AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Teddy Sinclair

Natalia Noemi Sinclair (nĂ©e Keery-Fisher, le )[2] - [3] - [4] - [5], dite Teddy Sinclair, et prĂ©cĂ©demment Natalia Kills, est une auteure-compositrice-interprĂšte et actrice britannique d’origine afro-jamaĂŻco-uruguayenne. NĂ©e et Ă©levĂ©e Ă  Bradford au Royaume-Uni, elle commence sa carriĂšre d’actrice Ă  l’ñge de neuf ans et obtient sept ans plus tard un rĂŽle rĂ©current dans la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e All About Me. Elle Ă©tudie Ă  la Bradford Girls' Grammar School et frĂ©quente briĂšvement l’AcadĂ©mie de Musique et d’Art Dramatique de Londres avant de quitter le milieu scolaire pour se concentrer sur sa carriĂšre musicale. Elle se creuse graduellement une place au sein de la scĂšne musicale hip-hop et obtient un contrat chez Adventures in Music en 2003. Au commencement de l’annĂ©e 2005, un single intitulĂ© Don't Play Nice est exploitĂ© Ă  travers cette entente. Toutefois, cette derniĂšre se voit brisĂ©e Ă  la suite des ventes dĂ©cevantes de la chanson de mĂȘme que des difficultĂ©s financiĂšres rencontrĂ©es par la maison de disque. En 2008, la carriĂšre de Kills prend son envol lorsque la chanteuse est remarquĂ©e sur Myspace par le blogueur amĂ©ricain Perez Hilton. S’ensuivent alors des rencontres avec les rappeurs will.i.am et Akon, qui lui permettent d’obtenir des contrats chez leurs labels respectifs, will.i.am Music Group et Kon Live Distribution. Le premier album de Kills, Perfectionist, est commercialisĂ© peu aprĂšs. Il rencontre un succĂšs modĂ©rĂ©, comprenant notamment les singles Mirrors et Free. Deux ans plus tard, son second album, Trouble, est publiĂ©. Quelques mois aprĂšs sa sortie, elle entame des collaborations distinctes avec plusieurs artistes tels que M. Pokora, le DJ David Guetta ainsi que les chanteuses Madonna et Rihanna. Durant la mĂȘme pĂ©riode, elle Ă©pouse le musicien Willy Moon avant de devenir jurĂ©e de l’émission The X Factor en Nouvelle-ZĂ©lande et de distribuer son troisiĂšme album studio subsĂ©quemment.

Teddy Sinclair
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Natalia Kills lors d'un concert en février 2014.
Informations générales
Surnom Verbalicious, Verbz, Verse, Natalia Cappuccini, Natalia Kills
Nom de naissance Natalia Noemi Keery-Fisher
Naissance
Bradford
Activité principale Auteure-compositrice-interprÚte, actrice, réalisatrice de courts-métrages, mannequin
Genre musical Pop, new wave, rock Ă©lectronique, dance-pop, synthpop
Instruments Voix, batterie, guitare, piano
Années actives Depuis 1995
Labels Dandyville, Interscope, Polydor, Rough Trade, UMG et will.i.am
Cherrytree (2008-2014)
Bozdaya et KonLive
(2008-2013)
Adventures in Music
(2003-2005)
Influences Madonna
Prince
Gwen Stefani
Freddie Mercury
Kate Bush
Alanis Morissette[1]
Site officiel nataliakills.com

InfluencĂ©e par Kate Bush, Freddie Mercury, Gwen Stefani et Prince, Natalia Kills est reconnue pour ses vĂȘtements et son style propre Ă  elle-mĂȘme qu’elle transmet Ă  l’industrie de la musique Ă  travers sa mode, ses performances et ses vidĂ©oclips[6] - [7]. Elle a vendu approximativement 750 000 Ă©ditions physiques et numĂ©riques des singles extraits de son premier opus[8], prĂšs de 14 000 copies de ce dernier lors de son lancement et plus de 6 000 exemplaires de son second essai lors de sa premiĂšre semaine d’exploitation outre-Atlantique[9].

En 2011, la chanteuse est laurĂ©ate du prix « RĂ©vĂ©lation internationale de l’annĂ©e Â» aux ESKA Music Awards. L’annĂ©e suivante, elle collabore avec le photographe Jam Sutton dans le but de promouvoir This Is Not Clothing, une ligne de vĂȘtements comprenant une sĂ©rie d'articles mĂȘlant Natalia Kills Ă  des Ɠuvres d’art de Salvador DalĂ­, de RenĂ© Magritte et de Frida Kahlo. En 2013, elle lance Looking for Trouble, sa propre gamme d’accessoires, avant d’ĂȘtre approchĂ©e par l’agence IMG Models. Du haut de ses 1,54 m environ[10], Natalia Kills est aussi mannequin. Elle est frĂ©quemment photographiĂ©e pour des magazines de mode et a reçu une attention mĂ©diatique mondiale liĂ©e Ă  ses parures mais Ă©galement Ă  ses goĂ»ts stylistiques[11] - [12] - [13].

Biographie

Enfance

Bradford, la ville oĂč Natalia Kills est nĂ©e et a grandi entre 1986 et le dĂ©but des annĂ©es 1990.

Natalia Noemi Keery-Fisher est nĂ©e le Ă  Bradford, dans le comtĂ© mĂ©tropolitain du Yorkshire de l'Ouest en Angleterre. Elle est Ă©levĂ©e dans une famille d’origine afro-jamaĂŻcaine, par son pĂšre Eddie, et uruguayenne, par sa mĂšre Noemi[14]. Plus tard, elle remplace son nom de naissance par Cappuccini, nom de famille de sa grand-mĂšre. Enfant, elle frĂ©quente l’école publique pour filles Bradford Girls' Grammar School. Sa famille, relativement aisĂ©e, quitte Bradford au dĂ©but des annĂ©es 1990, se dĂ©plaçant d’un territoire Ă  l’autre, principalement entre l’Angleterre, la JamaĂŻque et l’Espagne[15]. En 1999, son pĂšre est arrĂȘtĂ©, sur des accusations tenues secrĂštes, puis emprisonnĂ©. Par la suite, sa famille prend la dĂ©cision de dĂ©mĂ©nager Ă  Londres[16]. HabituĂ©e Ă  la profession d'actrice depuis l’ñge de neuf ans, elle continue ses Ă©tudes Ă  l’AcadĂ©mie de Musique et d’Art Dramatique de Londres, conjointement Ă  la Guildhall School of Music and Drama, oĂč elle Ă©tudie le thĂ©Ăątre classique. Elle devient, Ă  l’ñge de treize ans, la plus jeune Ă©lĂšve de l’acadĂ©mie londonienne Ă  obtenir une mĂ©daille d’or dans la matiĂšre d’enseignement « jeu d’acteur »[17]. Natalia Kills explique qu'elle possĂšde un accent mĂȘlant l’anglais britannique et l’anglais amĂ©ricain car elle a passĂ© une grande partie de son enfance entre Londres et la Floride. Avec une vie de famille compliquĂ©e, elle quitte son domicile Ă  l'Ăąge de quatorze ans, seule et en se concentrant sur le fait d’aller « le plus loin possible »[13] - [12]. Lors d’une entrevue pour le magazine Stuff, elle est revenue briĂšvement sur cette pĂ©riode de son enfance, dĂ©clarant : « À partir de l'instant oĂč j’ai commencĂ© Ă  me dĂ©placer seule lorsque j’avais 14 ans et, par extension, que je me suis enfuie de chez moi, j’ai tout de suite pris la dĂ©cision de devenir qui je voulais ĂȘtre vraiment, mais aussi que je pouvais ĂȘtre moi-mĂȘme et par-dessus tout que je ne voulais plus faire semblant »[18]. Natalia Kills dĂ©crit souvent son adolescence comme une pĂ©riode « dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e » de sa vie. En effet, elle a admis avoir tentĂ© de mettre le feu Ă  l’appartement de son ex-petit ami, alors que ce dernier et elle-mĂȘme se trouvaient encore Ă  l’intĂ©rieur. Elle avait des ennuis judiciaires frĂ©quents et connut, par la suite, une longue pĂ©riode de dĂ©pression Ă  tendance suicidaire[19]. Elle avait aussi Ă©tĂ©, de maniĂšre brĂšve, membre d'une secte religieuse[20].

