Trédrez-Locquémeau
Trédrez-Locquémeau [tʁedʁɛz lɔkemo] est une commune française des Côtes-d'Armor, en Bretagne. Elle se compose de deux parties distinctes : Locquémeau (où se situent les plages et le port) et le bourg de Trédrez, proche des falaises.
Trédrez-Locquémeau | |||||
L'église Saint-Quémeau. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Lannion | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Lannion-Trégor Communauté | ||||
Maire Mandat |
Joël Le Jeune 2020-2026 |
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Code postal | 22300 | ||||
Code commune | 22349 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Trédrézien | ||||
Population municipale |
1 457 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 137 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 41′ 55″ nord, 3° 33′ 52″ ouest | ||||
Altitude | 108 m Min. 0 m Max. 120 m |
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Superficie | 10,65 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Lannion (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Plestin-les-Grèves | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | http://www.tredrez-locquemeau.fr | ||||
Ses habitants sont les Trédréziens et les Trédréziennes.
Géographie
Situation
La commune est bordée par la Manche (Baie de Lannion) au nord et à l'ouest. À l'est, se trouve la commune de Ploumilliau et au sud Saint-Michel-en-Grève,
Le bourg historique - Trédrez, possède à l'ouest les falaises de Trédrez qui sont un site classé.
Le hameau de Locquémeau longe la côte avec la petite plage de Kiriou (Kirio en breton car selon la légende, deux Saints auraient débarqué sur cette grève ; improprement appelée par certains "plage carrée" en raison de la forme de cette plage), la pointe du Dourven (site départemental et lieu d'expositions contemporaines et éphémères), la grande plage de Notigou, la grève, la pointe de Sehar
Du nord au sud, on trouve donc d'abord Locquémeau, puis Trédrez, et ensuite la commune de Saint-Michel-en-Grève. À l'est se situe la commune de Ploumilliau.
Géologie
À la pointe de Séhar (en breton Beg Sec'h, la « pointe sèche ») en Locquémeau, on peut observer un tombolo double d'âge flandrien. Entre les deux cordons de galets se trouve le Vorlenn (« eau salée » en breton, comme l'atteste le développement d'une flore origine, Ruppia maritima et potamot pectiné caractéristiques des eaux saumâtres), un petit étang qui se remplit lors des grandes marées, et auprès duquel les pêcheurs font sécher leurs filets et livrent leur chargement de maërl. Cette zone humide protège la falaise morte de Pen-ar-Roz[1].
Le tour de la pointe à pied permet d'observer la formation des tufs de Locquirec[2] (tufs conglomératiques[3] métamorphisés, d'où la présence de plissements, failles)[4]. Cette roche, connue sous le nom de « dalles de Séhar » a jadis été exploitée « comme matériau de couverture et pour l'obtention de dalles, utilisées dans l'art funéraire (dalles tumulaires), dans le dallage des églises et des demeures ». La curieuse morphologie des rochers est due à la transformation anthropique de ce littoral breton[5]. Au niveau de la plage de Notigou[6], ces tufs sont affectés par l'auréole thermique du granite varisque du Yaudet, comme le montrent les cornéennes engendrées au contact du petit massif sur le flanc ouest de la pointe de Dourven[7].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lannion_aero », sur la commune de Lannion, mise en service en 1993[14] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[15] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 945 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, dans le département du Finistère, mise en service en 1966 et à 48 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[18] à 11,2 °C pour 1981-2010[19], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[20].
Urbanisme
Typologie
Trédrez-Locquémeau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [21] - [22] - [23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannion, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 40 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24] - [25].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[27] - [28].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45 %), zones urbanisées (17,3 %), forêts (15,6 %), terres arables (13 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,7 %), zones humides côtières (1,5 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[30].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Tresdretz, Treydretz et Tredrez vers 1330, Tredrez fin du XIVe siècle, Trefdrez et Tredraez en 1426, Tredrez en 1444 et en 1461[31]. Tredraezh en breton[32].
Trédrez vient de l'ancien breton treb (« village ») et traezh (« grève »), signifie le « village de la grève »[33].
C'est en 1997 que le nom de Locquémeau (ancienne trève de Trédrez) a été adjoint à celui de Trédrez[34].
Locquémeau vient du breton lok (« lieu consacré ») et de saint Kémo ou Quémeau[31].
Histoire
Le Néolithique
L'existence de populations dans la région est attestée dès le Néolithique et l'âge du fer, comme le suggèrent les vestiges de structures funéraires sur l'estran et une campagne de fouilles à la pointe de Séhar menée à la suite des violentes tempêtes des 9 et 10 mars 2008, au niveau du site de Dossen Rouz (« butte rouge » en breton, en référence aux vestiges d'argile cuite) en avant de l'étang de Vorlenn.
Le côté est du tombolo a été attaqué par de fortes vagues, qui ont mis à nu le niveau de sol de l'âge du fer, ce qui a révélé l'existence de cinq structures de fosses ou cuves de stockage délimitées par un pourtour d'argile, provenant d'un atelier de bouilleur de sel de l'âge du fer[35].
