Accueil🇫🇷Chercher

Seconde bataille de fort Fisher

La seconde bataille de fort Fisher , est un assaut rĂ©ussi par l'armĂ©e de l'Union, la marine et le corps des Marines  contre le fort Fisher, au sud de Wilmington, en Caroline du Nord, vers la fin de la guerre de SĂ©cession, en . Parfois appelĂ© le « Gibraltar du Sud » et le dernier bastion cĂ´tier de la ConfĂ©dĂ©ration, le fort Fisher a Ă©normĂ©ment de valeur stratĂ©gique pendant la guerre, en fournissant un port pour les coureurs de blocus ravitaillant l'armĂ©e de Virginie du Nord[7].

Seconde bataille de fort Fisher
Description de cette image, également commentée ci-après
Prise do fort Fisher par Kurz and Allison, 1890
Informations générales
Date –
Lieu Comté de New Hanover, Caroline du Nord
Issue Victoire unioniste[1]
Forces en présence
DĂ©partement de Virginie et de Caroline du Nord :

Escadron du blocus de l'Atlantique nord[3]

    • ArmĂ©e : 9 632[4]
    • Marine : 58 navires ; 2 261 marins/marines)[5]
Garnison du fort Fisher
Division de Hoke
  • 1 900 (fort Fisher)
    6 400 (division de Hoke)
Pertes
* ArmĂ©e : 664 (111 tuĂ©s ; 540 blessĂ©s ; 13 disparus)[5] - [6]
  • Marine : 393 (88 tuĂ©s ; 271 blessĂ©s ; 34 disparus)[5]
1,900 (583 tuĂ©s et blessĂ©s; toute la garnison du fort Fisher est capturĂ©e)[5]

Guerre de SĂ©cession

Batailles

ExpĂ©dition contre le fort Fisher (en)
Opérations contre le fort Fisher et Wilmington
CoordonnĂ©es 33° 58′ 17″ nord, 77° 55′ 05″ ouest
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
(Voir situation sur carte : États-Unis)
Seconde bataille de fort Fisher
GĂ©olocalisation sur la carte : Caroline du Nord
(Voir situation sur carte : Caroline du Nord)
Seconde bataille de fort Fisher

Contexte

Wilmington est le dernier grand port ouvert de la ConfĂ©dĂ©ration sur le littoral Atlantique. Les navires quittant Wilmington via le fleuve Cap Fear et mettant les voiles pour les Bahamas, les Bermudes ou la Nouvelle-Écosse pour commercer du coton et du tabac contre des fournitures nĂ©cessaires auprès des britanniques sont protĂ©gĂ©s par le fort[8]. BasĂ© sur l'architecture de la redoute de Malakoff de  SĂ©bastopol, dans l'empire russe, le fort Fisher est construit principalement en terre et en sable. Cela le rend capable d'absorber le martèlement d'un feu nourri des navires de l'Union, davantage que les anciennes fortifications construites en briques et en mortier. Vingt-deux canons font face Ă  l'ocĂ©an, tandis que vingt-cinq sont orientĂ©s vers la terre. Les canons sur la mer sont montĂ©s sur des batteries de 12 pieds (3,7 m) avec de plus grandes batteries de 45 pieds (13,7 m) sur 60 pieds (18,3 m) Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud du fort. Des passages souterrains et des chambres blindĂ©es existent en dessous des monticules gĂ©ants de terre du fort[9]. Les fortifications empĂŞchent les navires de l'Union d'attaquer le port de Wilmington et le fleuve Cape Fear.

Le , les navires de l'Union sous les ordres du contre-amiral David D. Porter commencent un bombardement naval du fort, avec peu d'effet. Le , les troupes de l'Union sous les ordres du major-gĂ©nĂ©ral Benjamin F. Butler commencent Ă  dĂ©barquer en prĂ©paration d'une attaque au sol, mais Butler se retire Ă  l'annonce de l'approche de renforts confĂ©dĂ©rĂ©s[10].

