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Puits du Chanois

Le puits du Chanois est l'un des principaux puits des houillères de Ronchamp, sur la commune de Ronchamp, dans le département français de la Haute-Saône et la région Bourgogne-Franche-Comté. Il a été le centre de l'exploitation houillères de Ronchamp de la fin du XIXe siècle à la fermeture des mines en 1958. Il a donc été choisi pour accueillir les installations annexes des houillères avec un lavoir à charbon, une cokerie et une centrale électrique. Il succède ainsi au puits Saint-Joseph en 1895 et cesse l'extraction en 1951.

Puits du Chanois
Image illustrative de l’article Puits du Chanois
Puits d'extraction
CoordonnĂ©es 47° 41′ 36″ nord, 6° 37′ 47″ est[BRGM 1]
Début du fonçage
Mise en service 1895
Profondeur 588 mètres
Diamètre 3,2 mètres
Étages des accrochages 580
ArrĂŞt 1951 (extraction)
Remblaiement ou serrement 1958
Puits de secours
CoordonnĂ©es 47° 41′ 36″ nord, 6° 37′ 49″ est
Début du fonçage 1873
Mise en service 1895
Diamètre 2,2 mètres
Arrêt 1951 (aérage et secours)
Remblaiement ou serrement 1958
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Haute-SaĂ´ne
Commune Ronchamp
Caractéristiques
Compagnie Houillères de Ronchamp
Groupe Électricité de France
Ressources Houille

GĂ©olocalisation sur la carte : bassin minier de Ronchamp et Champagney
(Voir situation sur carte : bassin minier de Ronchamp et Champagney)
Puits du Chanois
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-SaĂ´ne
(Voir situation sur carte : Haute-SaĂ´ne)
Puits du Chanois
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
(Voir situation sur carte : Bourgogne-Franche-Comté)
Puits du Chanois
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Puits du Chanois

De nombreux vestiges de ces installations (ruines, grande trémie en béton, bâtiments reconvertis et deux imposants terrils) subsistent au début du XXIe siècle.

Fonçage

Avant 1873, la compagnie des houillères de Ronchamp exploite le centre du bassin minier de Ronchamp et Champagney. Mais les puits occupés à cette tâche arrivent en fin d'exploitation et doivent être remplacés. C'est le rôle du puits du Magny et du puits du Chanois[1].

Le fonçage de ce dernier commence le avec un diamètre utile de 3,20 mètres. Le puits d’aĂ©rage est creusĂ© Ă  25 mètres du premier avec un diamètre de 2,20 mètres. Un cuvelage haut de 120 mètres est ajoutĂ© pour attĂ©nuer les venues d’eau importantes de 300 hectolitres par l’heure. En complĂ©ment du cuvelage, on installe des pompes de marque Neut et Dumont[1].

Le , le fonçage rencontre la houille Ă  580 mètres de profondeur mais la couche est inexploitable. Le puits est arrĂŞtĂ© Ă  588 mètres dans le terrain de transition. Les recherches sont rendues impossibles par de fortes arrivĂ©es d'eau et le puits reste en attente d’exploitation jusqu’en 1895[1].

  • Structure en bois dont deux tours pyramidales surmontĂ©es d'une cheminĂ©e en brique.
    Les installations provisoires servant au fonçage du puits du Chanois.
  • Ensemble de bâtiment industriels dans un cadre champĂŞtre.
    Même angle de vue avec les installations définitives neuves.

Exploitation

L’exploitation commence avec le XXe siècle et une production sans cesse croissante qui passe de cent tonnes par jour en 1895 Ă  250 tonnes par jour en 1900[2] pour finalement atteindre 12 587 tonnes au cours de l'annĂ©e 1901. Il reçoit la machine d'extraction du puits Sainte-Pauline[1] de 120 ch[3] après restauration avec des câbles en aloès de section dĂ©croissante. Ce type de câble est utilisĂ© jusqu'Ă  la fin de l'exploitation[1]. La recette du jour est installĂ©e Ă  plus de six mètres du sol comme en tĂ©moignent les anciennes cartes postales, les plans et le large mur en pierres visible jusqu'en 2014[4].

