AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Villefranche-d'Astarac

Villefranche-d'Astarac (Vilafranca d'Astarac en gascon et Villefranche jusqu'au [1]) est une commune française située dans le sud-est du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois trÚs vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.

Villefranche-d'Astarac
Villefranche-d'Astarac
La mairie.
Blason de Villefranche-d'Astarac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Gers
Arrondissement Auch
Intercommunalité Communauté de communes des Coteaux Arrats Gimone
Maire
Mandat
Bernard Monlibos
2020-2026
Code postal 32420
Code commune 32465
DĂ©mographie
Gentilé Villefranchois
Population
municipale
138 hab. (2020 en diminution de 11,54 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 11 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 25â€Č 28″ nord, 0° 43â€Č 41″ est
Altitude Min. 202 m
Max. 311 m
Superficie 12,62 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Auch
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Val de Save
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Villefranche-d'Astarac
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Villefranche-d'Astarac
GĂ©olocalisation sur la carte : Gers
Voir sur la carte topographique du Gers
Villefranche-d'Astarac
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Villefranche-d'Astarac

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Gimone, la Lauze, le ruisseau du Merdet et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallĂ©e et coteaux de la Lauze ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Villefranche est une commune rurale qui compte 138 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 694 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelĂ©s les Villefranchois ou Villefranchoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la ferme du Priou, inscrite en 1995.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Villefranche-d'Astarac est une commune de Gascogne située en Astarac. La commune est limitrophe du département de la Haute-Garonne.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Meilhan, Simorre, Tournan, Molas, Betcave-Aguin et Gaujan.

    Communes limitrophes de Villefranche-d'Astarac[2]
    Betcave-Aguin Simorre
    Meilhan Villefranche-d'Astarac Tournan
    Gaujan Molas
    (Haute-Garonne)

    GĂ©ologie et relief

    Villefranche-d'Astarac se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[3].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Villefranche.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainĂ©e par la Gimone, la Lauze, le ruisseau du Merdet, un bras de la Gimone, la LĂšre, le ruisseau de Saint-AndrĂ©, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 20 km de longueur totale[5] - [Carte 1].

    La Gimone, d'une longueur totale de 135,7 km, prend sa source dans la commune de Saint-Loup-en-Comminges et s'Ă©coule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne Ă  Castelferrus, aprĂšs avoir traversĂ© 54 communes[6].

    La Lauze, d'une longueur totale de 22,9 km, prend sa source dans la commune d'Aussos et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Gimone Ă  Saramon, aprĂšs avoir traversĂ© 11 communes[7].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[8]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 778 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 9,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Castelnau-Magnoac », sur la commune de Castelnau-Magnoac, mise en service en 1986[13] et qui se trouve Ă  23 km Ă  vol d'oiseau[14] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 861,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et Ă  27 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,1 °C pour 1981-2010[17] Ă  13,5 °C pour 1991-2020[18].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallĂ©e et coteaux de la Lauze »[20], d'une superficie de 5 399 ha, des coteaux occupĂ©s par un maillage bocager plus faiblement reprĂ©sentĂ© dans le fond des vallĂ©es alluviales, avec des milieux Ă  orchidĂ©es remarquables[21].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Deux ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[22] :

    Urbanisme

    La commune (ici vue depuis ses hauteurs) s'inscrit dans un cadre rural.

    Typologie

    Villefranche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [25] - [I 1] - [26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (83,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (63 %), forĂȘts (16,5 %), prairies (15,4 %), terres arables (5,1 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies de communication et transports

    Rue principale de Villefranche.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Villefranche est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse) et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage[28]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[29].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Villefranche.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (94,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 108 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 108 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 93 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009 et 2018. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 1998 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[28].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de la Gimone, un ouvrage de classe A[Note 8] disposant d'une retenue de 25 millions de mĂštres cubes. La fiche rĂ©flexe du PPI dĂ©finit le temps d'arrivĂ©e de l'onde et la zone d'accueil selon la position des habitants concernĂ©s par rapport Ă  la Gimone (rive droite ou gauche)[33] - [34] - . À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[35] - [34]

    Histoire

    Aperçu de la bastide.

    Naissance d'une bastide gersoise

    Au dĂ©but du XIIIe siĂšcle, le chĂąteau de Castillon, sur la rive droite de la Gimone, est l'une des quatre capitales du comtĂ© d'Astarac. En 1291, le comte dĂ©cide de fonder seul et donc sans parĂ©age, une bastide juste Ă  cĂŽtĂ© de son chĂąteau. Il donne Ă  cette ville nouvelle le nom de Castillon, mais elle est bientĂŽt appelĂ©e Villefranche. Ce qui la diffĂ©rencie alors des autres bastides de la mĂȘme Ă©poque, est que les maisons sont construites en pisĂ© et non en pierre[36].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 2008 Maurice PĂ©res
    mars 2008 2014 Claude Solles Vidou[37]
    mars 2014 En cours Bernard Monlibos DVD Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[39].

    En 2020, la commune comptait 138 habitants[Note 9], en diminution de 11,54 % par rapport Ă  2014 (Gers : +0,63 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    425399497482540618694655639
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    584570538565542536540511515
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    506517483477403330274272246
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020
    213180154153138163164130138
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Il n'y a pas d'Ă©cole Ă  Villefranche.

