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Puits du Magny

Le puits du Magny est l'un des principaux puits des houillères de Ronchamp, situĂ© sur le territoire de la commune de Magny-Danigon, dans le dĂ©partement français de la Haute-SaĂ´ne et la rĂ©gion Bourgogne-Franche-ComtĂ©. Sa profondeur est de 694 mètres, ce qui en fait Ă  sa mise en service en 1878 le puits de mine le plus profond de France. C'est Ă©galement le puits de Ronchamp ayant eu la plus longue pĂ©riode d'activitĂ©, soit 80 ans. Cette longue pĂ©riode d'extraction a Ă©tĂ© entrecoupĂ©e Ă  plusieurs reprises de pĂ©riodes de service, la plus longue ayant durĂ© plus d'une dĂ©cennie dans l'entre-deux-guerres. Le , le charbonnage subit un coup de grisou qui fait seize morts. C'est de ce puits qu'est remontĂ©e la dernière berline de charbon du bassin minier, le samedi .

Puits du Magny
Image illustrative de l’article Puits du Magny
Puits d'extraction
CoordonnĂ©es 47° 41′ 16″ nord, 6° 38′ 04″ est[BRGM 1]
Début du fonçage
Mise en service 1878
Profondeur 694 mètres
Diamètre 3,5 mètres
ArrĂŞt 1958 (extraction)
Remblaiement ou serrement 1958
Puits de secours
CoordonnĂ©es 47° 41′ 16″ nord, 6° 38′ 01″ est[BRGM 2]
Début du fonçage 1873
Mise en service 1878
Profondeur 651 mètres
Diamètre 2,2 mètres
Arrêt 1958 (aérage et secours)
Remblaiement ou serrement 1958
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Haute-SaĂ´ne
Commune Magny-Danigon
Caractéristiques
Compagnie Houillères de Ronchamp
Groupe Électricité de France
Ressources Houille

GĂ©olocalisation sur la carte : bassin minier de Ronchamp et Champagney
(Voir situation sur carte : bassin minier de Ronchamp et Champagney)
Puits du Magny
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-SaĂ´ne
(Voir situation sur carte : Haute-SaĂ´ne)
Puits du Magny
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
(Voir situation sur carte : Bourgogne-Franche-Comté)
Puits du Magny
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Puits du Magny

Au début du XXIe siècle subsistent quelques bâtiments plus ou moins bien conservés, dont l'ancien bâtiment administratif et la salle des chaudières convertis en logements ainsi que les ruines du bâtiment d'extraction, des vestiaires et du bâtiment de stockage du charbon. Le site du puits et de la cité minière est devenu un hameau dénommé « Le Puits du Magny ».

Situation avant le fonçage

Avant 1873, la compagnie des houillères de Ronchamp exploite le centre du bassin minier de Ronchamp et Champagney, mais les puits occupĂ©s Ă  cette tâche arrivent en fin d'exploitation et doivent ĂŞtre remplacĂ©s. Ce doit ĂŞtre le rĂ´le du puits du Magny et du puits du Chanois, dont le fonçage commence au mĂŞme moment au sud-ouest du bassin, sĂ©parĂ©s l'un de l'autre par une distance de 700 mètres. La partie sud-est a déçu avec les mauvais rĂ©sultats du puits Saint-Georges et l'abandon prĂ©maturĂ© des puits de l’EspĂ©rance et Saint-Jean qui ont subi de fortes venues d'eau et sont par consĂ©quent devenus trop coĂ»teux[1].

Fonçage

Bâtiments industriels en construction au pied d'une colline boisée.
Le puits du Magny en cours d’aménagement avec le chevalement en bois du puits d'aérage et une seconde cheminée (provisoire).

Le sondage du PrĂ© de la Cloche est entrepris au nord du futur puits du Magny par la SociĂ©tĂ© civile des houillères de Ronchamp entre 1856 et 1859 ; il reconnaĂ®t une couche de 1,20 mètre d'Ă©paisseur Ă  650 mètres de profondeur. Au mĂŞme moment, la sociĂ©tĂ© concurrente des maĂ®tres de forges creuse Ă  quelques mètres de lĂ  le puits de l'Ouest, mais celui-ci est abandonnĂ© au bout de trois mètres. Ă€ cette Ă©poque, les deux compagnies se disputent la concession d'Éboulet, qui est finalement accordĂ©e en 1862 Ă  la sociĂ©tĂ© des maĂ®tres de forges. Les deux compagnies finissent par fusionner en 1866[1] - [2].

