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Mon voisin Totoro

Mon voisin Totoro (ずăȘりぼトトロ, Tonari no Totoro) est un film d'animation japonais rĂ©alisĂ© par Hayao Miyazaki et produit par le studio Ghibli, sorti au Japon le .

Logo japonais.
Mon voisin Totoro
Image illustrative de l'article Mon voisin Totoro
Logo du film.
ずăȘりぼトトロ
(Tonari no Totoro)
Genres Aventure
ThĂšmes Japon rural
Film d'animation japonais
RĂ©alisateur
Producteur
Scénariste
Studio d’animation Studio Ghibli
Compositeur
Licence (ja) Tokuma Shoten
Durée 86 min
Sortie

Il est rĂ©compensĂ© la mĂȘme annĂ©e par le prix Noburƍ ƌfuji et le Prix Mainichi du meilleur film.

Ce film a été diffusé pour la premiÚre fois en France lors du Festival du cinéma pour enfants de Corbeil-Essonnes en 1992[1]. Il fut ensuite publié en VHS (TF1 Vidéo) en juillet 1999 quelques mois avant de sortir en salles dans toute la France au cinéma le [2], avant une ressortie en 2002. Quant au DVD, son édition française est disponible depuis le , et le Blu-ray est disponible depuis le [3].

Résumé

Tatsuo Kusakabe, jeune anthropologue et professeur non titulaire d'une universitĂ© de Tokyo, arrive dans le village oĂč il va emmĂ©nager avec ses deux filles, Satsuki, dix ans, et Mei, quatre ans. Les petites dĂ©couvrent joyeusement leur nouvelle maison, qui n’a pas Ă©tĂ© habitĂ©e depuis un certain temps, et la campagne environnante oĂč trĂŽne un camphrier gigantesque. Explorant l’habitation, de style japonais, elles trouvent des glands qui tombent de la soupente et une piĂšce remplie de petites crĂ©atures noires qui s’éclipsent (les susuwatari) ; leur pĂšre leur explique qu’il s’agit de noiraudes. Elles montent peu rassurĂ©es Ă  l’étage, et Mei, qui attrape une des crĂ©atures, se retrouve les mains pleines de suie. Redescendant, elles rencontrent leur nouvelle voisine venue aider Ă  faire le mĂ©nage, une grand-mĂšre, qui leur explique que les noiraudes emmĂ©nagent dans les lieux inhabitĂ©s et partiront bientĂŽt. Satsuki est polie et accueillante, mais Mei a peur de la nouvelle venue, et se cache derriĂšre sa sƓur. Alors qu’ils s’activent tous pour rĂ©activer la pompe, nettoyer les salles de vie et dĂ©baller les affaires, Kanta, le petit-fils de la vieille dame, ĂągĂ© lui aussi d’une dizaine d’annĂ©es, apporte un paquet de la part de sa mĂšre et dit Ă  sa jeune voisine que leur nouvelle maison est hantĂ©e, avant de partir en courant.

Le soir venu, de fortes rafales de vent font trembler la maison ; dans le bain, Tatsuo et ses filles rient fort pour chasser les fantĂŽmes, tandis que les noiraudes quittent la maison et Ă©migrent vers le grand arbre. Le lendemain matin, ils font la lessive au lavoir, puis partent Ă  vĂ©lo le long des riziĂšres oĂč leurs voisins s’activent, pour passer la journĂ©e avec Yasuko, la mĂšre des petites, hospitalisĂ©e Ă  proximitĂ©. Ils passent devant Kanta, qui Ă©change des grimaces avec Satsuki.

À la fin des vacances, Satsuki reprend l’école aprĂšs avoir prĂ©parĂ© le repas de midi pour sa sƓur et son pĂšre ; ce dernier se met au travail Ă  son bureau, tandis que Mei vagabonde Ă  l’extĂ©rieur. Trouvant un gland, la petite fille le ramasse, et en voit plusieurs autres formant une piste ; la suivant, elle voit passer devant elle un petit ĂȘtre blanc-translucide et le poursuit, mais celui-ci se cache sous la maison. Alors que la fillette surveille une cavitĂ©, la petite crĂ©ature, accompagnĂ©e maintenant par une autre un peu plus grande transportant un sac de glands, s’éclipse par une autre sortie, mais entendant des glands tomber, Mei les repĂšre et les poursuit Ă  nouveau. Continuant leur route Ă  travers un Ă©troit chemin de vĂ©gĂ©tation, puis dans la forĂȘt, tous trois aboutissent au pied du grand camphrier entourĂ© d’un shimenawa, et les deux ĂȘtres disparaissent dans un trou entre les racines. Y tombant Ă  leur suite, la petite fille dĂ©couvre le domaine de Totoro, sorte de crĂ©ature de la taille d’un ours au cri impressionnant, avec qui elle fait connaissance, avant de s’endormir sur son ventre.

