Villers-sur-Bar
Villers-sur-Bar est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
Villers-sur-Bar | |
Mairie - école. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Sedan |
Intercommunalité | Ardenne Métropole |
Maire Mandat |
Christophe Heller 2020-2026 |
Code postal | 08350 |
Code commune | 08481 |
Démographie | |
Gentilé | Villerois, Villeroises [1] |
Population municipale |
253 hab. (2020 ) |
Densité | 46 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 40′ 47″ nord, 4° 50′ 55″ est |
Altitude | Min. 150 m Max. 166 m |
Superficie | 5,45 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sedan-1 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Localisation
Vrigne-Meuse | Donchery | Donchery | ||
Dom-le-Mesnil | N | Cheveuges | ||
O Villers-sur-Bar E | ||||
S | ||||
Saint-Aignan |
Quelques kilomètres avant son confluent avec la Meuse, la rivière Bar semble vouloir, par de nombreux et profonds méandres, s’attarder auprès de ce village typique des Ardennes.
Une apaisante promenade dans ses rues et ruelles fera découvrir au visiteur ses maisons ardennaises blotties les unes contre les autres, un coquet lavoir et une fière église abritant un lumineux vitrail VERMONET daté de 1885.
Les amateurs de marche ou de balades équestres ne manqueront pas de se rendre au Grand Condé, ancien relais de Poste où s'arrêta le célèbre général de Louis XIV, de grimper au mont Piot pour se reposer devant la chapelle Sainte-Onésime ou tout simplement d'admirer le magnifique point de vue sur la vallée de la Bar et celle de la Meuse, lieu duquel une quinzaine de villages s’offre aux yeux des amateurs de paysages.
Urbanisme
Typologie
Villers-sur-Bar est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,1 %), terres arables (29,8 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), forêts (5,4 %), eaux continentales[Note 3] (5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
- 1320 : le village relève du prieuré de Donchery. Les habitants de Villers-sur-Bar doivent contribuer aux dépenses engagées dans la réparation ou la construction des fortifications de Donchery ;
- 1590 : date approximative de la construction du moulin banal ;
- 1641 : Louis XIII, lors des guerres de la fronde, fait marcher son armée le long de la rivière Bar jusqu’au village ;
- 1643 : le Grand Condé s’arrête deux jours à la ferme qui, depuis, garde le nom du Seigneur héroïque de Louis XIV ;
- 1702 : bénédiction de «Marie-Anne» la cloche de l’église. Marie-Anne était le prénom de l’épouse de Maître Valentin Martinet notaire royal et procureur fiscal de Donchery ;
- 1728 : le village et les récoltes sont détruits par une grêle épouvantable ;
- 1737 : la duchesse de Navarin est seule Dame et Justicière du village ;
- 1769 : le village entre en conflit avec Donchery à propos du plateau du Mont Piot, plateau où les habitants des deux villages menaient paître le bétail. Le conflit s’éternise ;
- 1781 : Villers-sur-Bar perd le procès qui l’opposait à Donchery à propos des pâturages du Mont Piot ;
- 1789 : rédaction, par les élus des 43 feux du village, du cahier de doléances de la communauté à destination de Louis XVI ;
- 1806 : date de la construction de l’actuelle plus ancienne maison du village ;
- 1809 : sur le chemin de Saint-Aignan, Villers-sur-Bar possède deux moulins à pots mus par le même courant et possède également un moulin à vent au Mont Rutz ;
- 1832 : fin de la construction de la maison d'école commencée l'année précédente ;
- 1845 : on fait des fouilles entre les deux lieux-dits Petit et Grand Condé pensant y trouver du charbon. On y trouvera un peu de sel mais ... pas de charbon ;
- 1848 : un loup, venu de la Marfée, a occis 27 moutons dans la bergerie de monsieur Clin, cultivateur au village ;
- 1854 : construction d'une auberge au lieu-dit le Petit-Condé à l'embranchement de l'ancienne et nouvelle route menant à Donchery ;