Le fonçage du puits principal, de forme circulaire et maçonnĂ©, commence au sud des prĂ©cĂ©dents travaux de recherches Ă  partir de 1873. Un cuvelage de 25 mètres suffit pour traverser la zone aquifère, contrairement au puits du Chanois qui subit de fortes arrivĂ©es d'eau et prend du retard. Un second puits, plus petit, qui doit servir de puits de secours et d'aĂ©rage, est creusĂ© Ă  proximitĂ©. Au mois de juin de la mĂŞme annĂ©e, le puits principal de 3,50 mètres de diamètre atteint 180 mètres de profondeur, et le puits de secours de 2,20 mètres de diamètre atteint 25 mètres[3].

Le , le puits rencontre une couche de 1,20 mètre d'Ă©paisseur Ă  663 mètres de profondeur, ainsi que deux petits bancs de houille de vingt et trente centimètres d'Ă©paisseur. Cinq mètres plus bas, un autre banc de houille Ă©pais de cinquante centimètres est dĂ©couvert : il s'agit de la couche intermĂ©diaire. Le , le fonçage atteint la couche de roche dure du terrain de transition, sans avoir rencontrĂ© la deuxième couche de houille, ce qui est considĂ©rĂ© comme un mauvais signe selon les ingĂ©nieurs[4].

En 1878, le fonçage du grand puits se termine. Ce dernier atteint une profondeur de 694 mètres, tandis que le petit puits atteint 651 mètres[5].

Installations de surface

Schématisation de tous les bâtiments du puits.
Les installations du puits en 1949. En orange les bâtiments ou murs subsistants, en brun les parties disparues[6].

En surface, de nombreux bâtiments composĂ©s de briques et de pierres abritent les machines et les diffĂ©rents services. Le chevalement est de type hangar, c'est-Ă -dire qu'il est constituĂ© de bois et est abritĂ© dans un grand bâtiment de maçonnerie. La machine d’extraction qui a servi au fonçage provient du puits Saint-Georges ; elle n'est donc pas adaptĂ©e Ă  l'extraction de 250 tonnes de houille par journĂ©e de dix heures. Elle est alors remplacĂ©e par une machine plus puissante nĂ©cessitant quatre chaudières pour la faire tourner, deux chaudières pour le ventilateur, ainsi qu'une chaudière de relais[5].

L'air comprimĂ© utilisĂ© au puits du Magny et au puits du Chanois est produit par deux compresseurs Burckardt ainsi qu'un compresseur Sommeiller plus ancien. Dès 1897, il faut cependant les remplacer par de nouveaux compresseurs de m3 actionnĂ©s par une machine Ă  vapeur de 150 chevaux[7].

Plan :

1A. puits d'extraction ;
1B. puits d'aérage et de secours ;
2. salle des pendus, douches ;
3. chantier des bois ;
4. chaudières et grande cheminée ;
5. salle des compresseurs et ventilateurs ;
6. lampisterie ;
7. machine d'extraction ;
8. bâtiment administratif ;
9. bâtiment de stockage du charbon ;
10. cité minière ;
11. ancienne cantine des mineurs polonais ;
12. salle de catéchisme des enfants polonais ;
13. terril.

Exploitation

Carte postale. Bâtiments industriels dominés par une grande cheminée.
Les anciennes salles des machines et chaudières reconverties en vestiaires et douches dans les années 1920[N 1].

À sa mise en service en 1878, le puits du Magny est considéré comme un échec à la suite des mauvais résultats du fonçage, mais lors des premiers travaux d'extraction, de nouvelles découvertes de couches de bonne qualité, supérieures à un mètre d’épaisseur, assurent finalement l'avenir du puits[5]. De 1878 à 1916, le puits du Magny fonctionne à plein régime ; il est le plus productif de tout le bassin en 1880. Il participe ainsi à l'âge d'or des houillères de Ronchamp avant les années 1920[7].

