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Terra Nova (think tank)

Terra Nova est une association française se définissant comme un laboratoire d'idées, fondée en par Olivier Ferrand. Proche du centre gauche, elle se veut progressiste et indépendante. Elle entend produire des réflexions et diffuser des propositions politiques en France et en Europe.

Terra Nova
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Domaine d'activité
généraliste
Siège
Pays
Organisation
Fondateur
Président
Directeur
Idéologie
Budget
env. 634 509 € (2020)[1]
Publication
essais, rapports, notes
Site web

Organisation

Terra Nova fédère un réseau de plusieurs centaines de spécialistes dans divers domaines, issus de la haute fonction publique, du monde académique, du monde de l'entreprise et du milieu associatif[2].

L'association est constituée en plusieurs pôles thématiques, organisant des groupes de travail réguliers sur une grande variété d’enjeux économiques, sociaux, politiques et sociétaux. Elle publie sur son site Internet trois types de travaux, synthèses de ses réflexions formulant des propositions précises : des notes courtes, des études plus développées et des rapports, publiés comme travaux collectifs ou individuels[3].

ÉvĂ©nements, tables-rondes et dĂ©bats publics sont rĂ©gulièrement organisĂ©s entre autres par des cycles de confĂ©rences Ă  la Bellevilloise, Ă  la mairie du 3e arrondissement de Paris ou encore dans les locaux de Sciences Po Paris. Terra Nova est aussi partenaire d'Ă©vènements comme le Forum LibĂ©ration de Grenoble ou les JournĂ©es de Strasbourg avec Le Nouvel Observateur. L’association prend Ă©galement l’initiative de rencontres Ă  caractère plus politique : par exemple, le , elle organise Ă  la salle Wagram Ă  Paris avec la fondation Jean-Jaurès un colloque intitulĂ© « La dĂ©mocratie face au terrorisme Â» que conclut François Hollande, alors PrĂ©sident de la RĂ©publique.

Terra Nova dispose aussi d’antennes locales et d’un réseau d'antennes étudiantes.

Les intervenants sont rĂ©partis en plusieurs pĂ´les d'expertise couvrant une grande partie du champ des politiques publiques : « Ă©conomie et finances Â», « affaires sociales Â», « Ă©conomie verte Â», « Ă©ducation Â», « enseignement supĂ©rieur et recherche Â», « logement et politique de la ville Â», « sĂ©curitĂ© Â», « immigration, intĂ©gration, non discrimination Â», « justice Â», « sport Â», « Europe Â», « affaires internationales ». Des groupes de travail sont rĂ©gulièrement lancĂ©s sur des problĂ©matiques prĂ©cises, qui peuvent dĂ©pendre ou non des pĂ´les.

Objectifs

Les objectifs prioritaires de cette fondation sont :

  • refonder la social-dĂ©mocratie, et une « matrice idĂ©ologique » de gauche progressiste pour promouvoir ses idĂ©aux traditionnels ;
  • Ă©tudier dans le dĂ©tail des problèmes concrets, en diffusant ses travaux auprès des chefs politiques, Ă©lus nationaux et responsables locaux, ainsi qu'Ă  tous ceux mettant en Ĺ“uvre des politiques publiques ;
  • se coordonner aux Ă©chelons europĂ©en et international avec d'autres groupes de rĂ©flexion progressistes pour promouvoir les rĂ©ussites ou bonnes pratiques de ses partenaires europĂ©ens ;
  • contribuer Ă  l'animation du dĂ©bat dĂ©mocratique et Ă  la vie des idĂ©es, en lançant ou relançant des propositions comme celle de faire payer un loyer fictif aux contribuables propriĂ©taires de leurs rĂ©sidences principales[4].

Diffusion des idées

La diffusion des idées de Terra Nova passe par un contact direct avec les responsables politiques et une présence active dans les médias. Elle s'appuie également sur une diffusion citoyenne large, ainsi que sur la gratuité de ses publications et de ses événements.

Direction

Au sein du conseil d’administration de Terra Nova se réunissent des personnalités issues du monde des idées, de l’entreprise, du monde associatif et de l’administration. La direction du think tank est assurée par Thierry Pech.

