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Saint-LĂ©ger-aux-Bois (Oise)

Saint-Léger-aux-Bois est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Saint-LĂ©ger-aux-Bois
Saint-LĂ©ger-aux-Bois (Oise)
L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste du XIe et son ancienne Ă©cole.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Oise
Arrondissement CompiĂšgne
Intercommunalité CC des Deux Vallées
Maire
Mandat
Thierry Drouet
2020- En cours
Code postal 60170
Code commune 60582
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Giotains / Saint-Giotaines
Population
municipale
759 hab. (2020 en diminution de 5,12 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 91 hab./km2
Population
agglomération
22 878 hab. (2018)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 28â€Č 47″ nord, 2° 57â€Č 10″ est
Altitude Min. 33 m
Max. 52 m
Superficie 8,3 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction CompiĂšgne
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Thourotte
LĂ©gislatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
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Saint-LĂ©ger-aux-Bois
Liens
Site web https://www.stleger.info/les72StLeger/region3/60a.htm

    La commune est connue pour la présence sur son territoire de la plus ancienne église du département de l'Oise : l'église Saint-Jean-Baptiste qui date de 1083.

    GĂ©ographie

    Description

    Saint-LĂ©ger-aux-Bois est un village pĂ©riurbain picard du soissonais dont le territoire comprend une part importante de la forĂȘt de Laigue.

    Il est situĂ© Ă  12 km au nord-est de CompiĂšgne, Ă  11 km au sud de Noyon, Ă  80 km au nord-est de Paris.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le territoire communal est limité au nord par le lit de l'Oise, qui est un affluent de la Seine. Il est également drainé par le Ru de Saint-Léger qui coupe le village en deux et qui se jette dans l'Oise.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 673 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ribecourt », sur la commune de RibĂ©court-Dreslincourt, mise en service en 1976[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 738,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lĂšs-Clercs, dans le dĂ©partement de l'Aisne, mise en service en 1933 et Ă  41 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  10,3 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Léger-aux-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de CompiĂšgne dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (78,1 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (75,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (75,6 %), zones urbanisĂ©es (9,6 %), prairies (7,5 %), terres arables (4,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,5 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Origine du nom de Saint-LĂ©ger-aux-Bois

    Au cours de son histoire, Saint-Léger-aux-Bois a changé six fois de nom.

    À sa crĂ©ation en 814 ap-JC, il portait le nom de Herbaudianisva ou Harbaudiamisua selon les Ă©crits.

    Peu aprÚs la construction de l'église en 1083, le nom de Saint Léger en Laigue est donné (Leodegarius Lesga).

    Par la suite c'est le nom de St LĂ©gier qui est utilisĂ© au Moyen Âge.

    Le nom de Saint-LĂ©ger-aux-Bois est appliquĂ© dĂšs la fin du Moyen Âge.

    En 1793, pendant la révolution, la commune fût nommée La ChanvriÚre ou La Chanverie selon les écrits. Ce nom provient de la production intensive de chanvre qui avait lieu au sein du village, servant notamment pour la confection d'un textile apprécié pour les cordages.

    Ce n'est qu'aprÚs la révolution que le nom de Saint-Léger-Aux-Bois fût réinstauré.

    [réf. nécessaire]

    Histoire

    Moyen Âge

    La localitĂ© dĂ©pendait du domaine royal français et Ă©tait utilisĂ© pour les chasses royales lorsque le roi des Francs Philippe Ier la donne Ă  l'Abbaye de La Sauve-Majeure en 1083, une abbaye bĂ©nĂ©dictine du Bordelais. Cinq religieux y Ă©tablissent prĂšs d'une source un prieurĂ© placĂ© sous le patronage de saint LĂ©ger, et commencent Ă  dĂ©fricher la forĂȘt, constituant le noyau d'une communautĂ© villageoise vivant principalement des ressources de la forĂȘt, puis de la culture et de l'artisanat du chanvre. Celle-ci prit le nom de Saint-LĂ©ger-aux-Bois, en rĂ©fĂ©rence au nom du prieurĂ© et Ă  sa situation dans les bois de Laigue[21] - [22] - [23].

    Époque moderne

    Le village appartient ensuite aux moines du Francport en 1590, et est transmis par Louis XIII Ă  son aumĂŽnier Michel de l'Arche en 1624. Le prieurĂ© passe en janvier 1749 sous l'autoritĂ© de l'Ă©vĂȘque de Soissons, qui en attribue les biens et revenus au sĂ©minaire diocĂ©sain, tout en lui adjoignant une cure et un vicariat[24]

    À la fin de l'Ancien RĂ©gime, le prieurĂ© Ă©tait constituĂ© d'une maison et son jardin, un moulin Ă  eau, quelques setiers de terres, prĂ©s et arpents de bois, occupant seulement 2 % du finage paroissial. L'essentiel des bois, couvrant les trois-quarts de ce territoire, faisaient partie de la forĂȘt de Laigue, propriĂ©tĂ© princiĂšre de l'apanage d'OrlĂ©ans, attribuĂ© en 1661 par Louis XIV Ă  son frĂšre Philippe d'OrlĂ©ans, puis transmis Ă  ses hĂ©ritiers jusqu'Ă  la RĂ©volution française[24].

