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Pierre Girieud

Pierre Paul Joseph Girieud est un peintre français, nĂ© le dans le 10e arrondissement de Paris[3] ville oĂč il est mort le dans le 12e arrondissement. Il est une figure importante et mĂ©connue de la scĂšne artistique de la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle et de Montmartre[4].

Pierre Girieud
Pierre Girieud, Autoportrait.
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  72 ans)
Paris
Période d'activité
Nom de naissance
Pierre Paul Joseph Girieud
Nationalité
Activité
Distinction
Archives conservées par

Biographie

Jeunesse et formation

Pierre Girieud est né au no 14 rue de Marseille à Paris, de Jeanne Rosalie Bernard et Joseph Gustave Girieud, ingénieur civil[5].

Il effectue son service militaire du au , affecté au 55e régiment d'infanterie[5].

La vocation de Pierre Girieud apparaßt tÎt et, refusant la formation scientifique que son pÚre l'oblige à suivre, il se consacre à la peinture. Sa formation est autodidacte et résulte essentiellement de visites de musées parisiens, visites durant lesquelles il étudie les techniques de ceux qui l'ont précédé[6]. La lecture du journal d'EugÚne Delacroix a une grande influence sur sa vision de la peinture[7].

Admirant Paul Guigou et Monticelli, et grùce à Jules Monge et Edmond Lempereur, il est introduit dans le milieu des peintres montmartrois. Il découvre Paul Gauguin grùce à Durrio, puis les primitifs italiens lors de séjours artistiques à Venise et en Toscane[8].

CarriĂšre de peintre

À l'automne 1900, Pierre Girieud fait partie du collectif de crĂ©ateurs rĂ©unis autour de La Revue naturiste, qui prĂ©figure le CollĂšge d’esthĂ©tique moderne, et qui comprend Émile Dezaunay, Durio, Henri Delepouve (1869-1956), Charles Huard, Manolo HuguĂ©, Frantz Jourdain, Fabien Launay, AlphĂ©e E. Iker, Mailhol, Raoul de Mathan, Charles Milcendeau, Tony Minartz, Ricardo FlorĂšs[9]. En 1901, sous le nom de « Bilange » et avec la complicitĂ© de Fabien Launay[10], il Ă©crit les statuts d'un Salon des refusĂ©s, qui devient bientĂŽt le Salon d'automne[11]. En 1903, il adhĂšre au Groupe tendances nouvelles, et y rencontre Vassili Kandinsky en 1904[12].

En 1909, il participe Ă  la crĂ©ation de la « villa MĂ©dicis libre » au chĂąteau d'Orgeville, en compagnie de Georges Bonjean, Jean Metzinger, Albert Gleizes, et Georges Duhamel[13]. La mĂȘme annĂ©e, il est le premier artiste français Ă  adhĂ©rer aux principes de la Nouvelle Association des artistes munichois (NKVM) lors de sa crĂ©ation Ă  Munich et il fait le lien entre les artistes parisiens et allemands[14] en Ă©tant prĂ©sent aux trois expositions de la NKVM en 1909[Notes 1] - [15], 1910[Notes 2] et 1911[Notes 3]. Lorsque Kandinsky quitte la NKVM, Pierre Girieud parvient Ă  maintenir le contact avec le Blaue Reiter, rĂ©digeant un article pour l'Almanach sur les primitifs siennois et les images d’Épinal[16] - [17]. Pierre Girieud rĂ©ussit reste fidĂšle aux deux clans antagonistes : il apporte sa contribution Ă  l’Almanach mais n’expose pas avec le Blaue Reiter, continuant Ă  accrocher ses toiles dans les salles voisines rĂ©servĂ©es Ă  la NKVM[14] - [18].

En 1910, pour se dĂ©marquer du cubisme, Pierre Girieud participe au canular de Boronali par lequel un tableau peint par la queue d'un Ăąne devant huissier et intitulĂ© Et le soleil s'endormit sur l’Adriatique, signĂ© Joachim RaphaĂ«l Boronali, est exposĂ© benoĂźtement au Salon des indĂ©pendants[19].