Forces en présence

Union

L'armĂ©e de l'Union[11] revient en janvier, cette fois sous les ordres du major-gĂ©nĂ©ral Alfred Terry. Terry est choisi par le gĂ©nĂ©ral Ulysses S. Grant pour diriger un corps provisoire de 9 000 soldats de l'armĂ©e de la James. Le contre-amiral David D. Porter revient avec près de 60 navires de l'escadron du blocus de l'Atlantique Nord de la cĂ´te de Caroline du Nord, après la tentative infructueuses de dĂ©cembre.

Diagramme montrant les positions des navires de l'Union, et les lignes de feu

Confédération

Le major gĂ©nĂ©ral confĂ©dĂ©rĂ©e W. H. C. Whiting commande le district de Cape Fear et implore le commandant du dĂ©partement, le gĂ©nĂ©ral Braxton Bragg d'envoyer des renforts[12]. Bragg n'est pas disposĂ© Ă  rĂ©duire ses forces, car il estime qu'il est nĂ©cessaire de dĂ©fendre Wilmington. Enfin, il envoie des renforts de la brigade de Hagood Ă  la garnison du colonel William Lamb, portant les effectifs du fort Fisher Ă  1 900 hommes[13]. Une division de 6 400 hommes du major gĂ©nĂ©ral Robert Hoke est stationnĂ©e sur la pĂ©ninsule au nord du fort. Whiting arrive personnellement au fort et dit au commandant : « Lamb mon garçon, je suis venu pour partager votre sort. Vous et votre garnison sont sacrifiĂ©s »[14].

Bataille

Alfred Terry a dĂ©jĂ  commandĂ© les troupes lors de la seconde bataille de Charleston Harbor et a compris l'importance de la coordination avec la marine de l'Union. Lui et l'amiral Porter Ă©tablissent des plans pour une attaque commune. Terry envoie une division des troupes de couleurs des États-Unis sous les ordres de Charles J. Paine pour tenir Ă  distance la division de Hoke sur la pĂ©ninsule. Une autre division de Terry sous les ordres d'Adelbert Ames, soutenue par une brigade indĂ©pendante sous le commandement du colonel Joseph Carter Abbott, descendront en aval de la pĂ©ninsule et attaquera le fort par la terre, frappant le mur de terre sur la rive de la rivière de la pĂ©ninsule. Porter organise une force de dĂ©barquement de 2 000 marins et marines et attaque du cĂ´tĂ© maritime du fort, sur le cĂ´tĂ© de la mer du mĂŞme mur[15].

Le , Terry débarque ses troupes entre Hoke et le fort Fisher. Hoke ne veut pas prendre le risque d'ouvrir la voie vers Wilmington et reste non engagé alors que l'ensemble de la force de l'Union débarque en toute sécurité à terre. Le lendemain, Terry se déplace vers le sud, vers le fort pour le reconnaître et décider si un assaut d'infanterie réussira.

Le bombardement vu de la batterie de la butte à l'extrémité sud du fort

Le , les canonnières de Porter ouvrent le feu sur la façade maritime du fort et Ă  midi, elles parviennent Ă  rĂ©duire au silence tous les canons sauf quatre[16]. Au cours de ce bombardement, Hoke envoie environ 1 000 hommes de sa ligne vers les fort Fisher, cependant, seulement 400 hommes environ sont en mesure de dĂ©barquer et de passer les dĂ©fense, tandis que les autres sont contraints de rebrousser chemin. Ă€ ce moment, les marins et les marines, emmenĂ©s par le capitaine de corvette Kidder Breese, dĂ©barquent et se dirigent vers le point oĂą les façades terrestre et maritime du fort se rencontrent, une caractĂ©ristique connue comme le bastion du nord-est. Le plan initial de l'armĂ©e de l'Union est, pour la force navale, armĂ©s de revolvers et de sabres d'abordage, d'attaquer en trois vagues pendant que les marines fournissent un tir de protection, mais au lieu de cela, l'assaut se dĂ©roule en une seule masse inorganisĂ©e. Le gĂ©nĂ©ral Whiting mène personnellement la dĂ©fense et met en dĂ©route l'assaut, avec de lourdes pertes pour la force navale[17].