DĂ©buts artistiques en demi-teinte (1995–2008)

La LAMDA, l'acadĂ©mie oĂč Natalia Kills a Ă©tĂ© formĂ©e Ă  l'art dramatique, Ă  la mise en scĂšne et au travail technique.

En 1995, Ă  l’ñge de neuf ans, Natalia Kills fait ses dĂ©buts en tant qu’actrice dans la sĂ©rie britannique New Voices. Elle dĂ©tenait, par ailleurs, le rĂŽle rĂ©current de Sima dans la sitcom tĂ©lĂ©visĂ©e All About Me et jouait le rĂŽle d’Amy Franks dans le soap opera radiophonique The Archers, retransmis Ă  l’époque sur la station de radio BBC Radio 4. Elle commence Ă  Ă©crire ses propres chansons Ă  l’ñge de quatorze ans. Certaines d’entre elles sont choisies pour apparaĂźtre dans les films American Girls 4 et Pyjama Party, ainsi que dans la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Entourage[3]. Kills a dĂ©jĂ  prĂ©cisĂ©, alors que sa carriĂšre cinĂ©matographique commençait Ă  prendre forme, avoir auditionnĂ© devant George Lucas pour le rĂŽle de PadmĂ© Amidala, issue de l’épopĂ©e cinĂ©matographique Star Wars. Cependant, le rĂŽle a finalement Ă©tĂ© attribuĂ© Ă  Natalie Portman, forçant Natalia Kills Ă  laisser le monde du cinĂ©ma de cĂŽtĂ© pour la musique[21]. AprĂšs en avoir fini avec The Archers en 2003, l’idĂ©e de poursuivre une carriĂšre musicale s’est immĂ©diatement façonnĂ©e. C’est alors que la chanteuse eut une percĂ©e significative Ă  Leeds, aprĂšs avoir gagnĂ© une compĂ©tition de maĂźtres de cĂ©rĂ©monie organisĂ©e par la station de radio BBC Radio 1, oĂč elle s’est prĂ©sentĂ©e sous le surnom Candy Rapper. Concernant sa ribambelle de noms de scĂšne fabriquĂ©s, elle rapporte que durant son enfance, sa mĂšre la surnommait « Verbal » car elle parlait et s’exprimait beaucoup. De ce fait, elle adopte ce surnom et crĂ©e ensuite plusieurs variations Ă  certains moments au cours de sa carriĂšre[5]. Elle a tout de suite Ă©tĂ© approchĂ©e par la maison de disques britannique Adventures in Music et a immĂ©diatement signĂ© un contrat chez eux. Tout juste lancĂ©, son premier single en tant que rappeuse, Don't Play Nice est publiĂ©, sous le nom de scĂšne de Verbalicious, le au Royaume-Uni. MalgrĂ© un accueil mitigĂ©, il rĂ©ussit Ă  atteindre la onziĂšme place des classements britanniques, tout en Ă©tant exploitĂ© pour la bande originale du film Lucky Girl. Cependant, alors qu’un premier album, intitulĂ© Verbal Issues, devait ĂȘtre commercialisĂ© au printemps 2006, la maison de disques fait faillite et son contrat est alors dĂ©chirĂ©. Certains morceaux enregistrĂ©s Ă  l’époque pour cet essai sont disponibles en ligne et d’autres ont notamment Ă©tĂ© rĂ©-enregistrĂ©s plus tard, sachant qu’il ne s’agissait que de simples maquettes. DĂšs lors, Natalia Kills fait profil bas.

En 2007, alors qu’elle commençait de nouveau Ă  composer des chansons pour le cinĂ©ma[22], Natalia Kills partage son premier maxi, intitulĂ© Womannequin, tout d’abord via sa page Myspace. Cet album, mĂ©langeant des sonoritĂ©s hip-hop prĂ©sentes dans ses Ɠuvres primaires ainsi que des Ă©lĂ©ments de musique Ă©lectronique, voire industrielle, prĂ©mices que l’on retrouvera plus tard au long de sa carriĂšre, a la particularitĂ© d’avoir Ă©tĂ© partiellement composĂ© et produit par l’artiste et d’autant plus sous sa forme « dĂ©mo ». L’annĂ©e suivante, le maxi est distribuĂ© sur certaines plateformes de tĂ©lĂ©chargement numĂ©rique et deux des premiĂšres chansons de Kills, Shopaholic et Swaggeriffic, attirent l’attention du blogueur amĂ©ricain Perez Hilton. Une des deux reçoit plus de deux millions d’écoutes, rĂ©sultant au fait que Natalia Kills atteignit la premiĂšre place du classement des artistes n’ayant pas de contrat avec une major. Recevant des offres pour des concerts et festivals, elle dĂ©mĂ©nage Ă  Los Angeles oĂč elle rencontre des personnes liĂ©es Ă  de grandes maisons de disques, ainsi que des producteurs tels que Akon et Justin Timberlake[23]. L’interprĂšte dit ĂȘtre arrivĂ©e dans la ville « sans argent ou endroit pour vivre » et raconte avoir vĂ©cu dans des motels, « vagabondant aux alentours, essayant de trouver du travail ou d’écrire des chansons avec quelqu’un qui voudrait bien de moi pour quelques heures dans un studio. J’étais une dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e. J’étais horrible. J’ai fait des choses terribles. J’essayais juste de survivre et j’étais trop jeune pour savoir comment faire »[24]. Ensuite, elle fait la rencontre d’un disc jockey qui la prĂ©sente Ă  will.i.am, aprĂšs que ce dernier ait entendu une de ses maquettes et apprit qu’elle portait le statut d’artiste indĂ©pendante. Faussement dĂ©criĂ©e comme « tendus », Kills est revenue sur les premiers rapports qu’elle entretenait avec le musicien, prĂ©cisant : « J’avais l’habitude d’aller faire un tour dans toutes ces boutiques de luxe hollywoodiennes et d’essayer des vĂȘtements chers, que je ne pouvais clairement pas m’acheter. Je vivais sur des planchers et des canapĂ©s donc je m’exerçais, en quelque sorte, pour ĂȘtre prĂȘte lorsque je deviendrais riche. Je faisais ça et un homme s’est approchĂ© vers moi et m’a dit « Tu ressembles Ă  une star de cinĂ©ma ou quelque chose dans le genre, tu fais quoi dans la vie ? Â». Alors je lui ai donnĂ© une de mes maquettes, l’adresse de mon blog, mon e-mail et, plus tard, il m’a rĂ©pondu « Tu es vraiment douĂ©e. Je tiens Ă  te prĂ©senter Ă  un DJ Â». Ainsi, je suis parti avec lui pour rencontrer le DJ qui affirmait vouloir jouer mes chansons pour son ami. Je suis montĂ©e dans sa voiture et on nous a conduit dans une grande maison sur Hollywood Hills. Nous sommes entrĂ©s et il y avait un gars assis Ă  une table qui Ă©tait au tĂ©lĂ©phone. Lorsqu’il a levĂ© les yeux, je me suis dit « Oh mince, c'est will.i.am. Qu'est-ce que tu fais ici ?! Â» et il m'a rĂ©pondu « Je te retourne la question, c'est toi qui est chez moi ! Â» »[10]. À partir de ce moment, les deux artistes ont commencĂ© Ă  voyager dans le monde entier pendant des mois. AprĂšs de multiples nĂ©gociations, Natalia Kills accepte de signer un contrat avec le label Interscope, dont la maison de disque de will.i.am est une filiale. Pendant ce temps, elle se met Ă  coĂ©crire d’autres chansons. Elle enregistre notamment Rumours, un duo avec Pixie Lott et est choisie par M. Pokora pour interprĂ©ter They Talk Shit About Me, sous le pseudonyme de Verse. Pour la promotion du single, le chanteur invite Kills Ă  un concert privĂ© donnĂ© le Ă  Paris, ainsi qu’à un entretien organisĂ© par la station de radio Skyrock, en 2008. C’est alors qu’elle a fait, par la mĂȘme occasion, la rencontre du cinĂ©aste français Guillaume Doubet, qui continuera de concevoir la plupart de ses clips vidĂ©o.

Changement d'image et Perfectionist (2009–2012)

En 2008, will.i.am rencontre Natalia Kills et lui fait signer un contrat d’artiste.

