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Saint-Brice-Courcelles

Saint-Brice-Courcelles est une ville française située dans le département de la Marne, en région Grand Est. Elle est limitrophe de Reims. Elle est considérée comme un quartier du Grand-Reims. Cette petite ville est réputée pour son activité industrielle et sa zone commerciale de grande taille.

Saint-Brice-Courcelles
Saint-Brice-Courcelles
La maison communale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Reims
Intercommunalité CU du Grand Reims
Maire
Mandat
Évelyne Quentin
2020-2026
Code postal 51370
Code commune 51474
Démographie
Gentilé Bricocorcelliens, Bricocorcelliennes
Population
municipale
3 392 hab. (2020 en diminution de 1,65 % par rapport à 2014)
Densité 815 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 15′ 43″ nord, 3° 59′ 12″ est
Superficie 4,16 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Reims
(banlieue)
Aire d'attraction Reims
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Reims-5
Législatives 2e circonscription de la Marne
Localisation
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Saint-Brice-Courcelles
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Saint-Brice-Courcelles

    Ses habitants sont appelés les Bricocorcéliens.

    Géographie

    Situation

    La commune est située au nord-ouest de Reims dont elle fait partie de l'agglomération.

    La commune est traversée par la Vesle qui est un affluent de l'Aisne. Elle est bordée à l'est par le Bois de l'Archevêque.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Brice-Courcelles
    Merfy Saint-Thierry
    Champigny Saint-Brice-Courcelles Reims
    Tinqueux

    Histoire

    La commune de Saint-Brice-Courcelles est une commune qui prospéra en développant le maraîchage sur les riches alluvions de la vallée de la Vesle à proximité immédiate de la ville de Reims. La commune est composée initialement de deux établissements avec Saint-Brice en bord de Vesle et un peu plus au nord, Courcelles. Son origine est ancienne car un dolmen de l'époque néolithique a été retrouvé sur son territoire[1].

    Période gallo-romaine

    Les travaux de l'Académie nationale de Reims (1888/vol. 85) évoquent sur le terroir de Courcelles, près du ruisseau des Trois-Fontaines au lieu-dit le Temple ou le Pré-au-Puits ; les substructions d'une villa romaine trouvées au mois de avec les fondations de murs, des traces d'un sol en ciment où était enchâssée une mosaïque noire et blanche. Un four de potier a aussi été trouvé sur la commune et datant de la même époque.

    Période mérovingienne

    Les fouilles archéologiques préalables à la réalisation de la ZAC du Mont-Hermé ont permis de dégager une nécropole mérovingienne avec des cercueils monolithiques en pierre [2]. 24 tombes ont été fouillées avec 44 squelettes. La datation permet de situer cette nécropole au VIIe siècle. La toponymie du lieu évoque le dieu grec protecteur des voyageurs (son correspondant latin est Mercure).

    Moyen Âge

    En 1090, la commune apparaît mentionnée sur le nom de Saint-Bri.

    XIIe siècle : construction de l'église Saint-Rigobert.

    Le village de Saint-Brice apparaît nommé en 1303 : "Perr. S.Bricii juxta Remis, in qua est succursus Novavilla in Mont Remensi - Patr. capitulum remense" (Travaux de l'Académie nationale de Reims - 1888 Vol. 85/1). Saint-Brice apparaît alors comme dépendant du chapitre de la cathédrale de Reims et donc des terres de l'archevêque.

    Vers 1300, la commune est appelée Courcelles-as-Porions, terre sur laquelle on cultive les poireaux, les porions en Picard, preuve de l'activité maraîchère déjà présente sur les riches alluvions de la rivière.

    Renaissance

    Construction du château de la Malle.

    XVIe siècle

    En 1586, la seigneurie de Courcelles, propriété du chapitre de la cathédrale de Reims est vendue à un noble, René de Bouthier, conseiller du roi, bailli d'Épernay et capitaine de Marchais et Liesse. Il eut pour femme Agnès Cauchon et mourut en 1622 des suites d'un duel. La seigneurie passe ensuite aux mains de Marie de Bouthier, femme d'Antoine d'Orjeault, écuyer.

    Près du Moulin d'archevêque, est un château fort dit Le Neuville qui sera démoli en 1539 sur ordre de Gaucher de Châtillon.

    XVIIIe siècle

    Les habitants de la commune ne restent pas inactifs et font part en 1788 de leurs doléances au roi Louis XVI et qui sont conservées aux archives départementales de la Marne (n°17B119). Pas moins de quatre pages signées par 22 habitants de la commune[3].