Présidents

Directeurs généraux

Financement

Terra Nova est financée à plus de 50 % par des subventions publiques, le reste se répartissant en mécénat d'entreprise et cotisations des adhérents[8]. Parmi ces mécènes ayant effectué un don[9], on trouve :

Personnalités

Parmi les personnalités connues participant ou ayant participé à Terra Nova entre 2008 et 2010 figurent notamment[10] :

Propositions de Terra Nova

Stratégie électorale envers les ouvriers

Le , un an exactement avant le second tour de l'élection présidentielle de 2012, Terra Nova publie une note de réflexion qui « fait grand bruit »[13], titrée « Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 ? » et qui présente trois différents choix possibles de stratégie électorale.

Le document estime, dans l'un des trois choix possibles, qu'une « nouvelle coalition » électorale de gauche émerge : « la France de demain », jugée « plus jeune, plus diverse, plus féminisée » que les précédentes et « unifiée par des valeurs culturelles, progressistes ». Selon cette note, Mai 68 aurait causé « une première rupture entre la gauche et la classe ouvrière »[14] et entraîné la première vers un « libéralisme culturel »[15], sans étayer cette affirmation, en soulignant que les derniers sondages d'opinion placent le Front national en tête du vote ouvrier, catégorie jugée en « déclin démographique »[13], d'où l'obsolescence d'un « discours politique de gauche ouvriériste »[16] - [15], selon cette note, qui propose de s'y adapter en mettant plutôt en valeur les jeunes, femmes et immigrés[17] - [18].

Dès sa publication, l'étude subit des protestations dans tous les partis[13], d'abord à gauche, puis à droite[19] - [20] - [21] - [22]. Le PCF déclare que Terra Nova se « saborde idéologiquement »[20] - [19] et un porte-parole de Ségolène Royal critique aussi cette note, jugeant qu'il est impossible de gagner « sans adhésion des milieux populaires »[20]. S'éloigner d'eux serait une « choix mortifère pour la gauche »[20], déclare le groupe dit "Solférino 2012", regroupant 60 députés proches de Martine Aubry[20]. Les critiques viennent même de l'aile droite du PS : Bruno Le Roux, proche de François Hollande, dénonce un débat « totalement à côté de la plaque »[20] et le strauss-kahnien Pierre Moscovici une « erreur ontologique, éthique, politique, de renoncer à la classe ouvrière »[20].

A droite, le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé fustige le « cynisme électoral », les « intérêts électoraux et marketing » des socialistes[20] - [19] et le Front national leur "abandon des classes populaires"[20]. « Terra Nova n'engage pas le PS » déclare alors à l'AFP Olivier Ferrand, qui dément, « en aucun cas »[19] conseiller de se passer de la classe populaire[20] et rapelle n'avoir fait que distinguer plusieurs stratégies, sans trancher entre elles[20].

Encore plus critique, lors de la campagne présidentielle 2012 qui suit, Jean-Luc Mélenchon « réhabilite la classe ouvrière que le club Terra Nova voulait disqualifier hors du champ politique » et veut « la ramener en pleine lumière », souligne L'Humanité[23] , et son parti devient célèbre pour « fracasser Terra Nova »[24]. La polémique s'envenime. Terra Nova répond lors de la présidentielle suivante que Mélenchon ne se livre en fait qu'à « une opération rituelle de purification »[25] et que le changement de régime qu'il veut est empreint de « grossières contradictions, qui le rendent tout à la fois nébuleux et dangereux »[26].

Les universitaires sont également très critiques envers cette note. La démographe Michèle Tribalat la conteste en estimant que les populations immigrées sont en réalité conservatrices et difficilement prêtes « à accepter les réformes sociétales défendues par la gauche »[27], notamment le "mariage pour tous". L'analyse de Terra Nova s'inscrit dans les luttes symboliques qui mobilisent les figures du « beauf » et du « bobo »[14], le second apparaîssant alors comme le « cœur de cible » de l’électorat visé par la fraction dominante « sociale-libérale » du PS[14], observe le sociologue Gérard Mauger en 2014, période où il constate que « l’extrême droite, sous ses diverses formes, s’impose dans l’agenda politique, médiatique, intellectuel »[14].

