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Villa Nichesola-Conforti

Villa Nichesola-Conforti est l'un des exemples les plus significatifs du modÚle de villa du Cinquecento en Valpolicella. L'intérieur présente trois salles décorées par des fresques au sujet mythologique peintes par Paolo Farinati (1524-1606), peintre originaire de Vérone.

Villa Nichesola-Conforti
Villa Nichesola-Conforti, Ponton di Sant'Ambrogio di Valpolicella (VĂ©rone)
Présentation
Type
Destination actuelle
Les Ɠuvres du MusĂ©e Conforti occupent aujourd'hui les salles
Fondation
Style
Commanditaire
Fabio Nichesola, jurisconsulte
Patrimonialité
visitable sur rendez-vous
Localisation
Pays
Division administrative
Coordonnées
45° 31â€Č 03″ N, 10° 48â€Č 25″ E
Carte

Le complexe est situé à Ponton, frazione de Sant'Ambrogio di Valpolicella (Vérone), prÚs du fleuve Adige, et il abrite aujourd'hui le Musée Conforti.

Histoire

Portail ouest, surmonté par deux obélisques et par une inscription en latin.

La villa a été édifiée pendant les années 1580-1590 par le jurisconsulte véronais Fabio Nichesola (1533-1601), dont le nom apparait sur le portail ouest de la villa dans une inscription en latin: FAB [II] NICHES [OLAE] / I [VRIS] C [ONSVLTI] VILLA (Villa du jurisconsulte Fabio Nichesola).

Portail nord, qui permet d'accéder à la cour (XVIe siÚcle). Sous les obélisques, une inscription en caractÚres grecs salue tout homme qui rentre et rappelle que la villa était un lieu de rassemblement à la Renaissance.

Une autre inscription aux caractĂšres grecs se trouve sur le portail nord, qui conduit Ă  la cour intĂ©rieure: АІΡΕ ΗΩΙ ΛΗ΀Η / ΑΣΠΑΖΟΜΑΙ (Bonjour. Moi, le LĂ©thĂ© [Oblivion], je vous accueille). Cette derniĂšre inscription prĂ©figure la fonction de lieu de rencontre humaniste que la villa eut surtout grĂące Ă  Cesare Nichesola (1556-1612), fils de Fabio, qui fut chanoine de la cathĂ©drale de VĂ©rone et collectionneur d'antiquitĂ©s. Nous devons au mĂȘme Cesare Nichesola la crĂ©ation, dans la derniĂšre partie du XVIe siĂšcle, d'un jardin botanique et d'une collection d'antiquitĂ©s comprenant des Ă©pigraphes et divers fragments de statues et de reliefs antiques, qui fit du complexe une villa-musĂ©e, rĂŽle qui caractĂ©rise le bĂątiment encore aujourd'hui.

Le jardin botanique, situĂ© sur les deux terrasses du jardin, possĂ©dait environ 140 plantes rares (dont certaines originaires de l'Ăźle de CrĂšte et de l’Égypte) que Cesare Nichesola avait rassemblĂ©es grĂące Ă  la collaboration des naturalistes du Jardin Botanique de l’UniversitĂ© de Padoue[1].

La collection des antiquitĂ©s de Cesare Nichesola comprenait plus de 60 Ă©pigraphes latines et deux grecques. À sa mort en 1612, les sculptures furent transfĂ©rĂ©es, sur la demande des Rettori Veneti, dans la cour de l’Accademia Filarmonica di Verona. Puis, au XVIIIe siĂšcle, elles devinrent le nucleus originaire du Museo Lapidario Maffeiano de VĂ©rone[2] - [3].

Ayant la dynastie familiale des Nichesola vu sa fin avec Cesare, en 1641 la villa devint propriĂ©tĂ© du vĂ©nitien Sebastiano Michiel puis, en 1683, elle fut hĂ©ritĂ©e par cinq frĂšres de la famille des Mocenigo : Alvise, Giovanni, Sebastiano (doge de Venise de 1722 au 1732 sous le nom d’Alvise III), Leonardo et Antonio.

En 1732, l’érudit Scipione Maffei en fait l’éloge dans sa Verona Illustrata, la villa Ă©tant « couverte Ă  l’intĂ©rieur, et dehors Ă  fresque avec des clairs-obscurs de Paolo Farinati, avec des teintes douces et gracieuses, et avec des dessins absolument parfaits »[4].

En 1798, aprĂšs la chute de la RĂ©publique de Venise (1797), Alvise Mocenigo (le fondateur du village agricole d’Alvisopoli, Venise) vendit le complexe au propriĂ©taire Lorenzo Butturini.