Natalia Kills fait savoir au cours d’une entrevue qu’elle avait dĂ©cidĂ© d’adopter un autre nom de scĂšne car son label trouvait Natalia Cappuccini, qui est non seulement le nom de famille de sa grand-mĂšre mais aussi son nom lĂ©gal, difficile Ă  prononcer et « indescriptible »[22]. Elle explique que ce nouveau pseudonyme, Natalia Kills, est basĂ© sur l’expression anglophone « You killed it! », qui signifie « Tu as tout dĂ©chirĂ© ! » en français, argumentant : « On peut dire que Michael Jackson Ă©tait le meilleur chanteur de tous les temps car il « dĂ©chirait tout sur scĂšne Â» ou encore que Naomi Campbell est une « tueuse Â» en termes de mode aux semaines des dĂ©filĂ©s car elle porte ses talons qui « dĂ©chirent Â». Lorsque l’on utilise le mot « kill Â», cela reprĂ©sente habituellement une personne qui s’adonne Ă  100 pour cent Ă  sa passion et avec Ă©nergie. Donc, Ă©tant une perfectionniste, ma passion existe toujours Ă  100 pour cent. C’est la raison pour laquelle « Kills Â» Ă©tait le nom le plus beau et le plus appropriĂ©e pour me dĂ©finir »[25] - [26]. Nouvelle recrue chez Interscope et Cherrytree, Natalia Kills atteste « nous avons eu une trĂšs bonne chimie crĂ©ative » concernant son approche avec will.i.am[27]. En 2009, elle participe Ă  la chanson Available de Flo Rida, en tant que choriste. Le single est publiĂ© le et est extrait de l’album R.O.O.T.S.. Elle est Ă©galement sollicitĂ©e par Space Cowboy pour chanter sur Just Play That Track, morceau d’introduction Ă  son album Digital Rock Star.

Natalia Kills lors de la tournée Body Talk Tour en février 2011.

Au dĂ©but de l’annĂ©e 2009, Natalia Kills commence Ă  travailler sur son premier album. Celui-ci est enregistrĂ© dans un certain nombre de studios aux États-Unis et au Royaume-Uni. La chanteuse s'est entourĂ©e de producteurs de renom, tels qu'Akon, Dion « No I.D. » Wilson, Fernando Garibay, Giorgio Tuinfort, Jeff Bhasker, Martin Kierszenbaum ou encore « The-Ron » Feemster. Lorsqu’on lui demande de parler de son alliance avec will.i.am, Natalia Kills dĂ©clare : « Il est incroyable ! Il est Ă  un niveau diffĂ©rent de la plupart des ĂȘtres humains crĂ©atifs. Quand j’étais en studio avec lui, il m’a vraiment montrĂ© que la musique sert Ă  amener la camaraderie, la joie et l’unitĂ© entre les personnes »[28]. Le , un single promotionnel, Zombie, est commercialisĂ© via l'iTunes Store. La chanson bĂ©nĂ©ficie Ă©galement d’un clip vidĂ©o, publiĂ© le . De maniĂšre Ă  Ă©tendre la promotion de l’opus, Activate My Heart est distribuĂ© le en tant que second single promotionnel. Son clip vidĂ©o d’illustration est publiĂ© le . Toutefois, la chanson n’a pas Ă©tĂ© retenue pour apparaĂźtre dans la liste des pistes finale. Le premier single, Mirrors, est publiĂ© le . AprĂšs sa sortie, la chanson s'est immĂ©diatement hissĂ©e aux sommets des hit-parades internationaux, dont le classement Hot Dance Club Songs aux États-Unis.

Par la suite, Perfectionist sort le au format physique et numĂ©rique dans certains pays. Il est dĂ©crit comme un album-concept relatant le fait que la perfection serait atteignable[29]. Cependant, il rencontre un succĂšs modĂ©rĂ©, bien qu’il se place en tĂȘte des classements amĂ©ricains, oĂč il se vend Ă  prĂšs de 14 000 exemplaires lors sa premiĂšre semaine d’exploitation. L’album est ensuite promu par d’autres singles : Wonderland, qui sort le , suivi par Free le et Kill My Boyfriend le . Ces singles sont considĂ©rĂ©s comme Ă©tant des tubes « mineurs » dans plusieurs pays europĂ©ens, bien qu’ils aient eu du mal Ă  entrer dans les classements amĂ©ricain et britannique. Mirrors et Free ont atteint les tops 10 de plusieurs hit-parades en Europe. Le total des singles distribuĂ©s s’élĂšve Ă  plus de 750 000 exemplaires[30].

Entre et , Natalia a Ă©tĂ© choisie pour effectuer la premiĂšre partie de la section europĂ©enne de la tournĂ©e All Hearts Tour de Kelis, tout en supportant Robyn et son Body Talk Tour. Elle s'est aussi produite en tant que premiĂšre partie lors de plusieurs tournĂ©es au cours de l'Ă©tĂ© 2011 : le Beginning Massive Stadium Tour des Black Eyed Peas les 24 et au Stade de France Ă  Paris et Ă  l'Esprit Arena de DĂŒsseldorf le , le Get Sleazy Tour de Kesha, au Royaume-Uni, le au O2 Academy Birmingham, le au O2 Apollo Manchester et le au Hammersmith Apollo de Londres. L'artiste avait Ă©galement Ă©tĂ© choisie pour le Doo-Wops & Hooligans Tour de Bruno Mars entre juillet et aoĂ»t et pour le California Dreams Tour de Katy Perry, du au aux États-Unis et au Mexique et le Ă  SĂŁo Paulo au BrĂ©sil.

En 2011 et en 2012, Natalia Kills participe Ă  d’autres projets musicaux, en collaborant notamment avec des groupes. Elle fournit une partie vocale pour 2 Is Better des Far East Movement et pour 1974 du duo The Knux. Elle participe Ă©galement aux chansons Dance de Zuper Blahq et Champagne Showers des LMFAO. Cette derniĂšre a connu un succĂšs mitigĂ© Ă  l’échelle internationale. Ensuite, elle joint l’artiste britannique Frankmusik pour son titre No Champagne. Enfin, elle s’associe avec les DJs Tatana et Junior Caldera pour leurs morceaux You Can't Get In My Head (If You Don't Get In My Bed) et Lights Out (Go Crazy).

Trouble et autres projets (2012–2014)

Natalia Kills collabore avec Angel Haze (Ă  gauche) et Woodkid (Ă  droite) pour la crĂ©ation de Trouble, bien qu’aucune piste ne contienne d’apport crĂ©atif de leur part.

Le , Natalia Kills annonce officiellement qu’elle est de retour en studio afin de commencer Ă  travailler sur un nouveau projet. Huit jours plus tard, elle indique qu'elle se trouve dans un studio d’enregistrement new-yorkais en compagnie des compositeurs et producteurs Emile Haynie, Jeff Bhasker et les Smeezingtons. Le compositeur français Woodkid prend Ă©galement part, de maniĂšre indĂ©terminĂ©e, Ă  la conception de ce projet. Au cours d'une entrevue livrĂ©e pour le Prophet Blog deux mois plus tard, elle confirme qu’elle est en train de peaufiner les derniers enregistrements effectuĂ©s pour son deuxiĂšme album et rappelle qu’elle travaille avec Bhasker et Haynie. En outre, elle mentionne plusieurs titres issus de la future liste des pistes, tels que Stop Me, Problem, Marlboro Lights, Saturday Night, Television et Trouble, tout en dĂ©crivant sa nouvelle influence musicale comme « bruyante et chaotique », Ă  l’instar de quelque chose qui soit plus ou moins « dance ou electro »[31]. Le , une partie de Stop Me est chantĂ©e pour la premiĂšre fois dans la boĂźte de nuit new-yorkaise Westway[32]. Le , elle se produit dans la discothĂšque dubaĂŻote Movida[33], oĂč elle interprĂšte Stop Me intĂ©gralement, en plus d’une nouvelle chanson, Problem. Le , elle dĂ©voile le titre de son deuxiĂšme album, Trouble, et communique la parution d’un single promotionnel, Controversy. Le , quelques jours aprĂšs la prĂ©sentation d’une bande-annonce[34], un clip vidĂ©o d’illustration est publiĂ© intĂ©gralement. Le , elle donne une reprĂ©sentation au bar new-yorkais Industry, durant laquelle elle interprĂšte Controversy et Problem.