  • Vue gĂ©nĂ©rale du puits au dĂ©but de son activitĂ© avec son terril naissant et la colline de BourlĂ©mont en arrière.
    Vue générale du puits au début de son activité avec son terril naissant et la colline de Bourlémont en arrière.
  • De gauche Ă  droite : La recette du puits surmontĂ© du chevalement en bois, Ă  l'arrière plan, on aperçoit le chevalement en bĂ©ton du puits sainte-Marie, en dessous de l'Ă©glise on aperçoit le petit chevalement mĂ©tallique du puits de secours, la cheminĂ©e du ventilateur et la cheminĂ©e des chaudières.
    Vue rapprochée du bâtiment d'extraction, avec la ville de Ronchamp en arrière.
  • Vue en coupe d'un bâtiment.
    Chevalement métallique situé dans le bâtiment d'extraction du puits du Chanois.
  • Vue latĂ©ral du bâtiment d'extraction.
    Vue latéral du bâtiment d'extraction.

L'air comprimĂ© utilisĂ© au puits du Magny et au puits du Chanois est produit par deux compresseurs Burckardt et un compresseur Sommeiller plus ancien. Dès 1897 il faut les remplacer par de nouveaux compresseurs de cinq mètres cubes actionnĂ©s par une machine Ă  vapeur de 150 chevaux[5].

En 1902, la recette du fond est équipée d'une pompe et d'un éclairage fonctionnant à l'électricité[6]. Entre 1904 et 1910, un incendie persiste au fond de la mine sans faire de victime[1].

En 1928, un montage est creusĂ© vers le puits Sainte-Marie et en 1929, c’est la bowette « Cameroun » (galerie au rocher) de plus de 1 500 mètres de long qui va le relier au puits Notre-Dame. En effet, ces deux puits possèdent encore des couches de charbon exploitables mais ne sont pas Ă©quipĂ©s pour l'extraction[4]. En 1933, la machine Ă  vapeur d'extraction est remplacĂ©e par une machine Ă©lectrique[i 1].

  • Deux machinistes avec l'ancienne machine Ă  vapeur.
    La machine Ă  vapeur.
  • Un machiniste et deux hommes debout au puits devant la machine.
    La machine Ă©lectrique.
  • Un groupe de mineur couvert de poussière de charbon devant une structure mĂ©tallique permettant le descente dans le puits.
    La recette.
  • SĂ©rie de wagonets de mine sortant d'un bâtiment.
    Vue de la sortie des berlines.

Lors de la nationalisation des houillères françaises en 1946 sous l'impulsion du Gouvernement provisoire mené initialement par Charles de Gaulle, le bassin minier de Ronchamp est confié à Électricité de France (EDF), parce qu'il est trop éloigné des autres grands bassins miniers et qu'il comporte une importante centrale thermique[7].

Le puits du Chanois ferme en 1951, avant le puits Arthur-de-Buyer. En 1958, les deux puits sont comblés avec des schistes et sont munis d'une dalle en béton[1] - [8].

Reconversion

Après la fermeture, les installations sont démantelées, l'évite-molette et le compresseur à air sont remontés sur le puits de l'Étançon[9]. Les bâtiments sont démolis entre 1960 et 1963 pour laisser place à la cité Germinal, constituée de trois immeubles[i 2]. Seul le bâtiment d'extraction en ruine et la lampisterie qui conserve sa toiture subsistent. Le bâtiment d'extraction est finalement démoli en 1980[10].

Dans les années 2000 subsistent des ruines constituées du bâtiment de la lampisterie délabré, d'un reste de mur du bâtiment du puits ainsi que de plusieurs blocs de maçonnerie et de béton dans un terrain en friche, jonché de pierres de briques[4]. De 2011 à 2013, un chantier de construction de six pavillons a nécessité la destruction de plusieurs vestiges[11]. L'un des trois immeubles de la cité Germinal est également démoli après une autorisation obtenue le [12].

  • Le chantier en fĂ©vrier 2013.
  • Un morceau de mur de pierre entre un terrain vague et un terrain en friche.
    Le mur du puits.
  • Un terrain vague avec chantier de construction et trois immeubles en fond, une tour et deux barres.
    Vue sur la cité Germinal.
  • Terrain nivelĂ© et stabilisĂ© devant un zone en friche
    Emplacement d'une future maison.
  • Briques alignĂ©es sous les dĂ©combres
    Brique des anciens bâtiments.
  • Bloc de pierre maçonnĂ© entourĂ© de blocs de pierres.
    Vestige d'un bâtiment.
  • Bloc bĂ©tonnĂ© en forme de U.
    Emplacement d'un compresseur.

En 2013, il subsiste le morceau du mur du bâtiment de la recette et le bâtiment de la lampisterie, restés intacts à côté du lotissement construit sur l'emplacement de plusieurs bâtiments de la fosse.

