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Rotavirus

Rotavirus est un genre de virus de la famille des Reoviridae. Le virus a Ă©tĂ© identifiĂ© en 1973 par Ruth Bishop Ă  Melbourne.

Rotavirus
Description de cette image, également commentée ci-après

Genre

Rotavirus
ICTV 1978[1]

Espèces de rang inférieur

  • Rotavirus A (RV-A)
  • Rotavirus B (RV-B)
  • Rotavirus C (RV-C)
  • Rotavirus D (RV-D)
  • Rotavirus E (RV-E)
  • Rotavirus F (RV-F)
  • Rotavirus G (RV-G)

Les rotavirus sont la première cause de gastro-entérites graves chez les nourrissons et les jeunes enfants dans le monde[2] ; Ils semblent (chez la souris au moins) pouvoir infecter les glandes salivaires, la salive devenant alors un agent infectieux ; avec les norovirus, ils causent des gastro-entérites chez environ 300 millions de nouveau-nés et jeunes enfants par an[3].

Épidémiologie

Les rotavirus sont la première cause de diarrhée aiguë sévère du jeune enfant dans le monde[4] - [5]. L'OMS coordonne un suivi épidémiologique mondial[6].

Presque tous les enfants sont infectés par un rotavirus au cours des cinq premières années de leur vie. Cette infection peut rester asymptomatique ou entraîner une gastro-entérite (GEI, gastro-entérite infantile), dont les rotavirus sont la principale cause. L'infection est souvent asymptomatique chez l'adulte.

Environ 500 000 enfants de moins de 5 ans meurent de diarrhĂ©e Ă  rotavirus chaque annĂ©e, Ă  plus de 85 % dans les pays Ă  faible revenu d'Afrique et d'Asie[7].

Depuis 2001, l’OMS a mis en place un rĂ©seau de surveillance des rotavirus (rĂ©seaux rĂ©gionaux de sentinelles en milieu hospitalier dans 35 pays des six rĂ©gions de l'OMS), qui a montrĂ© que près de 40 % des hospitalisations pour diarrhĂ©e de l’enfant de moins de 5 ans dans le monde sont dues Ă  des rotavirus (souches G1, G2, G3, G4 et G9 le plus souvent, avec une rĂ©partition des souches variant selon les rĂ©gions), ceci pour 62 584 Ă©chantillons de selles analysĂ©s. Pour ces mĂŞmes Ă©chantillons (non nĂ©cessairement reprĂ©sentatifs de la rĂ©alitĂ© mondiale), pour 4 936 enfants testĂ©s positifs au rotavirus de 2001 dans les pays suivis, 325 Ă©taient en Afrique, 388 en AmĂ©rique, 323 en Europe, 1 290 en MĂ©diterranĂ©e orientale, et 2 610 en Asie du Sud-Est et Pacifique occidental.

Les souches varient selon les pays ou les régions biogéographiques[8].

Dans les pays industrialisés, les infections à rotavirus représentent 15 à 50 % des cas de gastro-entérites ; bien que ces infections soient parfois sévères, la mortalité associée à celles-ci reste faible.

En France, près de 300 000 Ă©pisodes annuels seraient dĂ©comptĂ©s chez les enfants de moins de cinq ans avec une dizaine de dĂ©cès. Chaque annĂ©e, 155 000 consultations en mĂ©decine gĂ©nĂ©rale, 30 000 recours aux urgences hospitalières et 14 000 hospitalisations sont dues aux Rotavirus. Son coĂ»t annuel est estimĂ© Ă  environ 28 millions d'euros[9]. Lors du pic de l'Ă©pidĂ©mie hivernale 2005–2006, on estime que 1 850 000 personnes ont consultĂ© leur mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste en 8 semaines pour une gastro-entĂ©rite ; l'incidence a Ă©tĂ© de 367 cas pour 100 000 habitants (le seuil Ă©pidĂ©mique Ă©tant fixĂ© Ă  260 cas pour 100 000 habitants)[10].

Il s'agit donc d'un important problème de santé publique. D'autant plus que chaque année, l'épidémie de gastro-entérite à Rotavirus concorde souvent avec les épidémies de bronchiolite et de grippe, pouvant mettre en difficulté les systèmes de soins pédiatriques[11].

