Saint-Martin-de-la-Brasque
Saint-Martin-de-la-Brasque est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Saint-Martin-de-la-Brasque | |||||
Saint-Martin-de-la-Brasque. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
DĂ©partement | Vaucluse | ||||
Arrondissement | Apt | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Territoriale Sud-Luberon | ||||
Maire Mandat |
Joëlle Richaud 2020-2026 |
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Code postal | 84760 | ||||
Code commune | 84113 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Saint-Martinois | ||||
Population municipale |
822 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 146 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 43° 46′ 15″ nord, 5° 32′ 16″ est | ||||
Altitude | 380 m Min. 293 m Max. 421 m |
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Superficie | 5,64 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | La Motte-d'Aigues (banlieue) |
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Aire d'attraction | Marseille - Aix-en-Provence (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Pertuis | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Vaucluse
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
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Liens | |||||
Site web | http://www.saintmartindelabrasque.com | ||||
Ses habitants sont les Saint-Martinois.
GĂ©ographie
Au cœur de la Provence, dans le Luberon, Saint-Martin-de-la-Brasque est situé en pays d'Aigues.
Voies routières
La D 27 relie La Motte-d'Aigues Ă Grambois et traverse la commune d'est en ouest. Elle longe le versant sud du Luberon.
La D 91 relie La Tour-d'Aigues à Saint-Martin-de-la-Brasque en passant près des Furets.
La D 165 relie La Tour-d'Aigues Ă la D 27 en contournant Saint-Martin-de-la-Brasque par l'ouest. Elle passe par Sainte-Catherine.
Lignes départementales
Le village est desservi par une ligne départementale[1] :
Ligne | Tracé |
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17.1 | Cabrières-d'Aigues ↔ Saint-Martin-de-la-Brasque ↔ Pertuis ↔ Aix-en-Provence |
GĂ©ologie
Le massif du Luberon compose l'autre partie de la commune. Cette chaîne a commencé à se former au Crétacé inférieur, c'est-à -dire entre -135 et -95 millions d'années, pour finir de se plisser à partir de -15 millions d'années d'abord dans un axe nord-sud, puis de N.NE-S.SO. entre -7 et -3 millions d'années. Ces compressions successives ont trouvé leurs termes au Pliocène[2].
Sismicité
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[3].
Climat
La commune est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en latitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare. Protégée par le Massif du Luberon, la commune est partiellement abritée du mistral.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,2 | 4,1 | 6,5 | 9,1 | 13 | 16,6 | 19,1 | 19 | 15,8 | 13,5 | 7,4 | 4,3 | 11 |
Température moyenne (°C) | 7,1 | 8,3 | 11,1 | 13,7 | 17,9 | 21,6 | 24,3 | 24,1 | 18 | 17 | 11,2 | 8,1 | 15,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 11 | 12,7 | 15,7 | 18,3 | 22,8 | 26,8 | 29,7 | 29,5 | 25 | 20,5 | 15 | 11,9 | 18,2 |
Précipitations (mm) | 35,3 | 21,3 | 21,9 | 40,6 | 27,6 | 14,6 | 8,2 | 18,3 | 57 | 52,3 | 39,1 | 25,6 | 287,6 |
dont pluie (mm) | 33 | 18 | 21 | 40,6 | 27,6 | 27,6 | 8,2 | 18,3 | 57 | 52,3 | 37 | 23 | 280 |
dont neige (cm) | 2 | 3 | 0,5 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1,5 | 2 | 9 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
11 3,2 35,3 | 12,7 4,1 21,3 | 15,7 6,5 21,9 | 18,3 9,1 40,6 | 22,8 13 27,6 | 26,8 16,6 14,6 | 29,7 19,1 8,2 | 29,5 19 18,3 | 25 15,8 57 | 20,5 13,5 52,3 | 15 7,4 39,1 | 11,9 4,3 25,6 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Occupation des sols
La répartition des sols de la commune est la suivante[5] (donnée pour un total de) :
Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Zones urbaines | 4,97 % | 27,38 |
Zones agricoles | 70,19 % | 386,63 |
Zones naturelles | 24,89 % | 137,10 |
Total | 100 % | 550,85 |
Les zones naturelles sont principalement formées par les forêts méditerranéennes couvrant le petit Luberon. Les zones agricoles sont formées de vergers de fruitiers (oliviers, amandiers, etc), des champs de lavandin et des vignes (AOC Côtes du Luberon).
