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Saint-Jean-de-BuĂšges

Saint-Jean-de-BuĂšges [sɛ̃.ʒɑ̃.də.by.ɛ.ʒə] (en occitan Sant Joan de BuĂČja ['sant.'dÍĄÊ’u.an.de.by.'ɔ.dÍĄÊ’o̞]) est une commune française situĂ©e dans le nord-est du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.

Saint-Jean-de-BuĂšges
Saint-Jean-de-BuĂšges
Le village.
Blason de Saint-Jean-de-BuĂšges
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement LodĂšve
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup
Maire
Mandat
Laurent Senet
2020-2026
Code postal 34380
Code commune 34264
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Jeannais
Population
municipale
208 hab. (2020 en augmentation de 7,77 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 12 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 49â€Č 46″ nord, 3° 37â€Č 06″ est
Altitude Min. 144 m
Max. 806 m
Superficie 16,9 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de LodĂšve
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Jean-de-BuĂšges
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Saint-Jean-de-BuĂšges

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par la BuĂšges et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « causse du Larzac », les « gorges de l'HĂ©rault » et les « hautes garrigues du MontpelliĂ©rais ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Saint-Jean-de-BuĂšges est une commune rurale qui compte 208 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 788 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier.

    Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais.

    GĂ©ographie

    Carte.

    Saint-Jean-de-BuĂšges est situĂ©e dans la vallĂ©e de la BuĂšges, affluent de l'HĂ©rault, entre cĂŽtĂ© amont PĂ©gairolles-de-BuĂšges, commune oĂč se trouve la source de la BuĂšges, et vers l'aval les gorges de la BuĂšges en direction de Vareilles. SituĂ©e dans les Garrigues languedociennes, juste au sud des CĂ©vennes, le bourg se caractĂ©rise par ses hautes maisons en pierre ornĂ©es de belles portes arrondies et de petites fenĂȘtres, dans un site trĂšs encaissĂ©, au pied de son chĂąteau.

    La sous-préfecture LodÚve dont le village dépend est située à 48 km au sud-ouest et la préfecture Montpellier est située à 45 km au sud-est.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 14,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 13,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 423 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 7,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 2,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin de Londres », sur la commune de Saint-Martin-de-Londres, mise en service en 1947[7] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 075,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montpellier-AĂ©roport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et Ă  39 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  15,1 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  15,5 °C pour 1991-2020[13].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4].

    Deux sites Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[15] :

    • les « gorges de l'HĂ©rault », d'une superficie de 21 736 ha, entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forĂȘt de Pins de Salzman et chĂȘnaie verte) et rupicoles sont bien conservĂ©s. La pinĂšde de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem-le-DĂ©sert est une souche pure et classĂ©e comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forĂȘt dĂ©veloppĂ©e sur des roches dolomitiques[16] ;
    • le « causse du Larzac », d'une superficie de 29 556 ha. il fait partie des causses mĂ©ridionaux, un ensemble rĂ©gional original unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sĂšches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre d’espĂšces endĂ©miques[17].

    Un site relĂšve de la directive oiseaux[15] : les « hautes garrigues du MontpelliĂ©rais ». D'une superficie de 45 444 ha, ce site abrite trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs rĂ©gionaux[18].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[19] : la « riviĂšre de la BuĂšges de la source Ă  Saint-Jean-de-BuĂšges » (18 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[20] et trois ZNIEFF de type 2[Note 6] - [19] :

    • le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la SĂ©ranne » (44 035 ha), couvrant 33 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'HĂ©rault[21] ;
    • les « gorges de la Vis et de la Virenque » (9 620 ha), couvrant 16 communes dont dix dans le Gard et six dans l'HĂ©rault[22] ;
    • le « massif des gorges de l'HĂ©rault et de la BuĂšge » (21 342 ha), couvrant 17 communes du dĂ©partement[23].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Saint-Jean-de-BuĂšges.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Jean-de-BuÚges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [24] - [I 1] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (86,5 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (76,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (40,6 %), forĂȘts (40,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (5,5 %), cultures permanentes (3,3 %), prairies (0,1 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Jean-de-BuĂšges est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[27]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[28].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la BuĂšges. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 1997 et 2011[29] - [27].

    Saint-Jean-de-BuĂšges est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 9] - [30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-de-BuÚges.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[31]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 39,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 151 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 150 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[33].

    Risque particulier

    L’étude Scanning de GĂ©odĂ©ris rĂ©alisĂ©e en 2008 a Ă©tabli pour le dĂ©partement de l’HĂ©rault une identification rapide des zones de risques miniers liĂ©s Ă  l’instabilitĂ© des terrains[34]. Elle a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©e en 2015 par une Ă©tude approfondie sur les anciennes exploitations miniĂšres du bassin houiller de Graissessac et du district polymĂ©tallique de Villecelle. La commune est ainsi concernĂ©e par le risque minier, principalement liĂ© Ă  l’évolution des cavitĂ©s souterraines laissĂ©es Ă  l’abandon et sans entretien aprĂšs l’exploitation des mines[35].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Jean-de-BuĂšges est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[36].