L'attaque, cependant, appelle l'attention des confĂ©dĂ©rĂ©s loin de la porte de la rivière, oĂą Ames se prĂ©pare Ă  lancer son attaque. Ă€ 14 heures, il envoie sa première brigade, sous le commandement du brigadier gĂ©nĂ©ral brevetĂ© Newton Martin Curtis, alors que Ames attend avec les brigades des colonels Galusha Pennypacker et Louis Bell. Une avant-garde de la brigade de Curtis utilise des haches pour couper Ă  travers les palissades et les abattis. Curtis subit de lourdes pertes alors qu'il submerge les ouvrages extĂ©rieurs et prend d'assaut la première traverse. Ă€ ce stade, Ames ordonne Ă  la brigade de Pennypacker d'avancer, qu'il accompagne dans le fort. Comme Ames marche vers l'avant, les tireurs d'Ă©lite confĂ©dĂ©rĂ©s se concentrent sur son parti, et descendent un certain nombre de ses collaborateurs autour de lui. Les hommes de Pennypacker ouvrent leur chemin Ă  travers la porte de la rivière, et Ames ordonne Ă  une partie de ses hommes de fortifier une position Ă  l'intĂ©rieur de l'intĂ©rieur du fort. Pendant ce temps, les confĂ©dĂ©rĂ©s tournent les canons de la batterie de Buchanan Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud de la pĂ©ninsule et tirent sur le mur nord car il est tombĂ© dans les mains de l'Union. Ames observe que les unitĂ©s de tĂŞte de Curtis sont bloquĂ©es Ă  la quatrième traverse, et il ordonne Ă  la brigade de Bell d'avancer, mais Bell est tuĂ© par des tireurs d'Ă©lite avant d'atteindre le fort[18]. Voyant les attaquants de l'Union entrer par la brèche et l'intĂ©rieur, Whiting a l'occasion de mener personnellement une contre-attaque. Chargeant les soldats de l'Union, plusieurs demandes de reddition sont adressĂ©es Ă  Whiting, et quand il les refusent, il est abattu, gravement blessĂ©[19].

Les canonnières de Porter contribuent Ă  maintenir l'Ă©lan fĂ©dĂ©ral. Les tirs de ses artilleurs s'avèrent mortellement prĂ©cis et commencent Ă  nettoyer les dĂ©fenseurs alors que les troupes de l'Union approchent du mur maritime. Les troupes de Curtis remportent la quatrième traverse fortement contestĂ©e. Lamb commence Ă  rassembler les derniers soldats dans le fort, y compris les malades et les blessĂ©s de l'hĂ´pital, pour une ultime contre-attaque. Alors qu'il est sur le point d'ordonner une charge, il tombe gravement blessĂ© et est amenĂ© aux cĂ´tĂ©s de Whiting dans l'hĂ´pital du fort. Ames fait une proposition pour que les troupes de l'Union se retranchent dans leurs positions actuelles. Entendant cette proposition, Curtis frĂ©nĂ©tique saisit une pelle et la lance par delĂ  les tranchĂ©es confĂ©dĂ©rĂ©es et crie, « creusez les Johnnies, je viens pour vous ». Au bout d'une heure dans la bataille, Curtis tombe blessĂ© alors qu'il revient pour confĂ©rer avec Ames. Pennypacker tombe Ă©galement blessĂ© avant la fin du combat[20].