Urbanisme
Typologie
Saint-Martin-de-la-Brasque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [6] - [7] - [8]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Motte-d'Aigues, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[9] et 2 174 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10] - [11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12] - [13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,5 %), cultures permanentes (38,8 %), forêts (13,7 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Toponymie
La première église paroissiale, citée dès la fin du XIe siècle, dédiée à Saint Martin de Tours, a donné son nom au village repeuplé en 1506. L'agglomération primitive située au sommet et sur la pente sud d'une petite colline, est désertée à la fin du XVe siècle. Le nouveau village est reconstruit à 700 m. à l'ouest de ce site.
« Brasque » vient du provençal Brasc qui désigne la boue, le marais, le ravin, la source. La brasque est un mélange de charbon et d'argile utilisé pour enduire l'intérieur des bas-fourneaux (elle participe aussi à la fabrication des katanas[16]). Additionné de sable fin, le mélange a des vertus réfractaires[17].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Aux temps préhistoriques, l’Ourgouze qui prend sa source sur la commune devait constituer un vaste marécage. Ce qui expliquerait le peu de traces archéologiques retrouvées pour le néolithique (quelques pics et une hache en pierre polie) et pour l’âge du bronze (une hache au quartier des Baïsses). La dizaine de tombes, datées des Ve et VIe siècles, laissent supposer qu’une villa du Bas-Empire a occupé ce site.
Moyen Ă‚ge
En 1168, il est fait pour la première fois mention du castrum S. Martini de Brasca, Brasco en provençal nomme un marais ou un marécage. Le « castrum » est construit au lieu-dit le Castellas où se situe le premier village médiéval.
Dix ans plus tard, en 1178, le comte Bertrand II de Forcalquier, qui part en croisade, inféode la seigneurie à sa fille Alix, épouse de Giraud Amic de Sabran, tandis que sa sœur Gersande, héritière du comté, est mariée à Rainon de Sabran. L’église primitive est dédiée à Saint Martin, l’évêque de Tours et patron des Templiers. Il semble assuré que ceux-ci soient venus s’installer à la Limaye et à la Cavalerie, dans la seconde moitié du XIIe siècle, pour assécher le marais[18].
Le fief de Saint-Martin-de-la-Brasque relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le avec Raimond-Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Saint-Martin-de-la-Brasque lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250[19].
En 1253 Laugier de Forcalquier est seigneur de Saint-Martin-de-la-Brasque[20].
Temps modernes
Le fief qui reste aux Forcalquier jusqu’au XVe siècle est vide d’habitants quand Delphine de Forcalquier l’inféode en partie à Étienne Bruni, syndic de Carpentras. Ce qui explique qu’en 1506, Antoine René de Bolliers, agissant au nom de François, son fils mineur, passe un acte d’occupation avec des familles venues de sa baronnie du Cental, dans le Piémont. Ce sont des vaudois. Comme ils pratiquent leur culte dans la nature (bois, grotte, etc.), l’église Saint-Martin délaissée tombe en ruine.
Saint-Martin n'est pas seul : dans une quarantaine de localités, de part et d'autre du Luberon[21] s'installent au moins 1400 familles de vaudois des Alpes, soit environ 6 000 personnes, venues des diocèses alpins de Turin et d'Embrun entre 1460 et 1560, selon l'historien Gabriel Audisio. Les deux-tiers de ces futurs Vaudois du Luberon sont arrivés entre 1490 et 1520 et la plupart subissent le massacre de Mérindol, qui détruit 24 villages et cause 3 000 morts.