    Spéléologie

    Sur le territoire de la commune de Saint-Jean-de-BuĂšges au sein duquel court le lit de la riviĂšre BuĂšges, se trouvent de nombreuses cavitĂ©s naturelles souterraines, parmi lesquelles les suivantes prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt spĂ©lĂ©ologique particulier.

    Grotte du Garrel

    Parmi les cavitĂ©s qui percent la montagne de la SĂ©ranne[37], massif au pied duquel se blottit le village, la grotte du Garrel, dĂ©couverte par la section spĂ©lĂ©ologique du CLPA en 1974, est la plus importante. C’est grĂące Ă  une Ă©quipe de plongeurs de ce club et Ă  des travaux de percement d’une entrĂ©e artificielle que son exploration a pu ĂȘtre entreprise, exploration rendue difficile par la prĂ©sence de nombreux dĂ©dales de galeries Ă  caractĂšre labyrinthique.

    Avec ses 7 500 mĂštres de galeries topographiĂ©es, ses grandes salles (salle des « Niphargus », salle des « Pas Perdus ») et ses hautes cheminĂ©es remontantes (+300 m) tendant Ă  rejoindre la grotte de l’Ours situĂ©e plus haut dans le massif, la grotte exsurgence du Garrel est une des plus vastes du dĂ©partement de l’HĂ©rault. Cette grotte, dont les galeries sont temporairement et Ă  l’occasion de fortes prĂ©cipitations en tout ou partie immergĂ©es, alimente Ă  l’étiage et en permanence la source du Garrel.

    Ses galeries assez vastes et taraudées par les eaux se développent en deux réseaux bien distincts.

    • L’un (rĂ©seau principal), en direction de la combe des Natges passe pratiquement Ă  l’aplomb de la grotte de l’Ours (cf.infra). En outre, une coloration des eaux souterraines qui circulent temporairement dans l’aven de Fouillac[38], cavitĂ© bien connue situĂ©e non loin du hameau des Natges, montre que cette branche Ouest du rĂ©seau principal de la cavitĂ©, qui se termine par un siphon faisant actuellement obstacle aux explorations, est en relation avec ces Ă©coulements souterrains. Ce siphon se dĂ©veloppe vers le « DevĂ©s de Lesplech » c'est-Ă -dire vers le versant nord du Peyre-Martine dont il collecte les eaux.
    • L’autre rĂ©seau, affluent du prĂ©cĂ©dent et d’aspect trĂšs complexe car labyrinthique, se dirige vers le roc du Midi. Il tend Ă  suivre l’orientation de la vallĂ©e en empruntant le grand accident tectonique qui limite le versant Ă©bouleux de la montagne de la SĂ©ranne.

    Les perspectives d’exploration de la cavitĂ© restent importantes, tant en dĂ©veloppement qu’en prolongement vertical. Toutefois, les difficultĂ©s de son parcours limitent quelque peu ces perspectives. Les spĂ©lĂ©ologues ont cependant espoir d’y atteindre bientĂŽt les dix kilomĂštres de galeries[39].

    Grotte de l'Ours

    Une autre cavitĂ©, la grotte de l'Ours, dont un des orifices est visible au-dessus du village sous le roc de onze heures revĂȘt une importance particuliĂšre dans le systĂšme hydrogĂ©ologique local. Cette grotte au dĂ©veloppement de 320 mĂštres est une ancienne rĂ©surgence, aujourd'hui fossile, de l'ancienne BuĂšges dont le cours sinueux ancien est visible sous la forme de grands mĂ©andres sur le causse de la Celle. L'ouverture tectonique de la vallĂ©e de la BuĂšges a mis fin au fonctionnement de cette rĂ©surgence aujourd'hui « suspendue Â» au-dessus de la vallĂ©e.

    Histoire

    Vue du village et du Roc de Tras Castel : photographie prise entre 1890 et 1910.

    Dépendante de la baronnie de Pégairolles, la seigneurie de Saint-Jean-de-BuÚges est mentionnée dans des documents historiques dÚs l'an 990. La seigneurie érige, aux environs du XIIe siÚcle, une tour maßtresse servant de point de contrÎle et de surveillance de la baronnie de Pégairolles. Ce donjon n'abrite qu'une faible garnison.

    Le donjon est agrandi aux XIIIe et XIVe siÚcles et devient un véritable chùteau entouré d'une premiÚre enceinte avec meurtriÚres, d'une citerne et d'un magasin. En 1593, le chùteau devient propriété de Jean de TrinquiÚre puis, en 1679, le seigneur de Cambous (issu d'un puissant lignage et riche propriétaire) rachÚte le chùteau et entreprend sa transformation.

    Aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles, le village connait une forte expansion grĂące Ă  l'Ă©levage des vers Ă  soie.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement les noms de La Sentinelle, Roche-au-Midi et Rochemidy[40].

    En 1813, la famille de Turenne vend les ruines du chùteau qui, depuis 1749, sert de carriÚre de pierres, à Hilaire de Girard du Lac, gentilhomme verrier, dont l'héritiÚre en 1848, épouse Henri Sicard. Si certains remparts sont remontés, le chùteau est reconverti en bergerie. En 1987, Joseph Sicard, maire de Saint-Jean et propriétaire du chùteau, en fait don à la commune et, à partir de 1990 les travaux de sauvegarde et restauration sont entrepris.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 2014 Gilles Mazel SE
    2014 En cours Laurent Senet SE Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[42]. En 2020, la commune comptait 208 habitants[Note 10], en augmentation de 7,77 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    515492546598637727702765788
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    766734675623651644614610562
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    603508431328323321272206182
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    142115123125124184176168201
    2014 2019 2020 - - - - - -
    193210208------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 90 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 179 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 600 â‚Ź[I 4] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]14,9 %18,8 %17,6 %
    DĂ©partement[I 7]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  116 personnes, parmi lesquelles on compte 77,3 % d'actifs (59,7 % ayant un emploi et 17,6 % de chĂŽmeurs) et 22,7 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 33 emplois en 2018, contre 35 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 70, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,7 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 53,1 %[I 10].

    Sur ces 70 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 18 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    22 Ă©tablissements[Note 13] sont implantĂ©s Ă  Saint-Jean-de-BuĂšges au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 36,4 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (8 sur les 22 entreprises implantĂ©es Ă  Saint-Jean-de-BuĂšges), contre 28 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations2416125
    SAU[Note 14] (ha)1 5908201 94574

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (24 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 74 ha[46] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Des maisons dans le village.
      Des maisons dans le village.
    • Une rue du village.
      Une rue du village.
    • Une tour du chĂąteau et le paysage avoisinant.
      Une tour du chĂąteau et le paysage avoisinant.
    • Le chĂąteau de Baulx.
    • Le village et la vallĂ©e.
      Le village et la vallée.
    • L'Ă©glise et l'ancien presbytĂšre.
      L'Ă©glise et l'ancien presbytĂšre.
    • Église de la NativitĂ©-de-Saint-Jean-Baptiste et l'ancien presbytĂšre.
      Église de la NativitĂ©-de-Saint-Jean-Baptiste et l'ancien presbytĂšre.
    • ChĂąteau de Baulx.
      ChĂąteau de Baulx.
    • La SĂ©ranne et le village de Saint-Jean-de-BuĂšges.
      La SĂ©ranne et le village de Saint-Jean-de-BuĂšges.

    HĂ©raldique

    Les armoiries de Saint-Jean-de-BuĂšges se blasonnent ainsi :

    D'azur à Saint Jean Baptiste, habillé d'une peau de chameau d'or, ayant un agneau d'argent sur le bras.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Henri Aragon et Odile Bareau, La BuĂšges : chroniques d'une vallĂ©e, S.l., Foyer rural de la vallĂ©e de la BuĂšges, , 365 p.
    • Isabelle Bonnet et Viviane Lagadec, Inventaire du patrimoine bĂąti de la vallĂ©e de la BuĂšges : Saint-Jean-de-BuĂšges, Saint-AndrĂ©-de-BuĂšges, PĂ©gairolles-de-BuĂšges, S.n., s.l., , 115 p.
    • Louis Cazalet et Jean-Louis Cazalet, Essai historique sur Saint-Jean-de-BuĂšges, la Causse-de-la-Selle, PĂ©gairolles-de-BuĂšges et Saint-AndrĂ©-de-BuĂšges formant l'ancienne baronnie de PĂ©gairolles, Montpellier, Imprimerie Firmin et Montane, , 39 p.
    • François Lambert, Les noms de lieux de la vallĂ©e de BuĂšge : essai de microtoponymie sur les communes de Causse de la Celle, PĂ©gairolles de BuĂšge, Saint AndrĂ© de BuĂšge, Saint Jean de BuĂšge et quelques lieux Ă  l'entour, Saint Jean de BuĂšges (34380), TrescĂČl, , 112 p.

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[14].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Jean-de-BuÚges » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Jean-de-BuÚges » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Jean-de-BuÚges » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Jean-de-BuÚges » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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    10. « Orthodromie entre Saint-Jean-de-BuÚges et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Jean-de-BuÚges », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    44. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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    46. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Saint-Jean-de-BuÚges - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    47. « Eglise de la Nativité de Saint-Jean-Baptiste », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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