Apjohnite
L'apjohnite est un minéral de la classe des sulfates, qui appartient au groupe de l'halotrichite. Il a été nommé d'après James Apjohn (1796-1886), professeur de chimie et de minéralogie irlandais[2].
Apjohnite Catégorie VII : sulfates, sélénates, tellurates, chromates, molybdates, tungstates[1] | |
Apjohnite (blanc) avec de l'ilésite | |
Général | |
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Classe de Strunz | 7.CB.85
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Classe de Dana | 29.07.03.03
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Formule chimique | Mn2+Al2(SO4)4·22H2O |
Identification | |
Couleur | incolore, blanc, rose clair, jaune clair, vert clair |
Classe cristalline et groupe d'espace | 2/m P 21/c |
Système cristallin | monoclinique |
Réseau de Bravais | a = 6,19 Å ; b = 24,34 Å ; c = 21,26 Å ; β = 100,28° |
Échelle de Mohs | 1,5 à 2 |
Éclat | soyeux |
Propriétés optiques | |
Indice de réfraction | nα = 1,478 nβ = 1,482 nγ = 1,482 |
Biréfringence | biaxial (-) ; δ = 0,004 |
Dispersion | 2 vz ~ aucune |
Transparence | transparent, translucide |
Propriétés chimiques | |
Densité | 1,78 g/cm³ (mesurée) |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
Caractéristiques
L'apjohnite est un sulfate de manganèse et d'aluminium fortement hydraté, de formule chimique Mn2+Al2(SO4)4·22H2O. Elle cristallise dans le système monoclinique sous forme de cristaux aciculaires ou fibreux, de taille allant jusqu'à 3 centimètres, également asbestiforme, en croûtes et massif[3]. Sa dureté sur l'échelle de Mohs est de 1,5 à 2. Il existe des séries de solution solide au moins partielles entre la pickeringite et l'halotrichite d'une part et l'apjohnite d'autre part.
Selon la classification de Nickel-Strunz, l'apjohnite appartient à "07.CB: Sulfates (séléniates, etc.) sans anions additionnels, avec H2O, avec des cations de taille moyenne", avec les minéraux suivants : dwornikite, gunningite, kiesérite, poitevinite, szmikite, szomolnokite, cobaltkiesérite, sandérite, bonattite, aplowite, boyléite, ilésite, rozénite, starkeyite, drobecite, cranswickite, chalcanthite, jôkokuite, pentahydrite, sidérotile, bianchite, chvaleticéite, ferrohexahydrite, hexahydrite, moorhouséite, nickelhexahydrite, retgersite, biebérite, boothite, mallardite, mélantérite, zinc-mélantérite, alpersite, epsomite, goslarite, morénosite, alunogène, méta-alunogène, aluminocoquimbite, coquimbite, paracoquimbite, rhomboclase, kornélite, quenstedtite, lausénite, lishizhénite, römerite, ransomite, bilinite, dietrichite, halotrichite, pickeringite, redingtonite, wupatkiite et méridianiite.
Formation et gisements
On la trouve sous forme d'efflorescences associée à d'autres minéraux comme l'halotrichite, la pickeringite, la gunningite, la copiapite ou l'epsomite[3]. Elle a été découverte en 1847 dans la baie de Maputo, dans la province de Maputo (Mozambique).
Références
- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- (en) « Apjohnite », Mindat (consulté le )
- (en) « Apjohnite », Handbook of Mineralogy (consulté le )
Liens externes
- (en) « Apjohnite », sur Webmin