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Renescure

Renescure [ʁənɛskyʁ] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Nord, en rĂ©gion Hauts-de-France. Ruisscheure signifierait « la grange de RenĂ© ». C'est une commune, qui de par sa position gĂ©ographique, a connu les diffĂ©rents combats entre le comtĂ© de Flandre et le royaume de France.

Renescure
Renescure
La mairie.
Blason de Renescure
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté de communes de Flandre Intérieure
Maire
Mandat
Frédéric Jude
2020-2026
Code postal 59173
Code commune 59497
DĂ©mographie
Gentilé Renescurois
Population
municipale
2 140 hab. (2020 en augmentation de 2,69 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 113 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 43â€Č 38″ nord, 2° 22â€Č 10″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 74 m
Superficie 18,93 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Omer
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Omer
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Hazebrouck
LĂ©gislatives QuinziĂšme circonscription
Localisation
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Renescure
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Renescure
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Renescure
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Renescure
Liens
Site web http://www.renescure.fr/

    GĂ©ographie

    Localisation

    Renescure se situe Ă  la limite entre les dĂ©partements du Nord et du Pas-de-Calais, Ă  km de Saint-Omer et 12 km d'Hazebrouck.

    La commune est dĂ©limitĂ©e Ă  l'ouest par le canal de NeufossĂ©, Ă  l'est par Bavinchove, au nord la forĂȘt domaniale de Rihoult Clairmarais, et au sud par le mont d'Hiver (en nĂ©erlandais Wintersberg). Son relief est marquĂ© par plusieurs hauteurs : mont d'hiver et les longues royes, le moulin des pauvres et le nieppe.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 792 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Watten », sur la commune de Watten, mise en service en 1970[7] et qui se trouve Ă  16 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 792,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 6], « Boulogne-sur-Mer », sur la commune de Boulogne-sur-Mer, dans le dĂ©partement du Pas-de-Calais, mise en service en 1947 et Ă  53 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  10,8 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Renescure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 7] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-Omer, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 23 communes[17] et 74 274 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (90,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (87,3 %), forĂȘts (5,5 %), zones urbanisĂ©es (3,1 %), prairies (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,3 %), eaux continentales[Note 9] (0,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,5 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[23].

    Voies de communication et transports

    Renescure est situĂ©e sur l'ancienne route nationale 42 (aujourd'hui RD 642) vers Boulogne-sur-Mer, Saint-Omer et l'A26 Ă  l'ouest, et vers Hazebrouck et l'A25 (vers ArmentiĂšres et Lille) Ă  l'est. Elle est actuellement l'une des seules communes Ă  ĂȘtre traversĂ©e en son centre par cette route qui est une voie rapide sur les trois-quarts de sa longueur. Le trafic dense (17 000 vĂ©hicules par jour) et les vitesses Ă©levĂ©es des automobilistes poussent les Ă©lus Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  un contournement de la ville depuis de nombreuses annĂ©es.

    La gare de Renescure est desservie par des TER entre Lille-Flandres et Calais-Ville.

    Toponymie

    Ruyscheure[24]/Ruisscheure en néerlandais.

    • D'un nom de personne germanique Ringuinus suivi du germanique skur (grange)[25].
    • Reinguenescura (1096), Ringwenscura (1168-91), Reenscure (1193), Ringuinscura (1197), Riugschura (1196), Reuinscura (1205).

    Histoire

    Préhistoire

    Ce territoire autrefois riche en zones humides et pourvue de sols de qualité a connu une occupation préhistorique et des activités agricoles précoces. Une fouille de prospection faite au Pont d'Asquin en 1984 a montré dans le front de taille de la carriÚre de la tuilerie les restes de foyers préhistoriques, avec traces de combustion au niveau du sol holocÚne colluvioné, avec des tessons de poterie (non décorés à pùte évoquant le Néolithique final ou Chalcolithique), des silex chauffés épars, de nombreux charbons de bois, des cendres, des os animaux brûlés[26].

    PĂ©riode historique

    Avant la Révolution française, la paroisse était incluse dans le diocÚse de Thérouanne, puis à la disparition de celui-ci dans le diocÚse de Saint-Omer[27].

    En 1191, le chevalier Lambert de Renescure fait une donation Ă  la cathĂ©drale de ThĂ©rouanne (ThĂ©rouanne est alors le siĂšge du diocĂšse de ThĂ©rouanne oĂč rĂ©side l'Ă©vĂȘque des Morins). Arnould, avouĂ© de ThĂ©rouanne, informe l'Ă©vĂȘque Didier (liste des Ă©vĂȘques de ThĂ©rouanne) qu'il a confirmĂ© cette donation[28].

