Accueil🇫🇷Chercher

Relations entre l'Autriche et la France

Les relations entre l'Autriche et la France sont des relations internationales s'exerçant au sein de l'Union européenne entre deux États membres de l'Union européenne, la République d'Autriche et la République française. Elles sont structurées par deux ambassades, l'ambassade de France en Autriche à Vienne et l'ambassade d'Autriche en France à Paris, ainsi que par des instituts culturels tels que l'Institut français d'Autriche-Vienne.

Relations entre l'Autriche et la France
Drapeau de la France
Drapeau de l'Autriche
France et Autriche
France Autriche
Ambassades
Ambassade d'Autriche en France
Ambassadeur Walter Grahammer
Adresse 6, rue Fabert
75 007 Paris
Site web Site officiel
Ambassade de France en Autriche
Ambassadeur François Saint-Paul (tr)
Adresse TechnikerstraĂźe 2
1040 Vienne
Site web Site officiel
Rencontres sportives
Football 23

Rencontre entre Jean-Marc Ayrault et Sebastian Kurz Ă  Vienne en mai 2016.
Rencontre entre Jean-Marc Ayrault et Sebastian Kurz Ă  Vienne en mai 2016.

En outre, l'Autriche dispose d'un consulat général à Strasbourg et de consulats honoraires à Ajaccio, Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Papeete et Toulouse. La France a des consulats honoraires à Brégence, Groß Sankt Florian, Innsbruck, Klagenfurt, Linz et Salzbourg.

Histoire

Conflit pour la suprématie en Europe

Depuis la seconde moitié du XIVe siècle, l’État bourguignon a commencé à se former sur le territoire de l'ancienne Lotharingie des deux côtés de la frontière linguistique franco-allemande. La Bourgogne était composée de pays traditionnels différents – lesquels n'étaient pas unifiés nationalement, économiquement ou culturellement – et devint au XVe siècle une puissance européenne. Le nouvel État était surnommé le « Grand Duché de l'Ouest » car il dépassait en puissance et en richesse la plupart des monarchies européennes. Toutefois, ce qu'il manquait à ce duché était une couronne royale. Cependant, Charles le Téméraire essaya de changer cela en établissant des relations entre la Bourgogne et les Habsbourg grâce auxquelles il espérait établir une royauté[1].

Lorsqu'en , Charles le Téméraire tomba à la bataille de Nancy sans laisser d'héritier mâle, l'autonomie du duché de Bourgogne prit fin. Charles le Téméraire avait déjà donné la promesse que sa fille, Marie de Bourgogne, allait épouser Maximilien Ier, fils de l'empereur Frédéric III, ce qui arriva la même année. Cependant, ce mariage allait précipiter la France et les Habsbourg dans un conflit qui dura des siècles[2].

Maximilien Ier réclame des droits d'héritage sur la Bourgogne au nom de son mariage avec son héritière Marie de Bourgogne, tout comme le roi de France Louis XI, un Valois lesquels sont originaires de Bourgogne. Cela entraîna, de 1477 à 1482 et de 1487 à 1493, la guerre de Succession de Bourgogne. En 1493, le traité de Senlis fut conclue par le roi Charles VIII de France. Maximilien conserve alors la plupart des territoires bourguignon au sein du Saint-Empire romain germanique[3].

Du mariage de Maximilien Ier et de Marie de Bourgogne naquit en 1478 Philippe Ier le Beau, dont la naissance contribua à consolider le règne des Habsbourg en Bourgogne. En 1496, Philippe Ier épousa Jeanne Ire de Castille, fille des rois catholiques Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon. En plus des territoires de la péninsule ibérique, l'empire espagnol s'étendait dans le Sud de l'Italie (Sardaigne, Naples et Sicile) ainsi qu'aux colonies d'outre-mer récemment découvertes. Le contexte politique de ces ouvertures dynastiques était la formation d'une alliance contre la France. Cela a resserré la rivalité entre les Habsbourg et les Français.

