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Trouble (album de Natalia Kills)

Trouble est le deuxième album studio de la chanteuse britannique Natalia Kills. Il est sorti le outre-Atlantique sous les labels Cherrytree Records, will.i.am Music Group et Interscope. L’enregistrement de cet opus a démarré au début de l’année 2012 et a pris place à Los Angeles et à New York. Pendant ces sessions, Kills était accompagnée par certains producteurs dont Jeff Bhasker, qui a fait office de producteur délégué. Il a aussi assuré une multitude de tâches productives, incluant la production en général, l’instrumentation et la composition des chansons.

Trouble
Album de Natalia Kills
Sortie Drapeau de la France
(voir historique de sortie)
Enregistré 2012-2013
Studios Enourmous
Studios Record Plant
(Los Angeles, États-Unis)
Studios Jungle City
(New York, États-Unis)
Studios d’Emile
(New York, États-Unis)
Durée 53:54
Genre Pop, new wave, synthpop, rock Ă©lectronique, bubblegum pop
Format CD, téléchargement numérique
Producteur Jeff Bhasker, Guillaume Doubet, Emile Haynie, Glass John
Label will.i.am, Cherrytree, Interscope, Dandyville

Albums de Natalia Kills

Singles

  1. Problem
    Sortie : 12 mars 2013
  2. Saturday Night
    Sortie : 28 juin 2013
  3. Trouble
    Sortie : 8 avril 2014

Ne s’identifiant pas à la musique populaire contemporaine, Kills a totalement renoncé à prolonger le contenu sonore et lyrique de son premier album, Perfectionist (2011). Musicalement, Trouble témoigne d’une atmosphère plus lourde, faisant l’utilisation fréquente de fortes percussions et de guitares électriques. La section lyrique, en grande partie coécrite par Bhasker et Kills, explore l’enfance et l’adolescence de cette dernière. Accompagnant l’album, sa pochette a été conçue par Kills et symbolise ses principaux thèmes. Lors de sa parution, les critiques musicales ont fait l’éloge de la cohésion de l’album et ont perçu une évolution quant à la manière dont Kills compose ses textes.

L’album a été annoncé avec la parution d'un clip vidéo pour Controversy en ; depuis, il a été promu de manière large. Trois singles ont été exploités, accompagnés par leurs clip vidéos respectifs. Problem et Saturday Night ont précédé la sortie de l’opus ; plus tard, uene version revisitée de la chanson-titre a servi de troisième et dernier single. En plus d’avoir été interrogée par une variété de revues, Kills s’est également produite sur scène lors de certains événements. Le disque, toutefois, a omis de se placer dans les hit-parades internationaux, à l’exception du classement américain Billboard 200, dans lequel il a fait son entrée à la soixante-dixième place, avec un chiffre de vente de plus de 6 000 exemplaires lors de sa première semaine d’exploitation dans le pays.

DĂ©veloppement et enregistrement

Danielle Haim joue de la guitare sur certains titres de Trouble.

Kills a commencĂ©, de manière approximative, Ă  enregistrer de nouveaux morceaux un an après la sortie de son premier album studio, Perfectionist. Celui-ci avait Ă©tĂ© produit par des artistes tels que Martin « Cherry Cherry Boom Boom Â» Kierszenbaum ou encore Jeff Bhasker et avait Ă©tĂ© publiĂ© en , suivi par un accueil critique. Il a engendrĂ© trois singles qui, de manière similaire Ă  Perfectionist, ont rĂ©alisĂ© une performance modĂ©rĂ©e dans les classements musicaux europĂ©ens. En 2011 et en 2012, Kills a participĂ© Ă  d’autres projets musicaux, notamment en collaborant avec des groupes. Elle a fourni une partie vocale pour la chanson 2 Is Better des Far East Movement et pour le morceau 1974 du groupe The Knux. Kills avait Ă©galement participĂ© Ă  la chanson Champagne Showers du duo LMFAO, qui a connu un succès mitigĂ© Ă  l’échelle internationale, avant de collaborer avec la disc jockey Tatana pour son titre You Can't Get In My Head (If You Don't Get In My Bed).