Pierre Girieud est considĂ©rĂ© comme fauviste par les critiques de l’époque, marquĂ©s par la violence de ses couleurs. En 1905, il expose cinq tableaux dans la salle n° VII du Salon d'automne, qualifiĂ©e de « cage aux fauves » au milieu de sept autres peintres. Un article de Louis Vauxcelles dans le Gil Blas du considĂšre que les jeunes artistes cernent « par leur orgie de tons purs » l’Ɠuvre classique du sculpteur Albert Marque[20]. Au Salon des indĂ©pendants de 1905, les couleurs de La Tentation de Saint Antoine font scandale[21] - [22].

Pierre Girieud, Hommage à Gauguin (1906, musée de Pont-Aven).
Pierre Girieud, Paysage d'Italie (1907, musée de Grenoble).

À l'occasion de la rĂ©trospective Gauguin en 1906, Pierre Girieud peint Hommage Ă  Gauguin, tableau de style fauviste inspirĂ© de la CĂšne ; Gauguin figure en position centrale dans le tableau reprĂ©sentant un banquet, entourĂ© par ses disciples parmi lesquels Roderic O'Conor, George-Daniel de Monfreid, Paul SĂ©rusier, Maurice Denis, etc. ; la collection Atchull possĂšde une esquisse mais le tableau se trouve dans les collections du musĂ©e de Pont-Aven[23] - [24].

L'Adoration des rois et des bergers (1912), fresque de Pierre Girieud, porche de la chapelle de l'ermitage de saint Pancrace Ă  Grambois.

À partir de 1912, fortement uni Ă  des intellectuels provençaux dont le chef de file est Joachim Gasquet, Girieud a la rĂ©vĂ©lation, Ă  leur contact, de la beautĂ© des compositions classiques. Il en fait une source d’inspiration supplĂ©mentaire. PlĂ©nitude des formes et couleurs deviennent ses nouvelles rĂšgles de composition, synthĂ©tisant les concepts classiques et sa perception du monde dans la lumiĂšre du monde mĂ©diterranĂ©en. À cette Ă©poque, il occupe avec Alfred Lombard un atelier au no 12 quai de Rive-Neuve sur le Vieux-Port de Marseille, atelier qui deviendra quelques annĂ©es aprĂšs celui de Jacques ThĂ©venet, puis aprĂšs guerre celui du peintre marseillais François Diana.

Il tente avec le peintre Alfred Lombard de créer à Marseille un salon, le Salon de Mai. En 1912[Notes 4] et 1913[Notes 5], l'initiative fait venir les peintres montmartrois à Marseille. L'exposition, sur le modÚle du Blaue Reiter tente d'associer tous les arts[25].

Pierre Girieud s'intĂ©resse Ă  plusieurs formes d'art : peinture, dessin, gravure, illustration, cĂ©ramique, bijou. Il s'occupe beaucoup de dĂ©coration Ă  travers de grands formats. À la suite de sĂ©jours en Italie, la fresque devient une de ses spĂ©cialitĂ©s[26] qu'il enseigne Ă  l'Ă©cole des beaux-arts du Caire[27]

En , Pierre Girieud décore la salle du conseil de l'université de Poitiers. Les douze panneaux sont exposés au musée de l'Orangerie avant leur mise en place sur le site[28].

Vie privée

Pierre Girieud se marie à Rouen le avec Augusta Marie Émilie Girieud (1878–1947). Il se remarie à Marseille le à Marthe Gentille Cohen.

Mobilisé durant toute la durée de la PremiÚre Guerre mondiale, d'abord à la 15e section de l'infirmerie militaire, puis comme ambulancier au front, il est nommé caporal en [5].

Entre 1900 et 1911, il vit autour de Montmartre et change presque chaque annĂ©e d'adresse. Son premier atelier est au nÂș 32 de la rue Gabrielle. Il rĂ©side notamment rue Tourlaque, rue Caulaincourt, rue des Saules, rue Saint-Vincent[29]. En 1912, il dĂ©mĂ©nage Ă  Marseille[30] pour revenir Ă  Paris dĂšs l'annĂ©e suivante. AprĂšs la guerre, il habite rue de Saussure.

