Saint-Jean-Saint-Germain
Saint-Jean-Saint-Germain est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Saint-Jean-Saint-Germain | |||||
L'Ă©glise Saint Jean Baptiste. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Loches | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loches Sud Touraine | ||||
Maire Mandat |
Joël Pinguet 2020-2026 |
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Code postal | 37600 | ||||
Code commune | 37222 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
752 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 05′ 01″ nord, 1° 02′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 72 m Max. 147 m |
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Superficie | 21,34 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Loches (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Loches | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | www.saintjeansaintgermain.fr/ | ||||
GĂ©ographie
Localisation et paysages
Saint-Jean-Saint-Germain est située au sud de la Touraine, au sud de Loches (7 km), sur la RD 943. Au sud de Saint-Jean-Saint-Germain, Châtillon-sur-Indre, première grande ville du département de l'Indre, se trouve à 12 km. Saint-Jean-Saint-Germain est sur la route dite « des Anglais » entre Tours et Châteauroux. L'Indre passe à Saint-Jean-Saint-Germain avant d'arriver à Loches sur deux biefs (moulin de Loches) traversant la ville et le cours normal faisant le tour de la ville de Loches. Le paysage est doucement vallonné, des bois champs et pâturages agrémentent la vue sur la vallée de l'Indre.
La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[1].
Hydrographie
La commune est traversée par l'Indre (6,338 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 31,27 km, comprend également divers petits cours d'eau dont le Beugon (2,425 km)[2] - [3].
L'Indre, d'une longueur totale de 279,4 km, prend sa source à une altitude de 453 m sur le territoire de Saint-Priest-la-Marche dans le département du Cher et se jette dans la Loire à Avoine, après avoir traversé 58 communes[4]. Les crues de l'Indre sont le plus souvent de type inondation de plaine[Note 1]. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de l'Indre tourangelle[6], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Perrusson. La hauteur maximale historique a été atteinte en . La hauteur maximale mesurée s'établit à 3,30 et a été observée le [7]. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1[Note 2] et 2[Note 3] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant[8] - [9]. Sur le plan piscicole, l'Indre est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[10].
Deux zones humides[Note 4] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des Territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Indre : de la prairie d'Oizay aux Anglées », « la vallée de l'Indre : environs de Loches » et « Perrusson à l'Ile Auger »[11] - [12].
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-Saint-Germain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loches, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16] - [17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,2 %), prairies (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), forêts (8,8 %), zones urbanisées (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Jean-Saint-Germain est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Indre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2016[22] - [20].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 87 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 398 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 358 sont en en aléa moyen ou fort, soit 90 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23] - [24].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990 et 1992 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
Toponymie
Saint-Jean est une paroisse attestée au XIIIe siècle sous le nom de Saint-Jean-sur-Indre. Vers la même époque, existe également le presbytère de Saint-Germain-des-Prés[25].
Histoire
Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée simplement Saint-Jean, porta provisoirement le nom de Jean[26].
En 1834, Saint-Jean a absorbé la commune voisine de Saint-Germain et la commune a pris son nom actuel[26].
Le bourg de Saint-Germain est doté d'une église datant du XIe siècle, et dont le chœur ne fut bâti qu'au XVIe siècle. La chapelle seigneuriale voisine porte les armoiries des Berruyers qui possédaient la localité de la fin du XVe siècle à 1666.
Les Hospitaliers
Le bourg de Saint-Jean, situé sur la D943, route qui relie Tours à Châteauroux doit son nom à une commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui s'y trouvait[27].
Politique et administration
Dans les communes de moins de 3 500 habitants, les élections municipales sont agrémentées par le panachage.
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2020, la commune comptait 752 habitants[Note 7], en augmentation de 1,48 % par rapport Ă 2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Saint-Jean-Saint-Germain se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Loches.
L'école élémentaire accueille les élèves de la commune.
Transports et voies de communications
RĂ©seau routier
La D943, ancienne route nationale 143, traverse le village.
Desserte ferroviaire
Une gare est installée à Saint-Jean, un passage à niveau. Cette ligne de la SNCF a été réhabilitée en . Elle était utilisée par des convois de grains (blé et maïs). La ligne allait jusqu'à Châteauroux, dans les années 1960 et une micheline circulait sur cette voie unique.
Bus
La commune est desservie par la ligne TER Centre-Val de Loire : Châteauroux ↔ Tours.
Lieux et monuments
- Églises à Saint-Jean et Saint-Germain.
- Châteaux : deux à Saint-Jean : Le Coudray (XVIIIe siècle), Montfélix (XIXe siècle), deux à Saint-Germain : Saint-Germain (XVe siècle), Rouvray (XIXe siècle).
- Lavoir Ă Saint-Jean sur un bief alimentant en eau le moulin de Saint Jean (chambres d'hĂ´tes).
- Moulin Ă Saint Germain sur l'Indre.
- La rivière l'Indre passe dans les deux sites de la commune. Un déversoir est érigé à Saint-Jean.
- Une plage existe à Saint-Jean sous le déversoir ; la baignade y est tolérée.
- Fête du val de l'Indre le 1er dimanche d'août.
Personnalités liées à la commune
- Alphonse Chautemps (1860-1944), personnalité politique sous la Troisième République, décédé au château du Coudray.
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
Notes et références
Notes
- Une inondation de plaine se produit lorsque le niveau d'un cours d'eau, généralement à la suite de fortes précipitations, monte progressivement jusqu'à l'envahissement du lit moyen, voire du lit majeur, pendant une période plus ou moins longue[5].
- Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
- Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
- D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.
- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Carte hydrologique de Saint-Jean-Saint-Germain », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Fiche Sandre - l'Indre », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- « Les inondations lentes », sur Observatoire régional de Risques majeurs en Provence-Alpes Côte d'Azur (consulté le ).
- Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
- Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 62.
- « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur http://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
- « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Jean-Saint-Germain », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux de l'Indre-et-Loire : communes et anciennes paroisses, Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré, , 303 p. (ISBN 978-2-916043-45-6), p. 243.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Jean », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Découvrir la Touraine, la vallée de l'Indre, Bernard Brias, CLD
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.