Face Ă  la divulgation de diverses parties de la maquette de Problem depuis la fin de l’annĂ©e 2012, en plus d’un document vidĂ©o promotionnel[35], Kills choisit dĂ©libĂ©rĂ©ment de prĂ©senter la chanson dans sa globalitĂ© le [36]. Le single est d’abord distribuĂ© le via la plateforme Amazon Music, avant de paraĂźtre sur l’iTunes Store le . Le clip vidĂ©o de Problem est publiĂ© le mĂȘme jour et est corĂ©alisĂ© par la chanteuse. Apparaissant aux cĂŽtĂ©s du mannequin Adonis Bosso, Natalia Kills dit avoir, Ă  travers cette vidĂ©o, « reconstituĂ© » ses premiĂšres annĂ©es passĂ©es Ă  Hollywood[37]. Au commencement du mois d’avril, elle accepte d’associer son image Ă  celle de la boisson Ă©nergisante Effect, qui lui propose de partir en tournĂ©e en Russie. Cet Ă©vĂšnement promotionnel, l’Effect Music Tour, dĂ©bute le et s’achĂšve le . Il se compose de six concerts jouĂ©s dans des bars et discothĂšques des villes de Moscou, Kaliningrad, Sotchi, Perm, Saint-PĂ©tersbourg et KrasnoĂŻarsk. Dans la semaine du , la chanson Saturday Night est piratĂ©e pour ĂȘtre diffusĂ©e en ligne. DeuxiĂšme single, celui-ci est publiĂ© le au format numĂ©rique dans un certain nombre de pays du monde entier, incluant la France. Explorant des thĂšmes tels que la violence conjugale et la dĂ©pendance aux drogues, tout en faisant rĂ©fĂ©rence Ă  la relation que l’interprĂšte entretenait avec ses parents, le clip vidĂ©o, rĂ©alisĂ© par Guillaume Doubet[38] - [39], est montrĂ© le .

Natalia Kills lors d’une reprĂ©sentation Ă  Los Angeles en fĂ©vrier 2014.

Le , Natalia Kills participe Ă  une soirĂ©e de prĂ©paration en l'honneur des MTV VidĂ©o Music Awards Ă  Brooklyn, durant laquelle sont jouĂ©s plusieurs titres inĂ©dits. Elle indique avoir travaillĂ© dur sur cette prestation afin de « faire quelque chose sur scĂšne qui soit Ă  distance prĂ©cise » du visuel de l’album et de la musicalitĂ© des chansons[40]. Deux jours plus tard, Outta Time est offerte en tĂ©lĂ©chargement numĂ©rique via une lettre d’information envoyĂ©e par Polydor[41]. Étant le second single promotionnel, il est publiĂ© en tant que « single gratuit de la semaine Â», coĂŻncidant avec la sortie du deuxiĂšme album outre-Atlantique. Une lyric vidĂ©o d’illustration est partagĂ©e sur YouTube[42] - [43]. Trouble est commercialisĂ© Ă  partir du au format numĂ©rique, sur le continent nord-amĂ©ricain en premier lieu[44] - [45]. Son Ă©dition physique est distribuĂ©e le mĂȘme jour dans certains pays Ă  travers le monde. CentrĂ© autour de son enfance difficile, l’album est accueilli de maniĂšre favorable par la presse musicale. Pour le site Web Idolator, Natalia Kills a « grandi en tant que compositrice, extrayant dĂ©sormais ses propres expĂ©riences (en particulier, son passĂ© tourmentĂ©) avec richesse et authenticitĂ© »[46]. Le , elle livre une entrevue pour Glamour et, par la mĂȘme occasion, dĂ©voile Boys Don't Cry en avant-premiĂšre sur le site Web du magazine[47]. Le , un remix du titre est proposĂ© sur le site Web du magazine Cosmopolitan[48]. De façon Ă  Ă©tendre la promotion de l’album, Natalia Kills est interrogĂ©e par un certain nombre de revues et de sites web, dont Billboard[40], Teen Vogue[49], Ladygunn[50], Refinery29[51] et Playboy[52]. Le , elle donne un concert Ă  Chicago[53]. Le , elle en donne un autre dans l’enceinte de l’Hotel Roosevelt Ă  Hollywood[54]. Elle est aussi conviĂ©e Ă  une reprĂ©sentation acoustique par Yahoo! Music[55]. Le , elle se joint Ă  l’ouverture d’un magasin Topshop Ă  Los Angeles, en plus de livrer une performance scĂ©nique en plein air[56]. Lors d'un voyage promotionnel en Nouvelle-ZĂ©lande, elle rĂ©pond prĂ©sente Ă  la cĂ©rĂ©monie des New Zealand Music Awards pour remettre les prix du Meilleur groupe et de la RĂ©vĂ©lation de l’annĂ©e[57]. En dĂ©cembre, elle est recrutĂ©e par l’agence IMG Models[58].

AprĂšs avoir collaborĂ© avec la rappeuse amĂ©ricaine Angel Haze pour son premier album, Dirty Gold, Natalia Kills l’invite Ă  enregistrer un remix de Problem, qui est publiĂ© le [59]. Huit jours plus tard, un clip vidĂ©o pour la chanson-titre de l’album, rĂ©alisĂ© par le cinĂ©aste Emile Rafael, fait son avant-premiĂšre. Dans la continuitĂ© des vidĂ©o-clips des deux prĂ©cĂ©dents singles, celui-ci expose les dĂ©boires passĂ©s de la chanteuse et notamment sa vie amoureuse centrĂ©e sur les substances illicites et la violence. Cependant, il s’agit d’un projet « hors-promotion » sachant qu’aucune Ă©dition numĂ©rique ou physique n’est publiĂ©e en tant que tel, Ă  l’exception d’un remix avec l’artiste canadienne Peaches[60].

Mariage, The X Factor et formation des Cruel Youth (depuis 2014)

En 2014, Natalia Kills réalise des collaborations singuliÚres avec David Guetta (à gauche), Madonna (au centre) et Rihanna (à droite).

Le , aprĂšs avoir rĂ©alisĂ© une sĂ©rie de concerts aux États-Unis et en Europe, Natalia Kills entre en studio Ă  Stockholm avec le disc jockey français David Guetta[61] et le producteur nĂ©erlandais Giorgio Tuinfort[62]. Le disc jockey nĂ©erlandais Afrojack et Martin Kierszenbaum, fondateur et prĂ©sident de Cherrytree Records ainsi que dirigeant de l’A&R pour Interscope Records, rejoignent le trio dĂ©jĂ  prĂ©sent. Un mois plus tard, Natalia Kills devient la nouvelle Ă©gĂ©rie du parfum 212 VIP RosĂ© de Carolina Herrera[63], en plus d’ĂȘtre sĂ©lectionnĂ©e comme jurĂ©e d’un concours promotionnel connexe au dĂ©taillant, avec le blogueur de mode Bryanboy (en), le duo de personnalitĂ©s mondaines Brant Brothers et le danseur Adrien Galo.

Le , la chanteuse amĂ©ricaine Madonna partage des photos en compagnie de Natalia Kills, dont une les reprĂ©sentant assises en face d’un microphone dans un studio d’enregistrement. Le clichĂ© montre Ă©galement Martin Kierszenbaum[64] - [65]. Le , ce dernier prĂ©cise au cours d’une entrevue que les deux chanteuses ont composĂ© prĂšs de huit morceaux en une semaine[66]. Parmi les chansons enregistrĂ©es, seule Holy Water est retenue pour figurer sur la liste des pistes de l’album Rebel Heart.

Le , Natalia Kills rencontre la disc jockey britannique Samantha Ronson et le musicien uruguayen Gabe Saporta (en), pour travailler sur une future collaboration. Durant la mĂȘme journĂ©e, le magazine BlackBook (en) annonce les fiançailles de l’artiste avec le chanteur nĂ©o-zĂ©landais Willy Moon, qui ont eu lieu le Ă  New York[67]. À l’issue d’une entrevue accordĂ©e le mĂȘme mois au magazine de mode Black, elle dĂ©veloppe davantage sur ses rĂ©cents projets et sa situation actuelle, dĂ©clarant : « Nous venons tout juste d’emmĂ©nager Ă  New York ! C’est divin ! Je pourrais vous parler de tout le plaisir que nous avons ressenti quant Ă  notre mariage mais vous comprendrez trĂšs facilement que nous avons peu travaillĂ© ensemble
 ». Lorsqu’on lui demande sur quoi repose l’avenir de sa carriĂšre et si un nouvel album est en prĂ©paration, elle rĂ©pond : « Nous avons enregistrĂ© quelques chansons
 c'est beaucoup plus agressif et sarcastique. Les principaux sujets portent sur l’amour vĂ©ritable et ce qu’est la souffrance. Je veux faire un opus sur toutes les choses terribles que nous faisons quand nous nous ennuyons »[68]. Le , elle est conviĂ©e Ă  la soirĂ©e caritative Life Ball qui prend place Ă  Vienne en Autriche[69] - [70]. Le , elle fait une apparition au festival de la marche des fiertĂ©s de Minneapolis.