Le midi, Satsuki revient de l’école et cherche Mei ; elle trouve son chapeau devant la trouĂ©e et trouve sa sƓur endormie non loin. À son rĂ©veil, celle-ci lui raconte sa rencontre avec Totoro ; Tatsuo les rejoint et ils poursuivent le long du chemin sous les branches, mais aboutissent sur leur maison. La petite fille est dĂ©concertĂ©e, et son pĂšre lui explique qu’elle a dĂ» voir le maĂźtre de la forĂȘt ; ils vont tous trois Ă  travers celle-ci pour voir le grand arbre, mais Mei ne retrouve pas l’entrĂ©e de l’antre de la crĂ©ature. AprĂšs avoir saluĂ© le camphrier, qui est la raison pour laquelle Tatsuo a choisi d’habiter ce village, ils repartent.

Le lendemain, Satsuki confie Mei Ă  leur voisine avant d’aller Ă  l’école pour la journĂ©e, et est surprise de voir la vieille dame arriver avec la petite fille alors qu’elle a encore deux heures de cours. Mei tenant Ă  ĂȘtre avec sa grande sƓur, elle est accueillie dans la classe avec des crayons, et dessine Totoro. Le soir venu, les deux fillettes reprennent le chemin de leur maison, mais une pluie torrentielle se met Ă  tomber et elles doivent se rĂ©fugier dans l’abri d’une divinitĂ© shinto ; Kanta passe avec un vieux parapluie qu’il laisse Ă  Satsuki avant de rentrer chez lui en courant. AprĂšs ĂȘtre rentrĂ©es chez elles, les deux fillettes partent Ă  la rencontre de leur pĂšre avec un parapluie, et passent chez leurs voisins rendre celui que Kanta leur a prĂȘtĂ© ; elles sont accueillies par la mĂšre du garçon, qui timide reste cachĂ© tout en manifestant sa joie et sa fiertĂ© d’avoir aidĂ© Satsuki.

Les deux fillettes attendent Ă  l’arrĂȘt de bus sous la pluie, mais ce dernier a du retard ; Satsuki prend Mei qui s’endort sur son dos et patiente, quand soudain, elle voit Totoro arriver et attendre Ă  cĂŽtĂ© d’elle. Pour se protĂ©ger de la pluie, la crĂ©ature n’a qu’une large feuille sur la tĂȘte qui lui goutte sur le nez, et la jeune fille lui prĂȘte le parapluie qu’elle a apportĂ© pour son pĂšre ; le maĂźtre de la forĂȘt est Ă©tonnĂ©, mais ravi d’entendre le bruit des grosses gouttes qui, s’accumulant sur les feuilles des arbres, tombent sur l’objet. Alors que la pluie s’est arrĂȘtĂ©e et que Mei se rĂ©veille, un « chat-bus (en) » arrive, et Totoro monte dedans aprĂšs avoir donnĂ© un cadeau aux fillettes. Finalement, le bus arrive, et Tatsuo s’excuse d’ĂȘtre en retard ; ses filles expriment leur enthousiasme d’avoir vu les crĂ©atures, et ils rentrent joyeusement.

Dans une lettre Ă  sa mĂšre, Satsuki dĂ©crit le cadeau de Totoro, un ensemble de graines emballĂ©es dans des feuilles de bambou, qu’elles ont plantĂ© dans le jardin, mais les jours passent et Mei s’impatiente de les voir pousser. Une nuit, les fillettes entendent des percussions et voient la famille Totoro danser autour de leur potager ; elles courent rejoindre les crĂ©atures, et voient Ă©merveillĂ©es des pousses sortir de terre et grandir Ă  vue d’Ɠil pour devenir un amas d’arbustes luxuriants qui fusionnent pour donner un arbre gĂ©ant, dont la ramure recouvre la maison. Totoro fait tourner une toupie magique sur laquelle il grimpe, et emmĂšne Satsuki et Mei, accrochĂ©es sur son ventre, faire des acrobaties aĂ©riennes au-dessus de la campagne, avant de jouer de l’ocarina au sommet de l’arbre.

