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Puyvert

Puyvert est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Puyvert
Puyvert
Blason de Puyvert
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté d'agglomération Luberon Monts de Vaucluse
Maire
Mandat
Sylvie Gregoire
2020-2026
Code postal 84160
Code commune 84095
DĂ©mographie
Gentilé Puyverdans, Puyverdanes
Population
municipale
823 hab. (2020 en augmentation de 1,86 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 84 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 45′ 36″ nord, 5° 20′ 38″ est
Altitude 150 m
Min. 141 m
Max. 615 m
Superficie 9,78 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Cadenet
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Cheval-Blanc
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Puyvert
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Puyvert
Liens
Site web http://www.puyvert.fr

    GĂ©ographie

    Accès

    On y accède, depuis Lourmarin à l'est, par la route départementale 27 qui traverse la commune sur un axe est-ouest au sud du bourg, puis la route départementale 118. Les routes départementales 59 et 139 passent aussi sur la commune, au sud du bourg.

    Une voie ferrée traverse la commune sur un axe est-ouest dans la plaine située au sud du village.

    L'autoroute la plus proche est l'A7.

    Entrée du village.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Puyvert
    Lacoste, MĂ©nerbes Bonnieux Vaugines
    Puget Puyvert Lourmarin
    Lauris Cadenet
    Le territoire du parc naturel régional du Luberon.

    Relief et géologie

    La commune est située entre, au nord, le flanc sud du massif du Luberon où se trouve le point le plus haut et, au sud, la vallée de la Durance où se trouve le point le plus bas.

    Le massif du Luberon est un massif montagneux formé de terrains du secondaire (crétacé inférieur) et la plaine de la Durance est une plaine alluvionnaire.

    Hydrographie

    Le ruisseau de Laval coule vers le sud depuis le massif du Luberon.

    Sismicité

    Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].

    Climat

    La commune est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en latitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare. Protégée par le Massif du Luberon, la commune est partiellement abritée du mistral.

    Relevé météorologique de la région de Pertuis
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,2 4,1 6,5 9,1 13 16,6 19,1 19 15,8 13,5 7,4 4,3 11
    Température moyenne (°C) 7,1 8,3 11,1 13,7 17,9 21,6 24,3 24,1 18 17 11,2 8,1 15,2
    Température maximale moyenne (°C) 11 12,7 15,7 18,3 22,8 26,8 29,7 29,5 25 20,5 15 11,9 18,2
    Précipitations (mm) 35,3 21,3 21,9 40,6 27,6 14,6 8,2 18,3 57 52,3 39,1 25,6 287,6
    dont pluie (mm) 33 18 21 40,6 27,6 27,6 8,2 18,3 57 52,3 37 23 280
    dont neige (cm) 2 3 0,5 0 0 0 0 0 0 0 1,5 2 9
    Source : Relevé météo de Pertuis[2]
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
    11
    3,2
    35,3
    12,7
    4,1
    21,3
    15,7
    6,5
    21,9
    18,3
    9,1
    40,6
    22,8
    13
    27,6
    26,8
    16,6
    14,6
    29,7
    19,1
    8,2
    29,5
    19
    18,3
    25
    15,8
    57
    20,5
    13,5
    52,3
    15
    7,4
    39,1
    11,9
    4,3
    25,6
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Transports

    Puyvert est desservie par trois lignes de car Trans-Vaucluse : la ligne no 8 : Cavaillon - Pertuis, la ligne no 9-1 Apt-Aix-en-Provence et la ligne no 9-2 : Pertuis - Puyvert.

    Urbanisme

    Typologie

    Puyvert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Cadenet, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 5 communes[6] et 10 708 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,6 %), forêts (20,6 %), terres arables (16,8 %), cultures permanentes (10,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,9 %), zones urbanisées (3,3 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Toponymie

    La forme la plus ancienne est Podio Viridi, attestée en 1300. Ce toponyme suggère sa traduction actuelle en puy vert[13].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Stèle de Lauris, découverte à Puyvert.

    C’est dans cette commune, au quartier de Lombarde, qu’ont été découvertes les stèles anthropomorphes dites « de Lauris ». Elles sont le témoignage d’une importante activité agricole sur les rives de la Durance au cours du quatrième millénaire avant notre ère[14].

