Henri Berge
Henri général baron Berge, né le à Paris et mort le à Saint-Maurice, est un général français du début de la Troisième République.
Henri Berge | ||
Naissance | Paris |
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Décès | Saint-Maurice |
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Origine | France | |
Arme | Artillerie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1850 – 1893 | |
Conflits | guerre de Crimée Expédition du Mexique guerre de 1870 |
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Distinctions | LĂ©gion d'honneur MĂ©daille militaire |
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Famille | François Berge | |
Biographie
Henri Berge est le fils de François Baudire baron Berge, général du Premier Empire, et de Pauline Anne Gilberte Jeanne Marie Hom.
Orphelin de père très jeune, il fut élevé par sa mère. Il entra à Polytechnique[1] en 1847 dont il sortit douzième[1] et fit l’école d’application de Metz.
Il servit deux ans dans le régiment d’artillerie en garnison à Metz, puis dans une garnison africaine. Nommé lieutenant en 1855 dans le régiment d’artillerie à cheval de la garde, il fut affecté à une batterie au siège de Sébastopol où il participa au premier assaut de Malakoff. Il fut ensuite affecté à l’état-major du général Soleille, ce qui lui permit de fréquenter Mac-Mahon.
Nommé capitaine, il reprit sa place dans le régiment d’artillerie à cheval de la garde, puis devient aide de camp du colonel de Rochebouët en 1859. Il épousa alors le Marie Aline Henriette Andres ( à Reims - à Saint-Maurice).
Il fit la guerre d’Italie dans l’état-major du général Soleille où il participa à la bataille de Solférino avant de reprendre sa place auprès du général de Rochebouët au comité de l’artillerie.
Il prit part à l’expédition du Mexique dans l’état-major de l’artillerie et fit le siège de Puebla. Il fut nommé chef d’escadron au 18e Régiment d’artillerie à Toulouse puis revient auprès du général de Rochebouët comme aide de camp.
Il le suivit lors de la guerre de 1870 et prit part aux combats de Gravelotte et de Saint-Privat. Il fut alors nommé lieutenant-colonel commandant l’artillerie de la division Fauvert Bastoul du 2e corps d’armée et prit part avec cette division à la bataille de Noisseville. Il fut fait prisonnier et envoyé à Hambourg où il resta jusqu’en mars 1871 et rédigea un projet de réorganisation de l’armée[2]. Il commanda alors un groupe de batteries, lors de la répression de la commune, et prit d’assaut les remparts.
En mai 1871, il fut nommé dans un régiment d’artillerie à Tarbes puis au 13e régiment d’artillerie à Vincennes dont il devient colonel.
En 1873, il fut choisi comme directeur de l’artillerie au ministère de la guerre et représentant du ministre devant la commission du budget. Il travailla à sa réorganisation jusqu’en juillet 1877. Il fut, pendant ce temps, nommé commandeur de la légion d’honneur en 1874 et général de brigade en 1875.
En 1877, il devient commandant de la brigade d’infanterie de Mézières (91e régiment d’infanterie à Mézières et 132e à Reims) et chef d’état-major de l’armée du général Ducrot. En 1880, il fut nommé général de division et reçut le commandement de la division d’infanterie de Reims ainsi que l’inspection des écoles de tir, puis celle des cartoucheries. Il fit adopter le fusil Lebel et est pressenti pour commander une expédition contre l’Égypte qui sera annulée.
En 1884, devient commandant du 16e corps d’armée à Montpellier et grand officier de la légion d’honneur. En 1888, il fut nommé gouverneur militaire de Lyon [3] et commandant du 14e corps d’armée. Il fut aussi désigné pour commander en cas de guerre les 14e et 15e corps, ainsi que les troupes qui seraient levées dans ces deux régions, le tout devant former l’armée des Alpes. Il développa les troupes alpines ainsi que le réseau routier.
Il passa cadre de réserve le et une armée de seconde ligne lui fut confié.
Il vécut à Reims pendant la première guerre mondiale avant de mourir le à Saint-Maurice. Il fit reconstruire le Château de la Malle au milieu d'un parc d'une vingtaine d'hectares à Courcelles, sur la commune de Courcelles près de Reims, en bordure du canal de l'Aisne à la Marne.
Écrits
- Rapport sur le canon de campagne anglais système Maxwell, modèle 1870, Paris, Impr. Nationale, 1872.
- Mémoire sur la permanence de l'armement de défense et sur l'emploi des cuirasses métalliques dans les fortifications d'Anvers, Plymouth et Portsmouth, Paris, C. Tanera, 1872 in Publications de la réunion des officiers. Encyclopédie militaire, tome III.
- Études sur la réorganisation des forces militaires de la France, Tarbes : impr. de T. Telmon, 1871.
Notes et références
- Ouvrir la « Page d’accueil », sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique, Palaiseau (consulté le ), sélectionner l’onglet « Catalogues » puis cliquer sur « Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « Henri Berge », résultat obtenu : « Berge, Henri (X 1847 ; 1828-1926) ».
- Études sur la réorganisation des forces militaires de la France, Th. Telmon, Tarbes, 1871. XIVpp. [1f.] 321pp. [9ff.].
- Le Progrès, Lyon, 26 juillet 1891-, [lire en ligne].
Liens externes
- Ressource relative aux militaires :