Trouble a Ă©tĂ© essentiellement enregistrĂ© dans les studios Enormous, situĂ©s Ă  Los Angeles. D’autres chansons ont Ă©tĂ© achevĂ©s dans les studios Record Plant de la mĂŞme ville, ainsi que dans les studios Jungle City Ă  New York. Les studios d’Emile ont servi de lieu d’enregistrement secondaire pour la chanson Watching You, qui a Ă©tĂ© produite et instrumentĂ©e par son propriĂ©taire, Emile Haynie. Contrairement Ă  Perfectionist, un nombre limitĂ© de producteurs ont Ă©tĂ© enrĂ´lĂ©s pour Trouble ; Kills a travaillĂ© avec les musiciens Guillaume Doubet, Glass John et Haynie pour la première fois. Bhasker a Ă©tĂ© affectĂ© pour la production ainsi que pour plusieurs tâches d'exĂ©cution dont la production gĂ©nĂ©rale, l’instrumentation, la programmation et les processus de postproduction. Il a dĂ©clarĂ© que sa production sur cet album Ă©tait « l’un de ses meilleurs travaux Â» et a indiquĂ© qu'elle possède des « angles sombres Â». Bhasker a Ă©tĂ© crĂ©ditĂ© en tant que choriste pour certains titres comme Devils Don't Fly et Problem. La guitare Ă©lectrique a Ă©tĂ© jouĂ©e par Danielle Haim et Jimmy Messer, tandis que le clavier a Ă©tĂ© jouĂ© par Haynie. La programmation a Ă©tĂ© assurĂ©e par Doubet, Haynie et par le producteur amĂ©ricain Mike Will Made It. Pawel Sek, Messer, Tyler Sam Johnson et Rob Suchecki ont servi d’ingĂ©nieurs pour certaines chansons de l’album. Bhasker et Tony Maserati ont mixĂ© Trouble et son matriçage a Ă©tĂ© contrĂ´lĂ© par Chris Athens dans ses studios Ă©ponymes.

Composition

D’après Kills, Trouble reprĂ©sente une rĂ©signation intĂ©grante vis-Ă -vis de son premier album studio. Musicalement, les traces de musique synthpop trouvables dans Perfectionist ont Ă©tĂ© dĂ©sintĂ©grĂ©es en faveur d’une musique pop, orientĂ©e punk, Ă  « fort impact Â». La chanteuse a dĂ©crit cette sonoritĂ© comme un mĂ©lange de fortes percussions hip-hop Ă  des instrumentales menĂ©es par une guitare Ă©lectrique[1]. Paula Yeoman du journal quotidien The New Zealand Herald a jugĂ© la partie musicale de l’album comme Ă©tant de genre pop tout en Ă©tant « beaucoup plus sombre », observant ainsi des ressemblances avec les Ĺ“uvres d’artistes tels que Lana Del Rey, Lady Gaga ou encore Gwen Stefani[2]. Matt Collar du site Web AllMusic a toutefois estimĂ© que le ton global du disque a Ă©tĂ© influencĂ© par les attitudes de Stefani, de Grimes et de Courtney Love[3].

