui polluent les ocĂ©ans, elle persiste Ă  souhaiter avoir des mains et des pieds, et prend une forme hybride en se faisant pousser des bras et des jambes Ă  trois doigts. Fujimoto comprend alors qu’elle a ingĂ©rĂ© du sang humain, et utilise son pouvoir pour la ramener Ă  sa forme initiale.

Alors que le sorcier sort, Ponyo est libĂ©rĂ©e par ses sƓurs de la bulle oĂč elle Ă©tait maintenue prisonniĂšre, et fait repousser ses membres. DĂ©cidant de partir Ă  la recherche de son ami, elle submerge le repaire de Fujimoto et libĂšre l’énergie du puits d’eau de vie, ce qui lui permet d’achever sa transformation en petite fille. Chevauchant un banc de poissons, elle jaillit Ă  la surface, provoquant un typhon, qui manque de faire chavirer le Koganei Maru. Au Tournesols, SĂŽsukĂ© dit au revoir Ă  sa maĂźtresse et rejoint sa mĂšre Ă  l’hospice, oĂč il offre des origamis aux vieilles dames. Lisa l’emmĂšne en voiture, et ils partent sous la pluie battante, mais le trajet se transforme en une course contre la mer dĂ©montĂ©e, sur laquelle le garçonnet voit une petite fille courir. Alors qu’ils se garent chez eux, Ponyo surgit des vagues et se jette dans les bras de SĂŽsukĂ© ; celui-ci ne reconnaĂźt pas son amie au premier abord, mais finit par comprendre qui elle est. Lisa coupe court aux retrouvailles pour emmener les deux enfants Ă  l’abri dans la maison. AprĂšs les avoir sĂ©chĂ©s et nourris, la jeune femme, qui s’inquiĂšte pour les occupants des Tournesols, profite d’une accalmie provoquĂ©e par l’assoupissement de Ponyo pour retourner Ă  l’hospice, laissant SĂŽsukĂ© garder la maison.

Au large, durant la nuit, le Koganei Maru est en perdition, les marins voyant au loin les lumiĂšres de tous les autres navires en panne Ă©galement ; soudain, Gran Mamare, divinitĂ© de la mer et mĂšre de Brunehilde, passe Ă  la surface de l’eau, et les turbines se remettent en route. Fujimoto tente de s’approcher de la maison oĂč SĂŽsukĂ© et Ponyo dorment, mais est repoussĂ© par un sortilĂšge d’exclusion posĂ© par sa fille, qu’il ne peut qu’apercevoir par la fenĂȘtre ; la divinitĂ© de la mer arrive, et s’entretient avec le sorcier. Celui-ci est terrifiĂ© par les Ă©vĂ©nements provoquĂ©s par Brunehilde, devenue humaine : la mer est revenue Ă  l’époque du DĂ©vonien (deux Dunkleosteus apparaissent dans un court passage), la lune se rapproche de la Terre, et les satellites artificiels commencent Ă  tomber, pour se consumer dans l’atmosphĂšre, mais Gran Mamare le rassure en lui rappelant la magie ancienne selon laquelle une sirĂšne peut perdre ses pouvoirs et devenir une femme, si le cƓur de l’homme qu’elle aime ne faiblit pas ; dans le cas contraire, elle est transformĂ©e en Ă©cume.

Le lendemain, les deux enfants se rĂ©veillent ; le niveau de la mer, qui foisonne de poissons disparus depuis des centaines de millions d’annĂ©es, est montĂ© jusqu’au seuil de la maison. Avec ses pouvoirs, Ponyo Ă©largit le bateau jouet de SĂŽsukĂ©, et les deux enfants montent Ă  bord avec des provisions ; mettant en route le moteur pop-pop, ils suivent la route submergĂ©e. Croisant un couple avec leur bĂ©bĂ© sur une barque, ils leur offrent de la soupe et des sandwichs et rĂ©cupĂšrent une bougie de rechange ; ils voient ensuite tous les gens du village passer sur une file de bateaux Ă  rames, mais personne n’ayant vu Lisa, ils poursuivent leur route. Lorsque la bougie initiale finit de se consumer, SĂŽsukĂ© demande Ă  Ponyo d’agrandir la nouvelle, mais la petite fille tombe de sommeil ; le garçonnet se met donc Ă  l’eau pour pousser le bateau Ă  la nage. Ils finissent par arriver Ă  un endroit oĂč la route Ă©merge, alors que le bateau jouet reprend sa taille normale, et le garçon affolĂ© retrouve la voiture de Lisa sans son occupante. Le prenant par la main, son amie lui redonne du courage, et ils poursuivent leur route Ă  pied.