Entre-temp, selon Jérôme Fourquet, spécialiste des sondages de l'Ifop, les mauvais conseils de Terra Nova auraient expliqué l'échec de Claude Bartolone aux élections régionales de 2015 face à la candidate de la droite Valérie Pécresse, qu'il avait présentée comme celle qui défend « la race blanche », lui-même se faisant le défenseur des « minorités », ce qui a contribué à placer « au cœur de la campagne ce type de représentations, en faisant de la question de l'identité le clivage majeur », avec pour conséquence de provoquer le basculement des votes des électeurs du Front national vers la droite[28].

Lors de la primaire française de la droite et du centre de 2016, et bien que la nouvelle direction de Terra Nova l'aient depuis dénoncée, la note de 2011 aurait également coûté à Alain Juppé sa défaite[28], selon Jérôme Fourquet.

En voulant « extrémiser » son adversaire de la primaire François Fillon, en l'attaquant sur l'IVG et sa conception « traditionnaliste », Alain Juppé n'a fait « qu'accroître la détermination et la mobilisation de l'électorat de droite et des sympathisants frontistes » contre lui. Comme Claude Bartolone, Alain Juppé aurait voulu, selon Fourquet, s'adresser à la « France de demain », définie par Terra Nova comme étant une France « plus jeune, plus féminine, plus diverse, plus diplômée mais aussi plus urbaine et moins catholique[28]. » En procédant ainsi, « il amplifia la mobilisation d'une autre France en faveur de son rival[28]. »

Assouplissement du droit du travail

En 2015, sous le mandat de François Hollande, marqué par la "loi travail de 2016", Gilbert Cette et Jacques Barthélémy publient un rapport sur l'assouplissement du droit du travail. Ils proposent qu'une « négociation collective puisse modifier plus facilement certains éléments du contrat de travail, tels que la durée du travail et, par conséquent, la rémunération mensuelle des salariés. »

Le rapport suggère de « changer les règles du jeu » : ainsi, les partenaires sociaux auraient la possibilité d’exclure l’octroi d’indemnités aux salariés susceptibles d’être congédiés parce qu’ils ne veulent pas se conformer à un AME[29] - [30].

Jours fériés juifs et musulmans

En 2017, Terra Nova propose d'ajouter deux jours fériés supplémentaires au calendrier : une fête musulmane et une fête juive. Pour le journaliste et essayiste français Benoît Rayski, spécialiste de l'histoire du judaïsme, qui rappelle que les juifs ne réclament rien, cette seconde fête est seulement présente pour dissimuler le « tropisme islamique » du laboratoire d'idées[31].

Hausse des droits de succession

Le , Terra Nova publie une note proposant d'augmenter la fiscalité des droits de succession de 25 %. Une hausse justifiée par une situation "socialement injuste et économiquement sclérosante"[32]. Terra Nova estime que l'héritage prend une part trop importante du PIB du pays (plus de 10 % en 2015) et qu'il est majoritairement tourné vers les retraités (on est passé d'un âge moyen des héritiers en ligne directe de 40 ans en 1960 à 50 ans aujourd'hui). Hériter après 60 ans, réduirait les possibilités d'investissement et contribuerait à accentuer les inégalités entre les moins de 40 ans et les retraités, moins investisseurs et moins consommateurs que les plus jeunes.

Terra Nova suggère la mise en place d'un abattement dĂ©croissant en fonction de la fortune hĂ©ritĂ©e et un barème progressif de taxation de la transmission patrimoniale qui privilĂ©gierait de payer moins d'impĂ´ts en dessous d'un hĂ©ritage de 150 000 euros et davantage au-dessus de ce barème. Selon Terra Nova, ces mesures pourraient tendre vers davantage d'Ă©galitĂ© car elles rapporteraient autour de 3 milliards d'euros par an Ă  l'État. Une somme qui pourrait servir Ă  mieux accompagner les personnes âgĂ©es dĂ©pendantes ou Ă  aider un jeune atteignant la majoritĂ© en lui versant automatiquement une "allocation de patrimoine"[33].

La proposition de Terra Nova intervient dans un contexte où Emmanuel Macron, le président de la République, est très fermé à l'idée de bousculer la loi concernant l'héritage, soucieux de ne pas froisser l'électorat des retraités, déjà hostile envers son action[34].

