Vivier-au-Court
Vivier-au-Court est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est. Les habitants sont les Vivaroises et les Vivarois. Comme la commune voisine de Vrigne-aux-Bois, c'est un lieu important de l'histoire de la métallurgie ardennaise. Malgré un cadre au caractère rural, c'est une commune ouvrière, la «ville de la fonte».
Vivier-au-Court | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Charleville-Mézières |
Intercommunalité | Ardenne Métropole |
Maire Mandat |
Dominique Nicolas-Viot 2020-2026 |
Code postal | 08440 |
Code commune | 08488 |
Démographie | |
Gentilé | Vivarois, Vivaroises [1] |
Population municipale |
2 901 hab. (2020 ) |
Densité | 311 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 44′ 08″ nord, 4° 49′ 54″ est |
Altitude | Min. 50 m Max. 200 m |
Superficie | 9,34 km2 |
Unité urbaine | Vrigne aux Bois (banlieue) |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villers-Semeuse |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.vivier-au-court.fr/ |
Géographie
Localisation
Située à mi-chemin entre Charleville-Mézières et Sedan, Vivier-au-Court est à moins de 8 km de la frontière belge. Le village est desservi par l'autoroute A34.
Vivier-au-Court est située dans ce que l'on appelle les crêtes pré-ardennaises, succession de collines pentues (>7 %) et de vallées boisées.
L'altitude est comprise entre 50 et 200 m, 50 m étant l'altitude de l'église et 200 celle du lieu-dit la Vallée Chausson.
Hameaux et écarts
La commune regroupe plusieurs hameaux : Vivier, Piermé, Aucourt et Tumécourt.
Communes limitrophes
Issancourt-et-Rumel | ||||
Lumes | N | Vrigne-aux-Bois | ||
O Vivier-au-Court E | ||||
S | ||||
Nouvion-sur-Meuse | Vrigne-Meuse |
Urbanisme
Typologie
Vivier-au-Court est une commune urbaine[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vrigne aux Bois, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 6 577 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32,1 %), forêts (24,1 %), terres arables (23 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,4 %), zones urbanisées (9,4 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
Vivier provient du mot désignant l’endroit où on élevait des poissons[12]. Au court ou Aucourt est un hameau à proximité, qui dérive peut-être du bas-latin curtis (enclos, tenure, exploitation agricole).
Histoire
Sur le territoire de cette commune, des vestiges d'habitats ou de sépultures d'époques anciennes sont constatés à plusieurs reprises : ainsi, des sépultures mérovingiennes sont mises à jour en 1914 au lieu-dit les Tumains, des vestiges datant du premier âge de fer sont identifiés en 2007 au lieu-dit la Couturelle, ainsi qu'en 1999 au lieu-dit la Boutillette avec également des céramiques datées de l'âge de bronze[13] - [14].
La situation frontalière de ce territoire se traduit ensuite au fil des siècles suivants par le passage de bandes armées rentrant sur le royaume de France, et la nécessité de sécuriser les hameaux en fortifiant les églises. La fortification des églises est chose courante dans les environs comme en Thiérache. L'église de Vivier est apparue au XVe et XVIe siècles). Des postes militaires et des tourelles sont également mis en place, comme pour de nombreuses locatilitns situées entre la ligne de défense établie sur la Semoy et celle mise en place sur la Meuse[15].
Vivier-au-court est un regroupement de plusieurs hameaux : Vivier, Piermé, Aucourt, Tumécourt, pour les principaux (les noms des anciens hameaux sont annotés aux noms des rues).
Le territoire de Vivier-au-court, après avoir été envahi et occupé à la fin du Premier Empire est également un lieu de passage de troupes, proche de sites de batailles décisives durant les guerres franco-allemandes successives de 1870, 1914-1918, et 1939-1945. Lors de la guerre franco-allemande de 1870, ce territoire est tenu par les forces prussiennes qui encerclent les Français durant le siège de Sedan[16]. Lors de la Première Guerre mondiale, la commune est, au début de la guerre, un point d'appui pour l'offensive française du , avant le reflux de ces troupes françaises à la suite de l'échec particulièrement meurtrier de la bataille des Ardennes[17]. La commune est ensuite occupée et ce jusqu'en 1918, comme une grande partie du département des Ardennes.