Catastrophe de 1879

Le Ă  4 h 30, dans les travaux en direction du nord, le premier coup de grisou du puits du Magny fait seize morts (dont quinze sur le coup) et deux blessĂ©s, un mois seulement après la mise en service du charbonnage. Douze corps sont remontĂ©s le jour mĂŞme et les obsèques ont lieu le lendemain matin Ă  l'Ă©glise de Ronchamp. Trois autres corps sont retrouvĂ©s après des travaux de recherche ; enfin, le seizième mineur meurt Ă  l'hĂ´pital des suites de ses blessures. L'ingĂ©nieur civil des mines, Henri PoincarĂ©, est chargĂ© de l'enquĂŞte[8]. Il conclut que l'accident a Ă©tĂ© provoquĂ© par le mineur Pautot : celui-ci ayant percĂ© accidentellement sa lampe avec son pic, il remonte par le plan inclinĂ©, accroche sa lampe au boisage et repart avec celle de Peroz. Mais il laisse sa lampe endommagĂ©e Ă  proximitĂ© d'un dĂ©gagement gazeux, dĂ©clenchant l'explosion. Ă€ la suite de cet accident, les anciennes lampes Davy sont remplacĂ©es par des lampes Mueseler plus sĂ©curisĂ©es[9]. De plus, un ventilateur plus puissant est installĂ© dès l'annĂ©e suivante, afin de rendre l'aĂ©rage plus efficace[10]. Il s'agit d'un ventilateur de système SER Ă  effet variable d'un dĂ©bit de 30 m3/s contre 10 m3/s prĂ©cĂ©demment[11]. Enfin, la compagnie est blâmĂ©e car les chantiers Ă©taient ventilĂ©s de façon descendante et non ascendante comme recommandĂ©[10]. Après la catastrophe, le puits emploie une centaine d'ouvriers qui remontent quotidiennement 70 tonnes de houille[12].

Extraction

Carte postale. Bâtiments industriels dominés par une grande cheminée. Au premier plan un train.
Le puits en pleine activité avec les wagons et locomotives appartenant au réseau ferré des houillères[N 1].

La mĂŞme annĂ©e que la catastrophe, le puits du Magny prend une importance supplĂ©mentaire par rapport aux autres puits de la compagnie grâce Ă  l'installation d'ateliers de lavage-criblage, Ă  l'augmentation du nombre d'ouvriers, qui nĂ©cessite l'amĂ©nagement d'une salle d'attente et de nettoyage, et, enfin, Ă  la rencontre, dans les travaux Ă  l’est, de la deuxième couche de charbon mesurant 4,20 mètres d'Ă©paisseur[7].

Une galerie de liaison est creusée avec le puits du Chanois en . Ainsi, chaque puits peut servir de puits de secours à l'autre en cas de besoin[11]. En 1888, le puits d'aérage est approfondi. La partie inférieure du puits permet de remonter les déblais jusqu’au travers-banc du premier étage grâce à une machine pneumatique[11].

Le puits du Magny devient le puits le plus important de Ronchamp et sa production atteint 42 000 tonnes dès 1881[7]. En 1895, la production atteint une moyenne de 360 tonnes par jour avec 420 ouvriers. L'annĂ©e suivante, les ouvriers du puits Notre-Dame, qui vient de fermer, sont affectĂ©s au puits du Magny[13]. En 1897, les galeries d’exploitation ont une longueur totale de 12 km[14].

En 1901, les deux couches sont exploitĂ©es en direction du nord comme en direction du sud et 26 tailles sont en activitĂ©. En 1908 un bure est creusĂ© entre les travaux du puits Arthur-de-Buyer et ceux du Magny[15].

Puits de service

Carte postale. Bâtiments industriels dominés par une grande cheminée.
Le puits du Magny vers 1920[N 1].

Rapidement, les chantiers d'exploitation situĂ©s au nord et Ă  l'est (vers les anciens puits), donnent des signes d'Ă©puisement et d'anciens travaux d'extraction, menĂ©s depuis d'autres puits abandonnĂ©s, sont rencontrĂ©s dès 1907[16]. Le puits du Magny, dont la production se maintient tout de mĂŞme au-dessus de 80 000 tonnes annuelles, reste le puits le plus productif[15]. Le , un incendie dans l'Ă©curie du puits Arthur-de-Buyer dĂ©gage une importante fumĂ©e qui est aspirĂ©e par le ventilateur du puits du Magny, asphyxiant quatre mineurs et un cheval sur son passage[17].

En 1916, la décision est prise d'abandonner le puits du Magny en tant que puits d'extraction, mais il est conservé comme puits de service pour ses deux voisins, le puits du Chanois et le puits Arthur-de-Buyer[18]. Il assure toujours l'aérage des chantiers sud-est du puits Arthur. Un sas est installé à l’orifice du puits afin de ne pas contrarier l'aérage. Un treuil permet de surveiller la colonne du puits et de descendre les pompiers et boiseurs au fond. L’entrée du puits est munie d'un sas d'accès. Pendant onze ans, les bâtiments sont laissés sans entretien et se dégradent lentement[18].