DĂ©gradation et restauration

À partir de 1944, pendant et aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, se produisit l’effondrement du plafond de la loggia et d’une partie de la voĂ»te du Salon des DivinitĂ©s. À cause de l’occupation militaire du bĂątiment (1943-1945) et de la successive incurie, les fresques de Farinati furent gravement endommagĂ©es.

Une premiĂšre restauration des fresques fut effectuĂ©e en 1963 de la part de l’Ente Ville Venete.

En 2014 le plafond de la loggia et les parties écrasées du Salon des Divinités furent reconstruites.

En 2016 eut lieu une nouvelle et complĂšte restauration des fresques de Farinati (Salon des DivinitĂ©s, Salon Vert et Salon Rouge). Dans la mĂȘme annĂ©e fut restaurĂ©e aussi la façade de la grotte-nymphĂ©e. Le travail comprit aussi la reconstruction d’une partie de la façade, dĂ©truite dans la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle.

Architecture

Loggia qui offre une vue sur la cour intĂ©rieure, environ 1580-1590 (restaurĂ©e en 2014). L'utilisation du bossage rustique pour les piliers, les contours de portes et fenĂȘtres et pour les lĂ©sĂšnes Ă©tait censĂ© donner au bĂątiment un caractĂšre de « nouvelle romanitĂ© ».
Loggia (détail), environ 1580-1590 (restaurée en 2014). Vers la fin du XVIe siÚcle, le chanoine Cesare Nichesola choisit d'utiliser la loggia pour l'exposition de ses antiquités.

Villa Nichesola-Conforti prĂ©sente le schĂ©ma classique de bĂątiment composĂ© par une cour fermĂ©e avec un jardin dans l’arriĂšre-plan, ce qui diffĂšre du modĂšle typique de villa veneta.

GrĂące au portail nord, qui reprend l’ancien motif des obĂ©lisques, on rentre dans une premiĂšre cour puis dans la cour plus intĂ©rieure, autour de laquelle on retrouve les diffĂ©rents bĂątiments. Parmi ces derniers, le plus remarquable est surement la loggia composĂ©e par six arcades qui s’appuient sur des piliers effilĂ©s en bossage rustique et qui mettent en Ă©vidence l’influence de Michele Sanmicheli (1484-1559), le plus important architecte de la ville de VĂ©rone au XVIe siĂšcle.

Dans le plan gĂ©nĂ©ral du bĂątiment, mais aussi dans la prĂ©sence de parties rustiques alternĂ©es Ă  parties lisses, on retrouve l’influence des Ɠuvres de Mantoue de Jules Romain, comme par exemple le Palais du Te.

Le lien Ă©troit entre architecture et peinture (les feintes architectures peintes par Paolo Farinati recouvraient aussi les façades extĂ©rieures de la villa) suggĂšre l’attribution du projet et de la construction au peintre-architecte Paolo Farinati[5] - [6].

DerriĂšre la loggia, on trouve quatre salles, une derriĂšre l’autre en perspective, couvertes par des plafonds Ă  voĂ»te avec des lunettes, dont trois peintes Ă  fresque par Paolo Farinati. Dans la salle la plus grande (Salon des DivinitĂ©s) on remarque la prĂ©sence d’un passage qui permet d’accĂ©der au jardin.

  • AllĂ©e d'entrĂ©e de la façade ouest.
    Allée d'entrée de la façade ouest.
  • Loggia (dĂ©tail), 1580-1590, restaurĂ©e en 2014.
    Loggia (détail), 1580-1590, restaurée en 2014.

Jardin et Grotte-Nymphée

Jardin à deux terrasses avec une Grotte-Nymphée. Vers la fin du XVe siÚcle Cesare Nichesola donne au jardin le rÎle de jardin botanique.
Intérieur de la Grotte-Nymphée (environ 1580-1590): détail de la niche centrale et de la mosaïque du sol attribuée à Paolo Farinati.

Le jardin, qui suit le schĂ©ma typique du jardin Ă  l’italienne de la Renaissance, est composĂ© de deux terrasses reliĂ©es entre elles par un escalier Ă  double rĂ©volution.

La terrasse supĂ©rieure est fermĂ©e sur trois cĂŽtĂ©s, comme pour donner l’idĂ©e d’un «jardin secret», et prĂ©sente Ă  Sud l’entrĂ©e pour la Grotte-NymphĂ©e. On peut accĂ©der Ă  ce dernier bĂątiment par un portail Ă  arc pour la construction duquel on utilise encore une fois du bossage rustique sur de la fausse pierre faite de chaux et de poudre du marbre.