Aux Tournesols, les habitations submergĂ©es sont protĂ©gĂ©es par une Ă©norme bulle, et Lisa discute en privĂ© avec Gran Mamare. Fujimoto rassemble les vieilles dames, qui ont retrouvĂ© l’usage de leurs jambes, pour les prĂ©venir que SĂŽsukĂ© et Ponyo sont en route et qu’elles vont ĂȘtre les tĂ©moins de leur Ă©preuve. Suivant la route, les deux enfants arrivent Ă  l’entrĂ©e d’un tunnel, et alors qu’ils le traversent, la petite fille reprend sa forme de poisson, ne donnant plus signe de vie. Le garçonnet, affolĂ©, la remet dans son seau et tente de lui faire reprendre conscience, lorsque Fujimoto apparaĂźt et lui dit de la laisser dormir et de l’accompagner pour retrouver Lisa et les vieilles dames. Alors que SĂŽsukĂ© ne lui fait pas confiance, et tente de rejoindre la vieille Toki qui n’a pas voulu le croire non plus, le sorcier envoie ses esprits marins pour les submerger, et les convoie jusqu’aux Tournesols, oĂč le petit garçon s’entretient avec Gran Mamare. Alors qu’il affirme accepter son amie telle qu’elle est et l’aimer quelle que soit sa forme, et que cette derniĂšre accepte de renoncer Ă  ses pouvoirs pour grandir et vivre auprĂšs de son ami, les rĂ©actions en chaĂźne cataclysmiques s’interrompent, et tout le monde est ramenĂ© Ă  la surface. Tandis que Fujimoto s’excuse et serre la main de SĂŽsukĂ©, Ponyo saute du seau et embrasse son ami, reprenant sa forme de petite fille ; les bateaux des marins, dont celui de KĂŽichi, et les barques des gens du village accostent, et tout le monde se retrouve.

Fiche technique

  • Titre original : 殖ぼ侊ぼポニョ (Gake no ue no Ponyo)
  • Titre français : Ponyo sur la falaise
  • Titre quĂ©bĂ©cois : Ponyo
  • RĂ©alisation : Hayao Miyazaki
  • ScĂ©nario : Hayao Miyazaki
  • Musique : Joe Hisaishi
    • GĂ©nĂ©rique de dĂ©but chantĂ© par Masako Hayashi
  • Production : Toshio Suzuki pour le studio Ghibli
  • SociĂ©tĂ©s de distribition : Tƍhƍ (Japon), Walt Disney Pictures (États-Unis), Wild Bunch (France)
  • Genre : animation
  • Format : Couleur - 35 mm / D-Cinema - 1,85:1 - son Dolby Digital EX / DTS-ES
  • DurĂ©e : 100 minutes
  • Dates de sortie :

Distribution (voix)

Voix originales

  • Yuria Maria : Ponyo
  • Hiroki Doi : SĂŽsukĂ©
  • George Tokoro : Fujimoto
  • Tomoko Yamaguchi : Lisa
  • YĆ«ki Amami : Grandmammare
  • Kazushige Nagashima : KĂŽichi
  • Shinichi Hatori : le reporter
  • Tokie Hidari : Kayo
  • Emi Hiraoka : Kumiko
  • Tomoko Naraoka : Yoshie
  • Nozomi ƌhashi : Karen
  • Kazuko Yoshiyuki : Toki
  • Rumi HĂźragi : la jeune mĂšre

Voix françaises

Voix anglaises

Production

GenĂšse

Vue du port de Tomonoura qui a inspiré Miyazaki.
Le port de Tomonoura a inspiré Miyazaki pour représenter le village de SÎsuké.

Le travail sur le film dĂ©marre en 2006. Son style s'inspire beaucoup des aquarelles, une premiĂšre pour un film de Miyazaki. C'est le deuxiĂšme film du studio Ghibli Ă  utiliser des aquarelles aprĂšs Mes voisins les Yamada (1999) d'Isao Takahata. Miyazaki a prĂ©fĂ©rĂ© dessiner la mer et les vagues lui-mĂȘme et a apprĂ©ciĂ© d'expĂ©rimenter la façon d'exprimer cette partie importante du film. Ce niveau de dĂ©tail est le rĂ©sultat de 170 000 images diffĂ©rentes, un record pour un film de Miyazaki.

