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Transport aux États-Unis

Le transport aux États-Unis est dominé pour les transports de voyageurs, par l'avion et l'automobile ; et pour les transports de marchandises, par le bateau, le camion et le train. Les infrastructures de transport ont eu un rôle majeur dans la mise en valeur des ressources naturelles du pays, sa maîtrise territoriale et son accès au rang de superpuissance.

Vue aérienne du Vincent Thomas Bridge et du port de Los Angeles.

Histoire

Le Canal Érié à Fairport (New York)

Jusqu'au dĂ©but du XXe siècle, les voies de communication amĂ©ricaines sont en grande majoritĂ© difficilement praticables. Les routes sont qualifiĂ©es de corduroy roads Ă  l'Est et sont surtout des chemins de rondins de l'Ouest. C'est vers les annĂ©es 1840 qu'on y applique la technique du macadam, qui amĂ©liore grandement leur utilisation. C'est nĂ©anmoins le transport fluvial qui domine les premières dĂ©cennies du siècle. De 1817 Ă  1825 a lieu la construction du canal de l'ÉriĂ©, qui relie Albany Ă  Buffalo, qui ouvre vĂ©ritablement un âge d'or des canaux. En 1835 les États-Unis comptent 7 000 kilomètres de voies navigables empruntĂ©es par de nombreux bateaux Ă  vapeur[1]. La prĂ©dominance de celle-ci va nĂ©anmoins disparaĂ®tre avec la dĂ©mocratisation du chemin de fer.

Le premier chemin de fer amĂ©ricain est crĂ©Ă© sur la cĂ´te est avec la mise en service en 1830 de la Baltimore & Ohio, première ligne de chemin de fer des États-Unis[2]. Le pays compte 14 400 kilomètres de voies en 1850 et le temps de voyage entre New York et Boston est divisĂ© par 4[3]. Si le nombre de kilomètres du rĂ©seau amĂ©ricain Ă©gale celui du reste du monde en 1860, il s'agit d'un ensemble disparate loin d'ĂŞtre standardisĂ©, du fait de la non-coopĂ©ration des nombreuses compagnies privĂ©es qui se partagent le rĂ©seau[3]. NĂ©anmoins la rĂ©duction des distances agit bĂ©nĂ©fiquement sur l'Ă©conomie et la vie quotidienne.

: célébration de la jonction du transcontinental à Promontory Summit[4]

En 1869, l'achèvement du Premier chemin de fer transcontinental est une rĂ©volution pour la situation Ă©conomique et dĂ©mographique de la puissance amĂ©ricaine. Le train devient en effet le moyen de transport dominant, rĂ´le qu'il conserve jusqu'au milieu du XXe siècle. Pendant la Grande DĂ©pression des annĂ©es 1930, le prĂ©sident Roosevelt met en place la politique du New Deal qui devait redonner du travail aux millions de chĂ´meurs. La Work Projects Administration engagea de nombreux travaux publics et 100 000 ponts et 800 000 km de routes furent amĂ©nagĂ©s[5].

Après la Seconde Guerre mondiale, il est largement remplacé par la voiture dans le pays. Les villes sont dès lors pensées pour permettre l'utilisation des véhicules privés. Le règne de l'automobile apparaît à travers la multiplication des autoroutes et des grands aménagements routiers. La Pasadena Freeway (California State Route 110), construite de 1938 à 1953, première autoroute de l'Ouest du pays, préfigure l'apparition du vaste système des Interstate highways, lancé par une loi en 1956 et rendu possible par le soutien de Dwight D. Eisenhower. À partir des années 1970, le transport aérien se démocratise également. En parallèle, le transport de passagers par le train diminue fortement, et les compagnies ferroviaires se tournent presque exclusivement vers le fret.