La Grotte-NymphĂ©e s’inspire des antiques nymphĂ©es paĂŻens consacrĂ©s aux Nymphes, divinitĂ©s protectrices des sources. Au centre du plafond on retrouve une rosace de stalactites, Ă  partir de laquelle des pierres et des coquillages tracent des arcs qui forment, sur les murs, 3 niches avec des bassins en marbre.

Entre les surfaces rocheuses, on retrouve les restes des fresques de Paolo Farinati : ces peintures étaient censées reprendre des arcs rupestres, des paysages bucoliques et des divinités des bois.

Le pavé en marbre forme 24 compartiments de mosaïque de galets qui reproduisent des dragons et des ornements curvilignes probablement dessinés par Paolo Farinati comme indiqué par un dessin attribué au peintre et qui représente une section du sol[7].

  • Jardin Ă  deux terrasses qui suit le schĂ©ma typique du jardin de la Renaissance.
    Jardin à deux terrasses qui suit le schéma typique du jardin de la Renaissance.
  • Grotte-NymphĂ©e (environ 1580-1590), dĂ©tail de la façade principale (qui regarde le jardin). La Grotte-NymphĂ©e a Ă©tĂ© restaurĂ©e en 2016.
    Grotte-Nymphée (environ 1580-1590), détail de la façade principale (qui regarde le jardin). La Grotte-Nymphée a été restaurée en 2016.
  • La Grotte-NymphĂ©e, situĂ©e sur la terrasse la plus haute du jardin.
    La Grotte-Nymphée, située sur la terrasse la plus haute du jardin.
  • IntĂ©rieur de la Grotte-NymphĂ©e (environ 1580-1590).
    Intérieur de la Grotte-Nymphée (environ 1580-1590).
  • IntĂ©rieur de la Grotte-NymphĂ©e (environ 1580-1590): dĂ©tail de la niche centrale et de la mosaĂŻque du sol attribuĂ©e Ă  Paolo Farinati.
    Intérieur de la Grotte-Nymphée (environ 1580-1590): détail de la niche centrale et de la mosaïque du sol attribuée à Paolo Farinati.

Les fresques de Paolo Farinati

Paolo Farinati, aidĂ© par ses fils Orazio et Giambattista, peignit les trois salons principaux de la villa autour des annĂ©es 1590, en leur donnant l’aspect d’un pĂ©ristyle. Sur les murs, on retrouve des colonnes surmontĂ©es par des entablements, puis des fausses statues sur des piĂ©destaux et des scĂšnes en monochrome ocre, vert et rouge.

Les fresques témoignent du style de Paolo Farinati fait de courbes, de raccourcis et qui affiche surtout des anatomies trÚs marquées qui associe ce style au mouvement maniériste à empreinte classique, présent surtout en Italie centrale et particuliÚrement utilisé par Michel-Ange et Jules Romain.

Salon des Divinités (ou Salon de la Musique)

Salon des Divinités (ou Salon de la Musique). Le plafond, partiellement endommagé, a été restauré en 2014.

Celui-ci est le plus grand salon de la villa (11 Ă— 6,40 mĂštres) et ses peintures reproduisent un pĂ©ristyle ionique. Deux panneaux avec des instruments anciens, cadrĂ©s chacun par deux colonnes, laissent penser Ă  une utilisation aussi musicale de la salle (il faut rappeler qu'en 1596 Fabio Nichesola eut une place importante parmi les PĂšres de l’Accademia Filarmonica di Verona).

Sur les murs les plus petits on retrouve des divinités sur des piédestaux. Diane, la déesse de la nature sauvage, fait face à CérÚs, déesse de la nature cultivée. Apollon avec sa lyre, symbole de la musique raffinée, est opposé à Bacchus ou Dionysos, emblÚme de la musique primitive.

Au-dessus d’une cheminĂ©e en marbre on peut distinguer les restes d’une fresque reprĂ©sentant la lutte d’Hercule, Mercure et Minerve contre l’Hydre de Lerne.

Au-dessus d’une porte on retrouve Mercure, dieu de l’éloquence et patron des jurisconsultes (tels que Fabio Nichesola), assis.