De mĂŞme, le lyrisme de Trouble s’écarte de celui que l’on pouvait trouver dans Perfectionist. Alors que ce dernier explorait les ambitions et le cĂ´tĂ© perfectionniste de Kills, celui-ci narre son enfance et son adolescence, pĂ©riodes durant lesquelles elle a quittĂ© son domicile très tĂ´t et a dĂ©veloppĂ© des comportements dangereux[1]. L’interprète a dĂ©clarĂ© qu’elle a conceptualisĂ© l’album afin de reprĂ©senter ses expĂ©riences en tant qu’adolescente et avec des sentiments de « perte totale du contrĂ´le Â»[4]. Elle a considĂ©rĂ© que cette tentative Ă©tait « relativement difficile Â», car il s’agit de la confrontation de ses problèmes passĂ©s, bien qu’elle dĂ©sirait en tenir compte dans les paroles des chansons, pensant que ceux-ci l’aiderait Ă  mieux dĂ©finir sa personnalitĂ©[1]. Elle a Ă©galement affirmĂ© : « Une fois que je commence Ă  composer, je ne peux plus m’arrĂŞter Â» et a comparĂ© ce processus Ă  une « confession Â»[5].

Television et Rabbit Hole sont des morceaux qui font opposer leurs parties lyriques « sombres et sinistres » Ă  leurs productions entraĂ®nantes[6]. Le premier, qui a Ă©tĂ© dĂ©crit par Romy Olutski du Harper's Bazaar comme un titre « plus alternatif Â», s’ouvre avec des sirènes de police et comprend une instrumentation qui introduit progressivement des guitares Ă©lectriques ainsi que des percussions, accompagnĂ©es par un effect vocoder. Le second, quant Ă  lui, inclut des rĂ©fĂ©rences explicites aux drogues rĂ©crĂ©atives et aux relations sexuelles, tout en utilisant la mĂ©taphore « tomber dans le terrier du lapin Â» pour exprimer le fait de « tomber amoureux Â» et de « tomber dans un piège Â», en mĂŞme temps[7] - [8]. Problem, dĂ©signĂ© comme Ă©tant un morceau pop, est aussi influencĂ© par plusieurs styles de musique rock comme le garage mais aussi le pop rock ; ce dernier style est aussi incorporĂ© dans la chanson-titre de l’opus. Tout au long de celle-ci, Kills chante avec une voix brute et « Ă©puisĂ©e », qui est elle-mĂŞme soutenue par des « chĹ“urs aux influences rock arena Â»[9].

Daddy's Girl, qui a Ă©tĂ© choisie par Kills comme Ă©tant sa chanson prĂ©fĂ©rĂ©e de l’album, comprend un Ă©chantillon de Rich Girl du duo amĂ©ricain Hall & Oates sur un « rythme sourd Â»[10] - [6]. QualifiĂ©e de « chanson d’amour Â», elle parle du support et de la « dĂ©votion Â» que portait la mère de Kills pour son père alors qu’il Ă©tait incarcĂ©rĂ©[10]. Le deuxième single, Saturday Night, emploie des synthĂ©tiseurs sur une instrumentale « orientĂ©e-new wave Â»[11] - [12]. La piste a Ă©tĂ© dĂ©crite comme « autobiographique Â» et Ă©voque le fait de grandir dans un foyer dans lequel des violences conjugales se produisent[13] ; Kills l’a Ă©galement qualifiĂ© de morceau qui « nous fait sentir bien quand tout ne l’est pas Â»[14]. Les seules ballades sentimentales de cet album sont Devils Don't Fly et Marlboro Lights. Le principal instrument utilisĂ© dans le second titre est le piano, tandis que le premier incorpore davantage d’instrumentation, dont notamment un orgue et des claviers[6] - [15]. Sam Lansky du site Web Idolator a interprĂ©tĂ© la partie lyrique de Devils Don't Fly comme « conceptuellement vive Â»[6]. D’après Lansky, la huitième piste, Outta Time, est une « survivance [des] groupes fĂ©minins en vogue dans les annĂ©es 1960 Â»[6].