Le lendemain, l’arbre a disparu ; pensant avoir rĂȘvĂ©, Mei et Satsuki se prĂ©cipitent vers le potager et dĂ©couvrent avec joie que les graines ont germĂ©. Les fillettes aident leur vieille voisine Ă  ramasser les lĂ©gumes dans les champs et parlent du passage prochain de leur maman pour le week-end, lorsque Kanta apporte un tĂ©lĂ©gramme issu de l’hĂŽpital demandant d’appeler. TrĂšs inquiĂštes, elles courent avec leur jeune voisin vers la maison de celui-ci pour appeler leur pĂšre, et la nouvelle tombe comme un couperet : Yasuko est souffrante et ne pourra finalement pas venir. Terriblement déçue, Mei fait un caprice, et les deux sƓurs se disputent ; Tatsuo part voir son Ă©pouse Ă  l’hĂŽpital, laissant ses filles sous la garde de la voisine, qui tente de rassurer et consoler Satsuki, terrifiĂ©e Ă  l’idĂ©e que sa mĂšre puisse mourir.

Mei profite d’un moment d’inattention de la vieille femme pour partir seule apporter un Ă©pi de maĂŻs Ă  l’hĂŽpital, mais celui-ci est Ă  trois heures de route Ă  pied. Constatant la disparition de la petite, Satsuki et la voisine s’affolent ; la jeune fille part sur le chemin de l’hĂŽpital en interrogeant toutes les personnes qu’elle croise, lorsqu’elle voit Kanta arriver Ă  vĂ©lo ; celui-ci lui propose d’aller Ă  l’hĂŽpital, tandis qu’elle retournera Ă  l’étang oĂč une sandalette a Ă©tĂ© retrouvĂ©e, et oĂč tout le village recherche Mei. Elle part en courant et arrive essoufflĂ©e au plan d’eau, pour s’apercevoir soulagĂ©e que la chaussure n’est pas celle de sa sƓur. La nuit va bientĂŽt tomber, et les villageois s’activent pour rechercher la petite fille, tandis que Satsuki court Ă  la trouĂ©e et prie pour que cette derniĂšre la mĂšne Ă  Totoro ; se prĂ©cipitant dans le passage, envahi de noiraudes, elle finit par trĂ©bucher et tomber en contrebas sur le ventre de la crĂ©ature endormie. La jeune fille rĂ©veille le maĂźtre de la forĂȘt et lui explique que Mei a disparu, avant de s’effondrer en larmes. Totoro la prend dans ses bras, lui sourit, et emplit ses poumons d’air pour s’envoler ; il court au sommet de son arbre, d’oĂč il pousse un Ă©norme rugissement pour faire venir le chat-bus, dans lequel Satsuki monte. La crĂ©ature affiche « MEI » comme direction sur son panneau d’affichage et part en trombe ; passant Ă  travers la forĂȘt et les riziĂšres, ils montent finalement sur une ligne de haute tension qu’ils suivent pour retrouver enfin la petite fille perdue.

Le chat propose Ă  Mei et Satsuki de les emmener Ă  l’hĂŽpital oĂč, du haut d’un arbre, elles voient Ă  travers la fenĂȘtre leurs parents discuter ; finalement, Yasuko n’avait attrapĂ© qu’un rhume sans gravitĂ© et ne tardera pas Ă  rentrer Ă  la maison. Les fillettes dĂ©posent l’épi de maĂŻs sur lequel est gravĂ© « pour maman » sur le rebord de la fenĂȘtre, oĂč Tatsuo le dĂ©couvre, avant de repartir dans la nuit Ă  bord du chat-bus qui les laisse chez elles. Mei se prĂ©cipite dans les bras de la vieille voisine qu’elle a enfin adoptĂ©e, tandis que Satsuki discute joyeusement avec Kanta, devenu son ami ; au sommet de son arbre, Totoro joue tranquillement de l’ocarina, tenant toujours son parapluie ouvert malgrĂ© l’absence de pluie. Dans la premiĂšre image du gĂ©nĂ©rique, un taxi ramĂšne Yasuko Ă  la maison oĂč ses deux filles l’accueillent joyeusement ; les images suivantes laissent supposer qu’un petit frĂšre est venu agrandir la famille qui s’est parfaitement intĂ©grĂ©e dans son nouvel environnement.