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement les noms de Liberté-sur-Vesle et de Montriqueux[4].

    XIXe siècle

    Développement industriel. En 1808, une filature est installée par le baron Ponsardin en bord de Vesle pour le cardage de la laine. En 1847, l'entreprise est reprise par son neveu M. Lachapelle et son beau-frère M. Le Varlet. En 1871, elle est reprise par la famille Routhier.

    Bataille de Reims (1814). La bataille de Reims eut lieu le , entre les troupes françaises et les troupes russes et prussiennes, durant la Campagne de France de 1814. Au début de 1814, les coalisés ont avancé jusqu'à Troyes et Laon. La Champagne est ravagée mais la campagne des Six-Jours fait reculer l'ennemi jusqu'à Châlons-sur-Marne. L'échec du Congrès de Châtillon relance les batailles et Napoléon arrête les coalisés le à Reims. Le mont Saint-Pierre, sur la commune de Tinqueux domine la plaine et la vallée de la Vesle ainsi que les communes riveraines de Champigny et Saint-Brice-Courcelles. Napoléon 1er y établit son poste d'observation. Un monument dédié à Napoléon se présente sur cette colline. Il y est inscrit : « aux troupes françaises victorieuses, bataille de Reims » ainsi que «Napoléon a campé ici le » .

    La filature Routhier est incendiée en 1814 par les Cosaques qui l'occupent.

    Création de la voie de Saint-Brice à Champigny- Décision du conseil municipal présidé par Jean Baptiste Créquy en 1852[5].

    Guerre de 1870. La guerre franco-prussienne oppose, du au , la France et les États allemands coalisés sous l’égide de la Prusse. Ce conflit s'achèvera par la défaite de la France à Sedan et la chute de l'empereur Napoléon III.

    Le château de Courcelles accueillit en Napoléon III et son état-major. Le général Mac-Mahon et son état-major et le château de la Malle reçut le prince Murat et ses officiers. C’est à Courcelles qu’il fut décidé que l'armée française se dirigerait sur Metz pour délivrer l'armée du général Bazaine. Le c'était le désastre ! Napoléon III était fait prisonnier, avec plus de 80 000 hommes à Sedan. À Paris, la République était proclamée. Napoléon III lorsqu'il installa son quartier général à Courcelles, le logea dans le pavillon Senart. L'Empereur, miné par la maladie, y resta trois jours sans sortir, prenant seul ses repas. C'est dans le salon de cette maison que se décida la funeste marche sur Sedan.

    À la fin du siècle, la commune comprend outre les ouvriers de la filature Routhier, 13 blanchisseurs de linge et 15 jardiniers-potagers.

    XXe siècle

    Première Guerre mondiale. La commune est partiellement détruite lors de la Première Guerre mondiale. La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le .

    Seconde Guerre mondiale. Le , le train 7909, convoi de déportés parti de Compiègne à destination de Dachau, a été stoppé plus de deux heures à Saint-Brice-Courcelles sous une chaleur de 34 °C. Les habitants du village ont pu apporter un peu d'eau aux déportés qui mouraient de soif [6] - [7].

    Après la Seconde Guerre mondiale, le maraîchage, activité principale de la commune évolue jusqu'à quasiment disparaître au XXIe siècle .

    Patrimoine

    L'église de Saint-Brice-Courcelles début XXe siècle.

    Église Saint-Brice (Paroisse Saint Rigobert)

    Petite église du XIIe siècle. Les cinq verrières sont dues à Charles Marq et ont été réalisées dans les Ateliers Simon à Reims. entre 1910 et 1950[8].

    Lavoir

    Il existe encore un lavoir ancien couvert sur la Vesle qui a été restauré, à proximité du centre bourg, rue du Moulin-de-l'Archevêque[9].

    Château de Courcelles[10]

    Pigeonnier - château de Courcelles.

    M. Jobert-Lucas fait construire le château de Courcelles dessiné par l'architecte Garnaud (1796-1821) et qui sera achevé en 1829. Le château devient en 1857 propriété de Pol Marguet, notaire à Reims et ascendant des propriétaires actuels. Partiellement détruit lors de la Première Guerre mondiale il sera restauré dans son style d'origine en 1920.

    Le château, de style néo-classique, est situé 15 rue de Sorbon. Inscription à l'inventaire des monuments historiques du [11].