Référendum d'initiative citoyenne délibératif

En 2019 un rapport[35] de Terra Nova propose l'instauration en France d'un "référendum d'initiative citoyenne délibératif". Cette proposition fait explicitement suite au mouvement des Gilets jaunes et à la demande de référendum d'initiative citoyenne[36].

Les points principaux de cette proposition sont d'une part la possibilité de déclenchement d'un processus référendaire à partir d'un certain nombre de signatures (initiative populaire), et d'autre part l'instauration concomitante d'une assemblée citoyenne constituée de personnes tirées au sort et chargée d'éclairer le choix des électeurs. La deuxième partie de la proposition s'appuie sur les expériences similaires de jury citoyens qui encadrent les initiatives citoyennes (Citizens' Initiative Review (en)) aux Etats-Unis[37].

Influence et controverses

Les positions de Terra Nova ont suscité le débat au sein de la gauche française, qu'il s'agisse de la réforme des retraites[38], de la crise européenne, ou des stratégies électorales en vue de la présidentielle de 2012[39].

Terra Nova a été critiquée pour sa stratégie de financement dont une part importante provient de grandes entreprises[40].

De même, les analyses de Terra Nova à l'encontre de Nicolas Sarkozy ont aussi suscité des critiques, qu'elles traitent de redistributions fiscales profitant majoritairement, selon ces analyses, aux entreprises et aux ménages aisés[41] ou de la politique de sécurité[42].

Terra Nova a Ă©tĂ© critiquĂ©e pour une supposĂ©e influence du « lobby bancaire Â»[7]. L'Ă©conomiste GaĂ«l Giraud motive son dĂ©sengagement de Terra Nova ainsi : « J’ai cessĂ© ensuite de venir aux rĂ©unions, qui n’aboutissaient Ă  rien, des financiers Ă©tant tout le temps lĂ  pour empĂŞcher la rĂ©flexion[43]. » Pour Laurent LĂ©ger, journaliste Ă  Charlie Hebdo, en 2013, le poids des financiers est devenu considĂ©rable au sein de Terra Nova : BNP Paribas y siège, ainsi qu'Ernst et Young, un des principaux cabinets d'audit financier au monde. Mais le journaliste pointe tout particulièrement la banque Rothschild, Ă©galement prĂ©sente par le biais de l’un de ses associĂ©s au sein du conseil d'administration, Guillaume Hannezo, lequel « est omniprĂ©sent depuis juin 2012 et se montre particulièrement interventionniste, sans commune mesure avec les autres administrateurs[44]. »

Prix et récompenses

Le , Terra Nova reçoit le prix « Think Tank français de l'année 2011 » de l'assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie, l'observatoire français des think-tanks et le groupe de communication et de lobbying « i&e ».

