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Viols-le-Fort

Viols-le-Fort (en occitan ViĂČus lo FĂČrt) est une commune française situĂ©e dans le nord-est du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.

Viols-le-Fort
Viols-le-Fort
Porte du Fanabregol.
Blason de Viols-le-Fort
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement LodĂšve
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup
Maire
Mandat
Anne Durand
2020-2026
Code postal 34380
Code commune 34343
DĂ©mographie
Gentilé Violiens ou violifortins
Population
municipale
1 242 hab. (2020 en augmentation de 5,52 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 74 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 44â€Č 39″ nord, 3° 42â€Č 20″ est
Altitude 257 m
Min. 157 m
Max. 535 m
Superficie 16,73 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de LodĂšve
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Viols-le-Fort
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Viols-le-Fort
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Viols-le-Fort
Liens
Site web Annuaire service-public.fr : Viols-le-Fort

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, aucun cours d'eau permanent n'est rĂ©pertoriĂ© sur la commune. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « gorges de l'HĂ©rault » et les « hautes garrigues du MontpelliĂ©rais ») et cinq zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Viols-le-Fort est une commune rurale qui compte 1 242 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelĂ©s les violiens ou violiennes et anciennement violifortennes et violifortins.

    GĂ©ographie

    Carte du territoire communal.

    Viols-le-Fort se situe dans le Sud de la France au nord de la ville de Montpellier (Hérault, 34) dans la région Occitanie.

    Communes limitrophes et proches

    Communes limitrophes de Viols-le-Fort
    (Distances : Ă  vol d'oiseau / par la route)[1]
    St-AndrĂ©-de-BuĂšges (12.16 / 28,93 km)
    Causse-de-la-Selle (8.31 / 19,27 km)
    PĂ©gairolles-de-BuĂšges (11.77 / 28,48 km)
    Brissac
    (15.10 / 23,64 km)
    St-Bauzille-de-Putois (17.19 / 19,82 km)
    St-Martin-de-Londres (5.91 / 6,64 km)
    ND-de-Londres (10.99 / 13,49 km)
    Viols-en-Laval (1.98 / 2,40 km)
    Cazevieille (7.44 / 8,87 km)
    St-Privat
    (22.41 / 34,30 km)
    Viols-le-Fort Le Triadou
    (11.92 / 15,85 km)
    St-Guilhem-le-DĂ©sert (12.54 / 19,23 km)
    PuĂ©chabon (7.62 / 9,07 km)
    Aniane (10.86 / 14,93 km)
    Argelliers (5.40 / 7,86 km)
    Montarnaud
    (10.36 / 13,50 km)
    Les Matelles (8.59 / 12,04 km)
    St-GĂ©ly-du-Fesc (9.84 / 14,44 km)
    Combaillaux (9.70 / 17,38 km)
    Murles (6.86 / 9,24 km)
    VailhauquĂšs (7.96 / 10,38 km)

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 13,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 016 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 7,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin de Londres », sur la commune de Saint-Martin-de-Londres, mise en service en 1947[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 075,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montpellier-AĂ©roport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et Ă  28 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  15,1 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  15,5 °C pour 1991-2020[13].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[15] :

    • les « gorges de l'HĂ©rault », d'une superficie de 21 736 ha, entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forĂȘt de Pins de Salzman et chĂȘnaie verte) et rupicoles sont bien conservĂ©s. La pinĂšde de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem-le-DĂ©sert est une souche pure et classĂ©e comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forĂȘt dĂ©veloppĂ©e sur des roches dolomitiques[16]

    et un au titre de la directive oiseaux[15] :

    • les « hautes garrigues du MontpelliĂ©rais », d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs rĂ©gionaux[17].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[18] : les « bois dolomitiques des Matelettes » (243 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[19] et les « mares de Cazarils et de Caunas » (415 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[20] et trois ZNIEFF de type 2[Note 6] - [18] :

    • les « garrigues boisĂ©es du nord-ouest du MontpelliĂ©rais » (16 219 ha), couvrant 17 communes du dĂ©partement[21] ;
    • le « massif des gorges de l'HĂ©rault et de la BuĂšge » (21 342 ha), couvrant 17 communes du dĂ©partement[22] ;
    • les « Pic-Saint-Loup et Hortus » (11 816 ha), couvrant 14 communes dont une dans le Gard et 13 dans l'HĂ©rault[23].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Viols-le-Fort.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Viols-le-Fort est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [24] - [I 1] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (81 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (83,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (77,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8 %), zones urbanisĂ©es (5,3 %), cultures permanentes (4 %), forĂȘts (3,9 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,8 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Viols-le-Fort est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[27]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[28].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Pallas et le ruisseau de la Calade. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994 et 2003[29] - [27].

    Viols-le-Fort est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Viols-le-Fort.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 15,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 515 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 257 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 50 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[32].

    Toponymie

    L'origine du nom de « Viols-le-Fort Â» et de ses villageois reste un mystĂšre[33].