    Le château est aussi doté à son entrée d'un magnifique pigeonnier en brique et bois.

    Château de la Malle

    Le château de la Malle selon les travaux de l'Académie nationale de Reims (1888 vol. 85) existait depuis le XVIe siècle. Il fut réédifié sans étage au début du XIXe siècle sur les précédentes fondations avec une décoration de style Louis XVI. Un écusson de pierre du XVIe siècle, de gueules au griffon d'or, ailé d'argent, été retrouvé dans les fossés de l'ancien château et replacé au dessus d'une porte de la nouvelle construction. Le château est habité avant la Révolution par M. de Recicourt, conseiller-échevin de la ville de Reims et membre du bureau de l'Hôpital général. Il fut anobli par le roi en 1765. Il fut aussi le promoteur de la Société libre d'émulation dont l'objet était de former des ouvriers aux « arts et métiers ».

    Le dernier château de La Malle est occupé, en 1792 et 1796, par M. Divory, premier maire de la commune de Saint-Brice. Le domaine appartenait en 1843 à Ã‰tienne Louis Joseph Camu-Didier (1771-1848), chevalier de la Légion d’honneur, adjoint au maire de Reims, puis à son fils Philogène Camu-Bertherand (1800-1880), conseiller général de la Marne. M. Camu-Bertherand obtint en 1779 de Mgr de Talleyrand l'autorisation de faire construire une chapelle dans un pavillon isolé et elle fut bénite le . Le château fut occupé par l’architecte Eugène Clicquot (1812-1885). Le château, en bordure du canal le l'Aisne à la Marne, est entouré d'un parc d'une vingtaine d'hectares autrefois planté de grands hêtres, avec un système de drainage partiellement en état qui alimente un étang. Les bâtiments attenant au château ont été aussi ruinés. Il reste les traces d'un vaste jardin potager et aussi de deux serres.

    Le château revient dans le patrimoine du baron Henry Berge (1828-1926), général et ancien gouverneur de Lyon, puis à son fils le général Louis Berge (1860-1940), et enfin à son gendre le comte Xavier de Vaugiraud (1897-1985). Ce château, avait été reconstruit après la Première Guerre mondiale. Il fut ruiné par un incendie dans les années 1960. La grille en fer forgé a été restaurée et préservée par la commune . L'ensemble immobilier est aujourd'hui propriété de Reims Métropole et est intégré dans la Coulée Verte.

    Château de Courcelles.

    Villa Senart

    Ce « château » était un joli pavillon dans une belle propriété, qui appartint à la veuve du négociant en tissus Senart-Colombier (1807-1881), puis à sa fille Marie Anaïs Senart (1826-1897) qui épousa Jacques Alexandre Senart (1821-1906), président de la Cour d’appel de Paris. Ce pavillon a disparu vers 1937. Il était composé d’une première cour encadrée par des communs et précédée d’un petit parterre avec corbeille de fleurs. Le rez-de-chaussée, qui comportait un salon, une salle-à-manger et une chambre à coucher fut réservé à l’Empereur lors de son séjour à Courcelles lors de son séjour à Courcelles. La chambre unique du premier étage fut laissée au Prince impérial et à son précepteur. En arrière se développait un jardin ombragé avec petite pièce d’eau.

    Usines textiles

    La filature du moulin.

    La commune va accueillir dès le début du XIXe siècle des industries textiles qui ne peuvent plus se développer dans le quartier de la Fabrique au cœur de Reims. La proximité de la ressource en eau est un atout essentiel pour ces activés. Il reste quelques témoins de ces activités.

    Lefèvre-Malotet fait construire en 1812 une filature et usine de teinturerie située au 46-48 de la rue Pasteur. Ce bâtiment en brique et pierre a accueilli successivement une activité de pâtes alimentaires, une usine de bouchons puis une usine de petite métallurgie. En 1860, l'usine possède 22 métiers et emploie 80 ouvriers. Ce bâtiment est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel .

    La filature Le Varlet puis Louis Routhier, construite en 1808, devient puis usine de petite métallurgie Dorigny située au lieu-dit Moulin de l’Archevêque. Il ne subsiste aujourd’hui de la filature inscrite à l’inventaire général du patrimoine culturel que la chute d’eau, le soubassement et une partie du mur pignon de l’actuel bureau.

    Monument aux morts

    Inauguré le .