On rencontre des gastro-entérites à Rotavirus lors d'épidémies hivernales, mais il existe également des cas sporadiques tout au long de l'année.

Structure

Ce sont des virus non enveloppĂ©s de structure icosaĂ©drique et Ă  ARN double brin (bicatĂ©naire). En microscopie Ă©lectronique, les virions de 60 Ă  80 nm de diamètre ont l'aspect d'une roue, d'oĂą leur nom. Leur capside est formĂ©e de trois couches de protĂ©ines.

Leur génome est constitué de onze segments codant douze protéines. Sept groupes antigéniques ont été identifiés. La protéine VP6 de la couche intermédiaire de la capside détermine les sérogroupes, A à G. Trois d'entre eux (A, B et C) infectent les humains, majoritairement le groupe A. Les protéines de la couche externe, VP4 et VP7, induisent quant à elles, la production d'anticorps neutralisants. La couche interne est formée par VP2, et les protéines VP1 et VP3 sont associées au génome.

Pathogénicité

La voie de transmission est féco-orale directe ou indirecte, essentiellement interhumaine. Le virus est résistant dans le milieu extérieur pendant des mois entre 4 °C à 20 °C.

La dose pathogène est estimée à environ 10 à 100 particules virales. Une personne avec une diarrhée à Rotavirus excrète un grand nombre de virus (108 - 1010 particules/ml de selles[12]) pendant environ une dizaine de jours, les doses infectieuses peuvent rapidement être acquises par les mains contaminées, les objets, les aliments, l'eau). L'excrétion asymptomatique (sans signe clinique) est possible et peut jouer un rôle dans la persistance de cette maladie.

Très résistants au pH acide de l'estomac et aux enzymes digestives (lipases et protéases), ils infectent les cellules épithéliales matures de la muqueuse des villosités de l'intestin grêle (entérocytes). Ils les détruisent partiellement, entraînant un raccourcissement des villosités, laissant la place à des entérocytes immatures avec une diminution de l'activité enzymatique.

Une protéine non structurelle (NSP4) semblerait jouer un rôle dans la pathogénie du virus et pourrait agir comme une véritable entérotoxine virale[12].

Les virus sont ainsi « absorbés » par les cellules épithéliales digestives par endocytose dans une vésicule appelée endosome. Il semble que les protéines de la couche extérieure (VP7 et VP4) puissent rompre la membrane de l'endosome, créant ainsi un gradient de concentration en calcium. Cela facilite la fragmentation de la protéine VP7, ne laissant autour de l'ARN viral que la couche composée des protéines VP2 et VP6.

L'ARN polymérase va permettre la transcription de l'ARNm viral. Cette action est réalisée de façon plus aisée dans l'enveloppe protéinique du virus car l'environnement aqueux des cellules hôtes ralentit de façon significative le détachement des deux brins d'ARN, phase initiale de la synthèse de l'ARNm).
Le fait que l'ARN viral reste entouré, à ce stade, d'une capside est également utile pour déjouer les réponses immunitaires de l'hôte, réponses déclenchées par la présence d'un double-brin d'ARN.

Au cours de l'infection, le rotavirus va donc produire un ARN messager à la fois pour leur traduction en protéines, mais également pour la réplication de son génome. La plupart des protéines du rotavirus vont s'accumuler dans des structures appelées viroplasmes (structures cytoplasmiques formées au cours de l’infection) où l'ARN est répliqué.

L'infection est immunogène, protégeant d'une nouvelle infestation.

Des encéphalites peuvent compliquer ces gastro-entérites[13]. Leur mécanisme est encore discuté.

Clinique

Les rotavirus entraînent une gastro-entérite.

Après une période d'incubation allant de quelques heures à quelques jours (en général 24 à 72 heures), des selles fréquentes et liquides apparaissent soudainement. Le virus pouvant atteindre le foie, ces selles peuvent être claires et accompagnées d'urines foncées. La fièvre, généralement peu élevée, s'accompagne parfois de vomissements, surtout chez les nourrissons. La guérison complète survient après 4 à 7 jours.

Cependant, une diarrhée sévère sans réhydratation adaptée (en eau et électrolytes par un soluté de réhydratation orale) peut entraîner le décès. L'association à d'autres pathogènes du système digestif peut jouer un rôle dans la sévérité de la maladie.