En raison des morts subites de ses parents, Jeanne devint la seule hĂ©ritière de la couronne d'Espagne unis, ce qui plaça Philippe Ier dans une situation similaire que son père en Bourgogne : il Ă©tait le prince consort de l'hĂ©ritière[4]. Leur fils, Charles Quint rĂ©gna sur les Flandres bourguignonnes Ă  partir de 1515 et, l'annĂ©e suivante, sur le royaume d'Espagne. Ceci permit Ă  la maison des Habsbourg de rĂ©unir plusieurs couronnes et de concentrer les revendications territoriales. La France se voyait encerclĂ©e : au sud la pĂ©ninsule IbĂ©rique et la montĂ©e en puissance espagnole et, au nord et Ă  l'est, le long de la frontière entre la France et le Saint-Empire romain germanique, un ensemble de territoires ayant fait partie de l'hĂ©ritage bourguignon. Les efforts français afin de mettre un terme Ă  cet encerclement conduisirent Ă  plus de 240 ans de conflits armĂ©s entre les Habsbourg et la France – les guerres d'Italie (1494-1559), la guerre de Trente Ans (1618-1648), jusqu'Ă  la guerre de Succession d'Espagne (1701-1714) – qui prirent fin avec les traitĂ©s d'Utrecht (1713), de Bade et de Rastatt (1714). Ces traitĂ©s sont Ă  la base d'un système europĂ©en basĂ© sur l'idĂ©e d'Ă©quilibre des intĂ©rĂŞts politiques[5].

Renversement des alliances

La montĂ©e en puissance de la Prusse, notamment par le renforcement de l'armĂ©e sous FrĂ©dĂ©ric-Guillaume Ier et la reprise de la SilĂ©sie durant la Première guerre de SilĂ©sie (1740-1742), crĂ©a des tensions entre les Habsbourg et la Prusse. Les Habsbourg cherchèrent alors un alliĂ© chez leur rivale historique, la France. De son cĂ´tĂ©, Ă  partir du milieu du XVIIIe siècle, la France rivalisait de plus en plus avec l'Angleterre, tant en Europe que dans les colonies[6]. Ă€ la suite du traitĂ© de Westminster de 1756 entre l'Angleterre et la Prusse, la France a cherchĂ© Ă  se rapprocher des Habsbourg. Cet Ă©vènement, portant les noms de « rĂ©volution diplomatique », « retournement des alliances » ou de « renversement des alliances », est un changement fondamental dans l'ordre europĂ©en[7]. En fĂ©vrier de cette mĂŞme annĂ©e, la guerre de Sept Ans dĂ©buta par l'attaque française contre les Ă®les Britanniques et sur l'Ă®le de Minorque (bataille de Minorque). Le , le premier traitĂ© de Versailles Ă©tablit officiellement une alliance dĂ©fensive entre l'Autriche et la France. Officieusement, le traitĂ© prĂ©voyait un assaut contre la Prusse. Durant l'Ă©tĂ© 1759, la Russie rejoignit l'alliance. Le traitĂ© prĂ©voyait une aide mutuelle entre les troupes. Un an après, le , un deuxième traitĂ© de Versailles fut signĂ©. Ce second traitĂ© assurait l'acquisition par la France de plusieurs villes des Pays-Bas autrichiens. En retour, la France fournissait Ă  l'Autriche 130 000 hommes, payait 12 millions de florins aux Habsbourg et reconnaissait que la SilĂ©sie et Glatz faisait partie du territoire de la monarchie des Habsbourg[8]. La guerre de Sept Ans prit fin en 1763 et confirma le statu quo. La SilĂ©sie et Glatz restèrent des possessions prussiennes et les terres hĂ©rĂ©ditaires autrichiennes continuèrent d'appartenir Ă  l'Autriche[9].

Mariage de Marie-Antoinette et Louis XVI

Le mariage de Marie-Antoinette d'Autriche avec Louis XVI de France marqua la fin du conflit entre l'Autriche et la France[10].

Révolution française

Exécution de Marie-Antoinette.