Pochette

La pochette de Trouble montre Kills, arborant une robe du couturier nĂ©palo-amĂ©ricain Prabal Gurung, au milieu d’objets tels que des bouteilles de champagne, des voitures de police, des montres et un rouge Ă  lèvres[16]. Kills a rĂ©alisĂ© elle-mĂŞme le collage prĂ©sent sur la pochette en imprimant des photos fournies par Getty Images et en les dĂ©coupant[17]. Elle a comparĂ© cette jaquette Ă  un « panneau d’affichage d’une petite fille »[18]. Kills a dĂ©clarĂ© que l’album Ă©tait « comme un collage de tous les mauvais souvenirs et pires erreurs [qu’elle n’avait] jamais faites ou ressentis Â» et qu’elle voulait concevoir un vrai collage de « tous les Ă©lĂ©ments et moments Â» qui sont mentionnĂ©s dans le disque. Bianca Gracie du site Web Idolator la dĂ©crite comme une pochette « kitsch annĂ©es 1980 Â»[19]. Kills a indiquĂ© que le symbolisme se cachant derrière le champagne et les montres Rolex est liĂ© Ă  la chanson Daddy's Girl, dans laquelle on retrouve les paroles : « Let them take it all away / The sweet rosĂ©, the Cartier / Stop the world and call your name / I’d give you all my freedom, babe Â». Elle a conclu en ajoutant que ces lignes signifiait qu’elle Ă©changerait volontiers toutes les possessions de sa famille afin de voir son père revenir vers eux.

La bouteille de champagne reprĂ©sente le choix de boisson alcoolisĂ©e de son père, les menottes symbolisent les problèmes juridiques que Kills a connus Ă  l’adolescence et, enfin, les perles et les roses reprĂ©sentent les cadeaux que ses anciens petits amis lui avaient offerts pour la « rendre heureuse de nouveau »[18]. La pochette comprend aussi des extraits de vernis Ă  ongles dĂ©goulinant de chaque cĂ´tĂ© ; la chanteuse a dit qu’elle voulait que le visuel soit « en pleine fonte pour le ressentir vraiment Â» [18] et qu’il lui rappelle aussi certains moments lorsqu’elle avait seize ans, qu’elle vivait seule et qu’elle essayait de s’appliquer du rouge Ă  lèvres mais qu’elle ne le faisait pas correctement, commentant : « Ă€ chaque fois que j'essayais de me faire les ongles, ça se terminait en un bordel total. Je finissais essentiellement en peignant tout mon doigt et ça coulait de partout. Cette sensation est un type de folie, mĂŞlant une fonte et un ruissellement de sentiment qui nous donne l’impression qu’on possède le contrĂ´le, qu’on peut tout faire et vivre mieux que tout le monde autour de nous ; Et puis, on fout tout en l’air. Je voulais vraiment trouver un moyen de capturer ce sentiment et c’est ma façon de faire [en ayant ajoutĂ© du vernis sur la pochette] Â»[18].

Accueil critique

Trouble
Compilation des critiques
PĂ©riodiqueNote
AllMusic3.5/5 Ă©toiles[3]
Idolator4/5 Ă©toiles[6]
The New Zealand Herald3.5/5 Ă©toiles[2]
MuuMuse(Positive)[20]
So So Gay(Positive)[21]

Trouble a suscitĂ© une rĂ©action positive de la part des critiques de musique. Matt Collar du site Web AllMusic lui a attribuĂ© une note de trois Ă©toiles et demi sur cinq, le qualifiant de « pantomime que de nombreux artistes ont essayĂ© de reproduire depuis que Madonna a interprĂ©tĂ© une chanson Ă  propos d’une expĂ©rience sexuelle si rĂ©vĂ©latrice qu’elle lui a rendu sa virginitĂ© Â». Il a Ă©galement notĂ© que la personnalitĂ© de Kills, bien que semblable Ă  celle de Pink et de Lady Gaga, est « suffisante [...] pour maintenir votre attention Â»[3]. Sam Lansky du site Web Idolator a soulignĂ© la production de Bhasker, qu’il crĂ©ditĂ© comme Ă©tant « cohĂ©rente Â» avec le reste de l’album. Lansky a estimĂ© que Kills a Ă©voluĂ© en tant que compositrice et a mis en avant une certaine lĂ©gitimitĂ©, de mĂŞme qu’une « richesse Â», quant aux chanson de Trouble[6]. Le magazine So So Gay a fait l’éloge de Trouble en le mettant en avant comme Ă©tant une Ă©volution vis-Ă -vis de son prĂ©cĂ©dent album et a dĂ©clarĂ© que Kills « reste largement ignorĂ©e et sous-estimĂ©e ; ce qui est surprenant compte tenu de la qualitĂ© de ses deux albums. C’est une sorte d’anti-princesse de la pop Â»[21].