Cette situation mène à la création par le gouvernement fédéral d'Amtrak le : il s'agit une entreprise ferroviaire publique dont l'objectif est de maintenir des lignes de passagers entre les centres urbains. Néanmoins, c'est surtout le système routier qui profite des financements importants. En 1998, un plan de rénovation des autoroutes est mis en place dans le but de les rénover, il s'agit du plan Federal Aid Highways. Actuellement apparaît la notion de supercorridor, une super-infrastructure de transport regroupant autoroutes, chemin de fer, lignes à haute tension, aqueduc... Un projet comme le Trans-Texas Corridor est néanmoins critiqué au niveau de ses conséquences sur l'environnement et la perte de terrains[6]. Le nombre de projets de lignes à grande vitesse semble indiquer que l'avenir du transport aux États-Unis va se jouer sur la mise en valeur et l'amélioration du réseau ferroviaire et, à l'échelle locale, sur l'entrée des transports en commun dans les mœurs des Américains.

Transport routier

Intersection des Interstate highways I-90 et I-5 Ă  Seattle.
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Les routes aux États-Unis d'après le Topologically Integrated Geographic Encoding and Referencing (TIGER) 2018. (fichier PNG de 150Mo).

Avec plus de 80 000 km d'autoroutes et 6,3 millions de km d'autres routes[7], le rĂ©seau amĂ©ricain est le plus long du monde. Il est marquĂ© par son importance : certaines autoroutes urbaines comptent plus de dix voies et certains tronçons peuvent mesurer plus de 100 mètres de large. Les Ă©changeurs autoroutiers du pays comptent parmi les plus utilisĂ©s du monde, comme El Toro Y ou le East Los Angeles Interchange. Le plus gros projet autoroutier de l'histoire amĂ©ricaine fut le Big Dig Ă  Boston, achevĂ© en 2007 pour un coĂ»t total de 14,6 milliards de dollars.

Cependant le maillage est inégal : les régions densément peuplées (littoraux et partie Est) sont les mieux équipées. Les autoroutes principales sont les Interstate highways, ou autoroutes inter-états. Le réseau secondaire est composé par les United States Numbered Highways, et par les réseaux routiers de chaque état. On compte aussi des autoroutes à péage, surtout dans l'Est, où elles sont désignées sous le nom de turnpikes, et dans le Midwest. L'Ouest n'en compte que quelques-unes.

Pour les voyages, la plupart des AmĂ©ricains prĂ©fèrent prendre l'avion pour toute destination Ă©loignĂ©e de plus 500 km du lieu de dĂ©part, et conduire leur voiture en deçà. 90 % des AmĂ©ricains se rendent au travail en voiture[8]. Le pays compte quelque 246 millions de vĂ©hicules particuliers en circulation pour 209 millions de titulaires du permis de conduire[9]. La route convoie 30 % du fret[10].

Le pays compte 3,5 millions de chauffeurs routiers, l'un des professions les plus courantes dans la plupart des États. En revanche, presque tous les chauffeurs qui entrent dans une société de transport la quittent dans les six mois[11].

Dans les grandes entreprises, les chauffeurs doivent souvent acheter leur camion en crédit-bail, une technique connue sous le nom de leasing, qui permet à l'entreprise de vendre à crédit l'outil de travail au camionneur. Les entreprises recours de plus en plus au statut d'indépendant, considéré par les syndicats comme du salariat déguisé[11].

L'international Brotherhood of teamsters est l'un des plus importants syndicats des États-Unis avec 1,4 million de membres. Cependant, les syndicats ne sont pas toujours reconnus par les entreprises, et un chauffeur syndiqué peut rencontrer plus de difficultés pour obtenir un travail. Au contraire, les « briseurs de grève » reçoivent des bonus en remplaçant des chauffeurs grévistes[11].

Transport ferroviaire

Locomotive Amtrak

Avec plus de 220 000 km de lignes ferroviaires[12], les États-Unis possèdent le plus long rĂ©seau de la planète. C'est surtout le transport de marchandises qui utilise ce moyen : 40 % des marchandises voyagent par train dans le pays[10]. Le fret ferroviaire est en effet Ă©conomiquement viable et entièrement privĂ©, de mĂŞme que les autres modes de transport, Ă  l'exception notable de la poste (United States Postal Service). Le transport de passagers est surtout important sur la cĂ´te est et dans les grandes rĂ©gions urbaines. Ă€ l'ouest, le service est souvent limitĂ© Ă  un ou deux trains quotidiens entre les grandes villes Ă©loignĂ©es.