L'empereur Léopold II avait dans un premier temps une opinion positive de la Révolution française, mais en 1791 sa sœur Marie-Antoinette lui demanda d'intervenir militairement et de mettre fin à la révolution. L'empereur refusa et, en conséquence, les 20 et , la famille royale de France tente de fuir. Elle fut interceptée à Varennes et ramenée à Paris. Le de cette année, la monarchie constitutionnelle fut proclamée. En réaction, l'empereur Léopold II et le roi de Prusse Frédéric-Guillaume II de Prusse proclament la destruction de la Révolution française. En conséquence, la France déclara la guerre à la Prusse avec l'approbation de la population. Lors de la bataille de Valmy du , l'armée révolutionnaire repoussa les forces de la coalition. L'exécution de Louis XVI et de Marie-Antoinette en 1793 entraîna d'autres puissances, dont l'Angleterre, dans la guerre contre la France. L'exécution de Marie-Antoinette entérina l’inimité de Joseph II de Habsbourg contre la France révolutionnaire[11].

Première et deuxième guerre de la coalition

Avec la déclaration de Pillnitz de 1791, l'Autriche et la Prusse ont uni leurs forces pour soutenir le roi Louis XVI durant la Révolution française. Cette alliance s'est élargie au XVIIIe siècle à d'autres puissances européennes afin de contenir les effets de la Révolution française.

Avec la déclaration de guerre à la France du , la Guerre de la première coalition débuta. Elle prit fin le par la conclusion du traité de Campo-Formio entre la France et l'Autriche. Le Congrès de Rastatt de 1797 à 1799 devait permettre d'entamer la discussion visant à exécuter les décisions prises lors de la conclusion du paix. Cependant, l'attentat contre les ambassadeurs français entraîna le début des guerres napoléoniennes, relançant le conflit militaire entre la France et l'Autriche. Le , la bataille de Marengo eut lieu dans le nord de l'Italie sous contrôle français et se conclut par une victoire décisive sur l'Autriche. La même année, la bataille de Hohenlinden eut lieu. Les Français battirent l'armée autrichienne et ainsi ont pu envahir l'Autriche[12]. Celle-ci fut contrainte de signer un traité de paix, le traité de Lunéville[13], permit à la France d'obtenir la rive gauche du Rhin et la reconnaissance des conséquences de la Révolution française, notamment les Républiques sœurs et le royaume d'Étrurie.

Guerres napoléoniennes

Plan de bataille d'Austerlitz.
Le congrès de Vienne.

En 1804, Napoléon Bonaparte fut intronisé Empereur des Français ce qui eut pour réponse du côté autrichien la proclamation de l'empire d'Autriche par François II, qui prit le nom de François Ier d'Autriche[14].

En 1805, l'Autriche a rejoint l'alliance de la Grande-Bretagne, de la Russie et de la Suède pendant la troisième guerre de la coalition pour libérer la Hollande et la Suisse napoléonienne. En , la France demanda à l'Autriche de retirer ses troupes du Tyrol et de Vénétie. L'empereur François Ier refusa et Napoléon conclut une alliance avec l'Espagne et les souverains du sud de l'Allemagne. Le , après l'invasion de la Bavière par l'Autriche, la France déclara la guerre à l'empire d'Autriche et, le , Napoléon franchit le Rhin. Après leur victoire à la bataille d'Elchingen, les Français se sont déplacés vers Vienne. Le , bataille d'Austerlitz a lieu entre Brno et Austerlitz. Les troupes autrichiennes et russes furent vaincues et Napoléon déménagea son siège au château d'Austerlitz. Il conclut une trêve avec l'empereur François Ier et le retrait des troupes russes fut décidé. Cette troisième guerre de la coalition prit fin le par la signature du traité de Schönbrunn qui causa de lourdes pertes territoriales à l'Autriche[15]. Ce traité de paix conduisit à la dissolution du Saint-Empire romain germanique après que Napoléon a exigé que François II dépose la couronne impériale[16]. Un an plus tard, la Confédération du Rhin fut créée à l'initiative de Napoléon[17].

Après ses succès à la bataille d'Abensberg, à la bataille d'Eckmühl et à la bataille de Ratisbonne, Napoléon dirigea, le , son armée vers Vienne. La bataille d'Esslingse déroula à l'est de Vienne. Cette bataille marque la première défaite de Napoléon sur le champ de bataille, bien qu'elle maintint un statu quo stratégique. Cependant, Napoléon gagna les batailles suivantes face à l'Autriche et obtint un cessez-le-feu à Znaïm. Le , un nouveau traité de Schönbrunn fut signé entre Napoléon et l'empereur François Ier. Ce traité reconnaissait les conquêtes françaises et prévoyait également le soutien autrichien aux blocus français contre l'Angleterre[18]. La participation aux guerres napoléoniennes épuisa les finances de l’État autrichien, conduisant à la faillite de l'Autriche en 1811[19]. Afin de consolider la situation politique, Klemens Metternich soutint le mariage de Marie-Louise d'Autriche, la fille de François Ier, à Napoléon en 1810. Cette alliance obligea l'Autriche à participer à la campagne de Russie en 1812[20].