Durant les annĂ©es 1920, aprĂšs son remariage, il rĂ©side au no 40 de la rue Lauriston (Paris 16e) oĂč Lombard travaille depuis 1910, et Ă  la villa du chĂąteau Ă  Guillestre. Il demeure rue Lauriston jusqu'Ă  son dĂ©mĂ©nagement Ă  la Maison des artistes de Nogent-sur-Marne, rĂ©sidence privĂ©e pour artistes retraitĂ©s, gĂ©rĂ©e par la Fondation des artistes.

DĂ©coration

En 1929, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur grùce au parrainage de Georges Dufrénoy[5].

Style et réception critique

Moïse, Pierre Girieud, 1907, musée de Grenoble

Admirateur de Paul Gauguin, Pierre Girieud peint selon les prĂ©ceptes nabis. Il peint par larges aplats, cerne de noir les formes stylisĂ©es pour les souligner. Il se dĂ©marque de l’existant et tente de traduire ses sensations face au modĂšle grĂące au jeu de la composition et des couleurs[31]. Il utilise des tons entiers et emploie des couleurs contre nature pour augmenter l’effet dĂ©coratif et crĂ©er une harmonique. Il Ă©tudie l’impact des couleurs en crĂ©ant des variations sur un mĂȘme sujet traitĂ© dans des tons diffĂ©rents ou en crĂ©ant des sĂ©ries destinĂ©es Ă  ĂȘtre juxtaposĂ©es[32].

Pierre Girieud, adepte des primitifs et du fauvisme, s’investit Ă©galement dans la peinture expressionniste aux contrastes excessifs, aux rapports de couleurs insolites dominĂ©s par l’abondance du noir, aux simplifications de formes toujours plus aiguĂ«s[31]. De plus, il approuve totalement la philosophie qui prĂ©side Ă  la crĂ©ation du Blaue Reiter pour qui l’art n’a pas de frontiĂšres, ni entre les États, ni entre les disciplines. Il s’est dĂ©jĂ  battu en 1901 pour cette nouvelle perspective de l’art Ă  laquelle peintres, Ă©crivains et musiciens doivent contribuer.

Il est tour à tour symboliste, fauve, expressionniste avant de revenir à un certain classicisme. Il demeure un artiste inclassable et s’intùgre mal dans un mouvement collectif. Son parcours solitaire est difficile, parfois incompris.

Louis Vauxcelles rapporte dans le journal Excelsior du :

« Alors que Flandrin, Marquet, DufrĂ©noy, Puy, Laprade, Manguin, Friesz devenaient cĂ©lĂšbres, Matisse illustre, Pierre Girieud, leur camarade, leur Ă©gal, demeure isolĂ©. On ne fut pas juste pour Girieud, et je fais ici mon mea culpa de critique. Sauf Gasquet et Charles Morice qui avaient compris cet artiste, nul n'alla le chercher en sa retraite. Nous Ă©tions trop sĂ©duits par les dĂ©lices de Bonnard, et les feux d'artifice des Fauves nous surprenaient. PrĂšs d'eux, mais en silence, un ĂȘtre cultivĂ©, mĂ©ditatif, Ă©pris des Siennois et de Gauguin, visait non Ă  l’effet, mais Ă  la cadence, prĂ©fĂ©rait la composition ordonnĂ©e au morceau de bravoure. C’était Girieud. »

Expositions

À partir de 1910, Pierre Girieud expose aux IndĂ©pendants de Prague[Notes 6], Ă  l'exposition londonienne « Manet et les post-impressionnistes »[Notes 7], Ă  Neue Secession de 1911[33], aux deux premiĂšres expositions de la galerie Der Sturm Ă  Berlin[Notes 8], Ă  l'exposition d’art français de Budapest[34], Ă  la « Second Post Impressionist Exhibition » de Londres[Notes 9], Ă  la galerie Hans Goltz en Allemagne dans le cadre du Neue Kunst, Ă  l'Armory Show de New York, Boston et Chicago[35], Ă  la « Sonderbund » de Cologne[Notes 10], Ă  l'exposition d’art français de Stockholm[Notes 11], Ă  l’exposition des papiers de Montval de la galerie de la Licorne[Notes 12], Ă  la Biennale de Venise[Notes 13]. Il participe en outre au Salon des indĂ©pendants, au Salon d’automne (Ă  34 reprises)[36] et au Salon des Tuileries (Ă  6 reprises)[37].