Le site Web MuuMuse a Ă©galement rĂ©digĂ© un commentaire très positive Ă  l’égard de l’album, indiquant que « Trouble est un disque qui comprend une production pop bien conçue et polie, avec des bords très nettes. Il est Ă©galement polyvalent — une autobiographie, une sorte de liste de lecture tapageuse pour prĂ©-soirĂ©e et une sĂ©ance thĂ©rapeutique tout en un. Les chansons sont cohĂ©rentes et intelligemment mises Ă  nu par rapport Ă  notre âme, de manière qu’elles ne soient pas trop exploitĂ©es ni trop clichĂ©. Natalia ne fait aucune excuse et arbore chacune de ses cicatrices sur son deuxième album — quelque chose que ses fans, les critiques et les nouveaux auditeurs amateurs vont sans doute apprĂ©cier Â»[20]. Paula Yeoman du journal quotidien The New Zealand Herald a indiquĂ© que les auditeurs de musique pop « devraient prĂŞter attention Ă  Â» l’album, auquel la rĂ©dactrice a donnĂ© une note de trois points et demi sur cinq[2]. Mike Wass d’Idolator a choisi Trouble comme Ă©tant son album prĂ©fĂ©rĂ© de l’annĂ©e 2013[22], alors que David Byrne et Tony Peregrin du journal Windy City Times ont mentionnĂ© l’album comme Ă©tant l’un des projets « les plus excellents Â» de l’annĂ©e 2013[23]. Le disque a fait son entrĂ©e dans le classement amĂ©ricain Billboard 200 Ă  la 70e place, devenant ainsi son album le plus haut placĂ© dans ce hit-parade, avant de le quitter une semaine plus tard[24]. Aux États-Unis, il s’est vendu Ă  plus de 6 000 exemplaires lors de sa première semaine d’exploitation, soit près de la moitiĂ© du nombre total de copies vendues pour Perfectionist.

Promotion

L’annonce de l’arrivĂ©e du second album studio de Kills a Ă©tĂ© effectuĂ©e avec la parution d’un clip vidĂ©o pour son premier single promotionnel, Controversy, au milieu du mois de [25]. Lors d’une entrevue pour le magazine Glamour, Kills a dĂ©clarĂ© : « J’ai dĂ©cidĂ© de faire paraĂ®tre “Controversy” en premier lieu car il s’agit d’un “collage verbal” de toutes les choses que nous voyons quotidiennement et que nous refusons d’accepter, en particulier dans l’ère de l’Internet, oĂą nous pouvons littĂ©ralement voir tout et n’importe quoi instantanĂ©ment. C'est lĂ  que va le monde aujourd’hui : nous rions et nous nous moquons des autres personnes qui souffrent plus »[26].

Natalia Kills lors d’un concert en février 2014.

Le premier single, Problem, a été livré aux détaillants numériques par Interscope au milieu du mois de [27], suivi trois mois plus tard par son clip vidéo[28]. Le même mois, Saturday Night a été choisi comme deuxième single. Il a reçu des critiques positives de la plupart des critiques de musique[29] - [30]. Le , le label Cherrytree a annoncé la mise en place d’un concours pour sélectionner la pochette du troisième single[31].