En 1813, l'Autriche et la Prusse s'engagèrent de nouveau dans la guerre contre la France afin de mettre fin définitivement à la suprématie française en Europe. En octobre de cette même année, l'alliance de la Russie, de l'Autriche et de la Prusse permit de battre l'empereur français lors de la bataille de Leipzig[21]. Au congrès de Châtillon, les alliés proposèrent la paix mais les exigences de la partie française, jugées inacceptables, les conduisirent à interrompre la discussion. La guerre se poursuit et, à la bataille d'Arcis-sur-Aube, Napoléon est finalement vaincu[22].

Le , les troupes confédérées prennent Paris et Napoléon doit abdiquer. Le traité de Fontainebleau, conclu par l'Autriche, la Russie, la Prusse et Napoléon entraîne son bannissement sur l'île d'Elbe et assure à l'impératrice Marie-Louise l'entière autonomie des duchés italiens de Parme, de Plaisance et Guastalla. Entre le mois de et le , le congrès de Vienne se tiendra sous la direction du ministre autrichien des Affaires étrangères, le prince Metternich, dont l'objectif est la réorganisation de l'Europe après la défaite de Napoléon[23].

RĂ©volution de 1848

En , la révolution française de 1848 se termine et la Deuxième République française est proclamée. L'esprit de la révolution se ressentait en Autriche, si bien que la même année une révolution se produisit. Elle resta infructueuse et le néo-absolutisme perdura[24].

Dans le domaine de la politique étrangère, la monarchie de Habsbourg était menacée de plusieurs dangers : les relations avec la Prusse était difficiles, notamment sur le plan économique, et l'Angleterre et la Russie voyaient l'Autriche comme un ennemi (notamment depuis que l'Autriche n'avait pas soutenue la Russie dans la guerre de Crimée. La France napoléonienne était prête à entrer en guerre avec l'Autriche afin de sécuriser le nord de l'Italie et le royaume de Lombardie-Vénétie[25].

Guerre franco-allemande de 1870-1871

La guerre franco-allemande de 1870, lors de laquelle les États du Sud de l'Allemagne ont soutenu la Prusse, s'est conclue par une victoire rapide et claire et conduisit à la proclamation de Guillaume Ier en 1871 et à l'émergence de l'Empire allemand[26]. Après la défaite, l'empereur Napoléon III fut déposé et le régime passa à la Troisième République.

Politique d'alliance en Europe

Après les années 1870, la politique d'alliance a conduit à la mise en place de deux blocs ennemis. Les relations entre les États européens étaient difficiles, ce qui rendait le risque de guerre élevé. En 1878, la monarchie des Habsbourg et l'Empire allemand ont conclu la Duplice. Celle-ci s'est développée en 1882 avec l'adhésion de l'Italie à l'alliance, formant la Triplice, puis en 1883 par l'adhésion de la Roumanie. Les interactions entrent ces pays furent conflictuelles en raison des nombreuses tensions entre les deux nouveaux alliés et la monarchie des Habsbourg. L'alliance adverse a commencé à se former à partir de 1894 entre la France et la Russie, puis elle fut suivie par l'alliance entre la France et l'Angleterre en 1904. Enfin, en 1907, l'Angleterre et la Russie conclurent une alliance, la convention anglo-russe de 1907. Lors de la Première Guerre mondiale, ces trois alliés furent connus sous le nom de « Triple-Entente »[27].

Première Guerre mondiale

DĂ©claration de guerre de l'Autriche-Hongrie Ă  la Serbie.