- 1859 : il y a deux moulins à vent sur le territoire du village ;
- 1868 : reconstruction de la maison d'habitation de la ferme du Grand Condé ;
- 1870 : les deux moulins à pots cessent de moudre ;
- 1879 : l'école mixte reçoit 21 filles et 30 garçons, soit 51 élèves ;
- 1887 : pose de la première horloge communale dans le campanile surmontant la maison commune ;
- 1893 : le cimetière, entourant l'église jusqu'alors, est transféré à son emplacement actuel, à savoir "Ruelle de l'égalité" ;
- 1914 : une voie ferrée de 60 cm de large traverse le bas du village en vue de l’acheminement de matériel militaire ;
- 1932 : les lapins pullulent sur le territoire du village ;
- 1958 : réparation de l'adduction d'eau au titre des dommages de guerre ;
- 1958 : électrification des lieux-dits Petit Condé et Grand Condé ;
- 1959 : lancement du projet d'assainissement de la Bar inférieure (curage) ;
- 1960 : début du remembrement, remembrement qui sera terminé l'année suivante ;
- 1991 : les rues du villages reçoivent des noms tirés du cadastre communal de 1892 ;
- 1992 : découverte d'une tombe à incinération gallo-romaine (milieu du IIe siècle apr. J.-C.) et de divers objets carolingiens au lieu-dit "les Prés Coutors" ;
- 1996 : Villers-sur-Bar est une des dix communes fondatrices de la communauté de communes "Du Pays des Sources au Val de Bar" ;
- 2002 : de retour après rénovation, le « Poilu » rejoint sa stèle du monument du souvenir ;
- 2004 : remise en service des trois cadrans de l'horloge municipale et de son jeu originel de quatre cloches ;
- 2005 : découverte d'un quart de meule d'un des deux moulins à vent du mont Rutz ;
- 2008 : découverte d'une meule d'un des deux moulins à pots au lieu-dit "le Moulin" ;
- 2008 : début juillet, fermeture de l'école communale ;
- 2010 : dernière manifestation publique à l'occasion de la fête patronale le 2e dimanche de septembre
- 2014 : la communauté de communes "Du Pays des sources au Val de Bar", et donc Villers-sur-Bar, intègre la communauté d’agglomération Ardenne Métropole.
Politique et administration
- 1er adjoint actuel : Jérôme Trancart ;
- 2e adjoint actuel : Béatrice Massiaux.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2020, la commune comptait 253 habitants[Note 4], en augmentation de 7,2 % par rapport à 2014 (Ardennes : −3,58 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Point de vue sur les vallées de la Bar et de la Meuse
- Lavoir avec toit ouvert à quatre pentes
- Église Saint-Rémi du XIIIe siècle, restaurée au XVIIe siècle, avec un magnifique vitrail du XVIIIe siècle représentant le baptême du roi Clovis à Reims
- Ferme du Grand Condé ancien relais de poste
- Lavoir avec toit ouvert à quatre pentes.
- Église Saint-Rémi.
- Ferme du Grand Condé.
- Diverses vues du Village.
- CÅ“ur du village fleuri.
- CÅ“ur du village sous la neige.
- Maison d'habitation au lieu-dit la Croix Colas.
- Aire de pique-nique sur le chemin du Gué au bord de la Bar.
Personnalités liées à la commune
- Catherine Ribeiro (née en 1941), actrice et chanteuse française, installée dans cette commune à la suite de son mariage avec Claude Démoulin, ancien maire de Sedan[14].
Héraldique
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Les armes de Villers-sur-Bar se blasonnent ainsi : |
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Activités associatives, culturelles, festives et sportives
- Fête annuelle de la bière, en juin ;
- Brocante annuelle, en juillet.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- https://www.habitants.fr/ardennes-08
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- https://reader.cafeyn.co/fr/1926593/21597847
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- O. R., « Ancien maire de Sedan entre 1983 et 1989 / Claude Démoulin », Journal L'Union,‎ (lire en ligne)