Le , elle annonce qu’elle est de retour en studio en compagnie de Willy Moon et du producteur amĂ©ricain Ian Kirkpatrick. Alors interrogĂ©e pour le magazine Paper au milieu du mois d’octobre, elle dĂ©clare : « Je suis vraiment intenable quant Ă  l’idĂ©e de mon retour musical. C'est drĂŽle, mais coĂ©crire des chansons pour des stars de la pop connues mondialement m’a permis de devenir encore plus obscure et inadĂ©quat avec mes propres travaux », tout en confirmant une nouvelle fois la parution d’un nouveau matĂ©riel[61] - [71]. Le , la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision nĂ©o-zĂ©landaise TV3 annonce que Willy Moon et Natalia Kills sont dĂ©signĂ©s comme nouveaux jurĂ©s de l’émission The X Factor[72], Ă  partir du . Le , elle est prĂ©sente Ă  la cĂ©rĂ©monie des New Zealand Music Awards[73]. Le , il est communiquĂ© que Natalia Kills a participĂ© Ă  la composition d’une chanson, intitulĂ©e Kiss It Better, avec l’artiste barbadienne Rihanna[74].

Le , au cours du premier Ă©pisode de X Factor retransmis en direct, la performance scĂ©nique d’un des candidats, Joe Irvine, a Ă©tĂ© suivie par les commentaires des jurĂ©s et notamment par des critiques virulentes de la part de Willy Moon et de Natalia Kills. La rĂ©ponse du public vis-Ă -vis des commentaires a Ă©tĂ© extrĂȘmement nĂ©gative, tandis que certaines Ă©taient pour le bannissement pur et simple des deux jurĂ©s, d’autres ont simplement estimĂ© que les commentaires Ă©taient inacceptables. L’incident a menĂ© Ă  la critique des sponsors, des propriĂ©taires de la franchise et des collĂšgues jurĂ©s. Les deux amants ont finalement Ă©tĂ© virĂ©s de l’émission un jour aprĂšs les faits[75], avant de retourner Ă  Los Angeles, oĂč Kills livre ses premiers commentaires publics sur la controverse en souhaitant bonne chance Ă  Joe Irvine ainsi qu’aux autres garçons de son ancienne Ă©quipe, tout en rejetant l’idĂ©e d’un quelconque « complot Â» organisĂ© par les producteurs de l’émission et en dĂ©clarant que cette histoire comporte « plusieurs facettes Â»[76]. Le lendemain, Natalia Kills prĂ©sente ses excuses Ă  Joe Irvin, tandis que Willy Moon lui souhaite bonne chance dans la compĂ©tition[77]. Quelques jours plus tard, la chanteuse revient sur l’incident, tout en indiquant avoir changĂ© son management d'Ă©quipe Ă  la suite de sa rupture de contrat avec le label Cherrytree, survenue quelques mois plus tĂŽt et affirme que son entente de distribution reste Interscope, avec qui elle a travaillĂ© pour son troisiĂšme album[78].

En avril, elle fait part de son retour en studio[79] et s’entoure d’un certain nombre d’auteurs-compositeurs et de producteurs, tels que Candice Pillay, Willie Donut, Prince Charlez, Blake Mares et Laura Pergolizzi. Le mois suivant, elle annonce sa collaboration avec la marque australienne Pared Eyewear ainsi que l’arrivĂ©e de sa propre gamme de lunettes de soleil.

Vie privée

Le chanteur néo-zélandais Willy Moon est fiancé à Natalia Kills depuis mai 2014.

Au printemps 2012, il a Ă©tĂ© rapportĂ© que Kills frĂ©quentait l’acteur et musicien amĂ©ricain Leebo Freeman, notamment depuis que ce dernier avait Ă©tĂ© choisi pour apparaĂźtre Ă  ses cĂŽtĂ©s dans le clip vidĂ©o de la chanson You Can’t Get in My Head (If You Don’t Get in My Bed). Toutefois, leur relation n’a jamais Ă©tĂ© officialisĂ©e Ă  l'Ă©poque. Depuis l’annĂ©e 2013, elle rencontre de façon rĂ©guliĂšre le chanteur nĂ©o-zĂ©landais Willy Moon. Il sera rĂ©vĂ©lĂ© Ă  l’automne de cette mĂȘme annĂ©e que Moon et Kills ont bel et bien une liaison amoureuse. Le , cette relation est officialisĂ©e par leur mariage[80]. Depuis, ils vivent tous deux au West Village, un quartier de Manhattan, Ă  New York. À la suite de leur union, en plus de prendre le nom de famille de son Ă©poux, la chanteuse dĂ©cide Ă©galement de changer de prĂ©nom de maniĂšre lĂ©gale et opte pour Teddy.

Alors adolescente et dans sa vingtaine, Kills a dĂ©clarĂ© avoir vĂ©cu de multiples pĂ©ripĂ©ties plus incroyables les une que les autres[81]. ÂgĂ©e de cinq ans, elle venait d’écrire son premier poĂšme et ne s’est jamais arrĂȘtĂ© d’en composer depuis. Sept ans plus tard, elle avait pris l’habitude d’écrire des poĂšmes et des lettres Ă  son pĂšre lorsqu’il Ă©tait en prison et allait lui rendre visite chaque week-end. Étant jeune, elle avait Ă©tĂ© impliquĂ©e dans une secte religieuse pendant plusieurs annĂ©es et a affirmĂ© qu’elle passait son temps Ă  « se tenir debout aux coins de rue avec un groupe d’adeptes » et qu’elle disait aux gens « Ă  quel point Dieu les aimait » et qu'ils « iraient en enfer pour tous leurs pĂ©chĂ©s » ; elle n’avait pas le droit de se mĂ©langer Ă  des « Ă©trangers », d’avoir des relations sexuelles ou de parler de ce culte Ă  sa famille si elle n’y avait pas encore adhĂ©rĂ©. Il y eut aussi une pĂ©riode durant laquelle elle traquait sans cesse son petit ami de l’époque aprĂšs leur rupture. De ce fait, elle se faisait rĂ©guliĂšrement arrĂȘter par les autoritĂ©s locales et s’est retrouvĂ©e Ă  l’arriĂšre d'une voiture de police « au moins trois fois », pour « mauvais comportement ». Kills a mentionnĂ© qu’une fois, elle s’était enfuie dĂ©sargentĂ©e Ă  Paris, oĂč elle a sĂ©journĂ© dans une auberge de jeunesse avec « une seule salle de bain au deuxiĂšme Ă©tage ». Elle commente qu’une autre fois, elle aurait pris du LSD dans un club de striptease hollywoodien et aurait Ă©tĂ© victime d’hallucinations « remplies de sang et d’araignĂ©es » pendant deux jours. Argumentant sur les dĂ©tails de cette anecdote, elle raconte qu’elle se serait promenĂ©e dans les rues de Los Angeles et que « tout ressemblait Ă  une peinture de Salvador DalĂ­ ; les visages des gens avaient l’air de fondre littĂ©ralement ».

MalgrĂ© le fait qu’elle se comporte de façon naturelle lors de ses prestations scĂ©niques, Kills souffre de graves vertiges[82]. Lors d’un concert donnĂ© sur le toit de l’HĂŽtel Atlas de New York, organisĂ© pour la sortie de son premier album aux États-Unis le [83], l’interprĂšte avait avouĂ© ne pas s’ĂȘtre senti entiĂšrement Ă  son aise, dĂ©clarant : « Je n’aime pas voir les avions voler juste au-dessus de ma tĂȘte ou mĂȘme ĂȘtre dans un avion et regarder par le hublot. Ce n’est pas naturel pour un ĂȘtre humain de se trouver Ă  une hauteur aussi vertigineuse. À la minute oĂč je sais que danger est lĂ , je ne suis plus tout Ă  fait sĂ»re de moi » et a ajoutĂ© « la dĂ©ception [quant Ă  l'annulation d'un concert] est l’une des pires Ă©motions que l’on peut ressentir. C’est plus difficile Ă  Ă©prouver car ça n’est jamais prĂ©vu ».