Fiche technique

Distribution

Personnages Japonais Français
Mei Kusakabe Chika Sakamoto Marie-Charlotte Leclaire
Satsuki Kusakabe Noriko Hidaka MĂ©lanie Laurent
Tatsuo Kusakabe Shigesato Itoi Thierry Ragueneau
Yasuko Kusakabe Sumi Shimamoto Françoise Cadol
Totoro Hitoshi Takagi
La grand-mĂšre Tanie Kitabayashi Colette Venhard
Kanta Toshiyuki Amagasa Donald Reignoux
Le Chat-bus Hitoshi Takagi
PĂšre de Kanta Bernard MĂ©traux
Michiko Marine Boiron
L'institutrice DaniĂšle Hazan
Le garçon à mobylette Lionel Melet

Note : La version française aurait été créée vers , en vue d'une projection à Annecy[5].

Production

GenĂšse

Les origines du film Mon voisin Totoro se situent au dĂ©but des annĂ©es 1980[8]. À cette Ă©poque, Miyazaki propose Ă  Yasuyoshi Tokuma son projet[8], qui le rejette, peu enthousiaste Ă  l'idĂ©e de l'amitiĂ© entre deux fillettes et un monstre dans le Japon rural[9]. Ce refus ne sera pas le seul frein au projet. Si Miyazaki sait qu'il veut rĂ©aliser un film chaleureux pour un jeune public[8], il n'empĂȘche que l'inspiration manque Ă  sa rĂ©alisation[9]. C'est finalement Ă  la lecture du supplĂ©ment d'un journal « Le Japon, il y a quarante ans » que Miyazaki se dĂ©bloque, dĂ©cidant d'orienter son histoire autour de l'innocence de la vie Ă  la campagne[8] - [9].

Au dĂ©but de l'annĂ©e 1987, il repropose son projet. Le studio Ghibli fait encore face Ă  des rĂ©ticences et aura beaucoup de mal Ă  obtenir les accords des financiers et distributeurs[9]. Cependant, le producteur Toshio Suzuki trouve un moyen de rassurer les financiers. Tout d'abord, pour convaincre, il faut animer Totoro. Ensuite, il propose que le film ne dĂ©passe pas 60 minutes et qu'il soit associĂ© Ă  un autre film, l'adaptation de la nouvelle La Tombe des lucioles de l'Ă©crivain japonais Akiyuki Nosaka[9]. Ce film, qui sera intitulĂ© Le Tombeau des lucioles, permettrait d'attirer les classes scolaires, qui pourrait alors visionner Ă  sa suite Mon voisin Totoro[9]. Cette proposition est acceptĂ©e : Mon voisin Totoro et Le Tombeau des lucioles sont alors rĂ©alisĂ©s et produits en mĂȘme temps[9] en une annĂ©e par le studio Ghibli. Au terme de leurs productions, les deux films seront finalement bien distincts, avec la durĂ©e d'un long mĂ©trage normal chacun[9].

La production de Mon voisin Totoro commence concrĂštement en pour se finir un an plus tard, en [9].

DĂ©veloppement

Lors des premiers essais, Mei est la seule enfant de l'histoire. Miyazaki lui ajoute une sƓur (Satsuki) et explique pourquoi lors d'une interview publiĂ©e dans Tonari no Totoro, e-konte-shĂ» : « Si Mei rencontrait Totoro dans le jardin, elle ne pourrait pas aller attendre son pĂšre Ă  la descente du bus. Du coup, j'ai ajoutĂ© une autre gamine. Mais ça m'ennuyait car je tenais Ă  ce que la rencontre ait lieu Ă  l'arrĂȘt de bus. En mĂȘme temps, il m'Ă©tait difficile d'abandonner l'idĂ©e de la fillette Ă©carquillant les yeux devant une Ă©trange crĂ©ature qui se faufile dans l'herbe baignĂ©e de soleil. »[10]

Musique

La bande originale du film a été publiée au Japon le par le label Tokuma Shoten. Les musiques sont composées principalement par Joe Hisaishi (cinq pistes vocales sont écrites par Azumi Inoue)[11]. Les paroles de plusieurs chansons sont écrites par Rieko Nakagawa. La bande originale est rééditée le et le .

