Stéphane Bergeron
Stéphane Bergeron, né le à Montréal, est un homme politique canadien.
Stéphane Bergeron | |
Stéphane Bergeron en 2017. | |
Fonctions | |
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Député à la Chambre des communes | |
En fonction depuis le (3 ans, 8 mois et 12 jours) |
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Ălection | 21 octobre 2019 |
Circonscription | Montarville |
LĂ©gislature | 43e |
Groupe politique | Bloc québécois |
Prédécesseur | Michel Picard |
â (11 ans, 10 mois et 17 jours) |
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Ălection | 25 octobre 1993 |
RĂ©Ă©lection | 2 juin 1997 27 novembre 2000 28 juin 2004 |
Circonscription | VerchĂšres (1993-2000) VerchĂšres-Les Patriotes (2000-2005) |
LĂ©gislature | 35e, 36e, 37e ,38e |
Groupe politique | Bloc québécois |
Prédécesseur | Marcel Danis |
Successeur | Luc Malo |
Ministre québécois de la Sécurité publique | |
â (1 an, 7 mois et 4 jours) |
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Gouvernement | Gouvernement Marois |
Prédécesseur | Robert Dutil |
Successeur | Lise Thériault |
Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
â (12 ans, 9 mois et 19 jours) |
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Ălection | 12 dĂ©cembre 2005 (partielle) |
Réélection | 26 mars 2007 8 décembre 2008 4 septembre 2012 7 avril 2014 |
Circonscription | VerchĂšres |
LĂ©gislature | 37e, 38e, 39e, 40e et 41e |
Groupe politique | Parti québécois |
Prédécesseur | Bernard Landry |
Successeur | Suzanne Dansereau |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montréal (Québec, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti québécois Bloc québécois |
DiplÎmé de | Université du Québec à Montréal Université Laval |
Entrant comme député de la circonscription de VerchÚres à la Chambre des communes pour le Bloc québécois à la suite des élections fédérales de 1993, il démissionne le pour concourir à l'Assemblée nationale du Québec. Il est élu de VerchÚres sous la banniÚre du Parti québécois, fonction qu'il exerce jusqu'à sa défaite aux élections générales de 2018.
Du au , il est ministre de la Sécurité publique dans le gouvernement de Pauline Marois. Le , il est nommé leader parlementaire adjoint de l'opposition officielle avant de devenir, le , whip en chef de l'opposition officielle. Le , il effectue un retour à la Chambre des communes en tant que député de Montarville.
Biographie
Stéphane Bergeron détient un baccalauréat et une maßtrise en science politique. De 1984 à 1993, il sert dans les Forces armées canadiennes comme officier du Cadre des instructeurs de cadets. Il est stagiaire parlementaire à l'Assemblée nationale de 1989 à 1990, devenant ensuite attaché politique et conseiller parlementaire du député François Beaulne. Il est marié à Johanne Dulude avec qui il a une fille, Audrée-Anne.
Politique fédérale
Il fait partie de la premiĂšre vague de dĂ©putĂ©s du Bloc quĂ©bĂ©cois Ă la Chambre des communes du Canada Ă la suite de l'Ă©lection fĂ©dĂ©rale de 1993. Il reprĂ©sente la circonscription de VerchĂšres de 1993 Ă 2000, et VerchĂšresâLes Patriotes de 2000 Ă 2005. Il a exercĂ© plusieurs fonctions en tant que dĂ©putĂ© fĂ©dĂ©ral, dont whip en chef du Bloc quĂ©bĂ©cois de 1997 Ă 2001 et porte-parole en matiĂšre d'Affaires intergouvernementales, du Conseil privĂ©, de l'Asie-Pacifique, du Commerce international, de l'Industrie, de Sciences, recherche et dĂ©veloppement, d'Affaires Ă©trangĂšres, d'Affaires parlementaires et d'Institutions financiĂšres internationales. Il est candidat pour le Bloc quĂ©bĂ©cois dans la circonscription de Montarville lors des Ă©lections fĂ©dĂ©rales de 2019.