    Moyen Ă‚ge

    Dès le haut Moyen Âge, ce terroir agricole fut la propriété des bénédictins de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon. À la fin du XIe siècle, ils y installèrent la priorale de Saint-Pierre de Méjean (Sancti Petri de Medianis), qui resta leur propriété jusqu’au XVe siècle[15], et qui eut le pas sur leurs douze autres prieurés implantés dans le Luberon. Les fresques du XIIe siècle qui l’ornaient sont maintenant dans un musée suisse[16]. L’église paroissiale fut également leur propriété au XIVe siècle[15].

    Puyvert est dans la première moitié du XIe siècle le plus ancien témoin, à propos du troubadour Pierre d'Auvergne qui s'y est retiré en 1047, de fêtes aux flambeaux et de joutes poétiques qui préfigurent les jeux floraux[17].

    Le fief de Puyvert relevait du comtĂ© de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comtĂ© perd son indĂ©pendance en 1209, Ă  la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord Ă  Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond BĂ©renger IV, comte de Provence et lui aussi hĂ©ritier du comtĂ© de Forcalquier. Par cet accord, la moitiĂ© sud du comtĂ©, dont Puyvert, lui est donnĂ©e, et en fait partie jusqu'Ă  sa mort, vers 1250[18].

    Le premier seigneur civil est Raymond de Puyvert au début du XIVe siècle et un acte cite : de Podio Veridi en 1300. À sa mort en 1323, son fief passe à son épouse Bérangère et vers 1350, leur fille, Doulciane de Puyvert, veuve de Guillaume de Villemus, en rend hommage à la reine Jeanne[14].

    Cette seigneurie, qui dépend de la viguerie d’Apt, passe au XVe siècle aux Oraison de Cadenet. Un premier acte d’habitation fut probablement passé à cette époque avec des Vaudois pour mettre en valeur les terres abandonnées[19].

    Renaissance

    Les Vaudois ne furent pas épargnés en 1545 par les troupes du Parlement d'Aix sous la conduite des sinistres Jean Maynier baron d’Oppède, et Paulin de La Garde. Les ruines du village vaudois se trouvent toujours à la Gardette, colline dominant l'Aigue-Brun. La base de celle-ci, creusée par plusieurs grottes, a dû servir d’habitation rupestre. Une des tours de défense a été aménagée en pigeonnier[19].

    PĂ©riode moderne

    Un second acte d'habitation daté du permit au vicomte de Cadenet, marquis d’Oraison, de faire revivre sa seigneurie sur l'emplacement de l'actuel village[19].

    PĂ©riode contemporaine

    Les archives municipales gardent trace d’une dĂ©libĂ©ration du conseil municipal après le coup d’État du 2 dĂ©cembre 1851 ; les Ă©diles y dĂ©clarent : « Le conseil a Ă©tĂ© unanime que le rĂ©tablissement de l’Empire Français sous le nom de Louis NapolĂ©on Bonaparte est indispensable et il prie l’autoritĂ© supĂ©rieure d’accepter cette proposition »[19].

    En 1932, le peintre Pierre Girieud a entrepris la décoration de l’église romane du vieux village. Il y a réalisé une série mythologique mettant en scène Eurydice, Psyché, Ariane et Bacchus[19].

    Politique et administration

    Liste des Maires

    Le monument aux morts situé dans la cour de la mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    ? 1940
    (suspendu)[20]
    FĂ©lix Icard ?
    mars 2001 2017 (démission) Sébastien Vincenti UMP-LR
    2017 En cours Sylvie Grégoire UMP-LR
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances administratives et juridiciaires

    Puyvert est une des neuf communes du canton de Cadenet qui totalise 17 278 habitants en 2008. Le canton fait partie de l'arrondissement d'Apt depuis 1801 (sauf de 1926 Ă  1933 oĂą ce fut Cavaillon) et de la deuxième circonscription de Vaucluse. Puyvert fait partie du canton de Cadenet depuis 1793[21].