  • Vue panoramique d'un vestige de mur, sur la gauche se trouve des arbres et la lampisterie, sur la droite se trouve des maisons neuves de lotissement.
    Vue panoramique du carreau de la fosse en 2013.

Dès 2014, le mur n'existe plus.

  • Un bâtiment simple et long vue derrière un rideau d'arbre sans feuille.
    La lampisterie du puits du Chanois (2015).
  • Un groupe de maisons rĂ©centes et une petite tour HLM derrière
    Le lotissement.

Installations annexes

Schématisation des installations du puits, des terrils et cités minière.
L’environnement du puits du Chanois et de ses installations annexes en 1949.
  • ForĂŞts
  • Terrils
  • Bâtiments miniers
  • CitĂ© minière
  • Plans d'eau
  • Autres constructions
  • Voies ferrĂ©es

Les ateliers de triage-lavage-criblage sont construits en 1898, en remplacement des petits ateliers du puits du Magny. Une cokerie est construite de 1900 Ă  1920, pour remplacer les fours du puits Saint-Joseph, elle ferme en 1933 tandis que le reste des installations fonctionnent jusqu'Ă  la fermeture des mines en 1958. La centrale Ă©lectrique est exploitĂ©e par les houillères de Ronchamp de sa construction entre 1906 et 1907 jusqu’à la nationalisation en 1946, elle devient alors propriĂ©tĂ© d'ÉlectricitĂ© de France jusqu'Ă  sa fermeture en 1958. Elle est agrandie deux fois entre 1910 et 1924, pour atteindre une puissance de 30 MW. Sa production annuelle varie alors entre 5 et 37 GWh jusqu'en 1950[13]. Quelques ruines de ces installations (dont une trĂ©mie) subsistent au dĂ©but du XXIe siècle[14] tandis que la seconde trĂ©mie a Ă©tĂ© dynamitĂ©e par l'armĂ©e dans les annĂ©es 1960 et laissĂ©e sur place[i 3].

  • Un paysage industriel avec usine terrils et voie ferrĂ©es.
    Le quartier du Chanois vers 1910 avec les fonderies, le puits, la centrale, la sablière, les voies ferrées et les terrils.
  • Un complexe industrielle surmontĂ©s de quatre cheminĂ©es.
    Vue générale de la cokerie et de la centrale dans l'entre-deux-guerres.

La cité

La cité minière a été construite après la Première Guerre mondiale, en 1919, d'abord pour accueillir des troupes, avant d'être utilisée dans les années 1923-1925 pour loger les immigrés polonais. Elle se composait de petits baraquements provisoires qui étaient toujours habités après la fermeture de la mine[15] - [i 4]. Cette cité est propriété d'EDF pendant la nationalisation de la mine puis, est récupérée par la municipalité qui reloge les habitants ailleurs. Elle est démolie début 1976 et remplacée par un lotissement pour la partie nord et par un immeuble HLM pour la partie sud[16].

Les terrils

47° 41′ 32″ N, 6° 37′ 12″ E

Formation Ă  l'Ă©poque des mines

Le puits du Chanois possède un lavoir Ă  charbon qui reçoit Ă©galement les produits du puits du Magny, du puits Arthur-de-Buyer et des travaux de l’Étançon (puits et galeries aux affleurements). Il y a donc de nombreux terrils (coniques et plats) autour de ces installations, situĂ©s dans la plaine du Chanois[i 5]. Avant leur exploitation en 2010, le volume total de dĂ©chets miniers est estimĂ© Ă  environ 1 million de tonnes[17]. Une partie de ces terrils connaissent une combustion interne spontanĂ©e pendant plusieurs dizaines d'annĂ©es leur donnant une couleur rouge[i 6].

Exploitation des terrils

Ces terrils, encore riches en charbon sont exploités par la société Escaut-Énergie entre mars 1985 et décembre 1986[18]. La plupart des terrils de la plaine du Chanois ont disparu (exploités comme une carrière)[i 7], notamment ceux situés près du puits[i 8].

Le , le préfet de la Haute-Saône autorise l'exploitation des schistes du terril comme carrière par la société anonyme GDFC (granulats de Franche-Comté) à condition que les milieux naturels protégés restent intacts et que les sites historiques soient respectés (certains terrils, les bâtiments anciens et la trémie en béton)[19]. La même société exploitait déjà le terril (lieu-dit « Le Triage ») depuis 1994[20].