Politique provinciale
En 2005, StĂ©phane Bergeron dĂ©missionne de son siĂšge aux Communes pour se prĂ©senter sous la banniĂšre du Parti quĂ©bĂ©cois dans une Ă©lection partielle provinciale tenue pour pourvoir le siĂšge rendu vacant par la dĂ©mission de l'ancien premier ministre Bernard Landry. Le , il remporte l'Ă©lection, devenant dĂ©putĂ© de VerchĂšres Ă l'AssemblĂ©e nationale du QuĂ©bec[1]. Il est rĂ©Ă©lu en mars 2007 et encore en dĂ©cembre 2008, mais son parti reste dans l'opposition. On lui confie en premier lieu le dossier de la Faune et des Parcs, ce qui lui permet de se faire valoir lors de l'affaire de la privatisation du Mont-Orford[2] - [3], puis en 2007 il est porte-parole dans le domaine de la Famille[4]. Par la suite il a Ă©tĂ© porte-parole pour les Transports, critiquant en particulier le gouvernement Ă propos de la collusion entre entrepreneurs dans les contrats gouvernementaux concernant les routes[5]. Enfin il devient en porte-parole du Parti quĂ©bĂ©cois en matiĂšre de SĂ©curitĂ© publique[6], rĂŽle qui l'amĂšne Ă accuser le gouvernement de Jean Charest de « cautionne(r) lâinfluence de la mafia dans lâoctroi de contrats publics aux entrepreneurs »[7] et Ă rĂ©clamer la crĂ©ation d'une commission d'enquĂȘte Ă ce sujet. Il a aussi protestĂ© en vain contre la destruction du Registre canadien des armes Ă feu par le gouvernement conservateur de Stephen Harper[8].
Stéphane Bergeron a aussi irrité la direction de son parti en participant en à une activité du parti de gauche Québec solidaire[9].
Aux Ă©lections de 2012, StĂ©phane Bergeron est encore rĂ©Ă©lu, mais cette fois le Parti quĂ©bĂ©cois dirigĂ© par Pauline Marois prend le pouvoir et forme un gouvernement minoritaire. En , il est nommĂ© ministre de la SĂ©curitĂ© publique au sein du gouvernement Marois[10]. Il est Ă©galement nommĂ© ministre responsable de la rĂ©gion de l'Outaouais bien qu'il ne soit pas dĂ©putĂ© de cette rĂ©gion, Ă©tant donnĂ© que le Parti quĂ©bĂ©cois n'a fait Ă©lire aucun dĂ©putĂ© en Outaouais[11]. En tant que ministre, il fait adopter en la loi qui crĂ©e le Bureau des enquĂȘtes indĂ©pendantes (BEI) pour enquĂȘter sur les incidents impliquant des policiers[12]. Il lance aussi la Commission spĂ©ciale d'examen des Ă©vĂšnements du printemps 2012 pour faire la lumiĂšre sur les Ă©vĂ©nements ayant marquĂ© la grĂšve Ă©tudiante quĂ©bĂ©coise de 2012[13].
Stéphane Bergeron est réélu dans VerchÚres lors des élections de 2014, alors que son parti perd le pouvoir. Le , il est nommé leader parlementaire adjoint de l'opposition officielle[14] et conserve ce poste jusqu'en . En , le chef intérimaire Sylvain Gaudreault le nomme whip en chef de l'opposition officielle[15]. Il est remplacé à ce poste par Carole Poirier, lors de l'arrivée du nouveau chef du PQ Jean-François Lisée[16].
Lors des élections suivantes, en 2018, Stéphane Bergeron est battu par la candidate de la Coalition avenir Québec, Suzanne Dansereau. Peu aprÚs, il trouve un emploi dans l'équipe de direction du Cégep de Rimouski[17].
Retour en politique fédérale
En , StĂ©phane Bergeron manifeste son intĂ©rĂȘt Ă se prĂ©senter au niveau fĂ©dĂ©ral pour le Bloc quĂ©bĂ©cois, son ancien parti[18]. Il remporte l'investiture sans opposition le [19], et est Ă©lu lors du scrutin du 21 octobre, dĂ©faisant le dĂ©putĂ© sortant Michel Picard.
Depuis il est porte-parole de son parti dans les domaines des Affaires Ă©trangĂšres, des Affaires intergouvernementales et du Rapport d'impĂŽt unique[20].
Il se reprĂ©sente Ă l'Ă©lection fĂ©dĂ©rale de septembre 2021 oĂč il augmente sa majoritĂ© en voix exprimĂ©es et en pourcentage[21]. Lors de la 44e lĂ©gislature, il exerce les fonctions de porte-parole en matiĂšre d'affaires Ă©trangĂšres et DĂ©veloppement international. Il porte aussi les dossiers de coopĂ©ration internationale et des relations sino-canadiennes[22].