Le , Kills a participĂ© Ă  une soirĂ©e de prĂ©paration en l'honneur des MTV Video Music Awards Ă  Brooklyn, durant laquelle ont Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©s plusieurs titres issus de Trouble. Elle a dĂ©clarĂ© avoir travaillĂ© dur sur cette prestation afin de « faire quelque chose sur scène qui soit Ă  distance prĂ©cise Â» de la pochette de l'album et de la musicalitĂ© des morceaux [10]. Deux jours plus tard, la chanson Outta Time a Ă©tĂ© offerte en tĂ©lĂ©chargement gratuit via une lettre d'information envoyĂ©e par Polydor[32]. Le second opus de l'artiste a officiellement Ă©tĂ© publiĂ© le en tĂ©lĂ©chargement lĂ©gal sur le continent nord-amĂ©ricain et en version CD dans certains pays Ă  travers le monde[33] - [34]. Étant le second single promotionnel, Outta Time a Ă©tĂ© publiĂ© sur iTunes en tant que Single Gratuit de la Semaine, coĂŻncidant avec la sortie nord-amĂ©ricaine de Trouble [35]. Le mĂŞme jour, une lyric video pour le morceau a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e sur YouTube [36]. En outre-Atlantique, la version physique de l'album Ă©tait disponible dans les bacs entre les 10 et , aux États-Unis et au Canada, respectivement.

Le , elle a également livré une entrevue pour le Glamour et, par la même occasion, a dévoilé le morceau Boys Don't Cry en avant-première sur le site-web du magazine[26]. Le , un remix de la chanson a été dévoilé via Cosmopolitan[37]. De façon à avancer dans la promotion de l'album et des singles, Kills a été interviewée par un certain nombre de magazines et de sites-web, tels que Billboard [10], Teen Vogue [38], Ladygunn [39], Refinery29[40] et Playboy[15]. Le , elle a donné un concert dans une boite de nuit à Chicago [41] et un autre à l'Hotel Roosevelt d’Hollywood le [42]. Elle avait également été conviée à une représentation acoustique par Yahoo! Music[43]. Lors d'un voyage promotionnel en Nouvelle-Zélande, elle a répondu présente lors de la cérémonie des Vodafone New Zealand Music Awards[44].

Liste des pistes

No TitreAuteurProducteur(s) Durée
1. TelevisionNatalia Kills, Jeff Bhasker, Guillaume DoubetBhasker, Doubet[a] 5:54
2. ProblemKills, Bhasker, Doubet, Sky MontiqueBhasker, Doubet[a], Emile Haynie[b] 3:43
3. Stop MeKills, Bhasker, HaynieHaynie, Bhasker 3:45
4. Boys Don't CryKills, BhaskerBhasker, Haynie[b] 3:36
5. Daddy's GirlKills, Doubet, Daryl HallBhasker, Doubet[a] 3:33
6. Saturday NightKills, BhaskerBhasker 4:46
7. Devils Don't FlyKills, Bhasker, Glass JohnBhasker, Glass John[a] 4:37
8. Outta TimeKills, BhaskerBhasker 3:42
9. ControversyKills, Bhasker, DoubetBhasker, Doubet[a] 4:51
10. Rabbit HoleKills, Bhasker, DoubetBhasker, Doubet[a], Glass John[b] 3:14
11. Watching YouKills, Bhasker, HaynieHaynie, Bhasker 3:49
12. Marlboro LightsKills, BhaskerBhasker 4:05
13. TroubleKills, BhaskerBhasker, Haynie[b], Doubet[b] 4:19
53:54
Notes
a coproducteur
b producteur supplémentaire
  • Problem contient des Ă©lĂ©ments et des extraits de King of the Beats, du groupe amĂ©ricain Mantronix.
  • Stop Me contient des Ă©lĂ©ments et des extraits de Run Boy Run, interprĂ©tĂ© par Woodkid.
  • Daddy's Girl contient des Ă©lĂ©ments et des extraits de Rich Girl, interprĂ©tĂ© par Hall & Oates et Ă©crite par Daryl Hall.
  • Controversy contient des Ă©lĂ©ments et des extraits de Young at Heart, interprĂ©tĂ© par Frank Sinatra.
  • Rabbit Hole contient des Ă©lĂ©ments et des extraits de Hollaback Girl, interprĂ©tĂ© par Gwen Stefani.