Lors de la percée allemande en 1940 à Sedan, une grande partie des villageois partent sur les routes. Une partie d'entre eux se réfugie en Vendée, en la ville de Mareuil-sur-Lay, ce qui traduira après-guerre par le jumelage des deux villes. Les Ardennes étant en zone interdite, les Vivarois et Vivaroises ne reviennent souvent dans le village qu'après la libération du département, en .
Histoire de l'industrie métallurgique à Vivier-au-Court
La vallée de la Vrigne, et les affluents de cette rivière qui se déverse dans la Meuse, ont favorisé l'émergence d'activités préindustrielles travaillant le fer. Les environs réunissent trois éléments, le minerai de fer, l'eau et le bois. Au XIXe siècle, la première dynastie de patrons d'industrie de Vivier-au-Court est la famille Camion. Louis Camion et son père Jean-Barthélémy font en effet l'acquisition, en 1820, d'un moulin (de farine), utilisant l'énergie d'une petite chute d'eau, et installé sur le ruisseau de Twywé (un affluent de la Vrigne), au lieu-dit Moraimont (inclus ensuite dans le bourg de Vivier-au-Court). Ils y installent une polierie pour polir et émoudre (aiguiser) des objets de ferronnerie. Les Camions sont des cousins d'un entrepreneur particulièrement actif à l'époque, Jean-Nicolas Gendarme. Ils ont quitté Vrigne-aux-bois, lorsque leur cousin a commencé à accaparer par ses installations l'énergie motrice de la Vrigne, mettant en place des retenues d'eau en amont de leurs installations[18] - [19].
L'usine est repris en par François Moranvillé. Un cubilot (appareil de fusion de la fonte) est installé en 1855.L'ouverture d'un tronçon ferroviaire désenclave la localité. À la mort de François Moranvillé, en 1893, l'activité est dirigée par son fils Léon Moranvillé, et son neveu Jules Huet. Jules Huet se retrouve seul aux commandes de l'entreprise familiale en 1903. D'autres industriels (des entreprises de ferronnerie et de fonderie) s'installent aussi à proximité, provoquant l'essor démographique de la commune dans la deuxième moitié du XIXe siècle. La finesse du sable, extrait de carrières à proximité, donne à la production des fonderies une qualité recherchée sur le marché. Politiquement, la commune bascule à gauche[19]. Jules Huet meurt en 1911, laissant l'entreprise à son gendre , Gaston Bernard. En 1914, le territoire est occupé par l'armée allemande qui saisit le matériel et l'envoie outre-Rhin. Gaston Bernard est interné comme otage, à partir de mi-1915, dans différents camps en Allemagne. À la fin de la guerre, de à , les ateliers sont remis en état et rééquipés. L'usine redémarre en décembre 1919 sous la direction de Gaston Bernard[20].
Dans l'entre-deux-guerres, et les années 1920, d'autres personnalités issus des familles d'ouvriers locales, lancent leur propre activité métallurgique, sur place, comme Émile Grosdidier. À partir de 1939, avec l'entrée de la France dans la Deuxième Guerre mondiale et la mobilisation d'une bonne partie des effectifs, les activités tournent au ralenti. Gaston Bernard meurt en 1941, et laisse l'entreprise Bernard-Huet à son gendre Paul Meunier. Les grèves d'après-guerre dans les années 1948-1950 sont assez dures[20]. Mais les Trente Glorieuses qui commencent s'avèrent une période propice aux industriels, favorisant les investissements et la croissance économique jusqu'au milieu des années 1970. L'entreprise Bernard-Huet dépose son bilan en 1975, après le premier choc pétrolier. Par contre, une autre entreprise locale, Manil, est reprise en 1972 par une société américaine, Eaton, qui la faisait bénéficier, dès les années 1960, de l'exclusivité d'un procédé de fabrication de pièces en fonte. Chez Eaton-Manil, les conflits sociaux se succèdent aussi, le rapport de force étant longtemps favorables aux syndicats : les dirigeants voulent absolument éviter les ruptures d'activités pour être en mesure de répondre à une demande soutenue, notamment de l'industrie automobile. Mais l'exclusivité technique du procédé Eaton tombe dans le domaine public, permettant à la concurrence d'y recourir, dans la même période où l'activité en Europe subit les chocs pétroliers successifs. L'entreprise Manil est en difficulté. C'est le début d'un ,nouveau conflit social qui s'éternise, sans que les gouvernements successifs y puissent quelque chose, en particulier les gouvernements de Raymond Barre, puis Pierre Mauroy. L'activité de Manil s'arrête en effet en 1980, mais l'arrivée de la gauche au pouvoir en crée momentanément un espoir de relance. D'autres entreprises sont contraintes de stopper leur activité, mais une des sociétés locales, celle créée par Émile Grosdidier en 1927, devient le noyau de départ d'un nouveau groupe, La Fonte Ardennaise[18] - [21] - [22] - [23].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Charleville-Mézières du département des Ardennes. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1982 de la première circonscription des Ardennes.