    Château de la Malle.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Brice-Courcelles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Reims, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[15] et 215 426 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18] - [19].

    La commune de Saint-Brice-Courcelles est une commune qui prospéra en développant le maraîchage sur les riches alluvions de la vallée de la Vesle à proximité immédiate de la ville de Reims. Le territoire communal comprend plusieurs parties qui illustrent les phases de développement lié à la ville de Reims depuis le XIXe siècle.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (45,8 %), zones urbanisées (21,6 %), forêts (16,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), zones humides intérieures (1 %), terres arables (0,6 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Le centre bourg

    Le centre bourg s'est développé sur la rive Nord de la Vesle. Il est aujourd'hui limité au sud par la Vesle et aussi l'autoroute A4 et au nord par la voie ferrée Reims-Soissons qui empreinte la vallée de la Vesle. Le centre bourg comprend notamment sur la place centrale (place Roosevelt) l'hôtel de ville du XIXe siècle qui a fait l'objet d'une extension dans les années 1980 par les architectes Di Legge et Borderioux. Autour de la place se sont implantés les commerces et services de proximité. La petite église du XIIe siècle, rue Pasteur, est dédiée à saint Rigobert.

    Blason du château de la Malle.

    Le développement de la commune se fit en deux phases distinctes.

    À partir des années 1960, des lotissements furent réalisés à l'est du centre bourg ainsi qu'une urbanisation sur rue en périphérie des exploitations maraîchères. Au début des années 1970 fut même réalisé un immeuble collectif en plein centre bourg. La commune passait de 1 400 à 1 600 habitants.

    Le seconde partie du développement fut impulsée par la nouvelle équipe menée par Jean-Claude Fontalirand à partir de 1971 dans le cadre d'une péri-urbanisation qualitative de la périphérie de l'agglomération rémoise. Ainsi fut lancé l'aménagement de la ZAC du Mont Hermé à l'est du centre bourg puis la ZAC des Bords de Vesle.

    La ZAC du Mont Hermé : la participation des habitants

    Cette opération a été réalisée dans le cadre des compétences du District de Reims et concédée à la SA HLM l'Effort Rémois (Plurial). Il s'agit d'une opération particulière dans la mesure où elle fut réalisée avec la participation des habitants. Elle s'inspire de la cité-jardin modèle développé par Ebenezer Howard. L'enjeu de cette opération de plus de 25 hectares était un doublement de la population avec la construction de 400 logements nouveaux. La ZAC fut créée en 1977 et réalisée en une dizaine d'années. Son parti de participation était résolument novateur et a largement anticipé sur la nouvelle gouvernance des opérations d'urbanisme. Il s'agit d'une "greffe" qui s'organise autour d'un pôle d'équipements de proximité qui comprend outre l'école maternelle ouverte (sans clôture), un centre de loisirs et une bibliothèque, des commerces, un parc public central de 2,5 hectares, des jardins familiaux... La circulation automobile a été reportée en périphérie de façon à permettre le maximum de circulations piétonnes. L'opération a aussi accueilli le premier lotissement de maisons en terre réalisées en Champagne-Ardenne. L'opération a été conçue par l'urbaniste François-Xavier Tassel, les architectes DPLG Humbert Di Legge et Gilles Borderioux et le paysagiste DPLG Jean-Jacques Dupuy. Elle a fait l'objet de nombreuses publications[22] - [23] - [24].

    Le hameau de Courcelles

    Au nord de cette voie ferrée, le hameau de Courcelles, comprend une vaste zone boisée avec de belles villégiatures anciennes dont le château de la Malle et son parc de plus de 35 hectares, propriété de Reims Métropole, et celui du château de Courcelles. Il faut aussi mentionner la villa Senart.

    L'activité industrielle

    Gare du CBR.

    La commune bénéficia d'une double desserte ferroviaire. Le développement de la commune à partir du XIXe siècle et sa transformation progressive sont principalement dus à la création de ces voies ferroviaires.

    La ligne ferroviaire Soissons - Reims - Givet emprunte la vallée de la Vesle et la section Reims-Soissons fut ouverte le . Elle dessert notamment les villes Muizon et de Fismes. Cette voie ferrée fut un élément essentiel de l'alimentation du front durant la Première Guerre mondiale avec la gare terminale de Muizon.