  • Salon des DivinitĂ©s (ou Salon de la Musique).
    Salon des Divinités (ou Salon de la Musique).
  • Salon des DivinitĂ©s (ou Salon de la Musique).
    Salon des Divinités (ou Salon de la Musique).
  • Paolo Farinati, Panneau avec plusieurs instruments musicaux, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, Panneau avec plusieurs instruments musicaux, environ 1590, fresque restaurée en 2016.
  • Paolo Farinati, Panneau avec plusieurs instruments musicaux, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, Panneau avec plusieurs instruments musicaux, environ 1590, fresque restaurée en 2016.
  • Paolo Farinati, Diane, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, Diane, environ 1590, fresque restaurée en 2016.
  • Paolo Farinati, CĂ©rĂšs, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, CérÚs, environ 1590, fresque restaurée en 2016.
  • Paolo Farinati, Apollon Ă  la lyre, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, Apollon à la lyre, environ 1590, fresque restaurée en 2016.
  • Paolo Farinati, Bacchus ou Dionysos, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, Bacchus ou Dionysos, environ 1590, fresque restaurée en 2016.
  • Paolo Farinati, Mercure, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, Mercure, environ 1590, fresque restaurée en 2016.
  • Paolo Farinati, Hercule, Mercure et Minerve luttent contre l'Hydre de Lerne, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, Hercule, Mercure et Minerve luttent contre l'Hydre de Lerne, environ 1590, fresque restaurée en 2016.

Salon Vert

Salon Vert. Fresques de Paolo Farinati, environ 1590.

Dans cette salle, se trouve un faux péristyle composite, on retrouve six cadres en monochrome vert. Ils représentent :

Dans le salon, on retrouve aussi une fresque de Janus bifrons (le dieu du passage et de portes), placée au-dessus de la porte, et deux panneaux avec des armes, des armures et quelque trophée). Une de ces deux panneaux présente les armoiries de la famille Nichesola.

  • Paolo Farinati, Incendie de Troie, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, Incendie de Troie, environ 1590, fresque restaurée en 2016.
  • Paolo Farinati, La Vertu (ou Minerve) en train de tuer le Vice, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, La Vertu (ou Minerve) en train de tuer le Vice, environ 1590, fresque restaurée en 2016.
  • Paolo Farinati, L’idylle entre VĂ©nus et Adonis, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, L’idylle entre VĂ©nus et Adonis, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
  • Paolo Farinati, Neptune avec MĂ©duse, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, Neptune avec Méduse, environ 1590, fresque restaurée en 2016.
  • Paolo Farinati, Adonis en train d'abandonner VĂ©nus, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, Adonis en train d'abandonner Vénus, environ 1590, fresque restaurée en 2016.
  • Paolo Farinati, LĂ©to avec ses fils Diane et Apollon, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, Léto avec ses fils Diane et Apollon, environ 1590, fresque restaurée en 2016.
  • Paolo Farinati, Janus bifrons, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, Janus bifrons, environ 1590, fresque restaurée en 2016.
  • Paolo Farinati, Panoplie, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, Panoplie, environ 1590, fresque restaurée en 2016.
  • Paolo Farinati, Panoplie, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, Panoplie, environ 1590, fresque restaurée en 2016.

Salon Rouge

Salon Rouge. Fresques de Paolo Farinati, environ 1590.

Dans ce salon, entre de nombreuses colonnes doriques, on retrouve les personnifications de la Sagesse (ou Minerve) et de l’Abondance, en pied sur des piĂ©destaux, et quatre grands scĂšnes entre des arcs en perspective:

  1. La lutte entre AthĂ©na et PosĂ©idon pour la possession de l’Attique;
  2. Le suicide de LucrÚce (symbole de vertu féminine);
  3. L’ÉtĂ© avec Pomone et CĂ©rĂšs (cĂ©lĂ©bration de la saison oĂč la villa Ă©tat habitĂ©e et de la fertilitĂ© de la campagne);
  4. Mercure en train de guider la Fortune (le dieu de l’éloquence et de l’ingĂ©niositĂ© attrape par les cheveux la dĂ©esse qui est en train de naviguer dans la mer de l’existence).

Cette derniĂšre fresque, oĂč on retrouve la signature de Paolo Farinati, un escargot, ferme le cycle pictural qui exalte les vertus et les idĂ©aux typiques de la Renaissance.