  • Vestiges des installations d'Escaut-Énergie.
  • Mur en bĂ©ton supportant un dĂ©versoir rouillĂ©.
  • Deux bases en bĂ©ton.
  • Une structure en bĂ©ton et une pièce mĂ©tallique.
  • Un coude de tuyauterie.

Fossiles

Les terrils recèlent de nombreux fossiles témoignant de l'époque du Carbonifère dont la particularité est de regrouper à la fois des plantes vivant dans un environnement sec et montagnard (Épine noire, Fougères, Cordaites et les premières plantes à fleurs qui sont présentes uniquement dans les couches les plus récentes) et dans des milieux de plaines marécageuses (renoncule flottante Lepidodendron, sigillaire, Calamites, Sphenophyllum) ainsi que des poissons d'eau douce[21].

Zone naturelle

Au dĂ©but des annĂ©es 2000, l'association SMPM effectue un inventaire de la mycoflore sur le site des terrils du Chanois colonisĂ©s par les bouleaux et saules et dĂ©couvre plusieurs espèces rares tels que le Pisolithus arhizus, le Lactarius fuscus et le Stropharia rugosoannulata dĂ©montrant l’intĂ©rĂŞt de conserver ces terrils. Le , le conseil municipal de Ronchamp annonce officiellement la conservation de la partie nord-ouest des terrils de la plaine du Chanois ainsi que le terril du puits de l'Étançon[22] - [23]. Ă€ la mĂŞme pĂ©riode, la partie non vĂ©gĂ©talisĂ©e du site (surnommĂ© « crassier ») est rĂ©gulièrement utilisĂ©e pour la pratique du moto-cross, mais cela est interdit par la municipalitĂ© de Ronchamp en raison des nuisances sonores occasionnĂ©es, les contrevenants risquent 135 â‚¬ d'amende ainsi que la confiscation de la moto et de son vĂ©hicule de transport[24].

  • Deux vastes terrils, l'un rouge et boisĂ©, l'autre noir avec peu de vĂ©gtation.
    Le terril rouge (Ronchamp) Ă  gauche et le terril noir Ă  droite (Magny-Danigon).
  • Un terril semi-conique de teinte rouge et blanche en partie couvert d'arbres.
    Le terril rouge (Ronchamp).
  • Un terril noir large Ă  l'arrière plan d'un grand espace.
    Le terril exploité (Magny-Danigon).
  • Vue depuis le sommet sur l'espace laissĂ© par le terril retirĂ©.
    Zone exploitée.

Aire d'accueil pour les Gens du voyage

Une aire d'accueil pour les gens du voyage est amĂ©nagĂ©e par la communautĂ© de communes Rahin et ChĂ©rimont de 2013 Ă  2014, au nord-est des terrils subsistants, Ă  cĂ´tĂ© de l'ancienne cokerie. Elle est formĂ©e de huit zones de stationnement de 80 m2 chacune et de trois plateformes de grand passage formant une surface utile de 9 200 m2[25] - [26].

  • Tranche excavĂ© laissant apparaĂ®tre diffĂ©rents couches de roche agglomĂ©rĂ©es.
    La constitution du terril rouge.
  • Des troncs d'arbres sur un terrain vague au pied d'une colline.
    Le terril exploité près du puits.
  • Un grillage ferme une vaste zone plane en granulats clairs.
    L'aire d'accueil des gens du voyage.
  • Vue depuis le haut sur trois zone planes.
    Les trois plateformes.

Centrale photovoltaĂŻque

En 2021, un projet de construction d'une centrale photovoltaĂŻque de 5,9 hectares sur les terrils du Chanois est menĂ© conjointement par les communes de Ronchamp et Magny-Danigon avec l'aide de la communautĂ© de communes Rahin et ChĂ©rimont et de la communautĂ© de communes du pays de Lure, en collaboration avec TotalEnergies et Altergie. La centrale serait situĂ©e sur deux zones : celle de Ronchamp (2,6 hectares) sera installĂ©e au sommet du terril rouge, Ă  proximitĂ© du puits du Chanois et de l'ancienne centrale thermique des houillères — dont l'ancien poste Ă©lectrique servirait Ă  la distribution du courant — et la zone de Magny-Danigon (3,3 hectares) sera situĂ©e sur l'ancien terril triĂ© par Escaut-Énergie et exploitĂ© comme granulats. Les travaux pourraient avoir lieux Ă  l'horizon 2023-2024 pour une mise en service en 2025. Le projet comprend un total de 9 256 modules potentiels pour une puissance maximale de 4,99 MWc permettant de couvrir la consommation Ă©lectrique de 3 480 habitants[27] - [28] - [29].