    La gare de Saint-Brice-Courcelles de la ligne Soissons - Givet est désormais désaffectée pour le service des voyageurs. Son bâtiment voyageurs semble être une maison de garde-barrière complétée par une aile construite dans le style adopté par les Chemins de fer de l'Est après 1902. Une plaque commémorative sur sa façade rappelle le passage par Saint-Brice-Courcelles d'un train de la mort à destination du camp de concentration de Dachau et le fait que les résidents de Saint-Brice-Courcelles ont bravé les ordres pour apporter de l'eau et quelques vivres aux déportés dans des conditions caniculaires telles que près du quart des déportés de ce train étaient morts à l'arrivée[25].

    La création de la ligne du CBR Reims-Soissons/Rethel via Cormicy en 1897 permis le développement des industries à l'est de Reims. En 1952, la voie métrique fut normalisée et permis la poursuite de la desserte des activités industrielles riveraines et fut alors gérée comme embranchement industriel.

    Le canal fut aussi un atout important du développement industriel de la commune. Il faut aussi noter que la commune est riveraine du canal de l'Aisne à la Marne de type Freycinet et qui a été mis en service en 1866.

    Les accès autoroutiers vinrent conforter ce développement dans la dernière partie du XXe siècle.

    L'activité industrielle autour de quatre pôles en sus des entreprises textiles qui s'installent sur la commune dès le début du XIXe siècle.

    Le site de l'ancienne usine textile est aujourd'hui occupé par l'entreprise de transports Durand.

    Les Verreries Mécaniques Champenoises

    Entrée rue P.-Maître.
    La cité des ouvriers.

    La verrerie VMC devant laquelle fut assassiné Pierre Maître lors des grèves de 1977[26]. L'entreprise était alors dirigée par Maurice Papon (1910-2007) ancien ministre et ancien Préfet de police condamné pour complicité pour crimes contre l'humanité en 1998.

    Les Verreries Mécaniques Champenoises furent créées en 1911 par Arthur Papon. Elle fut équipée de plusieurs fours dont le dernier date de 1985 . La verrerie comptait 1650 ouvriers en 1983, 1280 en 1985 et 830 en 1991. Elle était spécialisée dans la fabrication notamment des bocaux Le Parfait[27].

    Zone du Port Colbert

    Le développement du port Colbert sur le canal à partir du XIXe siècle et surtout dans la seconde moitié du XXe siècle s'est effectua sur une partie du territoire communal à l'est du canal. Cette zone est désormais pour une part en reconversion. La totalité de la zone du Port Colbert couvre plus de 220 hectares.

    Zone de Courcelles

    Le canal et la voie ferrée permettent le développement d'une zone d'activités sur Courcelles face à la zone industrielle du port Colbert. La zone artisanale des Chenevières est au Nord de la voie ferrée, entre ladite voie et le hameau de Courcelles. Cette zone ancienne a été prolongée dans le début des années 2000 vers le Nord et le long du canal (rive Ouest) par la zone d'activités des Coïdes et aussi la création de la station d'épuration de l'agglomération rémoise . Cette zone est desservie directement par un échangeur autoroutier.

    Zone de la Croix Maurencienne

    Le développement de l'agglomération rémoise a entrainé notamment la création d'une important zone d'activités industrielles et commerciales à partir des années 80 en liaison avec le contournement autoroutier entre l'autoroute A 4 et A 26. Cette zone est pour une large part sur le territoire communal de Saint-Brice-Courcelles et accueille notamment un hypermarché et aussi une activité hôtelière et de restauration d'entrée de ville. Cette zone est directement desservie par l'autoroute. La zone a une superficie de 32 hectares .

    Environnement

    La commune possède un environnement à la fois riche et fragile avec notamment :

    Jardins familiaux

    La commune de tradition maraîchère possède plusieurs ensembles de jardins familiaux et notamment un lotissement de plus de 400 parcelles sur Courcelles. La commune comprend deux associations de jardiniers.

    Vallée de la Vesle

    La Vallée de la Vesle est un élément important de l'écosysème du bassin. La rivière a été longtemps source de développement notamment en apportant l'eau nécessaire au maraîchage, mais aussi aux activités textiles. Elle alimentait aussi en énergie les nombreux moulins sur son cours et notamment celui de l'Archevêque sur la commune. Le cours de la rivière a été contraint dans la traversée de l'agglomération rémoise avec la création du canal. Ce n'est qu'à partir de Saint-Brice-Courcelles qu'elle retrouve libre cours. La Vesle vient aussi par la nappe phréatique qu'elle alimente, générer de nombreux marais et aussi les étangs qui y ont été creusés. Ce sont plus de 25 étangs qui ont été aménagés dans le secteur dit du marais offrant un espace de pêche et de repos très spécifique en limite communale sur le territoire de Merfy. Ces étangs furent d'abord des tourbières qui furent exploitées notamment à de fin de d'amendement des sols maraîchers. La commune de Saint-Brice-Courcelles comporte deux zones marécageuses : celles : le Marais de Courcelles et les Viviers, zone accueillant aussi un lotissement de jardins familiaux.