Historiquement, elle fait partie du canton de Villers-Semeuse [24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 8 communes entières et une fraction de commune, à 11 communes.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Pays sedanais, créée fin 2000.
Celle-ci a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération dénommée Ardenne Métropole, dont la commune est désormais membre.
Liste des maires
Jumelages
- Mareuil-sur-Lay-Dissais (France), commune du département de la Vendée.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].
En 2020, la commune comptait 2 901 habitants[Note 3], en diminution de 4,38 % par rapport à 2014 (Ardennes : −3,58 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Sécurité publique
La commune fait partie du territoire de compétence de la gendarmerie de Vrigne-aux-Bois.
Économie
Vivier au Court possède deux sites de production de l'entreprise La Fonte Ardennaise, spécialisée dans la fonderie de métaux ferreux (6 sites de production dans les Ardennes).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le bâtiment le plus intéressant est l'église fortifiée du village dédiée à saint Julien. Ce territoire fait partie de la paroisse Saint Éloi des fonderies, qui comprend, outre le clocher de Vivier-au-Court, trois autres clochers, à Vrigne-aux-Bois, Bosseval, et Donchéry[43]. Elle fut édifiée entre le XVe et le XVIe siècle. Les fortifications sont constituées de deux tours rondes flanquant le chœur. L'épaisseur des murs est d'environ 70 cm. Lors d'un violent orage au début du XXe siècle, le clocher perdit son toit et ne fut jamais remplacé, ce qui lui donne cette apparence actuelle. À l'extérieur de l'église, sur le flanc gauche près de la tour, on peut encore apercevoir une inscription datant du XVIIIe siècle.
- Le château Camion, 6 rue de l'Union, d'architecture éclectique, maison de maître de la fin du XIXe siècle construit pour Charles Camion et situé à l'est de l'usine de quincaillerie Camion[44] - [45].
- D'anciens sites industriels, notamment : l'usine Camion puis Moranvillé puis Bernard-Huet[46], l'usine Joseph Samson[47], la fonderie Gibarut, devenue la Fonte ardennaise[48].
Personnalités liées à la commune
- Édouard Rousseau, acteur né à Vivier-au-Court (1900-1974)
- Lucien Ardenne, peintre, né à Vivier-au-Court (1914-1993)
Héraldique
Blason | Écartelé : de gueules et d'argent, chargé en cœur d'une enclume d'azur sommée d'un sanglier de sable brochant sur un bouquet de trois épis de blé d'or, soutenue par deux branches de chêne de sinople posées en chevron renversé et englantées en pointe de trois pièces de gueules accolées 2 et 1, le tout brochant sur l'écartelé. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Vivier au Court sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Vivier-au-Court (08488) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Ardennes », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Vrigne aux Bois », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Librairie Droz, (lire en ligne)
- Sandy Poirier et Mathieu Kiefer, Vivier-au-Court. 15 rue Jules Fuzelier. Rapport de diagnostic archéologique, Conseil général des Ardennes, (lire en ligne)
- Numa Albot, A. Baulmont et Paul Laurent, « Une découverte de sépultures mérovingiennes à Vivier-au-Court », Revue Historique Ardennaise, t. 21,‎
- Michel Desbrière, Chronique critique des lignes de défense de la Champagne septentrionale 1644-1748, Éditions Terres Ardennaises, , p. 81, 259
- Pierre Congar, Jean Lecaillon et Jacques Rousseau, Sedan et le pays sedanais, vingt siècles d’histoire, Éditions F.E.R.N., , 577 p., p. 507
- Général Dubois, Deux ans de commandement sur le front de France, 1914-1916, t. 1, Henri Charles-Lavauzelle (Paris),
- Michel Cossardeaux, « Vrigne-aux-Bois - Vivier-au-Court. Un chapitre méconnu de l'histoire industrielle ardennaise », Terres Ardennaises, no 85,‎ , p. 1-4