Les jeunes enfants, les prématurés, les personnes âgées et les sujets immunodéprimés sont particulièrement enclins à développer des symptômes plus sévères.

Diagnostic

Culture

La mise en culture du virus (surtout d'origine humaine) est difficile car la multiplication du virus nécessite la présence de trypsine qui est incompatible avec l'utilisation de serum pour la croissance des cellules.

Immunologie

La recherche d'antigènes viraux se fait le plus souvent par la technique ELISA (de l'anglais « Enzyme-Linked Immuno Sorbent Assay »). La technique de référence consiste à rechercher les particules virales en microscopie électronique mais n'est pas utilisée en pratique routinière de laboratoire.

Le diagnostic sérologique par recherche d'anticorps n'est pas utilisé.

Méthode moléculaire

Non utilisée en routine, elle consiste en une amplification des acides nucléiques par RT-PCR.

Facteurs favorisants ou aggravants

Ils sont représentés par :

  • une mauvaise hygiène, notamment des mains ;
  • la vie en collectivitĂ©, qui se combine au premier facteur ;
  • l'existence d'une immunodĂ©pression.

Traitement

Il n'existe pas d'agent antiviral spécifique.
Le traitement symptomatique vise à éviter la déshydratation par une réhydratation précoce, le plus souvent orale à l'aide de solutions glycoélectrolytiques.

Prévention

Règles d'hygiène

  • lavage systĂ©matique des mains (après ĂŞtre allĂ© Ă  la selle, après nettoyage des fesses d'un nourrisson, avant de prĂ©parer les aliments, avant de manger) et des surfaces souillĂ©es
  • utilisation de solutions hydroalcooliques.
  • utilisation d'eau bouillie pour reconstituer le lait en poudre
  • Ă©viter Ă©galement de partager les verres d’eau ou les couverts Ă  table
  • Ă©viter les rapprochements tactiles avec des personnes saines quand on se sait infectĂ©

Depuis le , le Haut Conseil de la santé publique recommande la vaccination contre les rotavirus des nourrissons âgés de moins de 6 mois selon un schéma vaccinal à 2 doses (2 et 3 mois de vie) pour le vaccin monovalent et à 3 doses (2, 3 et 4 mois de vie) pour le vaccin pentavalent[14]. Cette nouvelle recommandation va à l’encontre des avis publiés par l’organisme indépendant en 2006 et en 2010[15].

L'évaluation de l'effet de la vaccination dans des pays développés est très encourageante.

Vaccins

Un premier vaccin a été développé en 1983 mais s'est révélé assez peu efficace en pratique courante dans les pays du tiers monde.

Un second vaccin oral anti-rotavirus, le Rotashield, a été breveté en 1991 et homologué en 1998 et a permis l’administration d’environ 1,5 million de doses avant l’interruption de sa commercialisation à la suite d'une recommandation du CDC à Atlanta : quelques cas d’occlusions intestinales fatales par invagination intestinale avaient été associés à la vaccination anti-rotavirus. Ce vaccin a été élaboré à partir d’une souche de rotavirus du singe Rhésus recombinée par co-infection avec trois souches de rotavirus humain. Les rotavirus sélectionnés pour l’élaboration du vaccin possèdent dix gènes du rotavirus de singe rhésus et un gène d’une des trois souches de rotavirus humain codant la protéine VP7. Ce vaccin est efficace contre les trois sérotypes de rotavirus humain.

Depuis 2004, deux nouveaux vaccins (à virus actifs) sont commercialisés : le Rotateq du laboratoire Merck et le Rotarix du laboratoire GlaxoSmithKline. Administrés par voie orale, ils sont indiqués dans l’immunisation active des nourrissons à partir de six semaines. Le schéma de vaccination comporte :