Après l'attentat de Sarajevo du et la crise de juillet qui s'ensuivit, la Première Guerre mondiale commença le avec la déclaration de guerre de l'Autriche-Hongrie contre la Serbie. L'Allemagne soutint son allié face à la Serbie, qui quant à elle fut soutenue par la Russie. L'Allemagne déclare par la suite la guerre à la Russie et à la France. En raison de l'entrée des troupes allemandes en Belgique puis en France, l'Angleterre déclare la guerre à l'Allemagne. Les troupes austro-hongroises furent envoyées au front occidental comme soutien militaire du Reich allemand en Belgique et en France. Les alliés de la Triplice, l'Italie et la Roumanie, sont dans un premier temps restés neutres mais se sont ensuite alliés à la Triple-Entente.

Le , le cessez-le-feu fut instauré. Il signifiait la victoire de la Triple-Entente et l'effondrement des puissances centrales[28].

Après la disparition de l'Autriche-Hongrie

Les relations entre l'Autriche et la France durant l'entre-deux-guerres furent influencées par les conséquences de la Première Guerre mondiale. Avec le traité de Saint-Germain, entré en vigueur en 1920, la fin de l'Autriche-Hongrie est scellée. Dans les difficiles négociations du traité de paix de 1919, la France défendit une Autriche indépendante à laquelle il était interdit de rejoindre l'Allemagne. Après l'expérience de la Première Guerre mondiale, l'objectif de cette position était notamment d'éviter l'émergence d'un nouveau bloc allemand. La France était également opposée à la restauration des Habsbourg en Autriche, en se fondant sur le principe « Ni Anschluss ni Habsbourg ! » (« Weder Anschluss noch Habsburg! »)[29].

Outre les intĂ©rĂŞts politiques, la France avait des intĂ©rĂŞts Ă©conomiques considĂ©rables en Autriche tant dans le secteur bancaire que dans l’industrie. En renforçant une fĂ©dĂ©ration du Danube, la France espĂ©rait disposer d'un centre Ă©conomique bien connectĂ© auquel elle aurait participĂ© en se basant Ă  Vienne. Pour atteindre cet objectif, la Commission française de rĂ©parations a Ă©tĂ© transformĂ©e en une commission de secours et de reconstruction. Dans le mĂŞme temps, la politique d'aide française a toujours Ă©tĂ© une politique de puissance. Au cours de la crise autrichienne de crĂ©dit en 1931, la France ne fut disposĂ© Ă  aider l'Autriche que si elle renonçait Ă  ses projets d'union douanière avec l'Allemagne[30]. Dans les obligations de la SociĂ©tĂ© des Nations (SdN), une sĂ©rie d'obligations souscrites par certains États en vue d'ĂŞtre acceptĂ© dans la SdN de 1923 et 1932, la France insista pour que l'Autriche s'engage au moins 20 ans Ă  ne pas rejoindre l'Allemagne[31].