À intervalles rĂ©guliers, Pierre Girieud expose Ă©galement dans les galeries privĂ©es. Berthe Weill expose ses toiles en 1901[Notes 14] - [38], et Clovis Sagot Ă  partir de 1903. Kahnweiller lui consacre une exposition particuliĂšre en 1907[Notes 15] - [39], ainsi que la galerie Thannhauser de Munich en 1911[Notes 16], Paul Rosenberg en 1914[Notes 17] - [40] et 1920[Notes 18] - [41], Berthe Weill en 1925[Notes 19] - [42], la galerie Charlet Ă  Bruxelles[Notes 20] - [43], et surtout la galerie EugĂšne Druet qui l'expose plusieurs fois (1926[Notes 21] - [44], 1929[Notes 22] - [45]) et lui consacre un album en 1931 : c'est notamment EugĂšne Druet qui prĂȘte Hommage Ă  Gauguin en 1913 pour l'Armory Show.

Collections publiques

Ses Ɠuvres sont prĂ©sentes dans vingt-deux musĂ©es dont le musĂ©e de l'Ermitage de Saint-PĂ©tersbourg[46], le musĂ©e national d'art moderne Ă  Paris[47], le Lenbachhaus de Munich, le musĂ©e du Petit Palais de GenĂšve, le musĂ©e de l'Annonciade Ă  Saint-Tropez, le musĂ©e Cantini de Marseille[48].

Publications

Livres illustrés

  • Gustave Flaubert, La Tentation de Saint Antoine, illustrations de Pierre Girieud, Édition du centenaire, Librairie de France, Paris, 1922

Notes et références

Dates des expositions

  1. Exposition de 16 artistes de l'association Neue Kunstler Vereinigung (N.K.V.) 1 au 15 décembre 1909 Galerie Hans Golz Munich.
  2. Exposition de 29 artistes de l'association N.K.V.1er au 14 septembre 1910 Munich.
  3. TroisiĂšme exposition de la Neue KĂŒnstler Vereinigung (N.K.V.), du 18 dĂ©cembre 1911 Ă  janvier 1912.
  4. Salon de Mai, du 1er au 15 mai 1912, Ateliers du 12 quai de Rive Neuve, Marseille.
  5. Salon de Mai, du 15 au 31 mai 1913, Ateliers du 12 quai de Rive Neuve, Marseille.
  6. Exposition de 16 artistes indépendants, février-mars 1910, Jardin Kinsky, Prague.
  7. « Manet and the Post-Impressionist » du 8 novembre au 15 janvier 1910, Grafton Galleries, Londres.
  8. « Expressionnistes français et le Cavalier Bleu », du 12 mars au 31 mai 1912, galerie Der Sturm Berlin ; « Die Futuristen », du 12 avril au 31 mai 1912, galerie Der Sturm, Berlin.
  9. « Second Post-Impressionist Exhibition » du 5 octobre au 31 décembre 1912, Grafton Galleries, Londres.
  10. « Sonderbund », 25 mai-30 septembre 1912, Cologne.
  11. « La jeune peinture française », du 2 au 25 février 1923, Stockholm.
  12. « L'art et les papiers de Montval », du 6 au 19 avril 1923, galerie de la Licorne, Paris.
  13. VingtiĂšme Biennale internationale, juin-septembre 1936, Venise.
  14. Galerie Berthe Weill, du 2 au 31 décembre 1901, exposition organisée par P. Manach de MM. Bocquet, Durrio, Girieud, Launay, Maillol, De Mathan, Mlle Warrick.
  15. Galerie Kahnweiler, exposition Pierre Girieud et Paco Durrio, du 25 octobre au 14 novembre 1907.
  16. Exposition Girieud et Franz Marc, galerie Thannhauser, mai 1911.
  17. Exposition Pierre Girieud, galerie Rosenberg, du 11 au 23 mai 1914, Paris.
  18. Exposition Pierre Girieud, galerie Rosenberg, du 25 mai au 5 juin 1920, Paris.
  19. Exposition Pierre Girieud, du 2 au 15 février, galerie Berthe Weill, Paris.
  20. Exposition de MM. Durrio, Girieud, Guénot, du 13 au 26 mars 1925, galerie Charlet, Bruxelles.
  21. Exposition Pierre Girieud, du 22 mars au 16 avril 1926, galerie Druet, Paris.
  22. Exposition Pierre Girieud, du 7 au 18 janvier 1929, galerie Druet, Paris.