Le village cĂŽtier oĂč l'histoire prend place est inspirĂ© de Tomonoura, un port de la ville de Fukuyama (prĂ©fecture de Hiroshima), situĂ© dans le parc national de Setonaikai au Japon, oĂč Miyazaki a sĂ©journĂ© en 2005[1].

Influences

Illustration de La Petite SirĂšne, conte de Hans Christian Andersen.
La Petite SirĂšne, illustration de Bertall.

Le personnage de SĂŽsukĂ© est fondĂ© sur le fils de Miyazaki, Gorƍ, lorsqu'il avait cinq ans[2]. Le nom de SĂŽsukĂ© vient du hĂ©ros de La Porte (門, Mon), une nouvelle de 1910 de Natsume Sƍseki[1]. La vieille femme amĂšre de la maison de retraite, Toki, est inspirĂ©e de la mĂšre de Miyazaki qui avoue avoir pensĂ© Ă  ce qu'il lui dirait quand il la rejoindra.

Le nom du bateau sur lequel le pĂšre de SĂŽsukĂ© travaille est Koganeimaru (氏金äș•äžž), une rĂ©fĂ©rence Ă  l'emplacement des studios Ghibli Ă  Koganei, Tokyo[1]. Maru (äžž) est un nom frĂ©quent pour les noms de bateaux au Japon, signifiant littĂ©ralement « cercle ».

Si Ponyo, créature marine désirant la terre, rappelle évidemment le personnage éponyme du conte La Petite SirÚne (1837) d'Andersen[3], Fujimoto, génie misanthrope sous-marin, emprunte sans doute au capitaine Nemo de Jules Verne[4].

Musique

Nozomi ƌhashi, interprùte de la chanson du film, en janvier 2009.

La chanson du film est Ă©galement un succĂšs : 1,5 million de tĂ©lĂ©chargements sur tĂ©lĂ©phone mobile, et 350 000 CD vendus au [5].

Elle est interprĂ©tĂ©e par une actrice de 9 ans, Nozomi ƌhashi, et par le duo de musique folk Fujioka Fujimaki, composĂ© de Takaaki Fujioka, producteur de musique freelance, et Naoya Fujimaki, salaryman travaillant chez Hakuhodo, une agence de publicitĂ© japonaise en relation avec le studio Ghibli. Le producteur du film Toshio Suzuki a choisi ces artistes alors peu connus pour donner une image rĂ©aliste de ce dialogue chantĂ© entre un pĂšre et sa fille[6].

Le morceau qui accompagne la scĂšne du tsunami, qui voit Ponyo courir sur les vagues, est inspirĂ© de la ChevauchĂ©e des Walkyries de Richard Wagner, rĂ©fĂ©rence renforcĂ©e par le nom de baptĂȘme de Ponyo, Brunehilde, l'une des walkyries de L'Anneau du Nibelung.

Sortie, promotion, adaptations

La reine Silvia de SuÚde a vu le film avec Miyazaki dans une avant-premiÚre privée le , lors de son voyage au Japon avec le roi Charles XVI Gustave. L'avant-premiÚre eut lieu sur une falaise prÚs de Tokyo[7].

Un mois aprĂšs sa sortie, le film a Ă©tĂ© vu par 8,43 millions de personnes au Japon, engrangeant plus de 10 milliards de yens de recettes[5].

Entrées :

  • Drapeau du Japon Japon : 12 767 710[8]
  • AmĂ©rique du Nord (domestic market) : 2 012 053[9]
  • EUR OBS (36) : 1 471 022[9]

Total : 16 250 785 entrĂ©es

En France, le film est prĂ©sentĂ© en avant-premiĂšre au Festival international de la bande dessinĂ©e d'AngoulĂȘme en .

Accueil

Ponyo sur la falaise a eu en général des critiques élogieuses, notamment à la Mostra de Venise. Ce film pour enfants, moins sombre que les précédents, est comparé à Mon voisin Totoro, sorti en 1988. Il a toutefois été parfois critiqué au Japon à cause de sa trop forte dramatisation et de la trop grande complexité des thÚmes. Mais la beauté de la réalisation et des images, en particulier des effets de couleur, a été remarquée.