Le village n’échappe pas à la tuerie sanglante organisée par Jean Maynier et son bras droit Paulin en 1545 : le village est pillé, incendié et rasé[22]. Les seuls vestiges encore visibles sont ceux du donjon carré et les traces des fossés qui protégeaient les fortifications[23]. Le nouveau village fut rebâti au XVIIe siècle à moins d’un kilomètre du premier. En 1626, une nouvelle église Saint Martin y est construite avec des matériaux provenant de la première église romane.
En 1689, le village est l'un des principaux contributeurs à l'émigration des huguenots vers l'Afrique du Sud : 11 des 37 émigrés de Provence vers ce pays viennent de Saint-Martin-de-la-Brasque [24]. À eux seuls, ils représentent 8 % des huguenots d'Afrique du Sud, qui eux-mêmes représentent aujourd'hui environ 20 % des noms de famille dans la population blanche d'Afrique du Sud aujourd'hui.
Révolution française
Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Mont-Libre en 1794.
Politique et administration
Tendances Ă©lectorales
Liste des maires
Instances administratives et juridiques
Saint-Martin-de-la-Brasque est une des quatorze communes du canton de Pertuis qui totalise 32 492 habitants en 2006. Le canton fait partie de l'arrondissement d'Apt depuis 1801 (sauf de 1926 à 1933 où ce fut Cavaillon) et de la cinquième circonscription de Vaucluse depuis 2010 (avant l'ordonnance no 2009-935 du elle appartenait à la deuxième circonscription de Vaucluse). Saint-Martin-de-la-Brasque fait partie du canton de Pertuis depuis 1801 après avoir fait partie du canton de La Tour-d'Aigues de 1793 à 1801[25].
Saint-Martin-de-la-Brasque fait partie de la juridiction d’instance d’Apt, mais du greffe détaché Pertuis, et de grande instance, de prud'hommale, de commerce et d'affaires de Sécurité sociale d’Avignon[26].
Environnement
Collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et protection et mise en valeur de l'environnement dans le cadre de la Communauté de communes Luberon-Durance.
La commune, de par la communauté de communes, fait partie du Syndicat mixte intercommunautaire pour l'étude, la construction et l'exploitation d'unités de traitement des ordures ménagères de la région de Cavaillon (Sieceutom).
La commune fait partie du Syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) Durance-Luberon qui est un Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui regroupe 21 communes des 23 communes (Lourmarin et Vaugines n'en font pas partie) des deux cantons de Pertuis et de Cadenet a pour compétence la distribution de l'eau et l'assainissement. Il a été créé en 1989 par transformation du syndicat intercommunal créé en 1946 mais qui n'avait comme compétence que la distribution de l'eau. Il comprend 42 membres (deux par commune). Son président est Maurice Lovisolo (vice-président du conseil général de Vaucluse)[27]. Le prix de l'assainissement est variable dans chaque commune (à cause de la surtaxe communale) alors que celui de l'eau est identique[28].
Fiscalité
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
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Taxe d'habitation (TH) | 9,48 % | 0,19 % | 7,55 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 18,73 % | 0,25 % | 10,20 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 33,94 % | 0,25 % | 28,96 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 00,00 % | 20,36 % | 13,00 % | 3,84 % |
La Part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[30]).
Population et société
DĂ©mographie
Le recensement de 1826, qui ne serait qu'une réactualisation de celui de 1821, n'a pas été retenu.
Le recensement de 1871 a été, pour cause de guerre, repoussé à l'année 1872.
Le recensement de 1941, réalisé selon des instructions différentes, ne peut être qualifié de recensement général, et n'a donné lieu à aucune publication officielle.
Les résultats provisoires du recensement par sondage annuel réalisé en 2004, 2005 et 2006 selon les communes sont tous, par convention, affichés à 2006.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2020, la commune comptait 822 habitants[Note 3], en diminution de 3,52 % par rapport Ă 2014 (Vaucluse : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Saint-Martin-de-la-Brasque possède une école maternelle et élémentaire (Ecole Primaire La Burlière). Celle-ci accueille 67 élèves.