La bataille Ă©puisante dure pendant des heures, longtemps après la tombĂ©e de la nuit, alors que les obus viennent de la mer et qu' Ames combat contre une division qui se dĂ©sorganise de plus en plus pendant que ses officiers rĂ©gimentaires et tous ses commandants de brigade tombent, morts ou blessĂ©s. Terry envoie Ă  l'avant la brigade d'Abbott pour renforcer l'attaque, puis rejoint Ames Ă  l'intĂ©rieur de la forteresse. Pendant ce temps, dans l'hĂ´pital du fort Fisher, Lamb remet le commandement au commandant James Reilly, et Whiting envoie un dernier appel au gĂ©nĂ©ral Bragg pour recevoir des renforts. Croyant toujours la situation du fort Fisher sous contrĂ´le et fatiguĂ© des demandes de Whiting, Bragg envoie Ă  la place le gĂ©nĂ©ral Alfred H. Colquitt pour relever Whiting et prendre le commandement du fort Fisher. Ă€ 21 heures 30, Colquitt dĂ©barque au sud de la base du fort au moment oĂą Lamb, Whiting et les blessĂ©s confĂ©dĂ©rĂ©s sont Ă©vacuĂ©s vers la batterie de Buchanan[21].

Ă€ ce stade, les confĂ©dĂ©rĂ©s comprennent que le fort Fisher est intenable. Les batteries maritimes ont Ă©tĂ© rĂ©duites au silence, presque tout le mur nord a Ă©tĂ© capturĂ©, et Ames a fortifiĂ© un bastion Ă  l'intĂ©rieur. Terry a cependant conclu de terminer la bataille cette nuit lĂ . Ames ordonne de poursuivre l'offensive, organise une manĹ“uvre de flanquement, envoyant certains de ses hommes pour avancer en dehors du mur de terre, et se placer derrière les dĂ©fenseurs confĂ©dĂ©rĂ©s de la dernière traverse. En quelques minutes, la dĂ©faite confĂ©dĂ©rĂ©e est sans Ă©quivoque[22]. Colquitt et son Ă©tat-major se prĂ©cipitent aux chaloupes quelques instants avant la prise du quai par les hommes d'Abbott. Le commandant Reilly brandit un drapeau blanc et se dirige vers les lignes de l'Union pour annoncer la reddition du fort. Peu avant 22 heures, Terry chevauche jusqu'Ă  la batterie de Buchanan pour recevoir la reddition officielle du fort de Whiting[23].

Conséquences

La carte du champ de la seconde bataille du fort Fisher et des zones d'étude par le programme de protection des champs de bataille américains.

La perte du fort Fisher scelle le sort du dernier port maritime de la ConfĂ©dĂ©ration et le Sud, est isolĂ© du commerce mondial. En outre, beaucoup de fournitures militaires dont l'armĂ©e de Virginie du Nord dĂ©pend passent par Wilmington ; il n'y a pas d'autres ports maritimes Ă  proximitĂ© de la Virginie utilisables pratiquement par les confĂ©dĂ©rĂ©s. Cela met fin Ă©galement Ă  la chance d'une reconnaissance europĂ©enne, Ă©tant considĂ©rĂ© par beaucoup comme « le dernier clou dans le cercueil confĂ©dĂ©rĂ© »[24]. Un mois plus tard, une armĂ©e de l'Union commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral John M. Schofield remontera la rivière Cap Fear et capturera Wilmington[25].

Le , les célébrations de l'Union sont refroidies lorsque le magasin du fort explose, tuant et blessant plus de 200 soldats de l'Union et prisonniers confédérés qui dormaient sur le toit de la chambre du magasin ou à proximité. L'enseigne de la marine des États-Unis Alfred Ranger Leighton meurt dans l'explosion alors qu'il dirige une escouade pour essayer de récupérer les corps sur le parapet du fort. Bien que plusieurs soldats de l'Union pensent d'abord que les prisonniers sont responsables, une enquête ouverte par Terry conclut que des soldats de l'Union non identifiés (éventuellement des marines ivres) sont entrés dans le magasin avec des torches et mis le feu à la poudre[26].