- René Colinet, « L'usine Bernard Huet à Vivier-au-Court, cinq générations d'industriels. De la Polierie Moranvillé à l'usine Bernard Huet, l'affirmation d'une dynastie patronale », Terres Ardennaises, no 98,‎ , p. 1-8
- Robert Jonet, « L'usine Bernard Huet à Vivier-au-Court, cinq générations d'industriels. Deuxième partie », Terres Ardennaises, no 99,‎ , p. 1-15
- « La société américaine Eaton est autorisée à racheter les fonderies Manil », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- « La grève d'Eaton-Manil dans les Ardennes. Des O.S. " privilégiés " contre le plan Barre », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- Claude Le Heutre, « Dans les Ardennes. Des chômeurs en " état de légitime défense " », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Généalogie de Michel Lang sur geneanet.com (consultation du 27 avril 2016
- Actes d'état-civil de la commune de Vivier-au-Court pour la période 1886-1890 sur le site des Archives départementales des Ardennes (consultation du 27 avril 2016). Disparition du nom de Charles Barthélémy Camion à la fin de l'année 1887
- Almanach-Annuaire historique, administratif et commercial de la Marne, de L'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, de 1876, p197.
- Notice biographique sur Le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français
- Notice biographique sur Le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français
- Notice biographique sur Le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français
- Notice biographique sur Le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français
- Notice biographique sur Le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français
- Notice biographique sur Le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français
- Notice biographique sur Le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français
- Mirko Spasic, « Décès de Georges Bigotte, ancien maire », L'Ardennais, no 23871,‎ , p. 8.
- Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin 2008 (fichier au format PDF)
- Orianne Roger, « « J’ai 76 ans, je ne sais pas comment je serai à 82 » : Je n'arrête pas parce que ça ne me plaît plus mais parce que j'ai 76 ans », La Semaine des Ardennes, no 234,‎ , p. 3.
- Virginie Menvielle, « Maire depuis moins d’un mois, D. Viot a déjà été reçue par le Président : Que ce soit dans son métier ou dans son action publique, Dominique Viot a toujours voulu faire partie de ses femmes qui comptent », La Semaine des Ardennes, no 240,‎ , p. 3 (ISSN 0753-3454)
- https://reader.cafeyn.co/fr/1926593/21599230
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Paroisse Saint-Eloi des fonderies », sur le site du Diocèse de Reims
- « Logement patronal dit château Camion », notice no IA08000628, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Maya Bennani, Bruno Decrock, François Griot et Julien Marasi, Patrimoine industriel des Ardennes, Langres, Éditions Dominique Guéniot, , 288 p. (ISBN 978-2-87825-458-7, lire en ligne), « Logement patronal dit château Camion », p. 262
- Maya Bennani, Bruno Decrock, François Griot et Julien Marasi, Patrimoine industriel des Ardennes, Langres, Éditions Dominique Guéniot, , 288 p. (ISBN 978-2-87825-458-7, lire en ligne), « Usine de transformation des métaux Camion, puis F. Moranvillé, puis Moranvillé-Huet, puis fonderie Bernard-Huet, puis BH Industrie, actuellement D2I », p. 262-263
- Maya Bennani, Bruno Decrock, François Griot et Julien Marasi, Patrimoine industriel des Ardennes, Langres, Éditions Dominique Guéniot, , 288 p. (ISBN 978-2-87825-458-7, lire en ligne), « Usine de petite métallurgie Joseph Samson, actuellement L'Etoile », p. 263-264
- Maya Bennani, Bruno Decrock, François Griot et Julien Marasi, Patrimoine industriel des Ardennes, Langres, Éditions Dominique Guéniot, , 288 p. (ISBN 978-2-87825-458-7, lire en ligne), « Fonderie de fer Gibarut, puis Sté Ardennaise de fonderie, puis Dumas, puis la Fonte Ardennaise 5 », p. 264