    Manifestations culturelles et festivités

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 4]8,2 %15,4 %13,4 %
    DĂ©partement[I 5]6,1 %7,5 %8,2 %
    France entiĂšre[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  64 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (64,2 % ayant un emploi et 13,4 % de chĂŽmeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 10] - [I 4]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'il Ă©tait infĂ©rieur Ă  celui de la France en 2008.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 4] - [I 7]. Elle compte 17 emplois en 2018, contre 23 en 2013 et 22 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 43, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 47,4 %[I 8].

    Sur ces 43 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 40 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 80 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 2,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    9 Ă©tablissements[Note 11] sont implantĂ©s Ă  Villefranche au [I 11]. Le secteur des autres activitĂ©s de services est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 22,2 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (2 sur les 9 entreprises implantĂ©es Ă  Villefranche), contre 8,3 % au niveau dĂ©partemental[I 12].

    Agriculture

    La commune est dans l'Astarac, une petite rĂ©gion agricole englobant tout le Sud du dĂ©partement du Gers, un quart de sa superficie, et correspondant au pied de lÊŒĂ©ventail gascon[43]. En 2020, l'orientation technico-Ă©conomique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'Ă©levage d'ovins ou de caprins[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations26171313
    SAU[Note 13] (ha)746700676668

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 26 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă  17 en 2000 puis Ă  13 en 2010[45] et enfin Ă  13 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 51 % de ses exploitations[46] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 746 ha en 1988 Ă  668 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 29 Ă  51 ha[45].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Vincent
    • L'Ă©difice en 2021...
      L'Ă©difice en 2021...
    • .. et dix ans auparavant.
      .. et dix ans auparavant.
    • La chapelle Saint-Laurent
    • Le clocher-mur et le porche.
      Le clocher-mur et le porche.
    • La nef lors de "La Ronde des expos 2021".
      La nef lors de "La Ronde des expos 2021".
    • Le cimetiĂšre adjacent.
      Le cimetiĂšre adjacent.
    • Motte castrale du Campet, ou de Castillon, appartenant aux comtes d'Astarac.
    • Site castral d'Engachies. Un chĂąteau figure sur le cadastre[47] et sur le carte d'État-major[48] du XIXe siĂšcle ; il n’est dĂ©jĂ  plus indiquĂ© sur la carte IGN de 1950[48]. Aucun vestige de l'ancien chĂąteau n'est aujourd'hui visible en Ă©lĂ©vation.
    • ChĂąteau de Larrouget.
    • Le mĂ©morial du maquis de Meilhan.
    • Le mĂ©morial du maquis de Meilhan
    • Autres lieux et monuments
    • La place centrale et le monument aux morts.
      La place centrale et le monument aux morts.
    • Le village vu Ă  travers "l’Ɠil" de l’Ɠuvre "YanĂ©".
      Le village vu Ă  travers "l’Ɠil" de l’Ɠuvre "YanĂ©".
    • Ancienne cabine tĂ©lĂ©phonique transformĂ©e en boĂźte Ă  livres.
      Ancienne cabine téléphonique transformée en boßte à livres.
    • Panneau informatif.
      Panneau informatif.
    • Point de vue.
      Point de vue.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    ÉcartelĂ© de gueules et d'azur
    Commentaires : armes contraires aux rĂšgles du blason !

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges CourtĂšs (dir.), Communes du dĂ©partement du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39151085)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[10].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[32].
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Villefranche » sur Géoportail (consulté le 13 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Villefranche » (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Villefranche » (consulté le ).
    9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Villefranche » (consulté le ).
    12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).

    Autres sources

    1. DĂ©cret no 2022-1739 du portant changement du nom de communes
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. Plan séisme
    4. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    5. « Fiche communale de Villefranche », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    6. Sandre, « la Gimone »
    7. Sandre, « la Lauze »
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    11. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    13. « Station Météo-France Castelnau-Magnoac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    14. « Orthodromie entre Villefranche et Castelnau-Magnoac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station Météo-France Castelnau-Magnoac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    16. « Orthodromie entre Villefranche et Auch », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    20. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Villefranche », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « site Natura 2000 FR7300897 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    22. « Liste des ZNIEFF de la commune de Villefranche », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « ZNIEFF les « coteaux de la Lauze et de l'Arrats » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    24. « ZNIEFF le « cours de la Gimone et de la Marcaoue » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    28. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Villefranche », sur Géorisques (consulté le )
    29. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    30. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    31. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Villefranche », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    32. Article R214-112 du code de l’environnement
    33. « Barrage de la Gimone », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
    34. « Fiche réflexe du barrage de la Gimone », sur www.gers.gouv.fr (consulté le )
    35. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gers », sur www.gers.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    36. B. Cursente, G. LoubĂšs: Villages gersois, Publication de la Chambre d'Agriculture du Gers, 1991
    37. Site de la préfecture - Fiche de Villefranche
    38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    42. Michel de La Torre, Gers : Le guide complet de ses 462 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5032-2, BNF 35576310).
    43. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    44. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    45. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Villefranche - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    46. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département du Gers » (consulté le ).
    47. Archives départementales du Gers, 3P_VILLEFRANCHE_9, section C2, no 224.
    48. « Géoportail »
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.