    Chemin de halage

    Le chemin de halage a fait l'objet d'un aménagement, dans le cadre de la Coulée verte, sur une douzaine de kilomètres de Reims à Berry-au-Bac en passant notamment par Saint-Brice-Courcelles, Loivre... Cette voie est répertoriée sous le GR 654.

    Chemin des bords de Vesle

    Un chemin des bords de Vesle sur près d'une trentaine de kilomètres est en cours aménagement à partir de Saint-Brice-Courcelles jusqu'à Fismes. Il démarre à partir d'une passerelle sur la Vesle réalisée en 2011 et passe par les communes Champigny, Merfy, Châlons-sur-Vesle, Muizon, Trigny, Prouilly, Jonchery-sur-Vesle, Breuil-sur-Vesle, Montigny-sur-Vesle, Romain, Courlandon, Magneux et Fismes.

    Accessibilité et transports

    Transports en commun

    La commune est desservie par le réseau de transports de l'agglomération CITURA via les lignes :

    -  bus  3 (Saint-Brice-Courcelles - Maurencienne ↔ Moulin de la Housse) (La ligne ne dessert que la zone commerciale de la Croix Maurencienne se trouvant sur le territoire de Saint-Brice-Courcelles et non le centre de la commune) ;

    -  bus  9 (Saint-Brice-Courcelles - Victoire ↔ Cormontreuil - Blancs Monts) ;

    -  bus  13 (Gare Champagne TGV ↔ Saint-Brice-Courcelles - Mairie) ;

    -  bus  18 (Saint-Brice-Courcelles - Victoire ↔ Trois Fontaines) (Ligne scolaire reliant la commune au collège Trois Fontaines à Reims. Ses horaires de passage et son circuit sont variables).

    La commune est également desservie par la ligne de transport à la demande   TAD Z.I. Colbert reliant la zone des Temples, de La Malle et la Zone Industrielle Colbert à l'arrêt Belges.

    Accessibilité automobile

    La commune est accessible par l'autoroute A4/A26 à partir de l'échangeur de Tinqueux.

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Après avoir été membre du district de Reims, la commune est aujourd'hui membre de la communauté d'agglomération de Reims Métropole.

    Saint-Brice-Courcelles est membre de l’Association Française du Conseil des Communes et Régions d'Europe (AFCCRE).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1796 Charles Louis Divory
    1808 1816 Nicolas Savin
    1816 1831 Emery Bouilly Propriétaire
    1852 Jean Baptiste Créquy
    après 1876[28] M. Blocquaux
    avant 1879[29] 1892 Alphonse Détrès
    1892 1892 Edmond Routhier Filateur
    Démissionnaire
    1892 1896 Jules Roze Jardinier-potager
    1904 1908 Jules Jaillot Courtier en vin
    1908 1919 Jules Roze Jardinier-potager
    1925 1927 Jules Roze Jardinier-potager
    1927 1929 Jules Jaillot Courtier en vin
    1941 1944 Emile Dorigny
    1945 1947 Marguerite Harang
    1950 1970 Louis Betrand Menuisier
    1970 1971 Georges Cédelle DVD Pharmacien
    1971 1993 Jean-Claude Fontalirand PS Professeur
    Conseiller général de Reims-8 (1973 → 1992)
    1993 27 mars 2020[30] Alain Lescouet PS
    puis DVG
    Professeur retraité
    Conseiller général de Reims-8[31] (1992 → 2015)
    Vice-président de la communauté urbaine du Grand Reims[32]
    Décédé en fonction
    mai 2020[33] - [34] En cours
    (au 27 mai 2020)
    Evelyne Quentin Ancienne athlète de haut niveau

