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Starkeyite

La starkeyite est un minéral de la classe des sulfates qui appartient au groupe de la rozénite. Il a été nommé en 1956 par Oliver Rudolph Grawe en l'honneur de sa localité type : la Mine Starkey dans le comté de Madison, Missouri, USA[2].

Starkeyite
Catégorie VII : sulfates, sélénates, tellurates, chromates, molybdates, tungstates[1]
Général
Nom IUPAC sulfate de magnésium tétrahydraté
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique MgSO4·4H2O
Identification
Couleur de blanc à jaune très clair ou blanc verdâtre clair
Classe cristalline et groupe d'espace prismatique (2/m)
P 21/n
Système cristallin monoclinique
Réseau de Bravais a = 5,92 Å ; b = 13,6 Å ; c = 7,91 Å ; β = 90,85°
Macle non observées
Cassure irrégulière, inégale
Échelle de Mohs 2 à 3
Trait blanc
Éclat mat, terreux
Propriétés optiques
Indice de réfraction nα = 1,490
nβ = 1,491
nÎł = 1,497
Pléochroïsme aucun
Biréfringence biaxial (+) ; δ = 0,007
2V = 50° (mesuré)
2V = 46° (calculé)
Dispersion 2 vz ~ aucune
Transparence translucide, opaque
Propriétés chimiques
Densité 2 g/cm³ (mesurée) ;
2,007 g/cm³ (calculée)

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Caractéristiques

La starkeyite est un sulfate de magnésium tétrahydraté de formule chimique MgSO4·4H2O. Elle cristallise dans le système monoclinique. Elle apparait sous forme d'agrégats fibreux, de taille allant jusqu'à 4 cm ; également couramment en efflorescences en poudre[3]. Sa dureté sur l'échelle de Mohs est de 2 à 3.

Selon la classification de Nickel-Strunz, la starkeyite appartient à "07.CB: Sulfates (séléniates, etc.) sans anions additionnels, avec H2O, avec des cations de taille moyenne", avec les minéraux suivants : dwornikite, gunningite, kiesérite, poitevinite, szmikite, szomolnokite, cobaltkiesérite, sandérite, bonattite, aplowite, boyléite, ilésite, rozénite, drobecite, cranswickite, chalcanthite, jôkokuite, pentahydrite, sidérotile, bianchite, chvaleticéite, ferrohexahydrite, hexahydrite, moorhouséite, nickelhexahydrite, retgersite, biebérite, boothite, mallardite, mélantérite, zinc-mélantérite, alpersite, epsomite, goslarite, morénosite, alunogène, méta-alunogène, aluminocoquimbite, coquimbite, paracoquimbite, rhomboclase, kornélite, quenstedtite, lausénite, lishizhénite, römerite, ransomite, apjohnite, bilinite, dietrichite, halotrichite, pickeringite, redingtonite, wupatkiite et méridianiite.

Formation et gisements

La starkeyite est un minéral secondaire peu fréquent formé en présence de sulfures de fer qui apparait également sous forme d'efflorescences dues à l'évaporation d'eaux superficielles et souterraines[3]. En plus du site de sa découverte, la mine Starkey dans le Missouri, elle a également été décrite dans d'autres endroits des Etats-Unis, en Argentine, en Autriche, au Canada, en Slovaquie, en Espagne, en Grèce, en Hongrie, en Islande, en Inde, en Italie, au Japon, en Macédoine du Nord, au Maroc, au Mexique, en Namibie, en Pologne, au Royaume-Uni, en Tchéquie, en Russie, au Sénégal, en Suisse, en Turquie, en Ukraine, au Chili et en Chine[2].

Elle est habituellement associée à d'autres minéraux tels que la pyrite, la marcassite (mine Starkey, Missouri, USA) ; la konyaïte, la blödite, le gypse, la halite (Grand bassin de Konya, Turquie) ; la szomolnokite et la gunningite (mine Goldstrike, Nevada, USA)[3].

Références

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. (en) « Starkeyite », Mindat (consulté le )
  3. (en) « Starkeyite », Handbook of Mineralogy (consulté le )

Liens externes

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