Lamb survit Ă  la bataille, mais passe les sept annĂ©es suivantes sur des bĂ©quilles[27]. Whiting fait prisonnier et meurt en captivitĂ©[28]. Les blessures de Pennypacker sont Ă©valuĂ©es comme fatales et Terry assure au jeune homme qu'il recevra un brevet de promotion (oĂą la personne promue est autorisĂ©e Ă  porter l'insigne du nouveau grade, mais est payĂ©e au salaire de son grade d'origine) au grade de brigadier gĂ©nĂ©ral. Pennypacker ne reçoit pas le brevet de promotion comme Terry l'a promis, mais le , il obtient une promotion de brigadier gĂ©nĂ©ral des volontaires Ă  l'âge de 20 ans. Il reste la plus jeune personne Ă  avoir occupĂ© le grade de gĂ©nĂ©ral dans l'armĂ©e amĂ©ricaine[29] (hormis le marquis de la Fayette). Newton Martin Curtis recevra Ă©galement une promotion de brigadier gĂ©nĂ©ral, et Ă  la fois lui et Pennypacker recevront la mĂ©daille d'honneur pour leur participation Ă  la bataille. Le secrĂ©taire de la Guerre Edwin M. Stanton fait une visite inattendue au fort Fisher oĂą Terry lui remet le drapeau de la garnison[30].

MĂ©dailles d'honneur

Au cours de la bataille du fort Fisher, cinquante-et-un soldats, marins et marines reçoivent la médaille d'honneur pour leurs actions[31].

Galerie

  • Assaut du fort
    Assaut du fort
  • AvancĂ©e de l'unitĂ© des tireurs d'Ă©lite de la marine pendant l'assaut des marins et des marines.
    Avancée de l'unité des tireurs d'élite de la marine pendant l'assaut des marins et des marines.
  • Canon Armstrong du fort
    Canon Armstrong du fort
  • Le "Pulpit" après la capture
    Le "Pulpit" après la capture
  • Canon avec affĂ»t de tir de loin
    Canon avec affût de tir de loin
  • Amiral Porter sur l'USS Malvern après la victoire
    Amiral Porter sur l'USS Malvern après la victoire
  • USS Wabash
    USS Wabash
  • Officiers de l'USS Mahopac, probablement sur la James River, au printemps de 1865
    Officiers de l'USS Mahopac, probablement sur la James River, au printemps de 1865

Voir aussi

  • Première bataille de Fort Fisher
  • Wilmington, Caroline du Nord durant la guerre de SĂ©cession
  • Le capitaine Carlo Lombardi, un italien expatriĂ© qui est mort dans l'explosion de la poudrière.
  • Bibliographie du dĂ©but de l'histoire de la marine amĂ©ricaine

Notes

  1. National Park Service.
  2. Pour plus d'information : Official Records, Series I, Volume XLVI, Part 1, pages 403–405
  3. Pour plus d'information : Official Records of the Union and Confederate Navies, Series I, Volume XLVI, Part 1, page 265.
  4. Further information: Official Records, Series I, Volume XLVI, Part 1, page 403.
  5. Sites historiques de Caroline du Nord : victimes du fort Fisher.
  6. Pour plus d'information : Official Records, Series I, Volume XLVI, Part 1, page 405
  7. Kennedy, p. 402.
  8. Gragg, p. 4.
  9. Chaitan, p. 158.
  10. Kennedy, p. 401.
  11. Pour plu d'information : Organization of Union Forces
  12. Pour plus d'information : Organization of Confederate Forces
  13. Gragg, p. 131.
  14. Gragg, p. 121.
  15. Chaitain, p. 160.
  16. Gragg, p. 135.
  17. Gragg, pp. 158–167; Chaitin, pp. 167–168
  18. Gragg, pp. 197–198.
  19. Gragg, p. 192.
  20. Fonvielle, p. 249.
  21. Fonvielle, pp. 267–269.
  22. Gragg, pp. 216–217.
  23. Gragg, p. 226, 228.
  24. Gragg, p. 243.
  25. Kennedy, p. 403.
  26. Fonvielle, pp. 303–306.
  27. Gragg, p. 269.
  28. Gragg, pp. 249, 252.
  29. Gragg, p. 264.
  30. Gragg, pp. 254–255.
  31. « Civil War Medal of Honor Citations », history.army.mil (consulté le )

Références

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.