  • Salon Rouge.
    Salon Rouge.
  • Salon Rouge.
    Salon Rouge.
  • Paolo Farinati, La Sagesse (ou Minerve), environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, La Sagesse (ou Minerve), environ 1590, fresque restaurée en 2016.
  • Paolo Farinati, L'Abondance, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, L'Abondance, environ 1590, fresque restaurée en 2016.
  • Paolo Farinati, La lutte entre AthĂ©na et PosĂ©idon pour la possession de l’Attique, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, La lutte entre AthĂ©na et PosĂ©idon pour la possession de l’Attique, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
  • Paolo Farinati, Le suicide de LucrĂšce, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, Le suicide de LucrÚce, environ 1590, fresque restaurée en 2016.
  • Paolo Farinati, L’ÉtĂ© avec Pomone et CĂ©rĂšs, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, L’ÉtĂ© avec Pomone et CĂ©rĂšs, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
  • Paolo Farinati, Mercure qui guide la Fortune, environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, Mercure qui guide la Fortune, environ 1590, fresque restaurée en 2016.
  • Paolo Farinati, Mercure en train de guider la Fortune (dĂ©tail), environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, Mercure en train de guider la Fortune (détail), environ 1590, fresque restaurée en 2016.
  • Paolo Farinati, La lutte entre AthĂ©na et PosĂ©idon pour la possession de l’Attique (dĂ©tail), environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.
    Paolo Farinati, La lutte entre AthĂ©na et PosĂ©idon pour la possession de l’Attique (dĂ©tail), environ 1590, fresque restaurĂ©e en 2016.

Musée Conforti

Musée Conforti.

Le MusĂ©e Conforti, prĂ©sent dans la villa depuis 2009, comprend un recueil de gravures anciennes et une gypsothĂšque, collection de calques en chaux (torses, bustes, tĂȘtes) de sculptures anciennes et de la Renaissance.

Le recueil de gravures prĂ©sente des eaux-fortes de nombreux auteurs, parmi lesquels on retrouve Giovanni Battista Piranesi, Francesco Piranesi, Luigi Rossini, Giovanni Volpato, Antonio Capellan, Domenico Cunego, Ferdinando Gregori, Nicolas Gabriel Dupuis, François Joullain, Louis Jacob, François Perrier, Adolf Closs, Friedrich Weber, Bernard Baron et Johann Sebastian MĂŒller.

Notes et références

  1. (la) Giovanni Pona, Plantae seu simplicia ut vocant, quae in Baldo Monte, et in via ab Verona ad Baldum reperiuntur, BĂąle, , p. 9-51.
  2. (it) Lanfranco Franzoni, Le origini della raccolta epigrafica dell’Accademia Filarmonica, VĂ©rone, coll. « L’Accademia Filarmonica di Verona e il suo tempo », , p. 63-88
  3. (it) Alfredo Buonopane et Giulio Zavatta, Un inedito inventario della collezione di antichità appartenuta a Cesare Nichesola a Ponton, vol. XXX, coll. « Annuario Storico della Valpolicella », 2013-2014, p. 119-142.
  4. (it) Scipione Maffei, Verona illustrata, t. IIe partie, VĂ©rone, , p. 225.
  5. (it) Lionello Puppi, Funzioni e originalitĂ  tipologica delle ville veronesi, VĂ©rone, La villa nel veronese, a cura di G.F. Viviani, , p. 115
  6. (it) Lionello Puppi, Michele Sanmicheli architetto. Opera completa, Rome, , p. 107.
  7. (it) S. Zaggia (scheda no 64), Paolo Farinati (1524-1606). Dipinti, incisioni e disegni per l’architettura, a cura di G. Marini, P. Marini e F. Rossi, Venise, , p. 105-106.

Annexes

Bibliographie

  • (it) Giuseppe Silvestri, La Valpolicella, VĂ©rone, 1973, p. 165-166.
  • (it) Giuseppe Conforti, Villa Nichesola Mocenigo a Ponton di Sant’Ambrogio, in Annuario Storico della Valpolicella, 1988-1989, 1989-1990, p. 65-124.
  • (it) Fabrizio Pietropoli, scheda no 215, in Paolo Farinati (1524-1606). Dipinti, incisioni e disegni per l’architettura, a cura di G. Marini, P. Marini e F. Rossi, Venise, 2005, p. 237-241.
  • (it) Fabrizio Pietropoli, scheda no 116, in Gli affreschi nelle ville venete. Il Cinquecento, a cura di G. Pavanello e V. Mancini, Venise, 2008, p. 415-420.
  • (it) Giuseppe Conforti, Villa Nichesola, in Centootto Ville della Valpolicella, testo di Giuseppe Conforti, foto di Fulvio Roiter e Lou Embo, VĂ©rone, 2016, p. 852-873.

Articles connexes

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