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Vindrac-Alayrac

Vindrac-Alayrac est une commune française située dans le nord-ouest du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriété à la qualité de ses vins.

Vindrac-Alayrac
Vindrac-Alayrac
Église Saint-Martin de Vindrac-Alayrac.
Blason de Vindrac-Alayrac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité CC du Cordais et du Causse
Maire
Mandat
Jean-Christian BohĂšre
2022-2026
Code postal 81170
Code commune 81320
DĂ©mographie
Population
municipale
147 hab. (2020 en diminution de 15,03 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 15 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 03â€Č 58″ nord, 1° 54â€Č 49″ est
Altitude Min. 150 m
Max. 340 m
Superficie 9,82 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Carmaux-2 Vallée du Cérou
LĂ©gislatives 2e circonscription du Tarn
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Vindrac-Alayrac
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Vindrac-Alayrac
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Vindrac-Alayrac
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Vindrac-Alayrac

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le CĂ©rou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Vindrac-Alayrac est une commune rurale qui compte 147 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 401 habitants en 1841. Ses habitants sont appelĂ©s les Vindracois ou Vindracoises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune du Massif central située au nord-ouest d'Albi.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Amarens, Les Cabannes, Itzac, Labarthe-Bleys, Loubers et Tonnac.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[1]. Elle est drainĂ©e par le CĂ©rou et le ruisseau de fertĂ©s et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 12 km de longueur totale[2] - [Carte 1].

    Le CĂ©rou, d'une longueur totale de 87,1 km, prend sa source dans la commune de Saint-Jean-Delnous et s'Ă©coule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron Ă  Varen, aprĂšs avoir traversĂ© 23 communes[3].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Vindrac-Alayrac.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[4].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 12,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 839 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Montels », sur la commune de Montels, mise en service en 1996[9] et qui se trouve Ă  12 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 720,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et Ă  22 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,4 °C pour 1981-2010[13] Ă  13,8 °C pour 1991-2020[14].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensĂ©es sur la commune[15] : le « coteau sec de la VĂ©dillerie » (160 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[16], et le « coteau sec et vallon de Clayrac » (291 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [15] : la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs » (18 733 ha), couvrant 21 communes dont 17 dans le Tarn et quatre dans le Tarn-et-Garonne[18].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Vindrac-Alayrac.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Vindrac-Alayrac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [19] - [I 1] - [20]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (76,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (76,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (46,5 %), terres arables (25,4 %), forĂȘts (15,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (7,8 %), cultures permanentes (4,5 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 119, alors qu'il Ă©tait de 117 en 2013 et de 111 en 2008[I 4].

    Parmi ces logements, 57,2 % étaient des résidences principales, 32,8 % des résidences secondaires et 10,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,7 % des appartements[I 4].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Vindrac-Alayrac en 2018 en comparaison avec celle du Tarn et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (32,8 %), trÚs supérieure à celle du département (7,4 %) et à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,9 % en 2013), contre 66,8 % pour le Tarn et 57,5 % pour la France entiÚre[I 5].

    Le logement Ă  Vindrac-Alayrac en 2018.
    Typologie Vindrac-Alayrac[I 4] Tarn[I 6] France entiĂšre[I 7]
    RĂ©sidences principales (en %) 57,2 83,4 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 32,8 7,4 9,7
    Logements vacants (en %) 10,1 9,2 8,2

    Risques naturels et technologiques

    Le territoire de la commune de Vindrac-Alayrac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le CĂ©rou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994 et 2021[25] - [22].

    Vindrac-Alayrac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2022, il n'existe pas de Plan de PrĂ©vention des Risques incendie de forĂȘt (PPRif). Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7] - [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vindrac-Alayrac.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[27]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 96,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (76,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 115 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 114 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[30].

    La commune est en outre situĂ©e en aval d'un barrage de classe A[Note 8]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[32].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Vindrac-Alayrac est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[33].

    Histoire

    • À la RĂ©volution française ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es les municipalitĂ©s de Vindrac et d'Alayrac dans le canton de Cordes, district de Gaillac.
    • En l'an X, elles sont devenues les communes de Vindrac et d'Alayrac dans le canton de Cordes, arrondissement de Gaillac.
    • L'ordonnance du a rĂ©uni les deux communes[34].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Albi du département du Tarn.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Cordes-sur-Ciel[34]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Carmaux-2 Vallée du Cérou

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxiÚme circonscription du Tarn.

    Intercommunalité

    Vindrac-Alayrac était membre de la petite communauté de communes du Pays Cordais, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du Cordais et du Causse, dont est désormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Chantal-Nadine Vaur[35] DVG
    mars 2008 mai 2020 RĂ©gine Bessou DVG
    mai 2020[36] été 2022[37] Céline Boyer[38] REC[39] Sans profession
    DĂ©missionnaire
    septembre 2022[39] En cours
    (au 16 décembre 2022)
    Jean-Christian BohÚre Cadre retraité

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[41].

    En 2020, la commune comptait 147 habitants[Note 9], en diminution de 15,03 % par rapport Ă  2014 (Tarn : +1,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    187202216249273275401392371
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    362348367385381367344355334
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    288279284260276265298256225
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    190193190169161171152150167
    2017 2020 - - - - - - -
    150147-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 8]5,4 %7,4 %6,5 %
    DĂ©partement[I 9]8,2 %9,9 %10 %
    France entiĂšre[I 10]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  76 personnes, parmi lesquelles on compte 71,4 % d'actifs (64,9 % ayant un emploi et 6,5 % de chĂŽmeurs) et 28,6 % d'inactifs[Note 10] - [I 8]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 11]. Elle compte 28 emplois en 2018, contre 35 en 2013 et 45 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 52, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54,1 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 42 %[I 12].

    Sur ces 52 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 18 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 79,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

    Activités hors agriculture

    15 Ă©tablissements[Note 11] sont implantĂ©s Ă  Vindrac-Alayrac au [I 15]. Le secteur des autres activitĂ©s de services est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 33,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (5 sur les 15 entreprises implantĂ©es Ă  Vindrac-Alayrac), contre 9 % au niveau dĂ©partemental[I 16].

    Agriculture

    La commune est dans les Causses du Quercy, une petite région agricole relativement pauvre et aride accueilant des élevages de brebis et agneaux en plein air, située dans le nord-ouest du département du Tarn[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations19171610
    SAU[Note 13] (ha)783867619507

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 19 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă  17 en 2000 puis Ă  16 en 2010[45] et enfin Ă  10 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 47 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 58 % de ses exploitations[46] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 783 ha en 1988 Ă  507 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 41 Ă  51 ha[45].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Vindrac-Alayrac Blason
    De sinople, Ă  un sautoir d'or[48].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Le principe d’un dĂ©broussaillement efficace consiste Ă  couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et d’autre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă  dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă  proximitĂ© de l’habitation
    8. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[31].
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Vindrac-Alayrac » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
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