  • soit trois doses (Rotateq) : la première dose peut ĂŞtre administrĂ©e Ă  partir de l’âge de six semaines et au plus tard Ă  l’âge de 12 semaines. L’intervalle entre chaque dose doit ĂŞtre d’au moins quatre semaines. Les trois doses doivent de prĂ©fĂ©rence ĂŞtre administrĂ©es avant l’âge de 20-22 semaines, mais il est possible de les administrer jusqu'Ă  32 semaines. Le risque d'invagination intestinal persiste mais est très faible[16].
  • soit deux doses (Rotarix) : la première dose peut ĂŞtre administrĂ©e Ă  partir de l’âge de six semaines. L’intervalle entre les doses doit ĂŞtre au moins de quatre semaines. Le schĂ©ma de vaccination doit prĂ©fĂ©rentiellement ĂŞtre administrĂ© avant l’âge de 16 semaines, et doit ĂŞtre terminĂ© avant l’âge de 24 semaines. Ce vaccin comporte un risque très faible d'invagination intestinale, largement infĂ©rieur au bĂ©nĂ©fice de la vaccination[17].

Ces deux vaccins autorisĂ©s et maintenant utilisĂ©s en routine dans onze pays (dont l'Australie) ont montrĂ© une efficacitĂ© de 8 Ă  98 %, selon les essais faits en AmĂ©rique et Europe. Le vaccin semble agir davantage sur la gravitĂ© de l'infection que sur son incidence. Dans plusieurs pays pauvres, ils diminuent substantiellement la proportion des diarrhĂ©es graves et la mortalitĂ© de ces dernières[18] - [19]. La diffusion de ces vaccins dans ce type de pays est cependant potentiellement limitĂ©e par son coĂ»t important, par la nĂ©cessitĂ© de prĂ©server la chaĂ®ne du froid dans le transport du vaccin et par la fenĂŞtre vaccinale relativement Ă©troite (nourrissons de moins de deux semaines)[20]. Les deux vaccins comportent cependant un risque très faible d'occlusion intestinale par invagination intestinale[21] - [22] (un Ă  cinq cas pour 100,000 vaccinations).

Le Rotavac a été développé en Inde et utilisé dans ce pays. Administré en trois injections, il ne semble pas se compliquer d'invagination intestinale[23].

En France, en 2012, les formules de vaccins contre la gastro-entérite à rotavirus (Rotarix, Rotateq) ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale. Depuis le , le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommande la vaccination contre les rotavirus des nourrissons âgés de moins de six mois selon un schéma vaccinal à deux doses (deux et trois mois de vie) pour le vaccin monovalent et à trois doses (2, 3 et 4 mois de vie) pour le vaccin pentavalent[14]. Cette nouvelle recommandation va à l’encontre des avis publiés par l’organisme indépendant en 2006 et en 2010[15]. « La notification d’effets indésirables graves y compris ayant pu entraîner la mort » conduit le HCSP à suspendre sa recommandation le 21 avril 2015[24].

Le CSH, Conseil Supérieur d'Hygiène belge recommandait, en février 2007, la vaccination contre le rotavirus chez tous les nourrissons à partir de l'âge de deux mois ; aucune dose de vaccin ne sera administrée au-delà de l'âge de six mois vu le risque accru d'invagination intestinale observé avec un précédent vaccin contre le rotavirus chez les enfants de plus de six mois. Le vaccin y est remboursé depuis le 1er novembre 2006.

La vaccination contre les gastro-entérites à rotavirus prévue pour les nourrissons de moins de 16 semaines, ne protège pas les autres populations vulnérables : immunodéprimés, personnes âgées, etc.