Le Moyen Âge
Trédrez-Locquémeau (Trédrez et son ancienne trève de Locquémeau) est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Ploumilliau.
La paroisse de Trédrez existait dès 1284, date à laquelle saint Yves en fut nommé recteur (de 1284 à 1292).
« Il est étonnant de constater qu'aujourd'hui encore les habitants de [Trédrez], quelque sept siècles après la mort du saint, racontent encore de nombreuses légendes sur les plueg, gwele, pave', feunteun Sant Erwan ("oreiller, lit, chemin, fontaine de saint Yves")»[36].
Locquémeau fut fondée vers le VIe siècle par Kemo venu de l'île de Bretagne avec d'autres religieux et des chefs de clans qui peuplèrent et organisèrent l'Armorique. Le nom lui-même de Locquémeau remonte environ au XIe siècle : il signifie monastère de Quémeau. A proximité de l'église de Locquémeau se trouve le lieu-dit de Manac'hti (monastère). Locquémeau relevait jadis de l'abbaye cistercienne du Relecq en Plounéour-Ménez.
Le XXe siècle
Au début du XXe siècle, Locquémeau était le premier port sardinier de la Bretagne Nord (d'où la forte densité de son bâti), et comptait alors une cinquantaine de bateaux[37].
Les guerres du XXe siècle
Le monument aux Morts porte les noms des 69 soldats morts pour la Patrie[38] :
- 53 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
- 16 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
Jean-Baptiste Carluer, 29 ans, fut tué par un Feldgendarmerie allemand le vers 22 heures alors qu'il était de garde pour la surveillance d'un câble téléphonique allemand reliant Trédrez à Saint-Michel-en-Grève. Célestin Legal, un jeune homme circulant à bicyclette, fut mortellement blessé par une patrouille allemande dans la nuit du 9 au à Trédrez[39].
Patrimoine
L'église de Locquémeau fut élevée au XVIe siècle, dans le style gothique. L'enclos paroissial est délimité par un mur de granit taillé (classé le ). À l'entrée principale, près de l'ancien presbytère, (XVIIe siècle) s'élève un calvaire aujourd'hui mutilé, représentant du côté nord, face à l'église, le Christ, du côté sud la vierge et l'enfant, sur les deux autres faces, deux saints. L'église a été classée le . Les vitraux ont été restaurés en 1995 et sont une création de Gérard Lardeur, maître verrier à Paris.
L'église Notre-Dame de Trédrez (autrefois, église Saint Laurent - 1500 et 1699) fut élevée vers 1500. L'église actuelle est bâtie sur les fondations d'une autre, plus ancienne, dans laquelle avait officié Saint Yves. De style gothique flamboyant, elle est en outre un des trois seuls édifices (avec Saint-Nicolas de Plufur et Notre-Dame-de-la-Merci, à Trémel) à offrir encore les deux caractéristiques principales du style Beaumanoir : le clocher-mur et l'abside à noues multiples[40]. Le bras sud du transept a été restauré en 1699. La flèche abattue en 1881 est refaite à l'identique. l'église a été classée monument historique le , l'ossuaire et le mur du cimetière ont été inscrits le et la croix de chemin située non loin a été inscrite le .
La campagne de Trédrez-Locquémeau est parsemée de petits monuments de caractère. plusieurs calvaires méritent l'attention : Kroas an Herry près de Coatrédrez, Kerbiriou, Kroas ar Bodeg au bourg de Trédrez et la croix de Kerhan. Les fontaines ne sont pas en reste. On peut citer celles de la Vierge, de Saint Yves et de Saint Laurent au bourg de Trédrez. Également, celle de Saint Kirio, de Saint Kemo près de la ferme de Kerbabu, et aussi : Keravilin, Kerbrigent, Kervogan, Guerewen...
Le patrimoine mégalithique de la commune comprend trois menhirs (Toull an Lann, Lann Saliou et Lianver) et un dolmen sous cairn (classé le )[41].
Quelques édifices à citer : le manoir de Coatrédrez (XVe - XVIe siècle) ; la maison de Kerbiriou (XVIIe siècle) ; les colombiers de Kerhuic (XVIe-XVIIIe et remanié au XIXe), Coatrédrez (XVe-XVIIe) et Rest ; le corps de garde du Dourven (XVIIe siècle) ; le site de briqueterie de Rossen-Rouz (âge de fer).
Événements exceptionnels
La tempête de 2008
Entre le dimanche et le mardi , la commune de Trédrez-Locquémeau a connu une tempête d'intensité forte, et qui provoqua de nombreux dégâts. Le lundi au soir, au plus fort de la tempête, une partie de la commune était plongée dans le noir, et la route d'accès au port fut interdite d'accès. Les vagues ont submergé le port, passant au-dessus des cordons de galets. De nombreux bâtiments ont été détériorés, ainsi que des bateaux. De mémoire d'homme, jamais Locquémeau n'avait subi une telle tempête.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].
En 2020, la commune comptait 1 457 habitants[Note 8], en augmentation de 1,67 % par rapport à 2014 (Côtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Langue bretonne
- En breton, la commune se nomme Tredraezh-Lokemo.
- L'adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg, en faveur de la langue bretonne a été votée par le Conseil municipal le .