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

    En 2020, la commune comptait 3 392 habitants[Note 3], en diminution de 1,65 % par rapport à 2014 (Marne : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    280295284333430508638685733
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    767846903930941962903920939
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0541 1541 2651 2772 2302 5371 3361 2991 423
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 5311 5531 7732 4253 3563 5273 3753 3773 409
    2015 2020 - - - - - - -
    3 4333 392-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    L'ASSBC Handball (Association Sportive de Saint-Brice-Courcelles Handball) est un club de handball regroupant plus de 200 adhérents. C'est le plus gros club de la Marne et un des plus gros de la Champagne-Ardenne. Tous les ans au mois de juin, un tournoi international est organisé par le club. Durant l'édition 2010, plusieurs nations européennes étaient présentes : Allemagne, Belgique, Pologne... Le tournoi se déroule sur un week-end avec le samedi les matchs de qualifications et le dimanche, les derniers matchs de qualifications ainsi que les finales hommes et femmes. Le club participe également chaque année au tournoi de Gand (Belgique). En , les équipes moins de 14 ans et moins 16 ans y ont participé.

    La ville possède également un club de football (l'ASSBC Football).

    Jumelage

    La ville de Saint-Brice-Courcelles est jumelée à la ville anglaise de Robertsbridge.

    Santé

    La ville est dotée de médecins, de pharmacies, de dentistes, d'un kinésithérapeute, d'un orthophoniste, d'une infirmière, d'un cabinet pédicure-podologue et d'un centre de soins.

    Atelier protégé

    La commune accueille sur son territoire un E.S.A.T. Cet établissement, membre du GPEAJH, réseau des structures de travail protégé, est ouvert depuis 1994 et accueille 58 personnes reconnues travailleurs handicapés.

    Hébergement

    Le Foyer d'Accueil Médicalisé Jean-Thibierge, fondé à Reims au Val de Murigny, en 1988 prend la suite de l'hébergement de jeunes adultes myopathes créé au cœur de la ZAC du Mont Hermé. Si la population reçue à l'ouverture était majoritairement composée de personnes atteintes d'IMC, au cours des années qui suivirent d'autres personnes avec des pathologies motrices diversifiées purent intégrer l'établissement. Les résidents accueillis sur ce site bénéficient d'une vie plus indépendante en appartement et peuvent envisager des projets d'activités individualisés en dehors de la structure.

    Loisirs

    La médiathèque accueillant Naomi Fontaine (au milieu) le .

    Le Foyer pour tous, centre social, éducatif et culturel a été créé en 1983 dans le cadre de l'opération de la ZAC du Mont Hermé place Jacques-Brel (architecte dplg : Bernard Fouqueray).

    La Maison des Arts musicaux (architecte : Philippe Thomas) comprend une école de musique, des salles de répétition et un auditorium / salle de spectacles. Elle a été ouverte en 2011 pour les deux communes de Saint-Brice-Courcelles et de Champigny.

    La salle des fêtes a été réalisée avec l'extension de la Mairie en plein centre bourg dans les années 90 par l'architecte Humbert Di Legge. Elle accueille manifestations, banquets et fêtes.

    Bernex : Bernex est une commune de Haute-Savoie, près d’Evian-les-Bains, dans laquelle le SIVOM Saint-Brice - Courcelles - Cormontreuil fit l’acquisition de la maison familiale de l’Aucale. Y sont organisées des classes de neige depuis 1977.

    Enseignement

    Saint-Brice-Courcelles dépend de l'Académie de Reims (zone B).

    La ville dispose d'une école maternelle (école maternelle Pauline-Kergomard) et d'une école élémentaire (école Jacques-Prévert).

    Le collège public du secteur se situe à Reims (collège Trois-Fontaines), ville où se trouvent également les lycées les plus proches.

    La commune a créé une Ecole de Musique en commun avec la commune de Champigny.

    Secours et lutte contre l'incendie

    La commune possède un CPI de 27 sapeurs pompiers volontaires.