Environnement artistique

Style et influences

Audrey Hepburn (à gauche) et Kate Bush (à droite), artistes auxquelles est souvent comparée Natalia Kills.

Natalia Kills cite Kate Bush et Alanis Morissette comme Ă©tant ses plus importantes influences musicales, les qualifiant d’« artistes Ă©motionnelles » qui composent leurs chansons « honnĂȘtement et de leurs propres expĂ©riences »[84]. Artistiquement parlant, elle se dĂ©crit comme une « artiste visuelle basĂ©e sur la musique Â»[85] et considĂšre Gwen Stefani comme son « hĂ©ros ». Elle explore une musique qui est, Ă  la fois « confessionnelle et audacieuse », lorsqu’elle est Ă  la recherche d’inspiration. À ce sujet, elle rĂ©vĂšle : « Je n’écoute pas de musique afin de lĂącher prise mais pour y plonger en profondeur », tout en listant Hole, Marilyn Manson et Eminem parmi ses artistes et groupes favoris lorsqu’elle Ă©tait plus jeune[8]. D’aprĂšs Jon O'Brien d’AllMusic, elle s’est progressivement composĂ© une tonalitĂ© musicale incorporant la dance-pop « thĂ©Ăątrale » de Lady Gaga, l’univers visuel des films noirs des annĂ©es 1940 et l’electro « mĂ©lancolique Â» des Depeche Mode[86]. Kills relate qu’elle a toujours adulĂ© la musique pop en gĂ©nĂ©ral, plus particuliĂšrement en Ă©voquant des artistes contemporains « new age » comme Lana Del Rey, Adele et Marina and the Diamonds[87] ou encore Ivy Levan et Lorde[88]. Elle se dit heureuse de faire partie de l’ùre musicale du XXIe siĂšcle qui, selon elle, possĂšde de « grands artistes » et de « bonnes chansons », faisant rĂ©fĂ©rence aux Sleigh Bells ainsi qu’à La Roux, Kanye West, Nicki Minaj[89] et Amy Winehouse[90]. Enfin, elle a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© inspirĂ©e par Prince, les Vanity 6, Freddie Mercury et les Eurythmics lors d’interprĂ©tations scĂ©niques[26].

Lorsque son premier album est sorti, la presse musicale a souvent dĂ©crit son style comme Ă©tant de la « pop sombre », bien qu’elle ne soit pas en accord avec cette Ă©tiquette apposĂ©e. Pour elle, la description parfaite de son Ɠuvre serait de la pop « avec une opinion », ajoutant qu’il s’agit du genre « le plus brave » dans cette branche musicale[91]. Pour la confection de sa pochette, elle rapporte qu’elle a Ă©tĂ© inspirĂ©e par Barbara Kruger, non seulement car il s’agit d’une artiste qui « va droit au but », mais aussi pour ĂȘtre plus « honnĂȘte et rĂ©aliste » avec son public vis-Ă -vis de ses travaux en prenant des photographies en noir et blanc, Ă  l’inverse de clichĂ©s dits « numĂ©riques », pour rappeler ainsi l’atmosphĂšre des films anciens[89].

Elle dit aussi ĂȘtre inspirĂ©e par ses propres expĂ©riences et par le cinĂ©ma lorsqu’elle compose des chansons. À ce propos, elle dĂ©clare : « Je suis une grande admiratrice de Stanley Cooper, Tarantino, Gaspar NoĂ© et Stanley Kubrick. J’aime tout ce qui est beau, dĂ©rangeant, horrifiant et magnifique Ă  la fois. J’ai de l’inspiration, sans aucun doute. Je n’écoute pas beaucoup de musique aujourd’hui Ă  part la mienne, mais j’aime beaucoup la musique de façon gĂ©nĂ©rale, c’est certain »[92].

En termes d’esthĂ©tisme, Kills mentionne Alexander McQueen et Vivienne Westwood comme Ă©tant ses principales inspirations[93]. Elle se rĂ©fĂšre Ă©galement Ă  Audrey Hepburn[58], Ă  Elizabeth Taylor dans ClĂ©opĂątre[94] ainsi qu’au personnage de Mia Wallace[95]. Au cours d’une entrevue tĂ©lĂ©visĂ©e prenant place pendant une exposition parisienne sur les Ɠuvres de Christian Lacroix, elle a expliquĂ© qu’elle ne suivait aucune mode mais que le style vestimentaire est une « expression visuelle de qui nous sommes, de notre identitĂ© et de la maniĂšre dont nous nous sentons au moment prĂ©sent », ajoutant qu’elle a toujours aimĂ© porter des parures noires ou en cuir, qu’il s’agit d’une « expression reprĂ©sentant qui je suis » et qu’il est « plus important d’avoir un style pour cette raison plutĂŽt que de suivre une mode qui ne nous correspond pas forcĂ©ment et qui change tous les trois mois ». Elle termine en dĂ©clarant qu’elle favorise les habits « agressifs et fĂ©minins » Ă  la fois et qu’elle aime dĂ©finir son style comme de la « brutalitĂ© fĂ©minine », pensant que le cuir apporte « un style dur et doux en mĂȘme temps »[96].

Couverture médiatique

Dans la culture populaire, plusieurs Ɠuvres de Kills ont Ă©tĂ© exploitĂ©es et rendues cĂ©lĂšbres. Ainsi, Zombie a Ă©tĂ© choisi pour une interprĂ©tation scĂ©nique au cours du sixiĂšme Ă©pisode de la premiĂšre saison de l’émission Face Off[97], diffusĂ© en aux États-Unis. Wonderland avait Ă©tĂ© retenu pour la bande originale du film SortilĂšge[98], sorti en . Aussi, la promotion de son second album a Ă©tĂ© efficacement rĂ©alisĂ©e grĂące aux mĂ©dias. En effet, Problem a Ă©tĂ© exploitĂ© Ă  travers une campagne publicitaire pour ShoeDazzle[99], dans le sixiĂšme Ă©pisode de la premiĂšre saison de la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Hit the Floor, dans la bande originale du film les Miller, une famille en herbe, dans une bande-annonce du film 3 Days to Kill[100], Ă  travers un lancement tĂ©lĂ©visĂ© promulguant la deuxiĂšme saison de l’émission The Face aux États-Unis, dans une publicitĂ© pour la gamme de chaussures de sport Energy Boost d’Adidas[101], dans une bande-annonce du stand-up Uganda Be Kidding Me: Live de Chelsea Handler, Ă  travers un projet visuel du photographe David LaChapelle[102], dans une bande-annonce du film The Duff[103], dans le deuxiĂšme Ă©pisode de la quatriĂšme saison de la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Girls, dans le premier Ă©pisode de la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e The Royals et en tant que reprise interprĂ©tĂ©e par les Barden Bellas dans le film Pitch Perfect 2, entre autres. À l'automne 2013, Saturday Night a Ă©tĂ© utilisĂ© dans un spot intitulĂ© The Heist pour le bijoutier Fallon[104]. En 2014, Boys Don't Cry a Ă©tĂ© choisi pour figurer sur la bande originale du film Vampire Academy, Trouble a Ă©tĂ© inclus dans la compilation NOW That's What I Call Music, Vol. 49 et Controversy a Ă©tĂ© utilisĂ© dans le quatriĂšme Ă©pisode de la seconde saison de Hit the Floor.

Projets cinématographiques

De maniĂšre Ă  promouvoir son premier album, Natalia Kills s’associe au cinĂ©aste français Guillaume Doubet et conçoit une web-sĂ©rie, intitulĂ©e Love, Kills xx. ComposĂ©e de dix Ă©pisodes, elle est diffusĂ©e entre le et le par le biais de sa chaĂźne YouTube, sachant qu’il Ă©tait initialement prĂ©vu que l’album soit distribuĂ© Ă  l’automne 2010. Alors que sa rĂ©alisation est encore en production, chaque Ă©pisode est scĂ©narisĂ©, tournĂ© puis publiĂ© sur une pĂ©riode hebdomadaire de dix semaines. La plupart d’entre eux commencent en prĂ©sentant une citation et incorporent la version instrumentale d’une ou de plusieurs morceaux de l’opus.