Crédits

Crédits extraits du livret de l’album Trouble, Interscope Records[17].

  • James Krausse – mixeur assistant
  • Chris Athens – matriceur
  • Emile Haynie – producteur dĂ©lĂ©guĂ©, programmateur, producteur, claviĂ©riste
  • Mike Will – programmateur
  • Tyler Sam Johnson – ingĂ©nieur
  • Rob Suchecki – ingĂ©nieur
  • Jimmy Messer – guitariste, ingĂ©nieur
  • Danielle Haim – guitariste

Classements

Classement (2013) Meilleure
position
Drapeau des États-Unis États-Unis (Billboard 200)[45] 70

Historique de sortie

Pays Date(s) Format(s) Label(s)
États-Unis Téléchargement numérique Interscope Records
Canada
Australie
Allemagne
République tchèque
Royaume-Uni
France
Espagne
Italie
États-Unis CD Universal Music
Canada

Notes et références

Notes

    Références

    1. (en) Lewis Corner, « Natalia Kills interview: 'I thought I would be dead by now' », Digital Spy (Hearst Magazines UK), (consulté le )
    2. (en) Paula Yeoman, « Album review: Natalia Kills, Trouble », The New Zealand Herald. APN Holdings NZ Limited, (consulté le )
    3. (en) Matt Collar, « Trouble - Natalia Kills », AllMusic. Rovi Corporation. (consulté le )
    4. (en) Romy Oltuski, « A Moment with Natalia Kills », Harper's Bazaar, Hearst Corporation, (consulté le )
    5. (en) Alex Catarinella, « Natalia Kills Is the Music Industry's Best "Problem" Child », Elle, Hachette Filipacchi, (consulté le )
    6. (en) Sam Lansky, « Natalia Kills' 'Trouble': Album Review », Idolator. Spin Media., (consulté le )
    7. (en) Romy Olutski, « A Moment With Natalia Kills », Harper's Bazaar, Hearst Magazines, (consulté le )
    8. (en) Andrew Plaskowsky, « Listen Up!: Natalia Kills reflects on upbringing in new album 'Trouble' », The Red and Black, (consulté le )
    9. (en) Brad Stern, « Celine Dion, Natalia Kills, Tensnake + More: 5 Must-Hear Pop Songs Of The Week », MTV. Viacom Media Networks., (consulté le )
    10. (en) Jason Lipshutz, « Natalia Kills Gets Real on 'Trouble' Album: 'I Wanted To Confront Who I Am Head-On' », Billboard, Prometheus Global Media, (consulté le )
    11. (en) Andrew Villagomez, « LISTEN: Natalia Kills' 'Problem' », Out, Here Media, (consulté le )
    12. (en) « UK Dance-Pop Singer Natalia Kills Is Ready for "Saturday Night" - Song of the Day », Fuse, (consulté le )
    13. (en) « WATCH: Natalia Kills' 'Saturday Night' », Out, Here Media, (consulté le )
    14. (en) Casey Lewis, « Go Behind the Scenes of Natalia Kills's New Music Video, "Saturday Night" », Teen Vogue, Condé Nast, (consulté le )
    15. (en) Vanessa Butler, « Singer & Songwriter Natalia Kills Celebrity Interview », Playboy, Playboy Enterprises, (consulté le )
    16. (en) Zeenat Wilkinson, « Fashion Plate: Natalia Kills », The New Zealand Herald, APN Holdings NZ Limited, (consulté le )
    17. Trouble, Natalia Kills, Trouble (album de Natalia Kills), 2013, Interscope Records, États-Unis
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    44. (en) « Natalia Kills - Trouble », Rip It Up, (consulté le )
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