Retour Ă  l'extraction

Bâtiment à double toiture symétrique.
Le bâtiment administratif construit en 1927.

En 1930, l'extraction reprend au puits du Magny, après d'importants travaux de rĂ©novation commencĂ©s trois ans plus tĂ´t[18]. Les toitures sont remises en Ă©tat, les bâtiments modifiĂ©s, le chevalement en bois est reconstruit et des cages Ă  un Ă©tage sont mises en place. Un ensemble vestiaire-douches-lampisterie est amĂ©nagĂ©. Un nouveau bâtiment administratif et un parc Ă  bois sont construits. Parallèlement, au fond, des bowettes sont creusĂ©es et de nouveaux chantiers sont ouverts[18]. Ce retour Ă  l'extraction est motivĂ© par l'Ă©loignement de plus en plus important des chantiers d'extraction par rapport aux deux autres puits en activitĂ©[19]. De nouvelles pompes Ă©lectriques sont installĂ©es en 1932 ; deux ans plus tard, un locotracteur diesel remplace les chevaux pour le roulage sur une distance de 3,5 km. En 1939, la bowette Canada reliant le puits Arthur-de-Buyer au puits du Magny est achevĂ©e, tandis que la production de ce dernier s'Ă©lève Ă  1 700 tonnes contre 2 500 tonnes trois ans plus tĂ´t. En 1943, la production diminue et n'est plus rentable ; du matĂ©riel tombĂ© en panne ne peut ĂŞtre rĂ©parĂ© faute de pièces de rechange. Les rĂ©serves du puits sont alors estimĂ©es Ă  288 000 tonnes[20].

Les travaux s'effectuent par intermittence jusqu’à la fin de la vie des houillères de Ronchamp. Ils sont interrompus en 1940 pendant plus d'un mois, puis en 1944 pour remettre les installations en Ă©tat après la LibĂ©ration. Dès 1945, la compagnie projette d'arrĂŞter le puits[21]. Lors de la nationalisation des houillères françaises en 1946 sous l'impulsion du Gouvernement provisoire menĂ© initialement par Charles de Gaulle, le bassin minier de Ronchamp est confiĂ© Ă  ÉlectricitĂ© de France (EDF), car il est trop Ă©loignĂ© des autres grands bassins miniers et comporte une importante centrale thermique[22]. L'annĂ©e suivante, le puits emploie encore 38 personnes dont une douzaine de mineurs Ă  l'abattage. EDF fait cesser les travaux de recherches en 1950. L'annĂ©e suivante, le puits est de nouveau arrĂŞtĂ©, tandis que le puits du Chanois ferme dĂ©finitivement. Pour Ă©viter que les eaux du Chanois n'envahissent le Magny, un bouchon Ă©tanche est installĂ© Ă  l'entrĂ©e de la galerie reliant les deux puits, puis un anneau de bĂ©ton de 40 cm est coulĂ© autour de la galerie oĂą elle dĂ©bouchait pour rĂ©sister Ă  la pression de l'eau. L'activitĂ© reprend en 1953 pour exploiter le panneau Clovis (quartier de mine restĂ© inexploitĂ©). C'est d’ailleurs de ce panneau que provient la dernière berline de charbon extraite Ă  Ronchamp, le samedi [21].

Reconversion

En 1958, les infrastructures de surface sont démantelées et la cheminée est abattue avec précaution. Par la suite, les bâtiments sont revendus à des propriétaires privés. Les puits sont remblayés et recouverts d'une dalle en béton[23] - [24].

Au début du XXIe siècle subsistent l'ancien bâtiment administratif de 1927, l'ancien bâtiment des chaudières, les ruines du grand bâtiment d'extraction et des vestiaires envahis par la végétation et deux morceaux de murs du bâtiment de stockage. Il reste donc peu de traces de cette exploitation minière qui a duré près de 80 ans[25].

