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Villebarou (Loir-et-Cher)

Villebarou est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Villebarou
Villebarou (Loir-et-Cher)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys »
Maire
Mandat
Philippe Masson
2020-2026
Code postal 41000
Code commune 41276
Démographie
Population
municipale
2 490 hab. (2020 en stagnation par rapport à 2014)
Densité 273 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 37′ 24″ nord, 1° 19′ 27″ est
Altitude Min. 108 m
Max. 121 m
Superficie 9,11 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Blois
(banlieue)
Aire d'attraction Blois
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Blois-2
Législatives Première circonscription
Localisation
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Villebarou
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Villebarou
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Villebarou
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Villebarou

    Localisée au centre du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par la Rère, les Lacs Plats, le Rouaire, les Forges, les Gaz, le Saint Joseph et par divers petits cours d'eau.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : un site natura 2000. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 33 en 1988, à 12 en 2000, puis à 9 en 2010.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Villebarou se trouve au centre du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1] - [2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 3,8 km de Blois[3], préfecture du département. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Blois[4].

    Les communes les plus proches sont : Fossé (3,1 km) , Marolles (3,2 km) , La Chaussée-Saint-Victor (3,5 km) , Blois (3,7 km) , Saint-Sulpice-de-Pommeray (4,7 km) , Saint-Denis-sur-Loire (4,9 km) , Saint-Bohaire (km) , Villerbon (5,9 km) et Vineuil (6,1 km).

    Paysages et relief

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[5]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1] - [6]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[7].

    La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[8].

    L'altitude du territoire communal varie de 108 mètres à 121 mètres[9] - [10].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 2,7 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,8 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 640 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,2 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[11]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Milieux naturels et biodiversité

    Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000 la « Petite Beauce »[Note 4].

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[12]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[13] : la « Petite Beauce », d'une superficie de 52 565 ha[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Villebarou est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Blois, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[18] et 68 117 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21] - [22].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Villebarou.

    Occupation des sols

    Selon l'Insee, Villebarou est une commune urbaine[Note 7]. Elle appartient en effet à l'unité urbaine de Blois et à l'aire urbaine de Blois[23] - [24].

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (74,2 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante[25] :

    • terres arables (74,2 %),
    • zones urbanisées (15,5 %),
    • zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (10,3 %)

    Le territoire est marqué par un tissu urbain dense, maillé par un vaste réseau de voiries, où l'agriculture est toujours présente et apporte une harmonie dans le paysage urbain. À l'échelle de l'unité géographique « Cœur d'agglomération », qui regroupe neuf communes, dont Villebarou, la consommation d'espaces agricoles et naturels pour répondre aux besoins de développement a été soutenue. 64,4 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit 252 hectares entre 2002 et 2015. La part des aménagements en densification est la plus importante de l'agglomération: 35,6 % des aménagements ont été réalisés dans des espaces libres ou en friche de l'espace urbain[26].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en [27].

    En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[28]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de , un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » a été prescrit le [29].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 119, alors qu'il était de 1 099 en 2013 et de 1 023 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 93,0 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 6,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 86,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 12,9 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villebarou en 2018 en comparaison avec celle de Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) par rapport au département (7,9 %) et à la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74,5 % en 2013[I 3]), contre 68,3 % pour le Loir-et-Cher[I 4] et 57,5 pour la France entière[I 5].

    Le logement à Villebarou en 2018.
    Typologie Villebarou[I 2] Loir-et-Cher[I 6] France entière[I 7]
    Résidences principales (en %) 93,0 81,3 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,6 7,9 9,7
    Logements vacants (en %) 6,4 10,8 8,2

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Villebarou est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[30] - [31].

    Risques naturels

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[30]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[32]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[33].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].

    Économie

    Secteurs d'activité

    Chocolat Poulain.

    Francos, filiale de production du groupe Sisley.

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[35]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[36]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 21 en 1988 à 12 en 2000 puis à 9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 48 ha en 1988 à 107 ha en 2010[35]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Villebarou, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Villebarou (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[35]
    Nombre d'exploitations (u) 21 12 9
    Travail (UTA) 29 13 8
    Surface agricole utilisée (ha) 1 012 935 967
    Cultures[37]
    Terres labourables (ha) 1 010 934 967
    Céréales (ha) 698 662 679
    dont blé tendre (ha) 497 430 252
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 25 s s
    Tournesol (ha) 197 s s
    Colza et navette (ha) 92 162 230
    Élevage[35]
    Cheptel (UGBTA[Note 8]) 9 0 0

    Produits labellisés

    Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[38] et les volailles de l’Orléanais[39] - [40].

    Histoire

    Nouvelle organisation territoriale

    Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[41], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Villebarou devient formellement « commune de Villebarou »[41] - [42].

    En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Marolles et au district de Blois[42]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[43] - [44]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[43]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[45]. Villebarou est alors rattachée au canton de Blois-Est et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[46] - [42] - [47]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

    Époque contemporaine

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Commune-Barou[48].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Villebarou est membre de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys », un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [49].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[4], en tant que circonscriptions administratives[4]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Blois-2 depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[50] et à la première circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[51].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Villebarou, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[52]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 19. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[53].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Raymond Billault
    Jacky Barbereau
    Jean-Paul Verrier[54] Ancien contrôleur des travaux publics, maire honoraire
    Chevalier de la Légion d’honneur
    Jean-Claude Bordeau Maire honoraire[55]
    Alexandre Bouvier[56]
    mars 2016 En cours Philippe Masson[57] - [58] Ingénieur ou cadre technique d'entreprise
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[59].

    Alimentation en eau potable

    Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[60]. En 2019, la commune assure elle-même le service en régie[61].

    Assainissement des eaux usées

    En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Villebarou est assurée par la communauté d'agglomération Agglopolys qui a le statut de régie à autonomie financière[62].

    L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[63]. La communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[64].

    Sécurité, justice et secours

    La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie d'Herbault Herbault qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[65].

    En matière de justice, Villebarou relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[66], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[67].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[69].

    En 2020, la commune comptait 2 490 habitants[Note 9], en stagnation par rapport à 2014 (Loir-et-Cher : −1,26 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3721 4571 3491 2081 1941 1351 1431 0861 103
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1251 1041 0801 0119891 0171 012936875
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    878848767690702679681802793
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    9551 3071 4751 5731 7931 9462 2692 5502 604
    2014 2019 2020 - - - - - -
    2 4902 4632 490------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[70].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,0 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 207 hommes pour 1 255 femmes, soit un taux de 50,97 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[71]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0
    90 ou +
    0,6
    7,0
    75-89 ans
    8,8
    16,4
    60-74 ans
    16,2
    23,5
    45-59 ans
    24,5
    15,7
    30-44 ans
    16,3
    17,2
    15-29 ans
    15,6
    19,1
    0-14 ans
    18,0
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2018 en pourcentage[72]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,5
    9
    75-89 ans
    11,7
    19,1
    60-74 ans
    19,7
    21
    45-59 ans
    20,2
    16,8
    30-44 ans
    16,4
    15,3
    15-29 ans
    13,3
    17,8
    0-14 ans
    16,2

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
    • Liste des communes de Loir-et-Cher

    Notes et références

    Notes

    1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    4. La couleur verte ne traduit pas une la présence d'une végétation, mais correspond à la couleur de légende d'un site Natura 2000 de type ZPS.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
    8. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur https://geo.data.gouv.fr/ (consulté le ).
    2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
    3. « Orthodromie entre "Villebarou" et "Blois" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    4. « Métadonnées de la commune de Villebarou », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    5. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
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