Un court-mĂ©trage, nommĂ© The Exhibitionist, avait Ă©galement Ă©tĂ© corĂ©alisĂ© avec Guillaume Doubet et enregistrĂ© en mĂȘme temps que la web-sĂ©rie[105]. Pour autant, les images n’ont jamais Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©es.

Discographie

Albums studio
Maxis

Tournées

En tant qu’artiste solo

En tant que projet collaboratif

  • The Cherrytree Pop Alternative Tour[4] (2011 Ă  2012)

En tant que premiĂšre partie

Notes
1 Cette tournée promotionnelle de 58 dates a débuté le à Paris, en France et s'est achevée le à Vancouver, au Canada.
2 Cette tournĂ©e promotionnelle n’a eu lieu qu’en Russie.
3 Cette tournĂ©e promotionnelle n’a eu lieu qu’aux États-Unis.
4 Cette tournĂ©e a Ă©tĂ© effectuĂ©e avec d’autres artistes issus du mĂȘme label discographique.
5 Ces dates sont liées au Perfectionist Promo Tour.

Filmographie

RÎle à la télévision
Année Titre RÎle Notes
1995 New Voices Pearl Épisode : « The Treasure of Zavimbi »
2002–2004 All About Me (en) Sima Rîle principal
2003 Casualty Samina Khan Épisode : « Stuck in the Middle with You »
Coronation Street Laura Mangen Apparition dans les Ă©pisodes 5 624 et 5 625
2004 Doctors Hazel Perry Épisode : « A Decisive Moment »
Blue Murder Anisa Khan Épisode : « Fragile Relations »
2005 No Angels Sujata Apparition dans le septiĂšme Ă©pisode de la deuxiĂšme saison
2006 Affaires non classĂ©es Kelly Wetherby Épisode : « Supernova (premiĂšre partie) »
Tripping Over (en) Julie Apparition dans le deuxiĂšme et dans le troisiĂšme Ă©pisode de la premiĂšre saison
2007 Cape Wrath Kerry Apparition dans le pilote
2015 The X Factor (Nouvelle-Zélande) Sélectionnée comme jurée à partir de la deuxiÚme saison
RĂŽle sur Internet
Année Titre RÎle Notes
2010 Love, Kills xx Elle-mĂȘme RĂŽle principal

RĂ©compenses et nominations

Année Cérémonie ou récompense Prix Travail récompensé Résultat
2011 Eska Awards (en) RĂ©vĂ©lation internationale de l’annĂ©e Natalia Kills LaurĂ©at
The Dome InterprĂ©tation scĂ©nique de l’annĂ©e Mirrors et Wonderland Nomination
2012 VEVOCertified Awards Clip vidéo ayant atteint les cent millions de lectures Champagne Showers Lauréat
2013 MP3 Music Awards Meilleure interprÚte féminine Saturday Night Lauréat
Fuse Favorite: Fan Edition Meilleur nouvel artiste Natalia Kills Nomination
2014 MP3 Music Awards Choix de l’industrie musicale Trouble Nomination