Les seules lignes Ă  grande vitesse actuelles sont celles du rĂ©seau Acela Express, situĂ©es dans le Northeast Corridor, entre Washington et Boston. Elles sont gĂ©rĂ©es par l'entreprise ferroviaire principale du pays, Amtrak. Plusieurs projets de lignes Ă  grande vitesse sont nĂ©anmoins en cours d'Ă©tude. Ainsi, en Californie, le projet High Speed Ground Transportation propose de relier Los Angeles Ă  San Francisco en deux heures et demie, alors que la durĂ©e du voyage en voiture est de 7h[13]. Ce projet a Ă©tĂ© acceptĂ© par les Californiens lors du rĂ©fĂ©rendum du [14]. Les travaux, qui devraient commencer en 2010, coĂ»teront quelque 31 milliards d'euros et seront financĂ©s par l'État fĂ©dĂ©ral et des fonds privĂ©s[14]. Une première ligne reliera San Francisco Ă  Anaheim, dans l'agglomĂ©ration de Los Angeles, soit une distance de 650 km. Dans un deuxième temps, elle sera Ă©tendue au nord vers Sacramento et au sud vers San Diego. Elle devrait transporter 117 millions de passagers d'ici Ă  2030[14]. Parmi les autres projets on peut citer la Midwest Regional Rail Initiative, le Ohio Hub, le Keystone Corridor et le Florida High Speed Rail.

Le réseau du pays est bien relié au Canada. Des lignes quotidiennes d'Amtrak relient New York à Montréal, New York à Toronto et Seattle à Vancouver. L'Alaska est, à l'heure actuelle, uniquement accessible par l'intermédiaire de ferrys à train depuis Seattle. Une ligne a été proposée pour rejoindre l'Alaska, les autres États continentaux des États-Unis et le Canada. En ce qui concerne le Mexique, on compte plusieurs compagnies privées gérant des lignes touristiques entre El Paso (Texas), Chihuahua, Copper Canyon et El Fuerte (Sinaloa); également entre Campo (Californie) et Tecate (Baja California). Tout trafic de ferry à train a cessé avec Cuba. Aucune ligne ne lie l'Alaska à la Russie actuellement, mais plusieurs projets ont été proposés pour créer un tunnel ou un pont au niveau du détroit de Béring dans le but de rejoindre la ligne du Transsibérien.

Transport en commun

Une rame du métro à New York

Dans la plupart des grandes villes il existe des systèmes de transport en commun très développés avec des réseaux étendus de bus, métros, tramways et ferrys. Cependant la plupart des villes américaines sont caractérisées par une utilisation faible ou moyenne des réseaux publics. New York est un cas particulier puisque les transports publics constituent le moyen de transport le plus utilisé par ses habitants[8]. Au contraire, à Los Angeles, seulement 10 % des moyens de transport utilisés sont en commun[15]. Le métro de New York est au premier rang mondial pour ce qui du nombre de stations desservies, c'est également par sa taille l'un des réseaux les plus importants du monde.

La société Greyhound Lines est la plus grande société de transport par autocars des États-Unis. Elle dessert tout le pays. Le car est, dans la plupart des cas, le moyen de transport le moins cher pour les longues distances aux États-Unis.

Transport aérien

Un avion de American Airlines

Les États-Unis disposent d'un rĂ©seau aĂ©rien composĂ© de plusieurs dizaines d’aĂ©roports majeurs, dominĂ©s par l'aĂ©roport international Hartsfield-Jackson d'Atlanta, le plus grand aĂ©roport du pays et du monde pour son trafic. Au total, on recense 14 947 aĂ©roports dans le pays[12], dont 5 119 aux voies goudronnĂ©es. Le pays compte aussi 149 hĂ©liports[12]. En 2004, le pays comptait 17 des trente aĂ©roports les plus utilisĂ©s du monde au niveau du transport de passagers, et douze des trente aĂ©roports les plus utilisĂ©s par le transport de marchandise.