Références

  1. « http://archivesetdocumentation.centrepompidou.fr/ead.html?id=FRM5050-X0031_0000124 » (consulté le )
  2. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom GIRIEUD P.P. (consulté le )
  3. Archives de Paris 10e, acte de naissance no 2815, année 1876 (avec mention marginale de décÚs).
  4. Véronique Serrano, « Avant propos » in Pierre Girieud et l'expérience de la modernité, musées de Marseille, 1996, p. 14.
  5. Archives nationales de France, base LĂ©onore, cote 19800035/1338/55104.
  6. Véronique Serrano, « Expérience moderne et conviction classique » dans Pierre Girieud et l'expérience de la modernité 1900-1912, musées de Marseille, 1996, page 19.
  7. Voir sur pgirieud.asso.fr.
  8. André Salmon, L'Art vivant, éditions CrÚs, Paris, 1920, p. 52-55.
  9. Journal des dĂ©bats politiques et littĂ©raires du 4 juin 1901, page 2 — sur Gallica.
  10. Salon des refusés, La Petite République socialiste du 2 avril 1901.
  11. Hennecart, « Le Salon des Refusés », in La Presse, 31 mars 1901.
  12. Hans Christoph Von Tavel, catalogue d'exposition, Le Cavalier Bleu, Berne, 1986.
  13. [PDF] « Entre monde judiciaire et philanthropie : la figure du juge-philanthrope au tournant des XIXe et XXe siĂšcles » par Pascale Quincy-Lefebvre, in Revue d’histoire de l’enfance « irrĂ©guliĂšre », Hors-sĂ©rie, 2001, p. 126-139 — en ligne.
  14. VĂ©ronique Serrano, op. cit., p. 122.
  15. Annette et Luc Vezin, Kandinsky et le cavalier bleu, Pierre Terrail, Paris 1991 p. 87.
  16. Klaus Lankheit, Der Blaue Reiter, Herausgegeben von Wassily Kandinsky und Franz Marc, Dokumentarische Neuausgabe, MĂŒnchen/ZĂŒrich 1984, S. 199.
  17. Annette et Luc Vezin, Kandinsky et le cavalier bleu, Pierre Terrail, Paris 1991 pp. 151, 155.
  18. Rosel Gollek, « Der Blaue Reiter und die Neue KĂŒnstlervereinigung MĂŒnchen », in: Der Blaue Reiter im Lenbachhaus MĂŒnchen, Munich 1982, p. 401.
  19. « “Et le soleil se coucha sur l’Adriatique” par Boronali, l’ñne peintre de Montmartre au Grand Palais ! Du 2 mars 2016 au 04 juillet 2016 », sur Montmartre-Guide.com (consultĂ© le ).
  20. Rémi Labrusse et Jacqueline Munck, Matisse-Derain. La vérité du Fauvisme, Paris, Hazan, 2005 (ISBN 9782754100113), page ???.
  21. Article du Monde illustré du .
  22. Toile conservée au musée Cantini de Marseille.
  23. Musée de Pont-Aven et Laurent Silliau, « L'hommage à Paul Gauguin de Pierre Girieud », journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest -du 29 juillet 2020.
  24. Pierre Paul Plan, « Pierre Girieud » in Le Feu, , pp. 123 à 125.
  25. VĂ©ronique Serrano, op. cit., p. 37.
  26. Charles Malpel, Notes sur l'art d'aujourd'hui et peut-ĂȘtre de demain, Grasset, Paris, 1910, T1 pp. 75 Ă  89.