Notes et références

  1. (en) « digitalspy.co.uk - Exclusive: Natalia Kills: 'Alanis Morissette, Kate Bush inspired my debut album' »
  2. (en) Emma Clayton, « Natalia's rapping delight », Telegraph & Argus, (consulté le )
  3. (en) « Natalia Keery-Fisher », Internet Movie Database (consulté le )
  4. (en) Sergio Kletnoy, « MC@Play: Natalia Kills », Marie Claire, (consulté le )
  5. (en) Michael Slenske, « Five Minutes with Natalia Kills », W Magazine, (consulté le )
  6. (en) Alex Caterinella, « These Are A Few Of Natalia Kills' Favorite Things », sur Style.MTV.com,
  7. (en) Ali Hoffman, « Musical Muse: Natalia Kills », Refinery 29,
  8. (en) « Natalia Kills Official », sur nataliakills.com, (consulté le )
  9. (en) Keith Caulfield, « Chart Moves: Bastille's 'Bad Blood' Debuts, Fleetwood Mac's 'Opus' Opens, Little Big Town's 'Tornado' Celebrates Anniversary », Billboard, Prometheus Global Media.,
  10. (en) « A MOMENT WITH NATALIA KILLS », Harper's Bazaar, (consulté le )
  11. (en) « Meet Natalia Kills And Her “Brutal Femininity” », Style.com,
  12. (en) Alex Caterinella, « How To Be a Popstar With Natalia Kills », Style Icon,
  13. (en) Kat Stoeffel, « Natalia Kills Wants to Watch You Watch Her Do ‘Horrible Things’ », New York,
  14. (en) Leigh Belz, « Natalia Kills on Her Album Perfectionist and Lady Gaga », Teen Vogue, Condé Nast Publications,
  15. (en) Jason Lipshutz, « Natalia Kills Gets Real on 'Trouble' Album: 'I Wanted To Confront Who I Am Head-On' », Billboard,
  16. (en) Mickey Woods, « Exclusive: Natalia Kills Shares Her Obsessions and Premieres "Boys Don't Cry" With Us! », Glamour,
  17. (en) « Biography », sur imdb.com
  18. (en) « Natalia Kills has a guilty mind », Stuff New Zealand,
  19. (en) « Exclusive: Natalia Kills Wears The Best In Fall Fashion, Causes “Trouble” With Her Sophomore Album », Swagger New York,
  20. (en) Yale, « Natalia Kills: Bad Girl. Big Trouble. », Life + Times,
  21. (en) « WHO'S HOT - NATALIA KILLS », sur thehothits.com, (consulté le )
  22. (en) Samson Pharaoh, « Natalia Kills: Interview », Gigwise, (consulté le )
  23. (en) « Interview with
Natalia Kills! », MuuMuse (consultĂ© le )
  24. Rebecca Chunks, « Exclusive Interview: Natalia Kills », MKR Magazine,
  25. (en) « Natalia Kills - Biography », Internet Movie Database (consulté le )
  26. (en) « Natalia Kills Interview », MVRemix (consulté le )
  27. (en) Alex Chapman, « Natalia Kills on Will.i.am, Bill Clinton, Her 'F--k You Pop' », Billboard, (consulté le )
  28. (en) Vaughn Schoonmaker, « Natalia Kills Hooks Up With Will.i.am For ‘Dark Pop’ Debut », MTV Networks, (consultĂ© le )
  29. (en) Robert Copsey, « Natalia Kills - Music Interview », Digital Spy, (consulté le )
  30. Lewis Corner, « Natalia Kills interview: 'I thought I would be dead by now' », Digital Spy,
  31. (en) Joel Freeman, « Natalia Kills’ new album is almost done », Popjustice, (consultĂ© le )
  32. (en) Natalia Kills - Stop Me (Live in New York), Natalia Kills () États-Unis : YouTube.
  33. (en) « Natalia kills mo*vida », DubaiNight.com, (consulté le )
  34. Julien Goncalves, « Natalia Kills : écoutez un extrait de son nouveau titre Controversy », Charts in France, (consulté le )
  35. (en) Natalia Kills - Problem (Preview), Natalia Kills (actrice), Chloe Domont (rĂ©alisatrice) () États-Unis : YouTube.
  36. (en) Natalia Kills - Problem, Natalia Kills () États-Unis : YouTube.
  37. (en) Alex Catarinella, « Natalia Kills Is the Music Industry's Best Problem Child », Elle, (consulté le )
  38. (en) « NATALIA KILLS GETS PERSONAL ON 'SATURDAY NIGHT' », Much Music, (consulté le )
  39. (en) Casey Lewis, « Go Behind the Scenes of Natalia Kills's New Music Video, Saturday Night », Teen Vogue, (consulté le )
  40. (en) Jason Lipshutz, « Natalia Kills Gets Real on 'Trouble' Album: 'I Wanted To Confront Who I Am Head-On' », Billboard, Prometheus Global Media., (consulté le )
  41. (en) « Natalia Kills », Polydor/Universal Music, (consulté le )
  42. Julien Goncalves, « Natalia Kills dévoile une lyric video pour Outta Time, extrait de l'album Trouble », Charts in France, (consulté le )
  43. (en) Mike Wass, « Natalia Kills Smokes a Cigar, Whips Her Ponytail In Hazy "Outta Time" Lyric Video: Watch », Idolator. Spin Media, (consulté le )
  44. (en) « Trouble by Natalia Kills », iTunes Store, Apple Inc.,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  45. (en) « Trouble by Natalia Kills », iTunes Store, Apple Inc.,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  46. (en) Sam Lansky, « Natalia Kills’ ‘Trouble’: Album Review », Idolator,
  47. (en) Mickey Woods, « Natalia Kills Premieres Boys Don't Cry Video: Obsessed », Glamour, Condé Nast Publications., (consulté le )
  48. (en) Natalia Kills, « Free Natalia Kills Download on Cosmopolitan.com », Cherrytree Records.com, (consulté le )
  49. (en) Natalia Kills, « Natalia Kills Interview with Teen Vogue », Cherrytree Records.com, (consulté le )
  50. (en) Natalia Kills, « Natalia Kills in Ladygunn Magazine », Cherrytree Records.com, (consulté le )
  51. (en) Natalia Kills, « Natalia Kills Interview with Refinery 29 », Cherrytree Records.com, (consulté le )
  52. (en) Vanessa Butler, « Singer & Songwriter Natalia Kills Celebrity Interview », Playboy Online. Playboy Enterprises, Inc., (consulté le )
  53. (en) Natalia Kills, « Natalia Kills Live in Chicago Tonight », Cherrytree Records.com, (consulté le )
  54. (en) Natalia Kills, « Natalia Kills at Historic Hollywood Roosevelt Hotel on New Years Eve », Cherrytree Records.com, (consulté le )
  55. (en) Natalia Kills, « Natalia Kills Slays for Stripped-Down Set at Yahoo Music », Cherrytree Records.com, (consulté le )
  56. (en) « Natalia Kills Performs At Topshop LA At The Grove », The TURN Magazine, (consulté le )
  57. (en) Nick Collings, « Natalia Kills - Trouble », Rip It Up, (consulté le )
  58. (en) Alex Catarinella, « Natalia Kills Isn’t Just Another Pretty-Faced Pop Star », Elle, (consultĂ© le )
  59. (en) Nik Thakkar, « NATALIA KILLS X WILLY MOON X ANGEL HAZE – PROBLEM REMIX », sur KARLISMYUNKLE.com, (consultĂ© le )
  60. (en) « Natalia Kills Checklist », Nylon Magazine, (consulté le )
  61. (en) Tahirah Hairston, « How Natalia Kills Is Seducing the World », Paper Magazine, (consulté le )
  62. Valentin Malfroy, « David Guetta : des collaborations avec Ed Sheeran et Martin Garrix ! », sur Aficia.info, (consulté le )
  63. (en) 212 VIP THE LIST. Video Teaser., Natalia Kills () États-Unis : YouTube.
  64. Jonathan Hamard, « Madonna en studio avec Natalia Kills pour son prochain album », Charts in France, (consulté le )
  65. (en) Keith Caulfield, « Madonna Hits The Studio With Natalia Kills, Martin Kierszenbaum », Billboard, (consulté le )
  66. (en) Jason Lipshutz, « Pop Shop Podcast: Martin Kierszenbaum Talks New Madonna, Summer's Winners & Losers, Ariana Grande Hits No. 1 & More », Billboard, (consulté le )
  67. (en) « EXCLUSIVE: Natalia Kills Announces Marriage to Willy Moon + Exclusive Photos », BlackBook Magazine, (consulté le )
  68. (en) Grant Fell, « BLACK #21: KISS & KILLS - NATALIA KILLS », Black Magazine NZ, (consulté le )
  69. (en) « Life Ball 2014 in the City Hall », sur lifeball.org, (consulté le )
  70. (en) Marc Andrews, « From kooky to cool: Kesha arrives in Vienna for the Life Ball looking fresh in a floral dress and with bubblegum pink hair », Daily Mail Online, (consulté le )
  71. « Natalia Kills aidée par Madonna pour son album », sur canoe.ca, (consulté le )
  72. (en) Laura Walters, « Husband and wife duo join X-Factor NZ judging panel », sur stuff.co.nz, (consulté le )
  73. (en) Joseph Moore, « Ego Takes a Stage Dive: The 2014 NZ Music Awards Report », sur thespinoff.co.nz, (consulté le )
  74. D. Z., « Rihanna dévoile quelques secondes de son nouvel album », MYTF1News, (consulté le )
  75. Fabien Morin, « X-Factor en Nouvelle-Zélande : deux jurés virés aprÚs avoir insulté un candidat », Le Figaro, (consulté le )
  76. Julien Goncalves, « Natalia Kills fait son mea culpa au candidat humilié : "Je lui souhaite le meilleur" », Charts in France, (consulté le )
  77. Julien Goncalves, « X-Factor : Natalia Kills humilie un candidat, puis s'excuse », NRJ.fr, (consulté le )
  78. Jason Lipshutz, « Natalia Kills Speaks To Billboard: 'Sometimes TV Producers Plan Drama For Ratings' », Billboard, (consulté le )
  79. (en) « Natalia Kills exclusive: Simon Cowell is a harsher judge than me », The New Zealand Herald, (consulté le )
  80. « Jessica Simpson et Natalia Kills s'apprĂȘtent Ă  se marier avec leur fiancĂ© ! », Staragora.com, (consultĂ© le )
  81. (en) « The Top Things People Would Be Shocked to Know About Me », Huffington Post Canada, (consulté le )
  82. (en) Carly Pifer, « Despite Fear of Heights, Natalia Kills Rocks Out at Rooftop Shindig », Paper Magazine.com, (consulté le )
  83. (en) Bradley Stern, « Perfection Realized: Natalia Kills Celebrates ‘Perfectionist’ Album Release at Atlas New York », MuuMuse, (consultĂ© le )
  84. (en) Pamela Z., « Exclusive Interview: Natalia Kills Speaks to GTS », Girls Talkin Smack, (consulté le )
  85. (en) Martin Kierszenbaum, « 20 facts about Natalia Kills ... by Natalia Kills », Cherrytree Records, (consulté le )
  86. (en) « Artist Biography by Jon O'Brien », AllMusic, (consulté le )
  87. (en) Natalia Kills - interview (effect music tour), Natalia Kills () Russie : YouTube.
  88. (en) Bootleg Theater // Miriam Bryant, Ivy Levan, Natalia Kills, Natalia Kills États-Unis : Vimeo.
  89. (en) Natalia Kills en MĂ©xico Parte 1, Natalia Kills () Mexique : YouTube.
  90. (en) Natalia Kills en MĂ©xico Parte 2, Natalia Kills () Mexique : YouTube.
  91. (en) Colleen Nika, « Natalia Kills: Pop’s Axe-Wielding Heroine », Elle, (consultĂ© le )
  92. « Exclusive Interview: Natalia Kills », MKR Magazine, (consulté le )
  93. (en) Life Ball 2011 - Stars am Red Carpet, Natalia Kills () Autriche : YouTube.
  94. (en) Maria Del Russo, « Why Indie Musician Natalia Kills Is Inspired by Cleopatra », POPSUGAR, (consulté le )
  95. (en) Megan Pilbrow, « Willy Moon and Natalia Kills' X Factor secrets », Stuff, (consulté le )
  96. (en) Natalia Kills in Paris, Natalia Kills () France : YouTube.
  97. (en) « Face Off (2011 - Present): The Dancing Dead », MovieWeb, (consulté le )
  98. (en) « SortilÚge (2011) Soundtracks », IMDb, (consulté le )
  99. (en) « Shoedazzle.com TV Spot, 'Shoe Junkie' Song by Natalia Kills », iSpot.tv, (consulté le )
  100. (en) « 3 Days to Kill Trailer », Oh No They Didn't!, (consulté le )
  101. (en) adidas Running|The all new adidas Energy Boost () États-Unis : YouTube.
  102. (en) « WET N WILD », LaChapelle Studio, (consulté le )
  103. (en) « Watch: First Trailer for Mae Whitman’s ‘The DUFF’ », Variety.com, (consultĂ© le )
  104. (en) « ‘The Heist’ by Fallon Jewelry with Natalia Kills ‘Saturday Night’ », Natalia Kills Official, (consultĂ© le )
  105. (en) Clayton Perry, « Interview: Natalia Kills – Singer, Songwriter and Producer », Blogcritics, (consultĂ© le )

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.