    Puyvert fait partie de la juridiction d’instance d’Apt, mais du greffe détaché Pertuis, et de grande instance, de prud'homale, de commerce et d'affaires de Sécurité sociale d’Avignon[22].

    Politique environnementale

    Route bordée de cyprès menant au village.

    Deux déchèteries sur la communauté de communes des Portes du Luberon (à Lauris et Vaugines) ainsi que deux points spécialisés (pour les branchages, le site de Puget, et pour les gravats, celui de Puyvert).

    Points d'apport volontaire pour le verre, les journaux et les emballages.

    La commune fait partie du syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) Durance-Luberon qui est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui regroupe 21 communes des 23 communes (Lourmarin et Vaugines n'en font pas partie) des deux cantons de Pertuis et de Cadenet a pour compétence la distribution de l'eau et l'assainissement. Il a été créé en 1989 par transformation du syndicat intercommunal créé en 1946 mais qui n'avait comme compétence que la distribution de l'eau. Il comprend 42 membres (deux par commune). Son président est Maurice Lovisolo (vice-président du conseil général de Vaucluse)[23]. Le prix de l'assainissement est variable dans chaque commune (à cause de la surtaxe communale) alors que celui de l'eau est identique[24].

    Fiscalité locale

    L'imposition des ménages et des entreprises à Puyvert en 2009[25]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)5,94 %0,40 %7,55 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s bâties (TFPB)7,99 %0,51 %10,20 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties (TFPNB)17,45 %1,58 %28,96 %8,85 %
    Taxe professionnelle (TP)14,76 %*0,83 %13,00 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[26]).

    Population et société

    DĂ©mographie

    Le campanile de la mairie.

    Le recensement de 1826, qui ne serait qu'une réactualisation de celui de 1821, n'a pas été retenu.
    Le recensement de 1871 a été, pour cause de guerre, repoussé à l'année 1872.
    Le recensement de 1941, réalisé selon des instructions différentes, ne peut être qualifié de recensement général, et n'a donné lieu à aucune publication officielle.
    Les résultats provisoires du recensement par sondage annuel réalisé en 2004, 2005 et 2006 selon les communes sont tous, par convention, affichés à 2006.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].

    En 2020, la commune comptait 823 habitants[Note 3], en augmentation de 1,86 % par rapport Ă  2014 (Vaucluse : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    116124146179195212215226206
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    204210225235205223211242233
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    215217205181181180180174187
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    152163232297434541691731793
    2018 2020 - - - - - - -
    817823-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee Ă  partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dispose d’une école primaire publique[30] Pierre Monier, les élèves sont ensuite dirigés vers le collège Le Luberon à Cadenet[31] - [32], puis le lycée Val-de-Durance[33] à Pertuis (enseignement général) ou lycée Alexandre-Dumas[34] à Cavaillon soit lycée Alphonse-Benoit[35] à L'Isle-sur-la-Sorgue (enseignements techniques).

    Sports

    La commune possède une salle de fitness, l'Ener Gym Puyvert.

    Santé

    La commune possède un médecin. Pharmacies les plus proches à Cadenet (au sud-est) et à Lauris (au sud-ouest). Les hôpitaux les plus proches sont Salon-de-Provence, Apt et Pertuis distants d'une vingtaine de kilomètres.

    Services publics

    Service postal

    Une boite aux lettres se trouve au centre du village avec des relevés journaliers.

    Centre de secours

    La commune dĂ©pend du centre de secours principal ultra-moderne de Pertuis qui couvre les cantons de Pertuis et de Cadenet, ce qui reprĂ©sente 51 617 hectares dont 21 028 hectares de forĂŞts. Ce centre a Ă©tĂ© inaugurĂ© le [36]. Pour accomplir leurs missions les pompiers de Pertuis disposent de 31 vĂ©hicules pour l'aide aux personnes.