    Les habitants de la commune sont parfois nommĂ©s les siffleurs. L’origine de ce surnom est liĂ© Ă  la façon de prononcer le nom du village par laquelle la lettre « s Â» de Viols est sonore. Le bulletin d'information de la municipalitĂ© s'appelle d'ailleurs « Lou SifflaĂŻre de Viols Â» en hommage Ă  ce sobriquet qui a traversĂ© les Ăąges[33].

    Histoire

    HĂ©raldique

    Les armoiries de Viols-le-Fort se blasonnent ainsi : « D’azur Ă  un Saint Étienne de carnation, vĂȘtu en diacre, l’aube d’argent et la dalmatique de gueules bordĂ©e d’or, tenant d’une main une palme aussi d'or et de l’autre trois cailloux d'argent ensanglantĂ©s aussi de gueules ».

    La version actuelle est plus colorĂ©e que celle attribuĂ©e d'office par d'Hozier en septembre 1700 : « D’azur Ă  un Saint-Étienne de carnation, vĂȘtu en diacre, tenant en sa dextre une palme et en sa senestre trois cailloux, le tout d’or ».

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 2014 Jean-Marie Chalier SE Éducation Nationale
    mars 2014 juin 2020 Pierre Louis SE Fonctionnaire
    juin 2020 en cours[34] Anne Durand ConseillĂšre immobilier[35]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[37].

    En 2020, la commune comptait 1 242 habitants[Note 10], en augmentation de 5,52 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7225637909741 1021 047998943982
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    903838784766775725706727716
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    703686617611601580497338340
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    3713584124936708521 0101 0541 184
    2018 2020 - - - - - - -
    1 2201 242-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    Le Tambourin Club de Viols-le-Fort (TCVLF) porte les couleurs de la commune en balle au tambourin. L'Ă©quipe fanion masculine du TCV Ă©volue en Nationale 1, la premiere division nationale de la discipline.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 500 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 1 198 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 400 â‚Ź[I 4] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]7,3 %8,7 %5,8 %
    DĂ©partement[I 7]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  807 personnes, parmi lesquelles on compte 75 % d'actifs (69,1 % ayant un emploi et 5,8 % de chĂŽmeurs) et 25 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 223 emplois en 2018, contre 206 en 2013 et 188 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 564, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,6 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 61,5 %[I 10].

    Sur ces 564 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 115 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 87,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 5,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    152 établissements[Note 13] sont implantés à Viols-le-Fort au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble152100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    159,9 %(6,7 %)
    Construction2013,2 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2717,8 %(28 %)
    Information et communication95,9 %(3,3 %)
    Activités financiÚres et d'assurance21,3 %(3,2 %)
    Activités immobiliÚres42,6 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    2516,4 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    3523 %(14,2 %)
    Autres activités de services159,9 %(8,1 %)

    Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santĂ© humaine et l'action sociale est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 23 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (35 sur les 152 entreprises implantĂ©es Ă  Viols-le-Fort), contre 14,2 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les trois entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[40] :

    • Nouvelles CarriĂšres Du Pic ST Loup, exploitation de graviĂšres et sabliĂšres, extraction d'argiles et de kaolin (5 621 k€) ;
    • BĂątir, exploitation de graviĂšres et sabliĂšres, extraction d'argiles et de kaolin (1 916 k€) ;
    • Transports Pic Saint Loup, transports routiers de fret de proximitĂ© (915 k€).

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations332554
    SAU[Note 15] (ha)1 02690119147

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le poly-élevage[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (33 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 147 ha[43] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Galerie

    • Vue de la façade de l'Ă©glise de l'Invention-de-Saint-Étienne.
      Vue de la façade de l'Ă©glise de l'Invention-de-Saint-Étienne.
    • Vue du fort.
      Vue du fort.
    • Vue de la Porte Fabregol.
      Vue de la Porte Fabregol.
    • Vue d'un cĂŽtĂ© latĂ©ral du fort.
      Vue d'un cÎté latéral du fort.
    • Vue des remparts.
      Vue des remparts.
    • Affiche de la fĂȘte de plein air [1945-1955].
      Affiche de la fĂȘte de plein air [1945-1955].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[14].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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    Site de l'Insee

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    Autres sources

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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Pierre Casado, « Origine et histoire des noms de lieux, abrĂ©gĂ© mĂ©thodologique : un cas d'espĂšce, Viols-le-Fort », Études hĂ©raultaises, Montpellier, Association Études sur l'HĂ©rault, no 48,‎ , p. 15-23
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    • Jean-Claude Richard Ralite, « Une perspective du plan du lieu de Viols-le-Fort (HĂ©rault) de 1625 », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'Ă©tudes du Clermontais, nos 201-202-203,‎ , p. 6-17
    • AndrĂ© Soutou, « Le mas mĂ©diĂ©val des Gardioles (Viols-le-Fort, HĂ©rault) : Ă  la mĂ©moire de Jacques Vallon », ArchĂ©ologie en Languedoc, no 4,‎ , p. 165-167
    • Viols-le-Fort : quelques aspects de la vie quotidienne d'un village de garrigues, coll. « MĂ©moire d'Oc » (no 34), , 100 p.

    Fonds d'archives

    Article connexe

    Liens externes

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