    En 1206, Ither, abbé de l'abbaye Saint-Médard d'Andres, Jean de Seninghem, Gérard de Renescure, sont désignés arbitres d'un litige entre l'abbaye de Saint-Bertin et Guillaume de Billeke (de Tilques) au sujet d'un droit de juridiction sur une terre (l'abbaye avait le privilÚge d'exercer la juridiction sur les terres dépendant d'elle, ce qui était source de nombreux litiges avec les seigneurs locaux)[29].

    Jean Nicolas Taverne (1694-1754) est seigneur de Renescure au XVIIIe siÚcle. Fils de Nicolas et de Laurence Houwens, il nait à Dunkerque le . Il devient bourgeois de Lille le , puis est nommé conseiller secrétaire du roi en la chancellerie prÚs le Parlement de Flandres. Il est inhumé dans l'église de Renescure le . Il se marie avec Julie Ursule de la DerriÚre, puis à Lille le avec Marie Anne Albertine Vanderlinde, fille de Claude Henri François, bourgeois de Lille, bourgeois de Douai, conseiller du roi, trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lille, et de Marie ThérÚse Farvacques. Marie Anne nait à Lille La Madeleine en février 1705 (baptisée le ) et meurt à Lille le [30].

    Jacques Nicolas Joseph Taverne (1730-1801), fils de Jean Nicolas, écuyer, est seigneur de Renescure aprÚs son pÚre. Il nait à Lille en mai 1730 (baptisé le ), se marie avec Anne Marie Coppens puis à La Madeleine le avec Rose Marguerite Joseph Bonnier (1762-1799) (il a 55 ans et elle 23). Elle est la fille d'Ignace Bernard Joseph Bonnier, chevalier, seigneur du Metz, trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lille, bourgeois de Lille et de Marguerite Marie Rose Joseph Regnault. Elle nait à Lille en juillet 1762 (baptisée le ) et meurt à Lille le 15 floréal an VII (). Jacques Nicolas Taverne meurt à Dampierre le [31].

    Pendant la Révolution française, en , la municipalité s'est opposée à l'enlÚvement des cloches tel que décidé par la Convention nationale[32].

    Pendant la PremiÚre Guerre mondiale, des troupes passent par Renescure qui est située à l'arriÚre du front; ainsi par exemple, en mai 1917, la commune accueille des troupes d'infanterie venant du front de l'est[33].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[34]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1792 1793 François Joseph Ammeloot
    1793 1800 Martin Cardon
    1800 1809 Louis Isidore Degay
    1809 1813 J.B. Coulier
    1813 1816 François Haeu
    1816 1831 Nicolas Decouvelaere Cultivateur
    1831 1834 Louis Fachau Notaire
    1834 1840 Pierre Sockeel
    1840 1871 J.B. Dupuis
    1871 1919 Emmanuel Sockeel
    1919 1925 Georges Laurent
    1925 1929 Octave Minne
    1929 1933 André Bonduelle
    1933 1937 Émile Danvers
    1937 1945 FĂ©lix Inglard
    1945 mai 1953 Marcel Bogaert
    mars 1977 Pierre Bonduelle
    septembre 1997 Louis Coo
    mars 2008 Jean-Marie Bonduelle DVD
    mars 2020 Jean-Pierre Decool (d) DVD Agriculteur et membre du CS de Bonduelle
    En cours Frédéric Jude (d) Ouvrier à la verrerie-cristallerie d'Arques
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[36].

    En 2020, la commune comptait 2 140 habitants[Note 10], en augmentation de 2,69 % par rapport Ă  2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5211 5231 6811 6571 6701 6481 6721 6811 727
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7351 8391 8891 9442 0112 0242 0952 1212 148
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1791 8801 8561 6301 5741 5781 6051 5751 637
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 8031 9282 0712 1152 2212 0862 0392 0392 071
    2015 2020 - - - - - - -
    2 0842 140-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee Ă  partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  31,6 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 28,3 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,5 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 038 hommes pour 1 062 femmes, soit un taux de 50,57 % de femmes, lĂ©gĂšrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,77 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    0,9
    6,3
    75-89 ans
    9,1
    19,0
    60-74 ans
    20,3
    21,1
    45-59 ans
    19,9
    20,0
    30-44 ans
    19,3
    13,7
    15-29 ans
    14,1
    19,1
    0-14 ans
    16,4
    Pyramide des ùges du département du Nord en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Loisirs

    • Circuit de randonnĂ©e pĂ©destre « le Steenweg ».
    • Circuit de randonnĂ©e pĂ©destre de 15 km, « Du chĂąteau Ă  la forĂȘt », emmĂšne au dĂ©part de Renescure vers et Ă  travers la forĂȘt de Rihoult-Clairmarais situĂ©e dans le Pas-de-Calais[41]. Il existe une variante de ce circuit, lĂ©gĂšrement diffĂ©rente et longue de 14 km[42].
    • Circuit « Village Patrimoine » autour de dix points d'intĂ©rĂȘt touristique.