    Une premiÚre assemblée municipale est instituée en août 1788 dans le cadre de la convocation des états généraux de 1789, composée du curé (membre de droit), d'un syndic, d'un greffier, et de quelques notables, simple relais administratif de l'assemblée provinciale du « département » de Soissons chargée avant tout de veiller à la publication des édits, à la confection des rÎles de taille, à la nomination des collecteurs ou à la répartition des secours publics[24].

    Circonscriptions d'Ancien RĂ©gime

    La paroisse de Saint-Léger-aux-Bois dépendait à la fin de l'Ancien Régime du diocÚse de Soissons, présentateur de la cure, de l'archidiaconé de la RiviÚre et du doyenné de Vic-sur-Aisne)[24].

    Dans l'ordre civil, Saint-Léger dépendait de l'élection et de la généralité de Soissons, étant placé sous l'autorité de ses subdélégué et Intendant, pour tout ce qui concernait l'administration générale et la fiscalité directe[24].

    Fiscalement, il était rattaché au grenier à sel de CompiÚgne, percepteur de la gabelle. En matiÚre judiciaire, le village était soumis à la coutume de Senlis appliqué par le bailliage de CompiÚgne et relevant, en appel, du Parlement de Paris[24].

    Époque contemporaine

    En 1810 et 1811 sont percĂ©es les allĂ©es et routes de la forĂȘt autour de la place centrale du puits d'OrlĂ©ans[25].

    En 1900, le village comptait 2 fabriques de balles et 2 succursales de fabrication de brosses[25].

    • Saint-LĂ©ger-aux-Bois avant la PremiĂšre Guerre mondiale
    • L'entrĂ©e de la forĂȘt.
      L'entrĂ©e de la forĂȘt.
    • La Grande-Rue vers 1910.
      La Grande-Rue vers 1910.
    • L'Ă©glise vers 1910.
      L'Ă©glise vers 1910.
    • La place la mairie vers 1910.
      La place la mairie vers 1910.

    PremiĂšre Guerre mondiale

    Resté à une trentaine de kilomÚtres du front[26], le village ne subit pas de dégùts jusqu'en , lors de l'offensive du printemps de l'armée allemande qui bombarde toute la région jusqu'en juin pour essayer de percer le front allié. De nombreuses habitations du village sont alors détruites[26].

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[27] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [28].

    • Le village dĂ©truit, vers 1918
    • Vue du village en 1918.
      Vue du village en 1918.
    • La Grande-Rue en 1918.
      La Grande-Rue en 1918.

    AprÚs la guerre a lieu la reconstruction du village. Dans les années 1930, on note l'existence de petits commerces et d'artisans, ainsi que 2 fabriques de balles et jouets pour enfants[25].

    Seconde Guerre mondiale

    De 1942 Ă  1945, l'occupant nazi a implantĂ© un camp de munitions dans la forĂȘt de Laigue, Ă  la lisiĂšre de la commune et sur une trĂšs vaste surface coupant les axes de communication vers CompiĂšgne. Un camp de prisonniers marocains installĂ© au cƓur du village et des travailleurs du STO fournissaient la main d'Ɠuvre nĂ©cessaire. De nombreux talus sont encore visibles le long des routes dans la forĂȘt[25].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de CompiÚgne du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Ribécourt-Dreslincourt[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Thourotte

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixiÚme circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Saint-Léger-aux-Bois est membre de la communauté de communes des Deux Vallées, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1791[24] Jean-Baptiste Mercier Cultivateur
    novembre 1791[24] Jean-Louis Lombare Bucheron
    Les données manquantes sont à compléter.
    1795 1799 François Laplace[30] SE
    1795 1799 M. Mouret[30] SE Officier public cantonal
    1818 1826 Louis Mognolle SE
    1830 1841 Joseph Fosset SE
    1841 1846 Clément Frambourg SE
    1848 1849 Louis Terju SE
    1852 1855 Clément Frambourg SE
    1855 1864 Pierre Jean Delaissement SE
    1864 1865 Victor Ferdinand Foiret SE
    1865 1871 Pierre Jean Delaissement SE
    1871 1888 Arthur Auguste Leclere SE
    1888 1904 Zacharie Auguste Foiret SE
    1904 1912 Alexandre Ernest Dubois SE
    1912 1919 Charles EugĂšne Ridoux SE
    1919 1924 Achille Loizon SE
    1923 1926 Louis Auguste Richard SE
    1926 1927 Henri Ferdinand Lardot SE
    1927 1929 Alfred Trolard SE
    1929 1930 George Marie SE
    1930 1945 Arthur Nordest SE
    1945 1953 André Protin SE
    1953 1975 Louis Vincent Rondel SE
    1975 1977 Philippe Leroux SE
    1977 1986 Lucien Turbin SE
    1986 1989 GĂ©rard Bara Ouvrier
    1989 2005[31] Alain Brekiesz SE Agent immobilier
    DĂ©missionnaire
    mars 2005[32] 2014 Jean-Bernard Cardon[33] SE Retraité
    2014 2020 Christian Havez SE Retraité
    juillet 2020[34] - [35] En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Thierry Drouet SE GĂ©rant de restaurant

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[37].