Accueil

Mon voisin Totoro rĂ©alise 800 000 entrĂ©es en cinq semaines d'exploitation[12]. Il fait partie de la liste du BFI des 50 films Ă  voir avant d'avoir 14 ans Ă©tablie en 2005 par le British Film Institute. Il fait Ă©galement partie des 250 meilleurs films selon le site IMDb[13].

Analyse

Le nom Totoro vient d'une mauvaise prononciation du mot troll (トロル, tororu) par Mei. Elle en a vu un dans un livre et a dĂ©cidĂ© qu'il s'agissait de la mĂȘme crĂ©ature[14].

Le chat-bus vient d'une croyance japonaise attribuant à un chat ùgé le pouvoir magique de changer de forme : c'est alors un « bakeneko ». Le chat-bus est un « bakeneko » qui a vu un bus et qui a décidé d'en devenir un[14].

La tuberculose de la mĂšre de Satsuki et Mei est autobiographique, la mĂšre de Hayao Miyazaki ayant eu la mĂȘme maladie[14], elle restera Ă©loignĂ©e de son fils durant 3 ans[15].

Autour du film

Totoro est devenu la mascotte du studio Ghibli, et apparaĂźt sur son logo au dĂ©but de chaque film. Totoro est de loin le personnage Ghibli le plus populaire. D'aprĂšs Toshio Suzuki, le studio ne sera probablement jamais capable de crĂ©er un personnage qui le dĂ©passera, tout comme Walt Disney n'a jamais rĂ©ussi Ă  crĂ©er un personnage plus populaire que Mickey Mouse[16]. Le gĂ©nĂ©rique de dĂ©but du film, Sampo, est trĂšs souvent utilisĂ© dans les Ă©coles japonaises lors des parades de la fĂȘte d'Ă©cole (undokaĂŻ). C'est d'ailleurs le thĂšme gĂ©nĂ©rique retenu par le studio Ghibli.

Le studio Ghibli accorde une grande importance aux produits dĂ©rivĂ©s, notamment ceux de Mon voisin Totoro, et s'implique parfois jusque dans leur conception. Ont notamment Ă©tĂ© approuvĂ©s et commercialisĂ©s au Japon[17] : de trĂšs nombreuses peluches, des statues, figurines et poupĂ©es, des jouets, des bavoirs, bonnets et autres accessoires pour bĂ©bĂ©s en lots prĂȘts Ă  offrir, tous les ans de nouveaux calendriers et agenda, et d'innombrables accessoires divers (du pin's au sac-Ă -dos en passant par les briquets Zippos et tasses). Contre toute attente cependant, trĂšs peu de vĂȘtements ou posters sont officiellement disponibles. Il existe par contre beaucoup de contrefaçons (fabriquĂ©es illĂ©galement sans l'autorisation du studio Ghibli) vendues en dehors du Japon.

Une reconstitution de la maison de Mei et Satsuki Ă  l'occasion de l'Expo 2005.

Une reconstitution de la maison de Mei et Satsuki fut faite Ă  l'occasion de l'Expo 2005 Ă  Aichi. Dans le livre Totoro no sumu ie (ăƒˆăƒˆăƒ­ăźäœă‚€ćź¶, Totoro no sumu ie, La Maison oĂč vit Totoro, 1991) Miyazaki a prĂ©sentĂ© une maison du quartier d'Asagaya dans l'arrondissement de Suginami Ă  Tokyo comme « la maison oĂč Totoro aurait adorĂ© vivre »[18]. Construite en 1924, elle est alors devenue cĂ©lĂšbre auprĂšs des fans du film ; incendiĂ©e en 2009, elle fut reconstruite en 2010 selon des plans de Miyazaki, au sein d'un parc[18].

On peut retrouver les boules de suie ( les noiraudes) de Mon Voisin Totoro dans une scÚne du Voyage de Chihiro, autre film d'animation réalisé par Hayao Miyazaki.