Le secteur aérien est complètement privatisé dans le pays, où coexistent de nombreuses compagnies aériennes. Le gouvernement fédéral maintient la juridiction sur la sécurité des avions, l'entraînement des pilotes et les enquêtes en cas d'accident (avec la Federal Aviation Administration et le Conseil national de la sécurité des transports). Les aéroports sont souvent construits et gérés par les gouvernements locaux, excepté ceux des bases militaires.

Transport fluvial et canaux


En 2002, il existe plus de 41 800 km de voies navigables aux États-Unis[16]. Le fleuve Mississippi et les Grands Lacs sont les deux voies majeures du pays pour le transport des marchandises. Le Mississippi a fait l'objet de nombreux amĂ©nagements et aujourd'hui, environ la moitiĂ© du Missouri-Mississippi est navigable. Des bateaux de 2,70 mètres de tirant d’eau y ont accès et peuvent remonter jusqu’à Minneapolis. Chaque annĂ©e, 290 000 000 tonnes de marchandises passent par treize ports situĂ©s au nord de La Nouvelle-OrlĂ©ans sur le Mississippi[12]. Le fleuve est Ă©galement reliĂ© par des canaux aux Grands Lacs de Saint-Louis Ă  Chicago, Ă  l'Illinois, Ă  la Floride et au Texas par la Gulf Intracoastal Waterway. La Voie maritime du Saint-Laurent, qui est administrĂ©e conjointement par le Canada et les États-Unis, rend l'accès aux Grands Lacs possible depuis l'ocĂ©an Atlantique. Dans les Grands Lacs, le transport est assurĂ© par des vraquiers spĂ©cifiques, les vraquiers des Grands Lacs. Le plus connu d'entre eux est le SS Edmund Fitzgerald, qui sombra dans les eaux du lac SupĂ©rieur en 1975 au cours d'une tempĂŞte[17]. Les bateaux doivent ĂŞtre de taille Seawaymax pour emprunter les Ă©cluses et assurer la jonction des lacs Ă  l'ocĂ©an. Le canal ÉriĂ© Ă©tablit une autre voie fluviale entre l'ocĂ©an Atlantique et les Grands Lacs en reliant l'Hudson au Lac ÉriĂ©, mais il est surtout utilisĂ© par les navires de plaisance.

Transport maritime

Statistiques des ports américains

Pour le fret, les importations se font généralement par conteneurs qui arrivent dans les ports maritimes et sont ensuite distribués par la route et par le chemin de fer. Le SAFE Port Act de 2006 a imposé des normes de sécurité et de contrôle des conteneurs très importantes.

La United States Merchant Marine est le nom donnĂ© Ă  la marine marchande amĂ©ricaine, qui regroupe les navires marchands civils et leurs Ă©quipages. Elle comptait en 2006 465 navires et approximativement 69 000 personnes. On doit ajouter Ă  ce nombre quelque 700 autres navires servant les intĂ©rĂŞts amĂ©ricains mais Ă©tant enregistrĂ©s sur les registres d'autres pays.

Les principales villes portuaires sont, dans l'ordre alphabétique: Corpus Christi, Duluth, Hampton Roads, Houston, Long Beach et Los Angeles (Port de Los Angeles-Long Beach), La Nouvelle-Orléans, New York, Philadelphie, Tampa, et Texas City.

Trafic de conteneurs en 2006 : classement des ports américains[18]
Port EVP nombre de conteneurs marchandises en
tonnes métriques
Los Angeles 8 469 980 4 701 054 nd
Long Beach 7 289 365 4 072 375 39 487 870
New York-New Jersey 5 092 806 2 991 086 31 194 421
Oakland 2 391 598 1 369 123 nd
Savannah 2 160 168 1 210 199 13 954 670
Tacoma 2 067 186 1 122 377 11 113 010
Hampton Roads 2 046 283 1 174 853 14 610 970
Les quinze premiers ports américains de conteneurs en 2009[19]
Rang Port État Localisation EVP[20]
1 Los Angeles Californie Façade pacifique 6 748 995
2 Long Beach Californie Façade pacifique 5 067 597
3 New York - New Jersey New York - New Jersey Façade atlantique 4 561 527
4 Savannah GĂ©orgie Façade atlantique 2 356 512
5 Oakland Californie Façade pacifique 2 050 030
6 Houston Texas Golfe du Mexique 1 797 198
7 Hampton Roads Virginie Façade atlantique 1 745 228
8 San Juan Porto Rico Façade atlantique 1 673 745
9 Seattle Washington Façade pacifique 1 584 596
10 Tacoma Washington Façade pacifique 1 545 853
11 Charleston Caroline du Sud Façade atlantique 1 181 353
12 Honolulu Hawaii OcĂ©an Pacifique 1 049 420
13 Miami Floride Façade atlantique 807 069
14 Port Everglades Floride Façade atlantique 796 160
15 Jacksonville Floride Façade atlantique 753 647