RĂ©sultats Ă©lectoraux
Nom | Parti politique | Voix | % | Majorité | |
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Stéphane Bergeron (sortant) | Bloc québécois | 26 011 | 45,26 % | 6 037 | |
Marie-Ăve Pelchat | LibĂ©ral | 19 974 | 34,75 % | ||
Julie Sauvageau | Conservateur | 5 460 | 9,5 % | ||
Djaouida Sellah | NPD | 4 809 | 8,37 % | ||
Natasha Hynes | Parti populaire | 1 218 | 2,12 % | ||
Total des votes valides | 57 472 | 98,23 % | |||
Total des votes rejetés | 1 033 | 1,77 % | |||
Total des votes exprimés | 58 505 | 74,74 % | |||
Ălecteurs inscrits | 78 273 |
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Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
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Suzanne Dansereau | Coalition avenir | 17 073 | 37,5 % | 827 | |
Stéphane Bergeron (sortant) | Parti québécois | 16 246 | 35,7 % | - | |
Jean-René Péloquin | Québec solidaire | 6 723 | 14,8 % | - | |
Agnieszka Wnorowska | Libéral | 4 017 | 8,8 % | - | |
Pierre-Olivier Downey | Vert | 701 | 1,5 % | - | |
Vincent Hillel | NPD Québec | 403 | 0,9 % | - | |
Lisette Benoit | Conservateur | 380 | 0,8 % | - | |
Total | 45 543 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 77,4 % et 708 bulletins ont été rejetés. |
Notes et références
- Kathleen LĂ©vesque, « Ălections partielles - Le PLQ conserve Outremont », sur Le Devoir, (consultĂ© le )
- Michel David, « Bulletin de l'opposition », sur Le Devoir, (consulté le )
- Louis-Gilles Francoeur et Antoine Robitaille, « Québec se réserve le droit de doubler la superficie d'Orford », sur Le Devoir, (consulté le )
- Clairandrée Cauchy, « Le PQ réclame la création de nouvelles places en garderie », sur Le Devoir, (consulté le )
- La Presse canadienne, « Les rÚgles d'attribution des contrats aux Transports seront resserrées », sur Le Devoir, (consulté le )
- Antoine Robitaille, « Critique du ministre de la Santé - AgnÚs Maltais remplace Bernard Drainville », sur Le Devoir, (consulté le )
- La Presse canadienne, « Le PQ accuse les libĂ©raux dâĂȘtre complices des pratiques mafieuses », sur Le Devoir, (consultĂ© le )
- Brian Myles, « Registre des armes Ă feu - Les proches de victimes de fusillade pressent Jean Charest dâagir », sur Le Devoir, (consultĂ© le )
- Antoine Robitaille, « Stéphane Bergeron veut une coalition souverainiste et progressiste », sur Le Devoir, (consulté le )
- Robert Dutrisac, Antoine Robitaille et Guillaume Bourgault-CÎté, « Le cabinet de Pauline Marois - 1 », sur Le Devoir, (consulté le )
- Catherine Lamontagne, « Le ministre Stéphane Bergeron s'occupera de l'Outaouais », sur Le Droit, (consulté le )
- Robert Dutrisac, « Le ministre Bergeron reçoit lâappui de lâopposition », sur Le Devoir, (consultĂ© le )
- Paul Journet, « ĂvĂ©nements du Printemps Ă©rable - Une commission spĂ©ciale Ă huis clos », sur La Presse, (consultĂ© le )
- « Le Parti québécois fourbit ses armes, tant bien que mal », sur Radio-Canada, (consulté le )
- « Sylvain Gaudreault nomme StĂ©phane Bergeron whip en chef de lâopposition officielle », sur La RelĂšve, (consultĂ© le )
- « Lisée distribue les rÎles », sur Radio-Canada, (consulté le )
- Jean-Philippe Morin, « Le Cégep de Rimouski embauche Stéphane Bergeron à sa direction générale », sur Les 2 Rives, (consulté le )
- Ămilie Tremblay, « StĂ©phane Bergeron candidat Ă lâinvestiture pour le Bloc quĂ©bĂ©cois dans Montarville », sur TVRS, (consultĂ© le )
- « Stéphane Bergeron deviendra officiellement candidat du Bloc québécois dans Montarville le 4 septembre », sur La RelÚve, (consulté le )
- « StĂ©phane Bergeron â Fiche de parlementaire », Parlement du Canada
- Frédéric Khalkhal, « Victoire de Stéphane Bergeron : Montarville fait Bloc aux libéraux », sur Les Versants, (consulté le )
- « Le Bloc Québécois dévoile ses porte-paroles », sur Bloc Québécois, (consulté le )
- Ălections Canada, « RĂ©sultats Ălection fĂ©dĂ©rale canadienne de 2021 », sur https://enr.elections.ca/ElectoralDistricts.aspx?lang=f (consultĂ© le )
- DGEQ, « Résultats élections Québec 2018 », sur electionsquebec.qc.ca (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
- 35e, 36e, 37e, 38e et 43e législatures du Canada.
- 37e, 38e, 39e, 40e et 41e législatures du Québec.
- Parti québécois
- Bloc québécois
- VerchĂšres (circonscription provinciale)
- Montarville (circonscription fédérale)