À titre d'hommage rendu par le studio d'animation amĂ©ricain Pixar au studio Ghibli, le personnage de Totoro fait une apparition sous forme de peluche dans le film d'animation Toy Story 3[19].

L'astéroïde (10160) Totoro a été découvert par Takao Kobayashi le et a été nommé en hommage à Totoro.

Le groupe de rap français S-Crew a utilisĂ© le thĂšme Le gros arbre de la forĂȘt Tsukamori (Tsukamori no Taiju), crĂ©Ă© par Joe Hisaishi pour la bande originale du film, comme partie instrumentale du morceau AĂ©roplane prĂ©sent sur leur album Seine Zoo[20].

En 2003, Hayao Miyazaki Ă©crit et rĂ©alise un court mĂ©trage de treize minutes, Mei to Konekobasu (Mei et le chaton-bus), qui n'est projetĂ© rĂ©guliĂšrement qu'au musĂ©e Ghibli au Japon. Il s'agit d'une suite de Mon Voisin Totoro qui reprend le personnage de Mei Kusakabe, l'une des deux jeunes hĂ©roĂŻnes du film, et relate les aventures qu'elle vit une nuit en compagnie d’un chaton-bus[21].

Notes et références

  1. « Fiche générale du nom : Totoro », sur Otakia
  2. « La production de Mon voisin Totoro », sur Buta-Connection
  3. « Test du Blu-ray de Mon voisin Totoro », sur Le Nouveau Cinéphile
  4. (en) Dates de sortie sur l’Internet Movie Database
  5. Olivier J.H. Kosinski, « Mon voisin Totoro - Studio Ghibli », sur lesgrandsclassiques.fr (consulté le ).
  6. « Fiche de doublage - Mon voisin Totoro », sur PlanÚte Jeunesse
  7. « La Martiniquaise Catherine Jean-Joseph milite pour la diversité au cinéma », sur Outre-mer la 1Úre
  8. « Création de Mon Voisin Totoro », sur Buta Connection
  9. Colson et RĂ©gner 2010, p. 113
  10. L'art de Mon voisin Totoro, p. 13
  11. (ja) « Tonari no Totoro (My Neighbor Totoro) Soundtracks », sur cdjapan.co.jp (consulté le )
  12. Colson et RĂ©gner 2010, p. 115
  13. « Liste des 250 meilleurs films selon la communauté d'IMDB », sur IMDb
  14. (en) « Tonari no Totoro - FAQ », sur nausicaa.net (consultĂ© le ) : « The name "Totoro" comes from Mei mispronouncing (she has a tendency to do so, though it wasn't clear in the dub) the word "tororu", which is the Japanese word for "troll". When Satsuki asks her "Totoro? You mean, the Troll in our book?" she is referring to their book "Three Mountain Goats" (The Three Billy Goats Gruff). In the closing credits you can see their mother reading the book to them. Although it's hard to see it on the tape, in the picture book for the movie you can see the picture on the cover shows a goat running over a bridge while a Totoro-like troll looks up from underneath the bridge. »
  15. <Collectif>, OTOMO 5, Hors série de Rockyrama, , 160 p. (ISBN 978-2-492095-01-6), "La mÚre de Miyasaka a [...] été diagnostiquée d'une forme de tuberculose et a dû passer trois ans loin de son jeune fils." p. 09
  16. Interview présente dans l'édition collector de Princesse Mononoke.
  17. « Liste de produits dérivés Totoro », sur beNippon
  18. Anthony RiviÚre, « La maison de Totoro ouvre à nouveau ses portes », Aujourd'hui le Japon, le 31 juillet 2010
  19. (en) Egan Loo, « Totoro Makes Cameo in Pixar's 3rd Toy Story 3 Trailer : Totoro helmer Hayao Miyazaki, Pixar founder John Lasseter are longtime friends », sur Anime News Network, (consulté le )
  20. Olivier Cachin, « S-Crew : Nekfeu & co, le rap du Seine Zoo », sur Metronews, (consulté le )
  21. (en) Miyazaki Plans Museum Anime Shorts After Ponyo, AnimeNewsNetwork, le 20 juin 2008. Page consultée le 14 janvier 2012.

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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