Accueil🇫🇷Chercher

Vrigne-Meuse

Vrigne-Meuse est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.

Vrigne-Meuse
Vrigne-Meuse
La mairie de Vrigne-Meuse.
Blason de Vrigne-Meuse
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Ardennes
Arrondissement Charleville-Mézières
Intercommunalité Ardenne Métropole
Maire
Mandat
Yann Grégoire
2020-2026
Code postal 08350
Code commune 08492
Démographie
Gentilé Vrigne-Meusiens
Vrigne-Meusiennes [1]
Population
municipale
329 hab. (2020 en augmentation de 13,06 % par rapport à 2014)
Densité 74 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 42′ 12″ nord, 4° 50′ 48″ est
Altitude Min. 146 m
Max. 243 m
Superficie 4,44 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Charleville-Mézières
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nouvion-sur-Meuse
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Vrigne-Meuse
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Vrigne-Meuse
Géolocalisation sur la carte : Ardennes
Voir sur la carte topographique des Ardennes
Vrigne-Meuse
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Vrigne-Meuse

    Géographie

    Localisation

    La totalité de la commune se situe au nord de la Meuse.

    Le point culminant est le Signal de l'Épine, dite côte 249 à 243 m d'altitude.

    Hydrographie

    Comme son nom l'indique, la commune est située au confluent de la Vrigne, cours d'eau de 16,5 kilomètres[2] et de la Meuse.

    Urbanisme

    Typologie

    Vrigne-Meuse est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,3 %), terres arables (22,7 %), forêts (9,1 %), zones urbanisées (7,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Vrigne-Meuse est surtout connue pour avoir été le cadre de la dernière offensive décrétée par le maréchal Foch lors de la Première Guerre mondiale du 9 au 11 novembre 1918. La 163e division d'infanterie donna l'ordre de franchir la Meuse « coûte que coûte Â» tout à la fin de la guerre, ordre très largement surinterprété par rapport aux instructions de l'état-major de l'armée, et d'occuper le Signal de l'Épine (altitude 243 m). L'opération, hasardeuse, eut lieu sur des ponts de planches improvisés et de petits radeaux pour quatre hommes. Les pertes de cette dernière offensive de trois jours sont de 96 tués et 198 blessés. La plupart ont été déclarés morts pour la France le 10 novembre, l'opération peu utile étant plutôt tue dans l'immédiat après-guerre par les autorités[10].

    C'est à Vrigne-Meuse qu'a été sonné le cessez-le-feu par le soldat de première classe Octave Delaluque et où est tombé le dernier tué de fait de guerre, mort au combat lors de la dernière offensive officielle du conflit, Augustin-Joseph Trébuchon, 17 minutes avant le cessez-le-feu et dont la dépouille repose au cimetière de la ville[11].

    Une rue porte le nom d'Octave Delaluque, le soldat qui a sonné l’Armistice, cinq minutes après la mort de Augustin-Joseph Trébuchon.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Georges Dommelier
    mars 2008 mai 2020 Jean-Christophe Chanot[12] Retraité de la fonction publique
    mai 2020 en cours Yann Gregoire[13] Employé civil ou agent de service de la fonction publique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].

    En 2020, la commune comptait 329 habitants[Note 3], en augmentation de 13,06 % par rapport à 2014 (Ardennes : −3,58 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    100108134134132131139150180
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    172160168151153154158176184
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    197173256221198205187180178
    1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020
    183207187191217216261297329
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Mémorial de la 163e division d'infanterie au lieu-dit la Cote de l'Épine.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Armes de Vrigne-Meuse

    Les armes de Vrigne-Meuse se blasonnent ainsi :
    Parti : au 1er de gueules à la bande d’argent, au 2e d’azur à la barre d’argent, à la colombe d’argent volant en descendant en barre brochant en chef sur la partition[18].


    • Mémorial de la 163e division d'infanterie.
      Mémorial de la 163e division d'infanterie.
    • Église de Vrigne-Meuse.
      Église de Vrigne-Meuse.
    • Sépultures des derniers Français morts lors de la Première Guerre mondiale.
      Sépultures des derniers Français morts lors de la Première Guerre mondiale.

    Lien externe

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/ardennes-08
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau la Vrigne (B5040300) » (consulté le )
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Alain Fauveau, « Le dernier combat : Vrigne-Meuse, 10 et 11 novembre 1918 », Revue historique des armées, no 251,‎ (lire en ligne, consulté le )
    11. L'Ardennoscope, guide touristique et culturel, édition 2014, p. 23.
    12. Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
    13. « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    18. « Banque du Blason »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.