Saint-Martin-de-la-Brasque et Peypin-d'Aigues font partie d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI), les élèves allant en maternelle à Saint Martin et dans une école primaire publique à Peypin. Ensuite, les élèves sont affectés au Collège Albert Camus à La Tour-d'Aigues[34] - [35], puis le Lycée Val de Durance[36] à Pertuis (enseignement général) ou Lycée Alexandre Dumas[37] à Cavaillon soit Lycée Alphonse Benoit[38] à L'Isle-sur-la-Sorgue (enseignements techniques).
Santé
Pertuis, la ville du secteur, possède des services ambulanciers, hospitaliers, etc.
Économie
Agriculture
La commune produit des vins AOC Côtes-du-luberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays d'Aigues[39]
Tourisme
Comme l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rĂ´le, directement ou indirectement, dans l'Ă©conomie locale.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, un tourisme historique et culturel qui s'appuie sur le riche patrimoine des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, un tourisme récréatif qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, un tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[40].
Commerces
- Commerces du village : épicerie et point-poste, dépôt de pain, bar-tabac, restaurant, salon de coiffure, institut de beauté.
- Marché paysan, chaque dimanche matin, de mai à novembre.
- Fête patronale, première semaine d'août : fête foraine, orchestre, concours de pétanque, grand repas.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- La croix qui marque l’entrée du village en provenance de la Motte d’Aigues et dont l’histoire est désormais oubliée.
- La mémoire de Saint Martin remonte fort loin : Cinq cents ans d’histoire vaudoise sont rappelés sur la plaque apposée au village.
- Le cadran solaire au croisement de la rue des Treilles et de la rue du Cadran.
- Église Saint-Martin-et-Saint-Blaise.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- TransVaucluse Fiche horaire ligne 17.1
- Jacques Buisson-Catiln Le Luberon des origines, Notice 4 d'archéologie vauclusienne, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1997. p. 9.
- Zonage sismique règlementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- « Relevé météo de Pertuis », MSN Météo.
- (fr) « Saint-Martin-de-la-Brasque », Parc du Luberon.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de La Motte-d'Aigues », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- (en) Secrets of the samuraĂŻ sword.
- Journées Patrimoine sur le site de l'association du ferrier de Tannerre-en-Puisaye.
- À la même époque, les Templiers de Vauvenargues font de même dans la cuvette de Cengle.
- Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.
- Histoire du Luberon, Jean MĂ©hu.
- Gabriel Audisio, Guide historique du Luberon vaudois, Éditions du Parc naturel régional du Luberon, mars 2002, p. 17.
- Vaudois du Luberon - La persécution de 1545.
- Les historiens du milieu du XIXe siècle ont signalé que l’on trouvait encore de nombreux projectiles autour du Castellas.
- les huguenots
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les Juridictions judiciaires de Vaucluse », Ministère de la Justice et des Libertés.
- « Historique du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon.
- « Prix de l'eau et de l'assainissement au sein du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon.
- « Impôts locaux à Saint-Martin-de-la-Brasque », taxes.com.
- Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Carte scolaire du Vaucluse
- « Site du collège Albert Camus », Académique Aix-Marseille, .
- « Site du lycée Val de Durance », Académique Aix-Marseille, .
- « Site du lycée Alexandre Dumas », Académique Aix-Marseille, .
- « Site du lycée Alphonse Benoit », Académique Aix-Marseille, .
- Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
- Voir Massif du Luberon
- Armorial des communes du Vaucluse. Blason initialement conçu par l'héraldiste Félix Arnaud de Pertuis
Voir aussi
Bibliographie
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986.
- Elisabet SAUZE & Jean-Pierre MURET, Saint Martin de la Brasque, Préface de Joëlle Richaud, Éditions Pour Le Luberon, Lauris, 2013 (ISBN 9782918736066)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-Martin sur le site de l'Insee
- Saint-Martin sur le site de l'IGN
- Saint-Martin de la Brasque XXIe siècle