  27. Fabienne Pariente, « De la découverte de la fresque, une renaissance de la tradition classique » in Pierre Girieud et l'expérience de la modernité 1900-1912, musées de Marseille, 1996, pp. 41 à 49.
  28. Décorations pour l'université de Poitiers par Pierre Girieud, 20 au 24 mai 1931, musée de l'Orangerie, Paris.
  29. VĂ©ronique Serrano, op. cit., p. 17.
  30. Fabienne Pariente, op. cit., p. 44.
  31. VĂ©ronique Serrano, op. cit., p. 29.
  32. Louis Vauxcelles in Le Gil Blas du 11 novembre 1908.
  33. Neue Secession, du 18 novembre 1911 au 31 janvier 1912, Berlin.
  34. « L'Art moderne français », fĂ©vrier 1912, galerie MĂŒvĂšszhĂ z, Budapest.
  35. Cf. Catalogue de l'exposition de New York fĂ©vrier-mars 1913, en ligne ; Girieud y expose trois Ɠuvres : Fleurs, Vitraux et Hommage Ă  Gauguin.
  36. 34 expositions ont Ă©tĂ© recensĂ©es par P. Sanchez, Dictionnaire du Salon d'automne (1903-1945) – RĂ©pertoire des exposants et liste des Ɠuvres prĂ©sentĂ©es, prĂ©face d'Olivier Meslay, L'Échelle de Jacob, Dijon.
  37. 6 expositions rĂ©pertoriĂ©es par P. Sanchez, Dictionnaire du Salon des Tuileries (1923-1962) – RĂ©pertoire des exposants et liste des Ɠuvres prĂ©sentĂ©es, prĂ©face de Josiane Sartre, L'Échelle de Jacob, Dijon.
  38. Invitation donnée à Girieud avec les exposants au dos.
  39. Pierre Hepp, exposition Pierre Girieud et Fracisco Durrio, La Chronique des Arts, 15 novembre 1907, p. 332.
  40. Exposition Pierre Girieud, Paris Journal, 13 mai 1914.
  41. Louis Vauxcelles, « Exposition Pierre Girieud », Excelsior. 30 mai 1920.
  42. Louis Vauxcelles, L’Ère nouvelle, 5 fĂ©vrier 1925.
  43. « Pierre Girieud » par Gabriel Mourey in Le Flambeau du 31 mars 1925, Bruxelles, pp. 367 à 372.
  44. Semaine Ă  Paris, 26 mars 1926.
  45. AndrĂ© Warnod, « Une exposition Pierre Girieud », ComƓdia du 7 janvier 1929.
  46. Voir sur hermitagemuseum.org.
  47. « Pierre Girieud », sur centrepompidou.fr (consulté le ).
  48. Catalogue interministĂ©riel des dĂ©pĂŽts d'Ɠuvres d'art de l'État.

Voir aussi

Bibliographie

  • Denis Coutagne, Bruno Ely, Jean-Roger Soubiran et al., Peintres de la couleur en Provence : 1875-1920, Marseille, Office rĂ©gional de la culture Provence-Alpes-cĂŽte d'Azur, , 360 p. (ISBN 2-7118-3194-9), p. 198-207 et 348
  • Francis Carco, L'Ami des peintres, GenĂšve, Milieu du Nouveau Monde, p. 26 Ă  29
  • Robert Rey, Pierre Girieud, Les albums d'art Druet, Paris, Librairie de France, 1931
  • AndrĂ© Salmon, Souvenirs sans fin, Paris, Gallimard, pp. 185, 258, 259, 295, 296
  • Berthe Weill, Pan ! dans l'Ɠil ! ou trente ans dans les coulisses de la peinture contemporaine, Paris, Lipschutz, pp. 72, 105, 120,155, 302
  • Pierre Girieud et l'expĂ©rience de la modernitĂ© 1900-1912, musĂ©es de Marseille, 1996

Liens externes

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