    En 2020, la commune comptait 759 habitants[Note 8], en diminution de 5,12 % par rapport Ă  2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    641779744727804797770781703
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    681675694676631605582588568
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    535505463297395400403385504
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    538519633659710820848849803
    2015 2020 - - - - - - -
    801759-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee Ă  partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sous l'Ancien RĂ©gime, la paroisse comptait 105 feux fiscaux, 106 en 1713, 105 en 1720 (soit environ 420 habitants), 115 en 1724 et 1725, 111 en 1726, puis 143 en 1790[24].

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  26,0 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 29,1 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,8 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 394 hommes pour 389 femmes, soit un taux de 50,32 % d'hommes, légÚrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    0,3
    8,9
    75-89 ans
    7,7
    19,9
    60-74 ans
    21,5
    24,9
    45-59 ans
    26,8
    20,2
    30-44 ans
    18,0
    12,0
    15-29 ans
    9,5
    14,1
    0-14 ans
    16,2
    Pyramide des ùges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Enseignement

    La commune dispose d'une Ă©cole de deux classes qui, en 2020, accueillent 29 Ă©lĂšves[41]

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Léger et Saint-Jean-Baptiste, du XIe siÚcle, est classée à l'inventaire des monuments historiques en 1913[42], construite à la charniÚre des XI e et XIIe siÚcles, à l'origine comme église d'un prieuré bénédictin de l'abbaye de La Sauve-Majeure, dans le Bordelais.

    C'est l'une des Ă©glises les plus anciennes du dĂ©partement, qui reste proche de son Ă©tat d'origine.« Son plan est formĂ© d’une nef de cinq travĂ©es avec bas-cĂŽtĂ©s (dĂ©diĂ©e Ă  saint Jean-Baptiste, elle Ă©tait rĂ©servĂ©e Ă  la paroisse) et d’un ensemble oriental (dĂ©diĂ© Ă  saint LĂ©ger et Ă  usage du prieurĂ©) composĂ© d’un transept saillant sur lequel sont greffĂ©es une abside et deux absidioles selon le schĂ©ma bĂ©nĂ©dictin traditionnel »[21]
    Elle comprend un mobilier liturgique dont plusieurs éléments sont également classés à l'inventaire des monuments historiques : statue de saint Sébastien, chemin de croix, ostensoir, statue de la Vierge à l'Enfant et à la grappe[43].

    La mairie de cette commune fût construite au IXX siÚcle.

    L’école municipale situĂ© Ă  cĂŽtĂ© de l’église date de NapolĂ©on III

    La commune possĂšde 3 calvaires :

    - La croix Mognolle qui a Ă©tĂ© rĂ©novĂ© en 2021 par les moines de l’abbaye d’Ourscamp.

    - La premiÚre croix (situé dans la rue des étangs)

    - La seconde croix (autrefois, un vieux calvaire s'abritait sous un immense tilleul qui fĂ»t dĂ©racinĂ© au cours d'une tempĂȘte en 1976, emportant avec lui le calvaire. Aujourd'hui un habitant de St LĂ©ger a Ă©rigĂ© une croix sur un socle monumental en forme de cƓur.)

    Saint LĂ©ger aux Bois possĂšde Ă©galement 3 villas :

    - La villa du Guais (dont la vue à son sommet permet d’apercevoir la commune de Ribecourt-Dreslincour

    - La Faisanderie (anciennement appelĂ© villa des Croisettes qui servait notamment de lieu de rĂ©ception par les nazis pendant l’occupation)

    - Le chalet Gabriel (ancien lieu de kommandotur de l’Allemagne nazi lors de la seconde guerre mondiale)

    Personnalités liées à la commune

    Robert Louis Stevenson est cĂ©lĂšbre encore aujourd'hui pour des livres tels que L'Île au trĂ©sor (Treasure Island, 1883) et L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde (The Strange Case of Dr. Jekyll and Mister Hyde, 1886). Son premier livre, plus mĂ©connu, est "Un voyage intĂ©rieur " et relate un voyage en canoĂ«. C’est lors de ce voyage que Stevenson passe par Saint LĂ©ger aux Bois sur la riviĂšre Oise.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • « Saint-LĂ©ger-aux-Bois - XVIIIe et XXe siĂšcles », Annales historiques compiĂ©gnoises - Études picardes modernes et contemporaines, nos 111-112,‎ , p. 1-74 (ISSN 0753-0633, lire en ligne, consultĂ© le ).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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