La critique occidentale souligne la sensibilitĂ© des dessins et la force des sentiments familiaux — lien de la mĂšre et de l'enfant, peur de l'abandon, de la sĂ©paration et de la mort — qui permet une forte identification des enfants, public cible, avec une musique et un happy end. On peut d'ailleurs remarquer une « similitude » de thĂšme avec le film La Petite SirĂšne des studios Disney, sorti en 1989[3].

Distinctions

RĂ©compenses

Nominations

Notes et références

  1. « Ponyo sur la falaise : Secrets de tournage », sur Allociné (consulté le )
  2. (en) GhibliWorld
  3. Ponyo sur la falaise sur shoshosein.com.
  4. « Ponyo, Ponyo » sur paperblog.fr.
  5. « Toho's Ponyo 1st Japanese Film To Top Y10bn In 4 Years », sur Nikkei Net Interactive, The Nikkei Wednesday morning edition, (consultĂ© le ) : « Ticket sales have reached 10.1 billion yen. More than 8.43 million people have seen the movie. The film's score is also wildly popular. A version of the soundtrack for mobile phones has been downloaded more than 1.5 million times. The CD single has sold 350,000 copies, according to record label Yamaha Music Communications Co. »
  6. Sei Sasaki, « Adman sings Ponyo theme », sur Nikkei Net Interactive, The Nikkei Weekly,  : « The catchy theme song for the latest Hayao Miyazaki animation Gake no Ue no Ponyo is performed by a popular 9-year-old actress and an unfamiliar duo of middle-aged men. The song sounds like a conversation between father and daughter. In fact, one member, Naoya Fujimaki, is a 56-year-old salaryman who works at a major advertising agency. He and his partner, Takaaki Fujioka, a freelance music producer, play live shows, but mostly on weekends. “This is work-related”, Fujimaki said modestly. As an adman, he works with Miyazaki's Studio Ghibli Inc., among other movie studios, and has a 20-year relationship with the leading animation house. When Fujimaki arrived for a business meeting, Miyazaki proposed having “a fatherly male voice that helps Nozomi Ohashi”, the child actress who had been picked to sing the Ponyo theme song. Fujimaki took a spot audition, receiving strong backing from the film's producer, Toshio Suzuki, who argued that “a professional singer would not sound realistic”. »
  7. (sv) Joel Holm, « Drottningen tjuvtittade pÄ stjÀrnregissörens senaste film », Expressen, 29 mars 2007.
  8. (en) Patrick Drazen, Anime Explosion! : The What? Why? and Wow! of Japanese Animation, Revised and Updated Edition, Stone Bridge Press, , 388 p. (ISBN 978-1-61172-013-6, lire en ligne)
  9. « Prix et nominations de Hayao Miyazaki », sur AlloCiné (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Roland CarrĂ©e, « De pĂšre en fils : coupures et reconnexions (Les Contes de Terremer - 2006, Ponyo sur la falaise - 2008) », Éclipses - Revue de CinĂ©ma,‎ , p. 128-135 (HAL halshs-00627613)
  • RaphaĂ«l Colson et GaĂ«l RĂ©gner, Hayao Miyazaki : Cartographie d’un univers, Lyon, Les Moutons Ă©lectriques, , 364 p. (ISBN 978-2-915793-84-0, prĂ©sentation en ligne)
  • HervĂ© Joubert-Laurencin, Quatre films de Hayao Miyazaki : Mon voisin Totoro - Porco Rosso - Le voyage de Chihiro - Ponyo sur la falaise, CrisnĂ©e (Belgique)/Paris, Yellow Now, , 142 p. (ISBN 978-2-87340-300-3, prĂ©sentation en ligne)
  • Nathalie Dufayet, « Ponyo sur la falaise : le testament mythopoĂ©tique de Hayao Miyazaki », StrenĂŠ,‎ (lire en ligne)
  • (en) Cheng-Ing Wu, « Hayao Miyazaki’s Mythic Poetics : Experiencing the Narrative Persuasions in Spirited Away, Howl's Moving Castle and Ponyo », Animation : An Interdisciplinary Journal, vol. 11, no 2,‎ , p. 189-203 (DOI 10.1177/1746847716643777).

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Liens externes

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