Lieux et monuments
- Église Saint-Quémeau de Locquémeau, classée aux monuments historiques depuis 1922[46]. Voir aussi : Pietà de Trédrez-Locquémeau.
Enclos paroissial de Trédrez[47]
Le placître de l'enclos paroissial est entouré d'un mur de granite en grand appareil. On accède au cimetière par l'une des trois entrées marquées d'une croix et munies d'échaliers. Près de l'entrée principale, une pierre est scellée : l'"oreiller" de saint Yves, recteur de Trédrez de 1284 à 1292.
Dans le cimetière s'élève un ossuaire du XVIe siècle, à colonnade.
L'église construite en 1500 comporte les deux innovations architecturales imaginées par son bâtisseur Philippe Beaumanoir :
- le chevet à noues multiples ;
- le clocher-mur flanqué d'une tourelle d'escalier.
La décoration est homogène de style gothique flamboyant, bien que l'église ait été agrandie en 1699 du croisillon sud, et en 1865, des deux premières travées sud.
Le mobilier de l'église, enrichi tout au long des siècles, comporte en particulier un retable polychrome du début du XVIe siècle représentant une Vierge à l'arbre de Jessé et un baptistère datant également du début du XVIe siècle, et considéré comme le plus ancien de Bretagne. La charpente de l'église, signée de Johan Jouhaff, s'orne des armes des seigneurs de Coatrédrez.
Personnalités liées à la commune
- Jean Conan (1765–1834), tisserand et écrivain, qui a passé la dernière partie de sa vie et est décédé à Trédrez[48].
C'est dans les rayons de la bibliothèque du château de Lesquiffiou en Pleyber-Christ qu'a été retrouvé, par Louis Le Guennec au début du XXe siècle, le récit de la vie de Jean Conan, surnommé « Guingamp » car né dans cette ville, qui a écrit son autobiographie dans un manuscrit nommé Avanturio ar Citoien Jean Conan a Voengamb (« Aventures du citoyen Jean Conan à Guingamp ») retrouvé par hasard, relié dans une peau de vache. Il décrit en particulier ses tribulations de soldat de l'an II. Jean Conan, se qualifiant lui-même de « pauvre homme », a rédigé ce texte à la fin de sa vie alors qu'il était installé comme tisserand dans le bourg de Tredrez. Il fut successivement petit tambour dans la milice royale à l'époque de Louis XVI, pêcheur de morue au large de Terre-Neuve, calfat dans le port de Brest, soldat de la République[49].
- Jules Gros, linguiste.
- Saint Yves, patron de la Bretagne, des avocats, des avoués, des notaires.
- José Pinheiro, réalisateur.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Ecart le port de Locquémeau », sur cotesdarmor.fr, .
- « Tufs de couleur verdâtre ou blanchâtre, sont des roches à composition kératophyrique dans lesquelles les phénocristaux d'origine pyroclastique sont essentiellement de l'albite ; on trouve également des phénocristaux de quartz et de feldspath potassique. Ils sont très fortement structurés ; la direction dominante est N 60 ° et les couches sont verticales. ».
- Ces conglomérats sont constitués de galets de granodiorite du socle voisin constituant la partie nord du Trégor
- Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 53.
- [PDF] J. Chantraine, É. Houlgatte, L. Chauris, Notice explicative de la feuille de Lannion à 1/50 000, éditions du BRGM, 1999, p. 113
- Labey D., 2002. Etude du phénomène d’érosion du trait de côte de la falaise de Notigou (Commune de Tredrez-Locquemeau). ANTEA Ingenierie et Conseil.
- J. Chantraine, op. cit., p. 53
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
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- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Trédrez-Locquémeau ».
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
- Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 115, Editions Jean-paul Gisserot, ISBN 2877474828 ».
- Présentation de la commune sur le site des archives départementales
- Daire M.-Y. (dir.) 2011. Sur les rivages de la Manche…Le site de l’Age de Fer de Dossen Rouz à Locquémeau-Trédrez (Côtes d’Armor). Étude pluridisciplinaire, Saint-Malo, Les dossiers du Centre Régional d’Archéologie d’Alet n°AH, 159 p.
- J.-C. Cassard, P. Combot, J. Dervily, D. Giraud on, "Les chemins de Saint Yves", éditions Skol Vreizh, Morlaix, 1994.
- Pierre Barbier, Le Trégor historique et monumental, La Découvrance, , p. 282.
- « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
- Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, (ISBN 978-2-36428-032-8).
- René Couffon, « Un atelier architectural novateur à Morlaix à la fin du XVe siècle », in Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, année 1938 (première partie), p. 69-73.
- « Dolmen sous cairn dit de Roscouac'h », notice no PA00089680, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Eglise Saint-Quémeau de Locquémeau », notice no PA00089682, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Plaquette de présentation fixée devant l'entrée de l'enclos paroissial de Trédrez.
- Paolig Combot, "Jean Conan, aventurier et écrivain breton, éditions Skol Vreizh, numéro 43, avril 1999, (ISBN 2-911-447-29-8).
- livre breton-français, Éditions Skol Vreizh - Morlaix)