    Centre médico-social

    Le centre médico-social (CMS) de Pertuis (dont la notion juridique correspond à une définition précise donnée à l'article L. 312-1, I du Code de l'action sociale et des familles) a pour mission : la lutte contre les exclusions, la Protection Maternelle et Infantile (PMI) et la protection de l’enfance (ASE), l’aide aux personnes âgées et handicapées, la prévention sanitaire et les actions de santé. Le CMS de Pertuis reçoit les habitants des communes : Ansouis, Beaumont-de-Pertuis, Cabrières-d'Aigues, Cadenet, Cucuron, Grambois, La Bastide-des-Jourdans, La Bastidonne, La Motte-d'Aigues, La Tour-d'Aigues, Lauris, Lourmarin, Mérindol, Mirabeau, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Saint-Martin-de-la-Brasque, Sannes, Vaugines, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon. Le CMS de Pertuis est un des 15 CMS de Vaucluse qui a le plus de communes dépendantes avec celui de Carpentras et celui d'Apt[37].

    Économie

    Agriculture

    La commune produit des vins AOC luberon (AOC). Les vins qui ne sont pas en appellation d’origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément le label vin de pays d'Aigues[38].

    Tourisme

    Comme l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rĂ´le, direct ou indirect, dans l'Ă©conomie locale.

    On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme de détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[39].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le lavoir de Puyvert.
    • Le pigeonnier : unique vestige d'un ancien château du XIVe siècle situĂ© sur la colline du Jas de Puyvert, il fut dĂ©chu au XVIIIe avec le droit de pigeonnier, privilège des seigneurs fĂ©odaux. On trouve Ă  l’intĂ©rieur de ce pigeonnier 3 000 boulins en terre cuite vernissĂ©e de quatre couleurs diffĂ©rentes liĂ©s au mur par du plâtre. Il a Ă©tĂ© intĂ©gralement restaurĂ© par le parc naturel rĂ©gional du Luberon.
    • Le lavoir troglodytique.
    • Église Notre-Dame (privĂ©).
    • PrieurĂ© Saint-Pierre de MĂ©jean[40].
    • Habitats troglodytiques (privĂ©).
    • La Plumeautière.

    HĂ©raldique

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    D'or à la fasce ondée de gueules, accompagnée en chef d'un flanchis de sinople et en pointe d'une montagne de trois coupeaux du même.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
    2. « Relevé météo de Pertuis », MSN Météo.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Cadenet », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1878.
    14. Robert Bailly, op. cit., p. 331.
    15. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 225.
    16. Hervé Aliquot, Peintures romanes dans la basse vallée du Rhône, Mémoires de l'Académie de Vaucluse, 1987, p. 279.
    17. B. Dusan, « Notice sur les deux baronnies du Kercorbez, Puyvert et Ghalabre, et sur les deux châteaux de ce nom. », in Eglises et châteaux du midi la France, vol. I & II, p. 11-12, H. de Labouïsse-Laroche impr., Toulouse, 1858.
    18. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.
    19. Robert Bailly, op. cit., p. 332.
    20. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. « Les Juridictions judiciaires de Vaucluse », Ministère de la Justice et des Libertés.
    23. « Historique du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon.
    24. « Prix de l'eau et de l'assainissement au sein du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon.
    25. « Impôts locaux à Puyvet », txes.com.
    26. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    30. « Etablissements primaires de Vaucluse », Académie Aix-Marseille.
    31. « Carte scolaire du Vaucluse », Conseil général de Vaucluse, .
    32. « Site Collège Le Luberon », Académique Aix-Marseille, .
    33. « Site du lycée Val de Durance », Académique Aix-Marseille, .
    34. « Site du lycée Alexandre Dumas », Académique Aix-Marseille, .
    35. « Site du lycée Alphonse Benoit », Académique Aix-Marseille, .
    36. « Site des Pompiers de Pertuis », sur pompier-pertuis.fr.
    37. « Centre médico social de Pertuis », Conseil général 84.
    38. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdans, La Bastidonne, Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d’Aigues, Cabrières-d’Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L’Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d’Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d’Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d’Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d’Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d’Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
    39. Voir Massif du Luberon
    40. Le site internet du prieuré

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jules Courtet, Dictionnaire gĂ©ographique, gĂ©ologique, historique, archĂ©ologique et biographique des communes du dĂ©partement de Vaucluse, Avignon, Seguin AinĂ©, , 400 p. (lire en ligne)
    • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. BarthĂ©lemy, Avignon, 1986.

    Articles connexes

    Liens externes

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