Ingénieur civil des mines
Ingénieur civil des mines peut désigner un ingénieur diplômé d'une école des mines en France, qui sont au nombre de sept : Paris, Saint-Étienne, Nancy, Alès, Douai, Albi, Nantes.
On distingue les ingénieurs civils des mines des ingénieurs d'État, issus de l'École polytechnique, de l'École nationale des ponts et chaussées, de l'École nationale supérieure des mines de Paris, des écoles militaires, tandis que les ingénieurs diplômés issus de l'École Centrale Paris, de l'École centrale de Lyon sont aussi des ingénieurs civils.
Histoire
La distinction entre ingénieurs civil des mines et ingénieurs du corps des mines portait à l'origine sur le statut fonctionnaire ou non des diplômés de l'école des mines de Paris. Les ingénieurs du Corps des Mines étaient, à l'origine, uniquement fonctionnaires alors que les ingénieurs civils ne l'étaient pas. La loi du 30 vendémiaire de l'an IV de la première république française fait de l'école des mines de Paris une école d'application pratique pour vingt élèves de l'école polytechnique, appelé « élèves ingénieurs ». Mais l'école admettait aussi dix « élèves externes », qui portaient le titre d'ingénieurs civils des mines, une fois diplômés[1].
En France, il existait jusqu'en 2002 trois diplômes d'ingénieur civil des mines délivrés par les écoles des mines suivantes :
- l'École nationale supérieure des mines de Paris[2], fondée en 1783 ;
- l'École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne[3], fondée en 1816 ;
- l'École nationale supérieure des mines de Nancy[4], fondée en 1919.
XXIe siècle
En 2011, la parution d'une circulaire portant sur les noms des diplômes des écoles d'ingénieurs françaises modifie les intitulés des diplômes de ces formations. Les diplômes d'ingénieur civil des mines ne sont donc plus délivrés, mais les noms des formations généralistes restent dans les différentes écoles des mines de France « ingénieur civil des mines » pour la formation d'ingénieur généraliste.
Des formations d’ingénieurs spécialisés sont également dispensées dans ces écoles. Par exemple, Mines Saint-Étienne cycle généraliste ICM (post-prépa sur concours commun Mines-Ponts) et cycle spécialisé ISMIN (post-prépa sur concours commun Mines-Télécom) ou autres formations spécialisées (4 filières post BTS/DUT/L3), Mines Nancy cycle généraliste (post-prépa) et cycles spécialisés (2 filières post BTS/DUT/L3), ou Mines Alès cycle généraliste (post-prépa) et cycles spécialisés (3 cycles : INFRES, MECATRONIQUE, CMC post DUT/ATS/L3).
Le diplôme de chacune de ces deux formations est distinct : cycle civil des mines pour les généralistes (voir premier paragraphe) et diplôme de formation spécialisée des Écoles des Mines (« diplôme d'ingénieur des Mines de … spécialisé en … »).
Depuis 2012 et la création de l'institut Mines-Télécom[5], le diplôme commun délivré est celui d'ingénieur généraliste de l'école des mines de (...) :
- l'École nationale supérieure des mines de Paris[2]
- l'École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne[3].
- l'École nationale supérieure des mines de Nancy[4]
- l'École nationale supérieure des mines d'Alès[6]
- l'École nationale supérieure des mines de Douai[7].
- l'École nationale supérieure des mines de Nantes[8].
- l'École nationale supérieure des mines d'Albi[9].
Notes et références
- L'école des mines de Paris, Histoire - Organisation - Enseignement, élèves-ingénieurs et élèves externes, E. Grateau, 1865
- https://www.minesparis.psl.eu/Formation/Cycle-ingenieurs-civils/Presentation/
- « Ingénieur Civil des Mines - École des Mines de Saint-Étienne », sur École des Mines de Saint-Étienne (consulté le ).
- « Ingénieur Civil des Mines - ICM • Formation d'ingénieur à Mines Nancy », sur Mines Nancy (consulté le ).
- Benoît Floc'h, « La fusion des Mines et des écoles Télécom donne naissance à un géant », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- admin, « Formation d'ingénieur généraliste », sur IMT Mines Alès, (consulté le ).
- « Ingénieur Généraliste », sur IMT Nord Europe (consulté le ).
- « Présentation », sur IMT Atlantique (consulté le ).
- « Ingénieur généraliste », sur IMT Mines Albi, (consulté le ).
Articles connexes
Liens externes
Liste d'ingénieurs civils des mines décédés et bibliographie des plus célèbres : http://www.annales.org/archives/civils.html