Notes et références

  1. ICTV. International Committee on Taxonomy of Viruses. Taxonomy history. Published on the Internet https://talk.ictvonline.org/., consulté le 25 janvier 2021
  2. « Vaccination contre le rotavirus (nourrisson) », sur vaccination-info.be (consulté le )
  3. (en) Elizabeth A. Kennedy et Megan T. Baldridge, « Norovirus from the mouths of babes », Nature,‎ , d41586–022–01731-x (ISSN 0028-0836 et 1476-4687, DOI 10.1038/d41586-022-01731-x, lire en ligne, consulté le )
  4. U.D. Parashar, C.J. Gibson, J.S. Bresee et R.I. Glass, « Rotavirus and severe childhood diarrhea », Emerg Infect Dis, vol. 12,‎ , p. 304-306 (DOI 10.3201/eid1202.050006)
  5. U.D. Parashar, E.G. Hummelman, J.S. Bresee, M.A. Miller et R.I. Glass, « Global illness and deaths caused by rotavirus disease in children », Emerg Infect Dis, vol. 9,‎ , p. 565-572 (DOI 10.3201/eid0905.020562)
  6. OMS, Surveillance des rotavirus dans le monde ; - 29 avril 2011, vol. 86, 18 (p. 173-176)
  7. U.D. Parashar, A. Burton, C. Lanata, C. Boschi-Pinto, K. Shibuya, D. Steele, M. Birmingham et R.I. Glass, « Global mortality associated with rotavirus disease among children in 2004 », J Infect Dis, vol. 200:Suppl 1:S9-S15,‎ (lire en ligne [PDF])
  8. J.R. Gentsch, A.R. Laird, B. Bielfelt et al., « Serotype diversity and reassortment between human and animal rotavirus strains: implications for rotavirus vaccine programs », J Infect Dis, vol. 192,‎ , S146-S159 (lire en ligne [PDF])
  9. H. Melliez, P.-Y. Boelle, S. Baron, Y. Mouton et Y. Yazdanpanah, « Morbidité et coût des infections à rotavirus en France », Med et Mal Inf, vol. 35, no 10,‎ , p. 492-499 (DOI 10.1016/j.medmal.2005.08.007)
  10. Sentiweb-Hebdo, Bulletin 06 du 6 au 12 février 2006, quotimed.com - 14 février 2006
  11. F. Fourquet, J.C. Desenclos, C. Maurage et S. Baron, « Le poids médico-économique des gastro-entérites aiguës de l’enfant : l’éclairage du programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) », Arch Pediatr, vol. 10,‎ , p. 861-68 (DOI 10.1016/S0929-693X(03)00459-7)
  12. O. Bajolet et C. Chippeaux-Hyppolite, « Rotavirus and other viruses of diarrhea », Bull Soc Pathol Exot, vol. 91,‎ , p. 432-437 (PMID 10078381)
  13. (en) Lee KY et coll., « Lee KY et coll. : Neurodevelopmental outcomes in newborns with neonatal seizures caused by rotavirus-associated leucoencephalopathy. Seizure 2018; 56: 14-19 », Seizure,‎
  14. Haut Conseil de la santé publique, « Vaccination des nourrissons contre les infections à rotavirus. Recommandations », sur www.hcsp.fr, (consulté le )
  15. Ministère de la Santé et des Solidarités, Direction Générale de la Santé. Avis du Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France, Section Maladies Transmissibles : Relatif à la vaccination anti-rotavirus chez les nourrissons de moins de six mois (séances du 22 septembre et du 5 décembre 2006)
  16. Stowe J, Andrews N, Ladhani S, Miller E, The risk of intussusception following monovalent rotavirus vaccination in England: a self-controlled case-series evaluation, Vaccine, 2016;34:3684-3689
  17. Yih WK, Lieu TA, Kulldorff M et al. Intussusception risk after rotavirus vaccination in U.S. infants, N Engl J Med, 2014;370:503-512
  18. (en) Madhi SA, Cunliffe NA, Steele D et al. « Effect of human rotavirus vaccine on severe diarrhea in African infants » N Engl J Med. 2010;362:289-298
  19. (en) Richardson V, Hernandez-Pichardo J, Quintanar-Solares M et al. « Effect of rotavirus vaccination on death from childhood diarrhea in Mexico » N Engl J Med. 2010;362:299-305
  20. (en) Santosham M, « Rotavirus vaccine — A powerful tool to combat deaths from diarrhea » N Eng J Med. 2010;362:358-360
  21. (en) Weintraub ES, Baggs J, Duffy J et al. « Risk of intussusception after monovalent rotavirus vaccination » N Engl J Med. 2014;370:513-519
  22. (en) Yih WK, Lieu TA, Kulldorff M et al. « Intussusception risk after rotavirus vaccination in U.S. infants » N Engl J Med. 2014;370:503-512
  23. Reddy SN, Nair NP, Tate JE et al. Intussusception after rotavirus vaccine introduction in India, N Engl J Med, 2020;383:1932-1940
  24. « Avis et rapports : Infections à rotavirus : suspension des recommandations de vaccination des nourrissons », sur www.hcsp.fr, (consulté le )

Référence biologique

  • (en) RĂ©fĂ©rence ICTV : Rotavirus (consultĂ© le )

Annexes

Liens externes

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