    Économie

    La commune dispose de trois gßtes et d'un camping sur son territoire. Les différents commerces :

    • Une supĂ©rette
    • Une boulangerie
    • Une banque
    • Entreprise funĂ©raire
    • Office notarial
    • Un salon de coiffure
    • Une friterie
    • Une boucherie - charcuterie

    Équipements et services publics

    Gestion des déchets

    • La dĂ©chetterie d'Ebblinghem est la plus proche de Renescure.

    Établissements scolaires

    • École publique Philippe de Commynes
    • École publique du Nieppe
    • École privĂ©e Sainte-Marie

    Salles municipales

    • Salle des Spectacles
    • Salle des FĂȘtes

    Équipement sportifs

    • Salle des Sports Henri Dunant
    • Un terrain de tennis
    • Un terrain de pĂ©tanque

    Maison médicale - Professionnels de santé

    • Une gynĂ©cologue mĂ©dical et obstĂ©trique
    • Masseur - kinĂ©sithĂ©rapeute (PĂ©diatrie - Pelvi - PĂ©rinĂ©ologie)
    • Masseur - kinĂ©sithĂ©rapeute (D.U KinĂ© du sport)
    • Une orthophoniste
    • Un ostĂ©opathe
    • Un sophrologue
    • Deux infirmiĂšres (domicile et au cabinet)

    Autre structures de santé

    • Une pharmacie.
    • Un cabinet dentaire.
    • MĂ©diathĂšque

    Autre structure publique

    • La poste.
    • Centre d'Incendie et de Secours de Renescure.

    Justice

    Renescure dépend du [43] :

    • Tribunal de proximitĂ© d'Hazebrouck.
    • Conseil de Prud'hommes d'Hazebrouck
    • Tribunal judiciaire de Dunkerque
    • Cour d'Appel de Douai.
    • Tribunal de Commerce de Dunkerque
    • Tribunal Administratif de Lille
    • Cour Administrative d'Appel de Douai
    • PĂŽle NationalitĂ© du tribunal judiciaire de Dunkerque
    • Tribunal pour Enfants de Dunkerque

    Culture et patrimoine

    Depuis 2009, Renescure fait partie du réseau Village Patrimoine, coordonné par les Pays de Flandre.

    La commune est rattaché à l'Office de tourisme Destination Coeur de Flandre[44].

    Lieux et monuments

    Jouxtant la mairie, une plaque de pierre est érigée à l'attention du public. Voici la reproduction intégrale du texte qui y est gravé :

    « MAIRIE Chùteau de Philippe de Comines

    CHATEAU DE RENESCURE

    1290 : Construit par les Comtes de Flandre
    1328 : Démoli sous Philippe VI de Valois lors de la révolte des flamands à Cassel
    1469 : Restitution à Philippe de Commynes par Charles le Téméraire
    1792 : Mutilé sous la Révolution
    1815 : Réaménagé en habitation sous la Restauration
    1944 : Incendie Ă  la fin de la deuxiĂšme guerre mondiale
    1970 : Réhabilitation par la municipalité et transformé en mairie
    2001 : Reconstruction des Ă©tages pour l’agrandissement de la mairie chĂąteau

    LĂ©gende illustration : chĂąteau de RENESCURE vers 1640
    gravure du “FLANDRIA ILLUSTRATA” »

    À proximitĂ© du castel de Zuthove se trouve un panneau d'information destinĂ© au public en français, anglais et nĂ©erlandais.

    • L'Ă©glise Assomption Notre Dame (XIIe siĂšcle et XVIIe siĂšcle). Église retournĂ©e de sens en 1929.
    • Tombes du Commonwealth.
    • L'Ă©glise CƓur SacrĂ© de JĂ©sus (fin XIXe siĂšcle) au Nieppe. Actuellement fermĂ©e.
    • Le site de stockage de V1 Ă  proximitĂ© de la gare et la rampe V1 au hameau du Nieppe
    • Plusieurs chapelles et oratoires, calvaires : ex Chapelle Marant (rue d'Aire), Chapelle du CƓur SacrĂ©, Calvaires Lesaffre et Deboudt.
    • Grange cistercienne de l'ancienne abbaye de la Woestyne.
    • Patrimoine naturel : nombreuses mares, bois, becque,
    • La gare de Renescure.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Les armes de Renescure se blasonnent ainsi :

    « ÉcartelĂ© : aux 1 et 4, d'argent Ă  une ancre de sable ; aux 2 et 3, d'or Ă  cinq trĂšfles de sinople en sautoir. »

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. par un quadripoint.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
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