Sources

Références

Bibliographie

  • (de) Hermann Wiesflecker, Maximilian I. : Die Fundamente des habsburgischen Weltreiches, Vienne, Munich, Verlag fĂĽr Geschichte und Politik Wien, R. Oldenbourg Verlag,
  • (de) Martin Mutschlechner, « Maximilian und das burgundische Erbe », Die Welt der Habsburger, SchloĂź Schönbrunn Kultur- und Betriebsges.m.b.H,‎ (lire en ligne)
  • (de) Martin Mutschlechner, « Philipp I. "der Schöne" », Die Welt der Habsburger, SchloĂź Schönbrunn Kultur- und Betriebsges.m.b.H.,‎
  • (de) Hillard von Thiessen, « Diplomaten und Diplomatie im frĂĽhen 18. Jahrhundert », dans Renger E. de Bruin, Maarten Brinkman, Friedensstädte: die Verträge von Utrecht, Rastatt und Baden 1713 - 1714, Petersberg, Michael Imhof Verlag,
  • (de) Marian FĂĽssel, Der Siebenjährige Krieg, ein Weltkrieg im 18. Jahrhundert, Munich, C.H. Becker Verlag, , 127 p. (ISBN 978-3-406-60695-3 et 3-406-60695-4, lire en ligne)
  • (de) Eva Kathrin Dade, Madame de Pompadour, Die Mätresse und die Diplomatie, Cologne, Weimar, Vienne, Böhlau Verlag, , 338 p. (ISBN 978-3-412-20480-8, lire en ligne)
  • (de) Karl Vocelka, Geschichte der Neuzeit : 1500-1918, Vienne, Cologne, Weimar, Böhlau Verlag, , 767 p. (ISBN 978-3-8252-3240-5, lire en ligne)
  • (de) Robert Werner, Geschichte? Nee . oder?, Ich will's wissen : Buch fĂĽr junge Leute, Deutsche und europäische Geschichte sowie wichtige Ereignisse in der Welt vom Jahr 9 - 1990, Berlin, epubli GmbH, , 604 p. (ISBN 978-3-8442-9943-4, lire en ligne)
  • Anton Mantler, « Kriegsereignisse. Zweiter Koalitionskrieg », dans Peter Csendes, Ă–sterreich 1790–1848. Das Tagebuch einer Epoche, Vienne, Christian Brandstätter, (ISBN 3-85447-268-4)
  • Peter Csendes, « Der Zweite Koalitionskrieg und der Friede von LunĂ©ville », dans Peter Csendes, Ă–sterreich 1790–1848. Das Tagebuch einer Epoche, Vienne, Christian Brandstätter, (ISBN 3-85447-268-4)
  • (de) Karl Vocelka, Geschichte Ă–sterreichs : Kultur – Gesellschaft : Politik, Munich, Wilhelm Heyne, , 408 p. (ISBN 978-3-453-21622-8)
  • (de) Karl Fischer, « Der Dritte Koalitionskrieg und der Friede von PreĂźburg », dans Peter Csendes, Ă–sterreich 1790–1848. Das Tagebuch einer Epoche, Vienne, Christian Brandstätter, (ISBN 3-85447-268-4)
  • (de) Karl Fischer, « Das Kaisertum Ă–sterreich und das Ende des Heiligen Römischen Reiches », dans Peter Csendes, Ă–sterreich 1790–1848. Das Tagebuch einer Epoche, Vienne, Christian Brandstätter, (ISBN 3-85447-268-4)
  • (de) Peter Csendes, « Der Friede von Schönbrunn », dans Peter Csendes, Ă–sterreich 1790–1848. Das Tagebuch einer Epoche. 1. Auflage, Vienne, Christian Brandstätter, (ISBN 3-85447-268-4)
  • (de) Peter Csendes, « Staatsbankrott und „Wiener Währung“ », dans Peter Csendes, Ă–sterreich 1790–1848. Das Tagebuch einer Epoche. 1. Auflage, Vienne, Christian Brandstätter, (ISBN 3-85447-268-4)
  • (de) Karl Fischer, « Napoleons RuĂźlandfeldzug », dans Peter Csendes, Ă–sterreich 1790–1848. Das Tagebuch einer Epoche, Vienne, Christian Brandstätter, (ISBN 3-85447-268-4)
  • (de) Peter Csendes, « Der „Befreiungskrieg“ », dans Peter Csendes, Ă–sterreich 1790–1848. Das Tagebuch einer Epoche. 1. Auflage, Vienne, Christian Brandstätter, (ISBN 3-85447-268-4)
  • (de) 1Wilhelm Wadl, « Revolution und Gegenrevolution in Ă–sterreich: Das Sturmjahr 1848 », dans Peter Csendes, Ă–sterreich1790–1848. Das Tagebuch einer Epoche, Vienne, Christian Brandstätter, (ISBN 3-85447-268-4)
  • (de) Alois Niederstätter, Geschichte Ă–sterreichs, Stuttgart, Kohlhammer,
  • (de) Karl Vocelka, Geschichte Ă–sterreichs. Kultur - Gesellschaft : Politik. 7, Graz, Vienne, Cologne, Heyne,
  • Thomas Angerer, « Kontinuitäten und Kontraste der französischen Ă–sterreichpolitik 1919 – 1955 », dans Klaus Koch, Walter Rauscher, Arnold Suppan, Elisabeth Vyslonzil, Von Saint-Germain zum Belvedere. Ă–sterreich und Europa 1919 – 1955, AuĂźenpolitische Dokumente der Republik Ă–sterreich 1918–1938 (ADĂ–) Sonderband. Verlag Geschichte und Politik, Oldenburg,
  • Marco Bertolaso, Die erste Runde im Kampf gegen Hitler? Frankreich, GroĂźbritannien und die österreichische Frage 1933/34, Hambourg,

Compléments

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.