Notes et références

  1. RAPPORT D'ACTIVITÉ 2020
  2. "Des idées pour changer. Le nouvel endroit où la gauche pense", Libération, mardi 13 mai 2008, p. 2-4.
  3. « Publications de Terra Nova », sur tnova.fr (consulté le ).
  4. « L'OFCE suggère de surtaxer les propriĂ©taires qui n'ont ni crĂ©dit ni loyer Ă  payer Â», bfmtv.com, 25 octobre 2016.
  5. « Communiqué de presse à l'occasion du conseil d'administration de Terra Nova du 12 janvier 2013. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  6. Lionel Zinsou nommé nouveau président de Terra Nova, lemonde.fr, 28 juin 2017
  7. « Crise ouverte Ă  Terra Nova Â», MĂ©lissa Bounoua, nouvelobs.com, 1er novembre 2013.
  8. « Nos mécènes », sur tnova.fr (consulté le ).
  9. Site de Terra Nova : les partenaires.
  10. « Terra Nova, une fondation pour refonder Â», liberation.fr, 15 mai 2008.
  11. « Qui est Mathilde Androuet, la nouvelle patronne trentenaire et ambitieuse du FN des Yvelines ? », sur tr78.fr, .
  12. « Christophe Bejach, l’un des fondateurs de Terra Nova, condamné pour pédopornographie à Londres », sur 20minutes.fr, .
  13. Corinne Lhaïk, « Thierry Pech (Terra Nova) : "Le problème sociologique de la description des classes populaires demeure entier»" », L'Opinion, 8 novembre 2021.
  14. "Mythologies. Le « beauf » et le « bobo »" par Gérard Mauger, dans la revue Lignes en 2014
  15. La Gauche et la préférence immigrée par Hervé Algalarrondo, Editions Plon, 2011
  16. « Gauche : d'une stratĂ©gie de classe Ă  une stratĂ©gie de valeurs Â», Le Monde, 10 juin 2011.
  17. Alexander Zevin, « Terra Nova, la “boĂ®te Ă  idĂ©es” qui se prend pour un think tank Â», Le Monde diplomatique, fĂ©vrier 2010.
  18. Article dans Le Monde du 13 mai 2011
  19. AFP repris par L'Express, 13 mai 2011
  20. Le Figaro du 18 septembre 2018
  21. "Terra Nova : il y a 10 ans, la note qui fracturait la gauche et pavait la voie à Macron" par David Doucet dans Marianne le 09/05/2021
  22. "La campagne qui réconcilie émotion et raison" le 23 avril 2012 dans L'Humanité
  23. "Terra nova le think tank qui murmure à l’oreille de jupiter", article dans Charlie Hebdo en juillet 2018
  24. Article de Renaud Honoré le 31 janvier 2017 dans Les Echos
  25. " Jean-Luc MĂ©lenchon, ou la VIe RĂ©publique introuvable" par Terra Nova le 10 avril 2017
  26. « ThĂ©orie du genre et loi sur l'Ă©galitĂ© des sexes : la stratĂ©gie Terra Nova de la gauche est-elle en train de se retourner contre elle ? Â», entretien, atlantico.fr, 30 janvier 2014.
  27. « De Claude Bartolone à Alain Juppé : l'échec électoral de la stratégie “Terra Nova” », lefigaro.fr, 3 février 2017.
  28. « Terra Nova propose une “rĂ©volution du droit du travail” Â», lemonde.fr, 2 septembre 2015.
  29. « Droit social : Terra Nova propose que la dĂ©rogation devienne la règle Â», France Info, 2 septembre 2015.
  30. « Jours fĂ©riĂ©s pour tous : du lard ou du cochon ? Â», BenoĂ®t Rayski, causeur.fr, 27 fĂ©vrier 2017.
  31. « Terra Nova propose d’augmenter la fiscalité des successions de 25 % », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. « Terra Nova préconise une hausse des droits de succession », sur FIGARO, (consulté le )
  33. « Pourquoi Macron ne veut pas d’une réforme des droits de succession », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  34. Loïc Blondiaux, Marie-Anne Cohendet, Marine Fleury, Bastien François, Jérôme Lang, Jean-François Laslier, Thierry Pech, Quentin Sauzay et Frédéric Sawicki, Le référendum d’initiative citoyenne délibératif, Terra Nova, (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  35. Simon Blin, « Le RIC sera-t-il «délibératif» ? », sur liberation.fr, (consulté le ).
  36. Caroline Piquet, « Qu’est-ce que le «RIC délibératif» proposé par Terra Nova ? », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  37. « Olivier Sterdyniak tacle les propositions de Terra Nova sur les retraites Â»(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Henri Sterdyniak, 24 mai 2010.
  38. « Gauche marketing ou gauche sociale ? Â»(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Pierre Khalfa et Willy Pelletier, lemonde.fr, 21 juin 2011.
  39. « Think tanks : un financement qui pose question »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  40. « Bilan fiscal du quinquennat : nouvelle querelle gauche-droite Â»(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) Les Échos, 7 mars 2012.
  41. « SĂ©curitĂ© : les propositions de Terra Nova raillĂ©es par GuĂ©ant Â» Le Parisien, 2 novembre 2011.
  42. « Les paradis fiscaux dans l’enfer de Terra Nova Â», Laurent LĂ©ger, article paru dans Charlie Hebdo n° 1123 du 24 dĂ©cembre 2013.
  43. Anne-Sophie Jacques, « Le banquier de Terra Nova contre les “lanceurs d'alerte autoproclamés” », sur @rrêt sur images, (consulté le ).

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