  • Des bâtiments en longueur au bord d'une route.
    Vue générale du puits du Magny, depuis la route Ronchamp-Clairegoutte. Au premier plan, le bâtiment des chaudières peint en blanc, reconverti en logements.
  • Des blocs de briques et de pierres recouverts de mousse sont Ă©parpillĂ©s permis les arbres.
    Des morceaux de murs Ă©pars.
  • Un mur en agglos crĂ©pis au milieu de blocs de pierres recouverts par la vĂ©gĂ©tation.
    Un vestige de mur situé à proximité des ruines.
  • Mur en pierre de taille et en brique servant d'appui Ă  une cabane en bois
    Reste du bâtiment de stockage du charbon.
  • Ruines du bâtiment d'extraction :
  • Des ruines de murs formant un massif pyramidal au milieu de la vĂ©gĂ©tation jaunie en hiver.
  • Mur de pierre et de briques.
  • Petite pièce avec des murs en pierre et des ouvertures arrondies.

La cité

Schématisation des installations du puits, des terrils et cités minière.
L’environnement du puits du Magny en 1949.
  • ForĂŞts
  • Terrils
  • Bâtiments miniers
  • CitĂ© minière
  • Chantier des bois
  • Plans d'eau
  • Autres construction
  • Voies ferrĂ©es

Afin d'accueillir les premiers immigrés polonais célibataires qui arrivent à Ronchamp pendant l'entre-deux-guerres, un grand dortoir provisoire est aménagé sur le carreau de la fosse. Il est ensuite transformé en appartements et cantine après la construction de la cité pour accueillir des familles[26].

La cité minière du Magny est construite en 1929 et se divise en deux parties. La première partie se trouve le long de la route de Clairegoutte en direction de Ronchamp[i 1]. La seconde est édifiée entre le carreau de la fosse et un étang[i 2]. Cette cité minière peut accueillir jusqu’à 300 mineurs[26].

Après sa fermeture, le puits du Magny a donné son nom à cette cité minière qui est devenue un hameau dépendant du village de Magny-Danigon sous la dénomination « Le Puits du Magny »[25]. Ce hameau ne possède aucune communication routière directe avec la commune et est desservi par la D 4 ou Route de Clairegoutte, qui fait la liaison entre Ronchamp et Clairegoutte[27].

  • Groupe de maisons au pied d'une colline boisĂ©e.
    Vue générale de la cité minière du Magny.
  • Groupe de maisons aperçu entre les arbres.
    La cité minière vue du Sud.
  • Un petit banc en rondins de bois fait face Ă  un plan d'eau entourĂ© d'arbres et de verdure.
    L'Ă©tang artificiel qui alimentait les machines Ă  vapeur du puits.

Le terril

47° 41′ 32″ N, 6° 37′ 12″ E

Le puits du Magny possède un terril plat assez long[i 3] qui s'étend jusqu’à la scierie Cenci, où un petit pont enjambant le ruisseau Beuveroux subsiste au début du XXIe siècle[i 4]. Ce terril est colonisé par des bouleaux[i 5].

  • Monticule noir recouvert de bouleaux.
    Le terril du puits du Magny.
  • Long monticule noir recouvert de bouleaux.
    Autre vue du terril.
  • Une ancienne passerelle en mĂ©tal.
    Le pont du Beuveroux.
  • Une ancienne passerelle en mĂ©tal portĂ©e par un mur de pierres disloquĂ©es.
    Autre vue du pont.

Notes et références

Notes

  1. Le bâtiment industriel le plus à droite est aussi le plus haut. Il abritait le chevalement.

Références

Illustrations

Références aux fiches du BRGM

Le BRGM est l'organisme public français référent dans le domaine des sciences de la Terre pour la gestion des ressources et des risques du sol et du sous-sol.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean-Jacques Parietti, Les Houillères de Ronchamp vol. I : La mine, Vesoul, Éditions Comtoises, , 87 p. (ISBN 2-914425-08-2)
  • Jean-Jacques Parietti, Les Houillères de Ronchamp vol. II : Les mineurs, Noidans-lès-Vesoul, fc culture & patrimoine, , 115 p. (ISBN 978-2-36230-001-1). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jean-Jacques Parietti, Les dossiers de la Houillère 5 : Le puits du Magny, Association des amis du musĂ©e de la mine, . Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jean-Jacques Parietti, Les dossiers de la Houillère 4 : Le puits d'Éboulet, Association des amis du musĂ©e de la mine, 1999 (2) (prĂ©sentation en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jean-Jacques Parietti et Christiane Petitot, GĂ©omètre aux houillères de Ronchamp, Association des amis du musĂ©e de la mine, . Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
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