Notes et références

Références

  1. « Les puits de Ronchamp », sur Les Amis du Musée de la Mine (consulté le ).
  2. Jean-Jacques Parietti 1999 (2), p. 15.
  3. Édouard Thirria 1869, p. 186.
  4. « Le puits du Chanois », sur Les Amis du Musée de la Mine (consulté le ).
  5. Jean-Jacques Parietti 1999 (2), p. 11.
  6. Jean-Jacques Parietti 2001, p. 48.
  7. Parietti 2001, p. 73.
  8. Parietti et Petitot 2005, p. 12.
  9. Parietti 2017, p. 17.
  10. Missions de photographie aérienne disponible sur Géoportail par années.
  11. « Le Chanois et Recologne passés sous la loupe », sur Le Pays.
  12. « La démolition de l'immeuble actée », sur L'Est républicain.
  13. « Les ateliers dans la plaine du Chanois », sur Les Amis du Musée de la Mine (consulté le ).
  14. Alain Banach, « Les vestiges du triage », sur Les Amis du Musée de la Mine (consulté le ).
  15. Jean-Jacques Parietti 2010, p. 101.
  16. « Les corons du quartier du Chanois ».
  17. « Les terrils du bassin houiller de Ronchamp et Champagney », sur abamm.org (consulté le ).
  18. « La société Escaut-Énergie au Magny-Danigon ».
  19. « Autorisation d'exploitation des terrils du Chanois » [PDF], sur haute-saone.gouv.fr.
  20. DREAL Franche-Comté, « Études préalables à la révision des quatre schémas départementaux des carrières » [PDF], sur franche-comte.developpement-durable.gouv.fr, .
  21. [PDF] Yves Clerget, Il était une fois… un paysage ancien : La forêt houillère à Ronchamp, Service éducatif du Muséum Cuvier de Montbéliard (lire en ligne).
  22. Les terrils de Ronchamp : de la banalisation au sentier d’interprétation, SMPM (lire en ligne).
  23. [PDF] Liste rouge des champignons supérieurs de Franche-Comté, DREAL Franche-Comté, (lire en ligne), p. 18.
  24. « Le crassier de Ronchamp », sur ronchamp.fr (consulté le ).
  25. « L'aire d'accueil des gens du voyage alimentée en électricité », sur L'Est républicain, (consulté le ).
  26. [PDF] Communauté de communes Rahin et Chérimont, Création d'une aire d'accueil pour les Gens du voyage et d'une aire de grand passage, Ronchamp, (lire en ligne).
  27. Ch.L., « Une centrale photovoltaïque sur l’ancien terril », sur L'Est républicain, (consulté le ).
  28. « Une centrale photovoltaïque sur les terrils en projet », sur L'Est républicain, (consulté le ).
  29. Guillaume Minaux, « Une centrale solaire en projet près de Lure », sur L'Est républicain, (consulté le ).

Illustrations

Références aux fiches du BRGM

Le BRGM est l'organisme public français référent dans le domaine des sciences de la Terre pour la gestion des ressources et des risques du sol et du sous-sol.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean-Jacques Parietti, Les Houillères de Ronchamp vol. I : La mine, Vesoul, Éditions Comtoises, , 87 p. (ISBN 2-914425-08-2). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jean-Jacques Parietti, Les Houillères de Ronchamp vol. II : Les mineurs, Noidans-lès-Vesoul, fc culture & patrimoine, , 115 p. (ISBN 978-2-36230-001-1)
  • Jean-Jacques Parietti, Les dossiers de la Houillère 1 : Le puits Sainte marie, Association des amis du musĂ©e de la mine, (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jean-Jacques Parietti, Les dossiers de la Houillère 5 : Le puits du Magny, Association des amis du musĂ©e de la mine, 1999 (2). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jean-Jacques Parietti, Les dossiers de la Houillère 6 : Le puits de l’Étançon, Association des amis du musĂ©e de la mine, . Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jean-Jacques Parietti et Christiane Petitot, GĂ©omètre aux houillères de Ronchamp, Association des amis du musĂ©e de la mine, . Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Conseil gĂ©nĂ©ral du Territoire de Belfort, Vivre le Territoire : Le magazine de conseil gĂ©nĂ©ral du Territoire de Belfort, Belfort, , 142e Ă©d., 31 p. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Édouard Thirria, Manuel Ă  l'usage de l'habitant du dĂ©partement de la Haute-SaĂ´ne, (lire en ligne), p. 182-186. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
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