Autres

Les États-Unis possèdent le plus grand rĂ©seau d'olĂ©oducs et de gazoducs du monde, respectivement longs de 300 000 et 550 000 kilomètres[10].

Cartes

Chemins de fer

  • La ligne du Premier chemin de fer transcontinental
    La ligne du Premier chemin de fer transcontinental
  • Le lignes Ă  grande vitesse principaux du pays
    Le lignes Ă  grande vitesse principaux du pays

Routes

  • Carte du système U.S. Highway approuvĂ© le 11 novembre 1926
    Carte du système U.S. Highway approuvé le
  • Carte de l'Interstate Highway System de septembre 1955
    Carte de l'Interstate Highway System de
  • Carte du rĂ©seau routier actuel
    Carte du réseau routier actuel

Notes et références

  1. Le XIXe siècle, Robert Schnerb, éd. PUF, (ISBN 2-13-044947-6), p. 31
  2. Les Américains, André Kaspi, éd. du Seuil, (ISBN 2-02-009358-8)., tome 1, p. 137
  3. Le XIXe siècle, Robert Schnerb, éd. PUF, (ISBN 2-13-044947-6), p. 32
  4. « Cérémonie de la « jonction des rails », le 10 mai 1869, à Promontory Point, dans l'Utah », sur Bibliothèque numérique mondiale, (consulté le )
  5. Frédéric Martel, De la culture en Amérique, Paris, Gallimard, 2006, (ISBN 2070779319), p. 104
  6. (en) Cathy Booth et Thomas Hutto (Time), « The Next Wave in Superhighways, or A Big, Fat Texas Boondoggle? », (consulté le )
  7. « Transports Etats-Unis : avions, trains, taxis - Voyageurs du Monde », sur www.voyageursdumonde.fr (consulté le )
  8. Bureau of Transportation Statistics, U.S. Department of Transportation - Lire en ligne
  9. « Les Américains délaissent leurs voitures », Courrier international, (consulté le )
  10. La civilisation américaine, André Kaspi, François Durpaire, Hélène Harter, Adrien Lherm, Presses universitaires de France, collection Quadrige, 2004, (ISBN 2-13-054350-2), p. 422
  11. Julien Brygo, « Le routier américain, une icône en voie de disparition », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Stéphane Malphettes et Mis à jour le 31/03/11 18:36 Linternaute.com, « Le pays qui possède le plus d'aéroports, de routes et de voies ferrées », sur www.linternaute.com (consulté le )
  13. (en) « California High Speed Rail Authority » (consulté le )
  14. (fr) « La Californie adopte un projet de train à grande vitesse », France24 (consulté le )
  15. Jean-Pierre Paulet, GĂ©ographie urbaine, 2000, p. 172
  16. (en) « Major Elements of the U.S. Freight Transportation System 2002 » [PDF], Bureau of Transportation Statistics, (consulté le )
  17. (en) Bibliothèque et Archives Canada, « Enquêtes sur les naugrages - Les eaux intérieures », (consulté le )
  18. Source : (en) « North American Port Container Traffic 2006 » [PDF], American Association of Port Authorities (consulté le )
  19. North American Port Container Traffic 2009, American Association of Port Authorities, (www.aapa-ports.org).
  20. EVP (Ă©quivalent vingt pieds), en anglais : TEU ; un EVP correspond Ă  un conteneur de vingt pieds (6,1 m).

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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