    Culte catholique

    La paroisse de Saint Rigobert-sur-Vesle fait partie du secteur de Reims. Elle comprend les communes de Saint-Brice-Courcelles et de Champigny. Elle a pour responsables : Jean-Hugues Marlin et Marc Geoffroy

    Personnalités liées à la commune

    • Jules Martelet (1843-1916), est né à Saint-Brice-Courcelles. Il était peintre sur verre. Militant ouvrier, il adhère Ã  l'Association internationale des travailleurs. Il s'engage dans la garde Nationale lors du siège de Paris en 1870.  Le , il est Ã©lu au Conseil de la Commune à Paris par le XIVe arrondissement, il siège Ã  la commission des Services publics. Il fut nommé administrateur du XIVe arrondissement.
    • Raymond Villian fut instituteur à Saint-Brice-Courcelles et adjoint au maire. Il fut plusieurs fois champion d'athlétisme et de cross national. Il fut l'instigateur du développement des activités et équipements sportifs de la commune des 1971. Il fut l'une des figures emblématiques du Family Club de Reims. Il fut président de l'EFSA (Entente Family Stade de Reims Athlétisme) de à , il est encore aujourd'hui vice-président du club [38] - [39].
    • Louis Rogé (connu sous le pseudonyme Brodinski est né en 1987 à Saint-Brice-Courcelles. Il est DJ et compositeur de musique électronique.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Michel Thibault, La Vesle et sa vallée : promenades et histoires, au fil de Reims et des villages, Reims, Le Coq à l'âne, , 191 p. (ISBN 978-2-912036-36-0).
    2. Archives de Châlons-en-Champagne
    3. L'info de Juillet 2013
    4. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    5. Site de la ville de Champigny
    6. Site cndp.fr
    7. L'info de Septembre 2014
    8. Site culture.fr
    9. Site "Note passion des lavoirs"
    10. « Château de Courcelles », notice no PA51000003, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    11. Site de Saint-Brice-Courcelles
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Reims », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. Collectif. Direction Albert Mollet, Quand les habitants prennent la parole, Paris, Plan construction, , 273 p. (ISBN 2-11-084389-6).
    23. TASSEL François-Xavier, Quand les habitants créent leur quartier- La ZAC du Mont Hermé, Merfy, J.J Lecrocq, , 79 p..
    24. « St Brice Courcelles : participation non-stop », Revue "H", no 93,‎ , p. 22-24.
    25. « Enseigner la mémoire ? - Histoire et mémoire de la déportation - Le train de la mort à Saint-Brice-Courcelles 1944-2004 par Jean-Pierre Husson », sur www.cndp.fr (consulté le ).
    26. Site du journal L'humanité
    27. Site Le Parfait
    28. Almanach-Annuaire historique, administratif et commercial de la Marne, de L'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, de 1875, p146.
    29. Almanach Matot-Braine de 1879, p222.
    30. Yann Le Blévec, « Alain Lescouet, maire de Saint-Brice-Courcelles, est décédé du coronavirus : Il était maire de Saint-Brice-Courcelles depuis 1993 et vice-président du Grand Reims. Il avait conduit le projet de tramway à Reims. Alain Lescouet est décédé vendredi soir du coronavirus », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Alain Lescouet, 74 ans, qui venait d’être réélu dès le premier tour avec 73 % des voix ».
    31. « Reims 8e canton », sur site du Conseil général de la Marne (consulté le ).
    32. « Alain Lescouet, vice-président du Grand Reims, se régale avec un millier de kilomètres de voirie », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    33. Sophie Constanzer, « Premier conseil municipal à Saint-Brice-Courcelles : "J'ai du mal à faire le deuil de mon maire" : Deux mois jour pour jour après le décès du maire sortant de Saint-Brice-Courcelles (Marne) Alain Lescouet des suites du Covid-19, le nouveau maire de la commune va être élu ce mercredi 27 mai. C'est son adjointe Evelyne Quentin qui doit prendre le fauteuil, avec beaucoup d'émotion », France Bleu Champagne-Ardenne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    34. « À Saint-Brice-Courcelles, l’ombre du coronavirus plane sur l’installation du nouveau conseil municipal : Alain Lescouet, décédé de la Covid-19 après sa réélection, une maire a été désignée dans une drôle d’ambiance, ce mercredi », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    38. Anonyme, Le sport aux Docks Rémous, Bétheny (Marne), Les Amis du Vieux Bétheny, 2012 n° 56.
    39. L'info de février 2013

    Bibliographie

    • Michel Tibault, La Vesle et sa vallée, Ed. du Coq à l'âne, Reims, 2007 (ISBN 978-2-912036-36-0)
    • François-Xavier Tassel, Quand les habitants créent leur quartier. La ZAC du Mont Hermé, Merfy, J.J. Lecrocq, 1987
    • Alain Coscia-Moranne, Reims, un laboratoire pour l'habitat - des cités jardins aux quartiers-jardins, CRDP Champagne-Ardenne/CERTU, Reims, 2005, (ISBN 2-86633-419-1)

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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